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    Les Oiseaux de passage
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    81 critiques spectateurs

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    Didier M.
    Didier M.

    8 abonnés 72 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 avril 2019
    Cinq chapitres sur la naissance du cartel de la marijuana en Colombie, une naissance qui sonne la mort de cultures ancestrales et de familles.
    Je ne qualifierai pas ce film de "violent". Enfin, ce n'est pas ce que j'en retiendrai. Par contre j'ai beaucoup apprécié le code d'honneur, la fierté et la virilité de ces peuples.
    C'est très bien interprété et les paysages sont somptueux.
    Je recommande.
    freval
    freval

    1 abonné 1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 avril 2019
    Très beau film tourné au nord de la Colombie qui permet d’avoir un autre point de vue du trafic de drogue, et de ses ravages, au sein des communautés colombiennes . Beaux paysages et très bons acteurs dont beaucoup non professionnels.
    Je conseille
    Ted M
    Ted M

    2 abonnés 30 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 avril 2019
    Un film franchement réussi même si le jeu de certains seconds rôles laisse à désirer. Une narration et une réalisation très lointaines des productions américaines qui sont très rafraîchissantes et nous plongent dans un monde où le poids des traditions véhicule le meilleur mais aussi le pire. A voir absolument.
    soulman
    soulman

    86 abonnés 1 221 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 avril 2019
    "L'étreinte du serpent" était un film étonnant, d'une grande originalité ; ces "Oiseaux de passage" le sont tout autant. Centrant leur récit sur une communauté indienne du Nord de la Colombie, les cinéastes narrent une histoire encore jamais vue au cinéma : l'origine du traffic de marijuana des années 60 aux années 80 au fin fond de la Guajira, région isolée s'il en est. Ici, aucune compromission avec le spectaculaire hollywoodien que le récit aurait pu appeler. Les plans sont dépouillés, lents et la langue indigène domine. Si les scènes de violence sont admirablement filmées, dignes des meilleurs films du genre (on pense aux "Parrain(s)"), la convocation des signes de la magie Wayuu, même si elle donne naissance à de belles séquences, reste absconse. On eût peut-être souhaité davantage de folie chez le personnage principal, Rafa, chef de clan sérieux et déterminé, spoiler: qui ne pourra rien pour éviter la chute des siens
    .
    Revo67
    Revo67

    15 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 avril 2019
    Un très beau film sur les débuts du trafic de drogue , le déchirement des tribus et comment on peut arriver à des guerres.L'escalade de la vengeance, l'argent et le pouvoir.Les images sont magnifiques ,c'est instructif et captivant.
    AZZZO
    AZZZO

    302 abonnés 810 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 avril 2019
    De la drogue en Colombie ?... Ca sent le déjà vu : On devine déjà Pablo Escobar, de l'action, du stress, des revolvers et vingt plans à la minutes. Loin de tout cela, ici, on est chez les Wayuu, peuple indien du nord de la Colombie qui continue à entretenir ses coutumes ancestrales jusqu'au jour où la communauté a besoin de la marijuana, cette drogue qui va susciter l'avidité et doucement détruire la communauté. Ce film est éblouissant. La lenteur sert la narration, l'intrigue est simple mais intelligente et la photographie est juste sublime. Fascinant.
    Laurent C.
    Laurent C.

    256 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 avril 2019
    "Les oiseaux de passage" ne sera pas un film de passage dans l'histoire du cinéma. Après l'énigmatique mais très beau "L'étreinte du serpent", le réalisateur s'engage dans un récit puissant où il est tout autant question de l'horreur du trafic de drogue qui défigure la Colombie, que des creusets archaïques qui habitent les anciennes tribus indiennes d'Amérique du Sud. On pourrait même penser qu'il n'y a aucun lien entre les deux, et pourtant, magie du cinéma et tragédie de l'Histoire, le cinéaste parvient à montrer comment des groupes sociaux très anciens, aux rites solides, ancrés dans le passé, sombrent dans un fonctionnement mafieux, du fait de l'appât du gain et de la violence de la drogue.

    "Les oiseaux de passage" raconte l'impossible réconciliation entre les traditions familiales et le capitalisme illimité où les valeurs de l'avoir ont supplanté celles de l'être. Le spectateur est invité dans ces cultures anciennes, à la façon du héros principal qui se marie avec une très jeune-fille de la tribu Wayuu sauf que lui doit remettre une dot importante. La vente de marihuana est l'opportunité formidablement tragique qu'il trouve pour payer sa dot, et sans savoir, il fait rentrer le diable dans sa nouvelle famille.

    Le film est violent et dense. Pour autant, il offre une expérience de cinéma, intense et rare. La mise en scène parvient à rendre presque familières ces scènes indigènes où règnent des hommes et des femmes, tout autant cruels que profondément attachants. Le jouxte-boutisme des personnages fait penser à des tragédies antiques où la gravité et le désespoir emportent tout sur leur passage, jusque les oiseaux les plus fragiles.
    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 avril 2019
    Un cours d'ethnologie, une page d'histoire, un thriller plus sanglant qu'un Peckinpah.... il y a tout cela et plus encore dans ce film enthousiasmant. Qui montre comment peut naître (et mourir) un boss colombien du trafic de shit. Ou, en prenant un peu de recul, comment une communauté reculée, agreste et heureuse peut être détruite (et disparaître) par la perversité du capitalisme occidental....

             On est chez les Wayuu. Peuplade indienne, qui vit au bout de la Colombie, à côté du Vénézuela, dans un désert aride, où les rares pistes empruntées par les non moins rares 4X4 se distinguent à peine du sable blond, à perte de vue. Ils ont des petits troupeaux de chèvres, quelques vaches (on se demande où le bétail peut bien trouver à se nourrir); leur richesses: de beaux colliers d'ambre qui font partie du cadeau de mariage des demoiselles à marier. Car oui, le prétendant doit pouvoir offrir à sa belle un cadeau conséquent en bétail et colliers...

             Justement, Rapayet (José Acosta) tombe amoureux de la belle Zaida (Natalia Reyes), la fille du chef du clan. Car ces indiens vivent en clan, une sorte de famille élargie de quelques dizaines de personnes. Ursula, la matrone, la mère de Zaida (Carmina Martinez) fait régner le respect des traditions (la jeune fille sort tout juste d'une longue période d'isolement qui précède son entrée dans le monde des femmes); elle écoute les esprits; elle interprète les rêves, ceux qu fait Zaida, où elle retrouve sa grand-mère, et qui la troublent beaucoup. Tout écart aux traditions peut mécontenter les esprits et avoir des conséquences terribles....

             Cette première demi-heure, que l'on passe à découvrir cet étrange univers, à des années lumière du  monde moderne, est un enchantement, un envoûtement. Tout est beau, la nature, les tissages, les visages des femmes....

             On est en 1968 et les Wayuu traficotent la marijuana avec les américains de passage. Ce sont les "militants de la liberté", ils sont là pour porter la bonne parole et dire aux colombiens de ne pas céder aux sirènes communistes. En fait, pour la fumette et barboter dans l'Atlantique avec des militantes légèrement vêtues.... Mais auprès des baba-cools, il y a un trafiquant qui entend bien développer le trafic à grande échelle. Pour Rapayet, la tentation est trop grande. Pouvoir payer une dot à Zaida.... l'épouser.... et s'enrichir plus encore! Il suffit de faire appel à un cousin, Anibal (Juan Martinez), un Wayuu des collines, qui développera sa petite plantation -tout va bien!

             Mais.... le second de Rapayet, son ami de toujours, Moises (Jhon Narvaez), un gringo, est un cinglé dépensier doublé d'une brute. Pourquoi discuter avec un partenaire alors que c'est si facile de le tuer, et d'aller ensuite faire la fiesta avec des jolies filles et beaucoup d'alcool. La spirale  fatale est engagée...

             Et le chef du clan étant mort, le pouvoir revient au très jeune Leonidas (Greider Meza), à qui Ursula passe tout -c'est son fils chéri et le nouveau chef- qui est, lui aussi, un cinglé doublé d'une petite brute. Certes, Rapayet a fait fortune, il a des pistes d'atterrissage, une flotte de 4X4, des bureaux et une magnifique villa meublée à l'occidentale (le couple continue à dormir dans un hamac à côté du magnifique lit colonial.... ce genre de petit détail...). Et des gardes du corps. Mais la spirale de la violence, d'une incroyable violence va détruire tout ce qui pouvait subsister de ce monde idyllique que la première demi-heure nous avait fait entrevoir. Des gros plans d'oiseaux, d'insectes, sont comme de mauvais présages envoyés par cette nature massacrée.
    Magnifique. Et passionnant.
    Bernard D.
    Bernard D.

    111 abonnés 613 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 17 avril 2019
    « Les oiseaux de passage » de Ciro Guerra et Cristina Gallego, tous deux Colombiens, est un film surprenant puisqu’il traite du développement des cartels de l’« herbe pour les Gringos » (les beatniks au début) et de son impact sur la vie de 2 familles Wayuu ancestrales ayant refusé d’être intégrées par les Espagnols, et conservant leurs coutumes tout à fait surprenantes et leurs codes d’honneur et de parole via les « messagers ».
    Ces 2 familles vont à travers 5 épisodes ou « chants » (l’Herbe sauvage en 1968 ; les tombes en 1971 ; la prospérité en 1979 ; la guerre en 1980 et les limbes) s’allier puis se détester et in fine s’auto-détruire … en écrivant une sorte de tragédie grecque des temps modernes se terminant par un chant lugubre et nostalgique très poignant.
    Le film est magnifiquement réalisé et interprété, et – malgré le sujet et le nombre de morts dans le 2 clans – il est baigné de poésie via une mère matrone qui voit ses rêves, lit l’avenir devant la présence de tel ou tel animal, et est la détentrice du talisman qui protège le clan … et tempère la fougue des jeunes attirés par l’argent facile.
    Ce film, une espèce de western/mafia ethnographique, très prenant bien que durant un peu plus de 2 h, doit assurément être vu !
    jeff21
    jeff21

    64 abonnés 296 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 avril 2019
    L'histoire d'une famille d'indiens colombiens aux coutumes traditionnelles soutenues de son clan, se retrouve confrontée à l'agent facile du trafic de marijuana, dans les années 70. Si tout se passe bien au début, les protagonistes tombent rapidement dans la violence entre clans pour le contrôle et l'organisation de ce "commerce". L'honneur des anciens des clans se mêle aussi à la fougue des plus jeunes où l'argent et la violence forment un vrai cocktail dramatique qui conduira à un véritable bain de sang. Un beau film bien mené au scénario solide et au rythme soutenu. J'ai adoré. . .
    Severine R.
    Severine R.

    3 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 avril 2019
    Un magnifique conte servit par des acteurs charismatiques, des paysages à couper le souffle et une musique enivrante.
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    80 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 avril 2019
    Peu après Companeros, Los silencios, encore un film FORT!!!
    Presque « trop » ? Dans cette histoire de rivalités familiales, de trafic de drogue….la sauvagerie est là et on la reçoit en plein visage….
    On retrouve les codes d’honneur de la Mafia sicilienne (Parrain!) .Il y a aussi ces valeurs si importantes pour tout être humain, d’où qu’il soit: dignité, honneur, respect, famille...
    Des interrogations où comment de la tradition ancestrale de ces tribus indiennes on passe au trafic de la marijuana à grande échelle…avec le monde occidental !!!
    Une réussite,
    Hervé L
    Hervé L

    73 abonnés 634 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 16 avril 2019
    Un film magnifique très bien filmé une photographie superbe et des personnages intéressants qui mettent en scène la mise en place des premiers cartels de la drogue en Colombie
    La cupidité la bêtise et l alcool auront raison de cette culture amérindienne basée sur l orgueil du clan qui les conduiront dans une vendetta stupide ou tous périront
    William Dardeau
    William Dardeau

    32 abonnés 176 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 avril 2019
    Contrairement à ce qu'exposent certaines critiques, ce film colombien est tout de même assez éloigné du Scarface de De Palma, au moins dans la forme. Celui qui a cité Levi Strauss est par contre dans le vrai. Le réalisateur entend montrer comment le trafic de drogue (marijuana) a totalement transformé la société des indiens de Colombie, et donné naissance aux fameux cartels. Il décrit avec un brio certain et nombre d'ellipses (qui peuvent déconcerter) comment des "tribus" a priori pacifiques vont en quelques années devenir des gangs armés jusqu'aux dents particulièrement violents. L'argent de la drogue (et des gringos) est passé par là. Les traditions censées préserver la paix, vont conduire à des bains de sang. Le réalisateur délaisse les scènes violentes (pas de ralentis, pas de gunfights spectaculaires, on n'est pas chez Peckinpah, ni chez De Palma ) au profit d'une étude ethnologique. Tout à fait passionnant.
    Logi L
    Logi L

    33 abonnés 58 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 avril 2019
    Un film incroyablement BEAU!
    Un vieux conte des temps moderne habite par une violence aussi effroyable qu’un humain qui souhaite venger la mort des siens
    Un suspense calme mais haletant où les
    Oiseaux font office de fond sonore.
    Ce film est une expérience à ne pas louper.
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