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Marc L.
46 abonnés
1 607 critiques
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3,0
Publiée le 11 octobre 2021
Ce biopic consacré à Judy Garland, en réalité l’adaptation d’une comédie musicale des années 2000, a surtout le mérite de ne pas avoir emprunté la voie la plus évidente pour parler de la célèbre chanteuse et actrice : ce n’est pas la petite fiancée de l’Amérique du Magicien d’Oz qui tient la vedette ici mais la star déchue telle qu’elle était l’année de sa mort, alcoolique, toxicomane et imprévisible, courant après les cachets pour tenter de récupérer la garde de ses enfants. S’y dévoilent pourtant lors des quelques flashbacks les méthodes paternalistes et autoritaires des patrons des studios d’avant-guerre, les brimades psychologiques et la médicalisation à outrance de leur protégées auxquelles ils ne rechignaient pas, qui allaient contribuer à créer cette femme brisée, instable et prématurément vieillie, pourtant capable de soudaines résurrections artistiques avant de replonger tout aussi soudainement dans ses démons et le sentiment d’avoir gâché sa vie.. Fonctionnant sur le même tempo que tous les biopics, reposant sur les mêmes ficelles et la même logique narrative, ‘Judy’ est avant tout un véhicule dédié à la performance de Renee Zellweger, autre revenante du show-bizz. L’actrice y livre sa performance lourdement grimée, ne faisant transparaître l’intériorité qu’à travers un usage sur-appuyé de la gestuelle, de la posture et des mimiques. Du pur Actor’s studio poussé à l’extrême mais le mimétisme en devient parfois bluffant et l’incarnation, émouvante, au point de placer Zellweger au même rang que des spécialistes de l’exercice comme Anthony Hopkins et Robert de Niro.
Me voila bien embêtée car fan de Judy Garland et de sa fille Lisa Minelli, j'attendais ce film et.... Je ne suis pas déçue, juste décontenancée... Je ne m'attendais pas à une focalisation sur sa fin de vie qui fut courte (47 ans) et du coup, les flash blacks sont attendus mais bien inutiles. Peu de songs, pas la vraie voix de Judy et une ressemblance Judy/Bridget euh .... Très relative. J'aurais préféré un vrai biopic comme celui, magistral, d'Elvis, à l'américaine, bien hollywoodien et glamour. Je m'aperçois en écrivant que je suis très déçue en fait. Trop soft, trop plat, fade . Rien à voir avec la grande Judy.
Ce sont les derniers mois de la vie de Judy Garland que l'on voit avec de nombreux flashbacks. Il montre bien les ravages de l'industrie hollywoodienne sur les enfants stars des années 30-40 où les stars étaient corvéables à merci et de la vraie chair à canon, élevées comme des veaux en batterie à coup d 'injection et de pillules ...Pas étonnant que de nombreux soient mortes jeunes ou complètement addicts...C'est cela qu'on voit et c'est pas gai. Mais renée Zellweger joue si bien, les décors, les costumes et les chorégraphies chatoyantes , qu'on prend du plaisir à voir ce film même si on ressent une insondable tristesse devant ce dramatique destin où le talent a résisté envers et contre tout et où encore ici, la gloire devient presque une malédiction par l'isolement qu'elle engendre. C'est très classique mais j'ai beaucoup aimé et pleuré...
Judy est, de mon point de vue, un des meilleurs biopics réalisé ces dernières années. L'époustouflante performance de Renée Zellweger aide beaucoup, mais Jamie Foxx était grandiose dans Ray, ainsi que Chadwick Boseman dans Get on up, pour un résultat moins intéressant (pour prendre deux exemples). Il faut penser à la chanson Ordinaire de Charlebois: vous voulez que je sois un Dieu, si vous saviez comme j'me sens vieux, ce métier là c'est dangereux, plus on en donne, plus le monde en veut ! Judy après avoir été durement exploitée durant sa prime jeunesse, n'en peut littéralement plus, à l'approche de la cinquantaine (qu'elle n'atteindra pas). Il est dommage que les scènes avec son ex-mari et avec le nouvel élu, soient bien trop convenues, alors que celles sur scène, ou dans les loges, ainsi que la rencontre avec deux fans sont très réussies. Judy montre assez bien l'envers du décor pour les stars qui ne veulent plus l'être et s'auto détruisent. Finalement une plutôt bonne surprise.
Sans tourner autour du pot, le film JUDY fut une grande déception pour moi. S'attaquer au biopic de monuments tels que Judy GARLAND est certes loin d'être simple mais cela ne justifie le résultat médiocre et l'oeuvre morose qui en découle. Oui, l'interprétation de Renée ZELLWEGER est mémorable mais ce n'est pas suffisant. On a aussi selon moi, choisi de se concentrer sur la période la moins intéressante de sa vie... Je ne recommande pas du tout.
On est tellement loin d'un biopic comme La môme. Il n'y a pas un moment attendrissant. Alors que les chansons de Judy nous sont inconnues en France, ce film nous traîne dans une histoire sordide qui fini de nous démoraliser sans jamais vraiment deviner. Bref, à éviter !
Le moins que l'on puisse écrire est que Renée ZELLWELLER n'a vraiment pas volé son Oscar !!! Bouleversante, sublime jusque dans ses provocations à la vie, elle éclabousse de tout son talent le monde chantant des lumières, luttant avec courage contre ses violents orages intérieurs... À voir absolument.
Un biopic parmi d'autres sur une étoile qui voulait briller dans sa vie comme elle brillait au cinéma mais qui se trouve noyé dans l'ensemble comme Judy Garland se noyait dans l'alcool. Le film se concentre sur sa dernière année à la fin des années 60 avec sa tentative de retour sur scène à Londres avant un espoir de renouveau global, le tout entrecoupé de flashbacks de sa jeunesse au service d'Hollywood et de son industrie du rêve. Mais pour ne pas mordre la main qui le nourrit, le film égratigne juste un peu le système qui surexploitait les starlettes et enfants star qui vivaient plus un cauchemar bordé de paillettes et de couleurs chatoyantes sans y avoir droit eux-mêmes, le tout sous la coupe patriarcale (voire plus dans une scène équivoque) des directeurs de castings. Rudy Shaw montre une belle palette d'émotions entre la joie de faire partie de ce monde pailleté qui vend du rêve et la tristesse ou désarroi de n'être qu'une image lisse. Sinon, c'est classique, René Zellweger fait le boulot entre caprices de star et désarroi de mère, de beaux moments chantés, une séquence hors du temps avec un couple de fans, des fêtes et de la solitude, et l'espoir de devenir une vraie mère. JG était une star, pour combien qui ont plus de pression et moins d'honneur ? Un film porté par une part de féminisme sur la réalisation de soi (fin 60s, Libération de la Femme et Flower Power) À voir parmi tant d'autres
VUE EN AVANT-PREMIERE : Quinze ans après son expérience avec Miss Potter : Renée ZELLWEGER crève l'écran dans le rôle de Judy Garland. Elle est splendide de bout en bout autant dans le jeu que dans le chant ! JUDY s'avère être la digne héritière de la MÔME et certainement le chef d'oeuvre inoubliable de ce début d'année.
Une jolie prestation d'acteur et une mise en scène très classe, pour raconter une histoire qu'on connaît malheureusement déjà, celle, immuable, de l'enfant star qui va se faire broyer par le système. Le film reste cependant trop frileux à mettre en avant l'horreur de cette enfance et les derives d'hollywood, comme s'il ne voulait pas froisser ses pairs, préférant s'attarder sur les conséquences et la fin de carrière de cette grande artiste. Un peu longuet mais relativement intéressant.
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5,0
Publiée le 18 août 2020
Parfois un film entier se résume à une performance principale et Judy est l'un de ces exemples. Heureusement Renée Zellweger est plus que prête à relever le défi. Zellweger fait plus qu'une simple imitation des tiques et des manières qui ont été copiés et parodier pendant des décennies l'actrice opte pour et atteint plusieurs couches supplémentaires. L'histoire suit le scénario : Le personnage condamné, les flashbacks et le triomphe final. Les différents personnages secondaires représentent des personnes variées tout au long de sa vie. Et Zellweger est assez forte pour surmonter la plupart des clichés. La production, la musique (agréable d'entendre une nouvelle partition de Gabriel Yared) et surtout le maquillage et les cheveux travaillent tous pour nous donner un aperçu convaincant des derniers mois de Garland en 1969. Le directeur de théâtre Rupert Goold garde le spectateur concentré sur son personnage principal malgré quelques passages mélodramatiques du scénario de Tom Edge. La plus belle touche est une scène avec un couple d'hommes (Andy Nyman et Daniel Cerqueira) passant une nuit à héberger Judy à Londres. C'est un moment humain chaleureux qui rend hommage à la grande Judy Garland...
un film ennuyeux et répétitif. que voit-on ? une dépressive droguée aux médicaments et à l'alcool. pauvre Judy Garlan elle aurait mérité mieux. même les chansons choisies était lassante. Renée Zillewerger plein de tics était insupportable
Grandiose ! Une performance d’actrice remarquable qui m’a fait fondre en larmes. Le magicien d’Oz est l’un de mes films préférés et j’ai toujours eu de l’affection pour Dorothy. J’ignorais beaucoup de la vie tragique de Judy Garland. Ce tableau dépeint avec justesse cette jeunesse jetée en pâture par le monde du Cinéma qui sombre dans les addictions. Sous les paillettes qui craquelent se cachent bien des souffrances. Émouvant !
Un biopic intéressant, sans plus, sur les dernières années de la vie de l'ancienne enfant star Judy Garland, lorsqu'elle n'est plus considérée que comme une has been par la profession. Dommage que son enfance volée ne soit traitée que par flashes back car cette partie mériterait à elle seule sans doute un film, mais ces derniers sont suffisamment explicites pour comprendre pourquoi Judy terminera épuisée après plus de 40 ans de scène, alcoolique, gavée aux médocs, et seule avec ses doutes et son envie d'être aimer encore et encore par le public. Même si le film ne figura pas dans mes biopics coups de coeur, force est de reconnaître qu'il est porté par l’interprétation jusqu'au boutiste de Renée Zellweger, dans la course aux Oscars, et ce ne serait pas volé qu'elle l'obtienne !
Un petit film qui doit sa réussite à l'interprétation de son actrice principale. On est bouleversé par le destin tragique decette ancienne enfant star d'Hollywood et par la cruauté de ce milieu.