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CinÉmotion
184 abonnés
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4,0
Publiée le 2 mars 2020
Biopic simple et efficace sur Judy Garland qui alterne et s'intéresse à la période de sa fin de vie, en 1968 et ses dates de concerts donnés à Londres, avec la période d'elle toute jeune, quand elle entamait sa carrière dans Le Magicien d'Oz. 2 périodes cruciales donc, celle de la concrétisation et de l'aboutissement d'un rêve en sacrifice de toute une jeunesse, et celle de la conclusion d'un rêve avec les conséquences psychologiques et inévitable d'une telle fin de carrière. Le film est touchant, bouleversant de part la prestation absolument magnifique et marquante de Renée Zellweger dans le rôle de Judy Garland. Quelle rôle et quelle interprétation, quand on sait à quelle point elle a travaillé le personnage, en reproduisant les postures, les mimiques, la façon de parler de Judy, et surtout le fait qu'elle ait appris le chant durant 1 an pour incarner à 100% le personnage, puisque c'est bien sa voix qu'on entend durant chacune des prestations. Bluffant de maîtrise et d'incarnation du personnage, tiraillé par son destin de chanteuse rendue incompatible avec sa mission maternelle. Une déchéance, un combat et une scène finale très émouvante. Au-delà d'un scénario bien écrit et d'une réalité bien retranscrite, il est clair que c'est clairement Renée Zellweger qui sublime le film et c'est elle qui le rend si spécial, quitte même à faire de l'ombre aux personnages secondaires qui arrive difficilement à prendre de l'épaisseur autour d'elle mais qui ne pose pas de problème en soi, tellement la caractérisation du personnage est forte et impactante. Un beau film avec un beau personnage féminin, pour une prestation marquante.
Encore un biopic qui se noiera dans le flot continuel d’œuvres du genre (notamment en ce moment) qui pullulent sur les écrans, en particulier les biopics musicaux. Celui-ci entend narrer une période de la vie de la flamboyante Judy Garland dont la vie a été particulièrement agitée. Entre une famille dysfonctionnelle, des débuts sous les projecteurs d’Hollywood très jeune, des addictions, de multiples mariages foireux, la perte de la garde de ses enfants ou encore ses hésitations entre la scène et les plateaux de cinéma, il est vrai que cette icône décédée jeune a donc eu une vie qui s’adapte parfaitement à une transposition sur grand écran. Et plutôt que de la raconter de manière elliptique mais de son enfance à sa mort, ce qui aboutit souvent à des œuvres manquant d’âme et qui survole le sujet, le script fait le bon choix de ne couvrir qu’une seule partie de son existence, en l’occurrence l’année avant son décès. Un choix à la fois payant en général pour mieux croquer et creuser le portrait d’une personne mais aussi, dans ce cas présent, capitaliser sur des numéros musicaux très à la mode en ce moment (merci « Bohemian Rhapsody ») puisque durant cette période Judy Garland se consacrait à a scène. De plus, cinématographiquement, c’est souvent plus emballant de voir un acteur ou une actrice chanter que de reproduire un tournage de film et ça met en valeur sa prestation. Voilà certainement pourquoi cette période a été choisie et préférée à celle où Judy Garland ne faisait que l’actrice.
Dans ce rôle qui a dû être convoité par maintes actrices, Renée Zellweger fait son grand retour au cinéma après plusieurs longues années d’absence et des retours en catimini depuis deux ou trois ans et le dernier épisode de « Bridget Jones ». Et elle semble directement briguer un nouvel oscar avec ce genre de rôle. Mais sa prestation est mitigée, alignant les séquences où son potentiel d’actrice apparaît mal exploité et où elle semble même en roue libre avec d’autres où elle brille dans ses moindres gestes. Sans grande surprise, ce sont les séquences musicales dans lesquelles rien ne lui résiste et cela prouve après le magistral et culte « Chicago » qu’elle est très douée sur scène et en chant. Les numéros musicaux sont certes répétitifs mais ils sont très réussis et le final avec « Over the Rainbow » est beau et émouvant, certainement la meilleure séquence du long-métrage. A d’autres moments, Zellweger minaude trop et son incarnation apparaît un peu maniérée. Sinon, les scènes de romance contrariée sont triviales et fidèles à la moyenne du genre et tout cela se suit sans véritable passion mais sans déplaisir ni baisse de rythme non plus. On note que les seconds rôles sont quelque peu écrasés par l’actrice principale et sont vraiment secondaires tout comme la mise en scène s’avère appliquée mais académique. Quant à l’angle choisi, celui d’une jeune femme broyée par le système, la dépendance et clairement autodestructrice, est finalement déjà vu et on aurait aimé connaître davantage d’autres périodes de sa vie que seuls quelques flashbacks « pour dire de » ne compensent pas.
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Grosse déception. Le film est assez ennuyeux, ce n'est qu'un biopic de plus effectivement. La mise en scène est vraiment plate, quant aux flahbacks, ils sont tous ratés et n'apportent rien. Le répertoire musical de Judy Garland est peu connu et apparaît faible tout le long du film. Renée Zellweger ne m'a un peu ému qu'à la toute fin du film.
On voit au début du film le nabab de la MGM (Louis Mayer) dire à Judy Garland, enfant star du Magicien d'Oz (le film qui a été le plus vu sur la planète), "tu vis dans un tout autre monde, car tu as quelque chose d'unique". Sauf qu’on voit le résultat trente ans plus tard : c’est cette fin de vie que raconte le film ––puisqu’il s’agit des derniers mois de Judy Garland (en 1969) ––et de sa dernière prestation avec, comme il se doit, la chanson "over the rainbow", issue du Magicien d’Oz, et archi reprise depuis (classée également 1ère des chansons de films du cinéma américain). Une fin de film très triste mais si humaine, comme cette fin de vie. Car si Judy n’a sans doute pas subi de viol, ce qu’elle a vécu (subi) au cours de sa courte vie est peut-être pire : sous les feux des projecteurs depuis l’âge de deux ans ; une mère harceleuse (qui impose des remèdes coupe-faim pour garder la ligne) ; des Majors du cinéma qui ajoutent les amphétamines ; des barbituriques pour dormir finalement ; un mari (le deuxième) qui est homosexuel (le père de Liza Minelli) ; le suivant qui est violent et alcoolique (Sidney Luft) ; le quatrième qui est aussi homosexuel ––le film ne montre vraiment que le cinquième puisqu’ils se marient en 1969 et n’ont presque que le temps de se décevoir… Maintenant, pourquoi Renée Zellweger interprète Judy ? Il paraît que l’auteur (Rupert Goold) a bataillé pour l’obtenir ––il a eu du génie, puisqu’en effet la propre vie de cette actrice a beaucoup de points communs avec celle de Judy Garland. Quant aux maris, on en voit deux dans le film : Rufus Sewell joue Sidney Luft, rôle pas joli joli (pour le héros de la série "Les Piliers de la Terre" et pour Lord Melbourne de la série "Victoria"), mais on n’en montre pas grand-chose (de la boisson, de la brutalité), sans doute parce que sa fille avec Judy vit encore, ainsi que sa demi-sœur Liza Minelli ; le cinquième et dernier mari est joué par le beau Finn Wittrock ––son charme réel ferait presque espérer une jolie fin… Mais ce n’est pas un film joyeux, c’est démoralisant, c’est basé sur la réalité... On voit souvent Judy / Renée de dos, dont on devine les deux fragiles omoplates. Elle a l'air d'être entre deux verres du début à la fin du film. De face, on voit toujours son sourire tellement "Bridget Jones"... Quelle humanité ! Et quel talent ! ––Et qui ne connaît pas une personne à la fois brillante et victime de sa lumière, totalement gentille et victime de son romantisme ? On pense à cette personne en voyant le film. On pense à cette personne (comme Judy / Renée) qui n’a pas une once de méchanceté et qui fait forcément des bêtises, que les autres utilisent pour l’enfoncer. Car il n’est pas illégal d’avoir une mère à moitié folle ; il n’est pas illégal d’être célèbre, ni d’être innocent, et victime de ça. Il est des maltraitances et des malveillances qui ne sont pas illégales et qui peuvent être pires que le harcèlement sexuel ou le viol. Tragédie contemporaine. ––Pauvre Libé qui déclare que c’est "un film d’apitoiement stérile" ! À la fin du film, on rappelle que le magicien d’Oz dit (à l’Homme en Fer-blanc) : "on ne juge pas un cœur selon l’amour qu’il donne mais d’après l’amour qu’il reçoit". A.G.
Ce biopic de la mythique Judy Garland sort chez nous auréolé d'un Oscar de la meilleure interprétation féminine (et de nombreux autres prix). C'est surtout ce qu'on retiendra de ce film de Rupert Goold (True Story). Sa mise en scène n'est guère attrayante, dans la moyenne du genre. Le scénario (inspiré d'une comédie musicale, se focalise sur quelques mois de 1968 peu de temps avant la mort de l'actrice, avec quelques incontournables flashbacks, mais sa famille n'a pas été contactée...) n'est guère plus convaincant, manquant assurément d'épaisseur et d'une certaine puissance. On aurait aimé ressentir un peu plus le désarroi, la détresse et la déchéance de l'actrice. Comme descente aux enfers, on a vu largement mieux. Le tout est cependant touchant et émouvant avec quelques très belles scènes. Rien à dire niveau interprétation. Renée Zellweger glane donc l'Oscar de la meilleure actrice (après celui du second rôle féminin pour Retour à Cold Mountain en 2004). Elle trouve ici sans problème son meilleur rôle, elle est formidable, chantant elle-même toutes les chansons. Récompense amplement méritée donc. Le reste du casting est tout aussi convaincant (Finn Wittrock, Jessie Buckley, Rufus Sewell, Michael Gambon...). Beau travail également sur la direction artistique (décors, costumes, maquillage, photo). Au final, un portrait de femme assez poignant qui se laisse regarder, mais sans doute trop lisse et trop académique, qui ne restera donc pas inoubliable. Un bon moment tout de même...
“Judy” est un biopic sur la légendaire actrice et chanteuse britannique Judy Garland principalement révélée en 1939 avec “Le Magicien d’Oz” et la célèbre chanson “Over the Rainbow”. Si quelques flashbacks la montre dans son enfance, l’histoire se déroule principalement à la fin des années 60. Epuisée par sa carrière à Hollywood qui lui a volé son adolescence, Judy Garland s’apprête à donner une série de concerts à Londres. Alors que les retours en arrière n’étaient pas nécessaires, les séquences en présence d’une Renée Zellweger méconnaissable sont époustouflantes. L’actrice crève l’écran avec une multitude d’expressions faciales qui feront chavirer un grand nombre de spectateur. C’est aussi elle qui interprète l’intégralité des chansons du long-métrage. Une prouesse artistique et un bel hommage à une grande dame. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Habitué des scénarios biopic et inspirés de faits réels, Rupert Goold signe « Judy », son deuxième long-métrage. Cette oeuvre s’intéresse à la vie de Judy Garland, notamment connue pour son rôle dans le Magicien d’Oz. On y apprend la vie « cachée » de Judy, du formatage de la girl next door parfaite, à son écroulement psychologique, à travers deux moments-clés de sa vie : le tournage du film culte Le Magicien d’Oz et l’hiver 1968.
Sans trop vous en dire, c’est pour moi ici, un film-hommage à toutes ces actrices hollywoodiennes poussées aux excès et dépossédées de leur libre arbitre. Toutes ces actrices qui ont subit la violence d’Hollywood; un système patriarcale où la jouissance des hommes régnaient, et où l’effet pervers d’un public qui en voulait toujours plus broyaient ces femmes devenues fragiles et vulnérables.
On notera bien évidemment le jeu des acteurs assez incroyable, et l’époustouflante performance de Renée Zellweger, qui remporte Oscar, Golden Globes et BAFTA Awards.
Les biopics musicaux sortent depuis une vingtaine d’années à un rythme soutenu sans jamais recevoir l’approbation unanime de la critique même si tout dernièrement, Rami Malek dans « Bohemian Rhapsody » (Bryan Singer en 2018) et Renée Zellweger dans « Judy » (Rupert Goold en 2019) ont tous les deux récolté un oscar de la meilleure interprétation. « Judy » retraçant les derniers mois de Judy Garland alors qu’elle entame un tour de chant à Londres n’a pas échappé à la règle, se faisant laminer par certains qui n’ont peut-être jamais vu un seul film de l'actrice et chanteuse. Cinquante ans après la mort de celle qui fut en 1939 à l’âge de dix sept ans l’inoubliable Dorothée Carter du « Magicien d’Oz » (Victor Fleming), entonnant avec sa voix précocement mature « Over the rainbow », hymne d’une Amérique ayant surmonté la crise de 1929, il n’est pas étonnant qu’ait germé l’idée de rendre hommage à celle qui fut l’archétype de l’enfant-star d’Hollywood aux côtés des Jacky Coogan, Shirley Temple, Jacky Cooper, Mickey Rooney, Elizabeth Taylor ou Nathalie Wood. Sans doute plus que tous les autres, elle symbolise le traitement inhumain réservé à des enfants doués de talent pris en étau entre des parents (le plus souvent une mère) avides de se réaliser par procuration et des producteurs sans scrupule bien décidés à presser jusqu’à la dernière goutte un fruit à peine mûr en lui interdisant de suivre son développement naturel. Le film inspiré d’une comédie musicale (« End of the Rainbow » de Peter Quilter) distille quelques flash-backs très édifiants sur ce que la jeune Judy Garland livrée à elle-même a dû subir d’un Louis B. Mayer (patron de la MGM) tyrannique qui dès ses treize ans, exploita sa star sur plus de trente films avant de la laisser exsangue et désorientée à seulement 28 ans. Elle ne tournera plus que sept films durant les 21 ans qui lui restent à vivre. Comme toujours chez les acteurs américains, l’investissement dans ce type de rôle est total et René Zellweger n’est pas en reste, délivrant une prestation aussi troublante qu’émouvante à travers le drame de cette femme qui n’a jamais appris à prendre la direction de sa vie. Malgré l’addiction aux médicaments et à l’alcool comme dangereux subterfuge à la solitude, ressort de la formidable interprétation de Renée Zellweger, le côté bon soldat de Judy Garland appris à l’impitoyable école de la MGM. Revers désolant de l’âge d’or d’Hollywood. Le scénario écrit par Tom Edge ne tombe donc jamais dans le pathos, montrant une Judy Garland toujours digne et concluant triomphalement sa tournée londonienne. Elle ne mourra que six mois plus tard. A chacun de se faire une opinion selon sa propre sensibilité et l’idée qu’il se fait d’une star qui avant d’entamer la partie la plus douloureuse de sa vie, celle de l’oubli, aura su saisir l’occasion de livrer sa vérité sous la forme d’un testament artistique dans « A star is born », le magnifique film de George Cukor sorti en 1954. Puisse « Judy » nous rappeler à son souvenir.
Évidemment c'est Renée Zellweger qui ressort de ce biopic...elle est méconnaissable en Judy Garland...amaigrie....elle ..qui avait pris du poids pour Bidget Jones....il faut saluer cette performance...pour se mettre à ce point dans la peau de ses personnages... un film un peu longuet par moment...et qui peut donc manquer d'intérêt ....une fois que le focus a été mis sur l'enfance de Judy Garland broyée par Hollywood ..par le système... on aurait aimé en savoir plus d'ailleurs.... Un beau final...celui qu'on attendait... Ce film est très intéressant malgré tout...
Ce biopic sur les derniers jours de la vie de l'immense Judy Garland est un ratage sur toute la ligne. L'artificialité de la première scène donne le ton et la mise en scène ne cessera d'illustrer platement voire scolairement ce qui est montré à l'écran (les mouvements de grue en contre-plongée qui surlignent les échecs de l'héroïne sont bien redondants !). Renée Zellweger bien évidemment récompensée d'un Oscar minaude sans arrêt et sa présence rappelle plutôt celle de la journaliste météo, Catherine Laborde, que celle de l'inoubliable interprète du rôle de Dorothy dans "Le magicien d'Oz". Il est plutôt conseillé de revoir la version de 1954 de "Une étoile est née" de George Cukor où Judy Garland semblant rejouer l'histoire de sa vie est mille fois plus bouleversante que ce téléfilm insipide.
Une magnifique interprétation de Renéé Zellweger, qui justifie entièrement toutes ses récompenses et son Oscar. Mais le film est lent , très répétitif et manque de personnalité. On a vitre compris la dénonciation du système Hollywoodien des années 30, la manipulation des jeunes starlettes, le manque de libre arbitre, puis la descente aux enfers; mais il y a beaucoup de temps mort, et trop de chansons. le film veut toucher à tout ; la période pop du swing London, les rapports mère -enfants, les amours fugaces, pour finalement ne rein traiter correctement.
Film très fin, délicat, parvenant à montrer les tourments artistiques et intimes d'une vie totalement vouée à la scène. L'interprétation de Renée Zellweger est particulièrement juste et touchante. Quel plaisir qu'elle (re)découvrir qu'elle peut jouer de grands rôles.
Quel ennui... Enième bio pic sans charme, sans point de vue... Sorte de petit docu fiction pour une plateforme avec performance à Oscar classique... interminable
Attention, cet avis comporte ce genre de spoiler: Quoi?! Liza Minnelli est en la fille de Judy Garland et personne ne me prévient? Avant le film, ma connaissance de Judy Garland se limitait à "enfant prodige d'Hollywood ayant joué dans le magicien d'Oz il y a très longtemps". Pardonnez mon inculture. Après le film, je ne suis pas tellement avancé. J'espérais voir un film sur le parcours ou la carrière de Judy Garland, enfant exploitée par l'industrie cinématographique, sur le hiatus entre la souffrance de l'actrice et la joie, la magie, le rêve véhiculés par le système hollywoodien, l'évocation des travers de l'age d'or hollywoodien à travers moult anecdotes glaçantes. Le réal a préféré se concentrer en toute intimité sur une période précise dans la vie de l'actrice/chanteuse. Finalement, j'ai vu un film sur le dernier concert (il fallait bien des numéros chantés) d'une quadragénaire alcoolique et dépressive qui voudrait bien récupérer ses gosses. Le personnage pourrait être fictif que je ne ferai pas la différence. J'espère que les fanatiques de Judy Garland, s'il en reste, y trouveront leur compte. Moi je suis passé très loin de l'arc-en-ciel.