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    Judy
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    145 critiques spectateurs

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    Bernard M
    Bernard M

    20 abonnés 432 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 mars 2020
    Un biopic sur les deux dernières années de Judy Garland, ce n'est pas forcément passionnant, mais c'est très intéressant. Nous sommes en présence d'une actrice chanteuse à double facette: un côté éblouissant, celui de la scène dès sa plus tendre enfance et un côté obscur; une femme dépressive, alcoolique, toxicomane et ces deux aspects sont bien vus ici.Pour les amateurs du cinéma en général, on y croisera des acteurs jouant les rôle deMickey Rooney ou encore Louis Mayer un des trois fondateurs de la MGM.Mais si le film mérite un détour, c'est par le rôle de Judy Garland brillamment interprété par Renee Zellweger, un oscar d'interprétation bien mérité.
    Kat's eyes
    Kat's eyes

    19 abonnés 294 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 mai 2023
    Un biopic de plus sur la vie d'une star malheureuse et un rôle à Oscar pour Renée Zellweger, qui a retrouvé un peu d'expressivité.
    Un film sans surprise mais très bien interprété et touchant. Cette jeune femme dont l'enfance a été confisquée devient une femme douée mais instable physiquement et émotionnellement qui tente d'être une bonne mère sans parvenir à être seulement une femme heureuse. Over the rainbow, there's pain.
    Stephenballade
    Stephenballade

    360 abonnés 1 236 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 mars 2020
    47 ans. Judy Garland avait 47 ans quand elle s’est éteinte le 22 juin 1969. Née le 10 juin 1922, elle deviendra la nouvelle étoile du cinéma à seulement 17 ans, grâce au succès de "Le magicien d’Oz" après s’être distinguée deux ans plus tôt dans "The Broadway Melody of 1938", film dans lequel elle chante « Dear Mr. Gable, you made me love you » devant une photographie de Clark Gable. Mais ce n’est pas aux premiers pas de l’actrice et chanteuse que "Judy" s’intéresse, mais plutôt à la fin de sa carrière, au moment même où elle est en délicatesse avec elle-même, tant professionnellement que personnellement. Un moment clé qui menace de la plonger encore davantage dans les profondeurs d’une vie compliquée. Malgré les réticences quelque peu claquantes de Liza Minnelli quant à ce biopic sur sa mère, c’est bel et bien sur l’année 1968 que se penche le film, trouvant sa source d’inspiration sur la comédie musicale "End of the rainbow" et sur les témoignages précieux de Rosalyn Wilder. Une chose est sûre, s’il y a bien une personne que je n’attendais pas dans le rôle-titre, c’est bien Renée Zellweger. Non pas parce qu’elle n’avait pas fait ses preuves dans ce genre de film ("Chicago" est là pour en attester), mais parce que le physique est fondamentalement différent. L’actrice est blonde et s’est souvent servie de sa couleur de cheveux pour jouer les blondes un peu cruches et naïves (notamment pour le rôle de Bridget Jones), Judy Garland est brune. Jusque-là, rien d’insurmontable. La comédienne est potelée, bien en chair, Judy Garland est plus élancée. Eh bien mes amis, Renée Zellweger est pour ainsi dire méconnaissable. Les spectateurs la reconnaîtront quand même par les mimiques qu’on lui connaît et qui la rendent unique. Mais est-ce que ces mimiques vont dans le sens de l’interprétation ? En toute honnêteté je suis dans l’incapacité de répondre à cette question, mais toujours est-il qu’elle a su les limiter et les mettre au service d’un personnage mythique pourtant menacé d’une bascule dans un tourbillon de tourments sans fin. Est-ce qu’elle mérite son Oscar ? Là aussi je ne saurai répondre, Garland n’étant pas de ma génération et les images relatives aux apparitions de la star étant plus rarement diffusées en France que par exemple… Edith Piaf. Le fait est qu’on y croit. Renée Zellweger réussit à rendre son personnage à la fois sympathique et rebelle à la fois. Est-ce là la vérité ? Là non plus je n’en sais rien. Mais alors si je ne sais rien de rien, ce qui semble être le cas, pourquoi donc j’écris ce papier ? Eh bien simplement pour vous dire que nous avons là un biopic simple, sobre, efficace. Un biopic tout ce qu’il y a de plus classique, quoi. Un biopic qui se regarde, ou tout du moins qui se laisse regarder. Ça, c’était ce que je pensais jusqu’à la chanson finale. Une chanson finale qui enfin fera frémir d’émotion les spectateurs. Cette chanson finale qui constitue la cerise sur le gâteau. Cette chanson finale qui comble de bonheur, jusqu’au possible versement d’une petite larme d'émotion tant cette scène est magnifique. La chanson finale qui a peut-être fini de convaincre le jury de la 92ème cérémonie des Oscars. Et celui des Bafta Awards. Car il faut reconnaître que le travail de l’actrice est monumental : des cours de chant reçus pendant plus d’un an, lesquels lui ont permis de chanter les chansons (eh oui, c’est l’actrice elle-même qui nous fait profiter de son joli timbre de voix), l’étude de Judy Garland sous toutes les coutures pour reproduire les intonations, la gestuelle, l’accent… Qu’on apprécie ou pas ce biopic, je crois qu’on ne peut que s’incliner devant le travail fourni. Comme quoi, être acteur de cinéma n’est pas aussi simple qu’on pourrait le croire. Renée Zellweger illumine l’écran, occupe l’écran en permanence, y compris quand la caméra n’est pas braquée dessus. Malgré cette présence de tous les instants, les rôles secondaires parviennent à exister. Je pense notamment à Finn Wittrock dans la peau de Mickey Deans dont on ne sait pas vraiment au final s’il était néfaste ou bénéfique à Judy Garland. Je pense aussi Jessie Buckley dans la peau de Rosalyn Wilder, car elle retranscrit à merveille tout ce que le public peut ressentir envers Judy Garland. Je pense également à Royce Pierreson dans les traits de Burt Rhodes, ce musicien à la fois heureux et craintif de travailler avec Judy. Je n’oublie pas non plus Rufus Sewell en ex-mari de Judy, dont on ne sait pas vraiment s’il représente une menace pour son ex-femme ou s’il veut vraiment protéger leur progéniture, ou... les deux à la fois. Il faut citer aussi Richard Cordery dans la peau de Louis B. Mayer, et qui apparait ici comme un terrible chef d’entreprise, celui-là même qui a construit et révélé au monde entier la Judy Garland, encore toute jeune et jouée ici par la jeune Darcy Shaw. En effet, le biopic ne s’attarde pas seulement sur l’année 68 ; le récit se voit aéré d’une alternance avec les débuts de la star, ce qui permet de mieux comprendre et de mieux appréhender la psychologie de la star : il était une fois un rêve pour lequel bien des sacrifices ont été accomplis, puis l’aboutissement de ce rêve accompagné de conséquences physiques et morales. En conclusion : un biopic solide, peut-être pas le meilleur que j’ai vu, mais doté d’un final somptueux et qui vaut le détour pour la prestation éblouissante de Renée Zellweger.
    Audrey L
    Audrey L

    562 abonnés 2 426 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mars 2020
    Un final très émouvant et une Renée Zellweger parfaite. La vie de Judy Garland ressemble plus à une tempête qu'à un arc-en-ciel : enfant exploitée, privée de tout, gavée aux pilules et aux drogues, alcoolique et plusieurs fois malheureuse en mariages... Pourtant, le film ne nous accable jamais de pessimisme grâce à la personnalité très sarcastique de cette pauvre femme, qui tente toujours d'avoir le sourire ou de tourner en dérision les pires situations. On s'émeut face à la magnifique scène de la cabine téléphonique (tout en retenue, ce qui touche d'autant plus droit au cœur), on aime entendre les grands classiques de la chanteuse (incroyablement bien repris par Zellweger !), et comment ne pas prendre en pitié cette petite dame qui semble avoir trente ans de plus que son âge réel... La première heure met un temps certain à se lancer et compte quelques moments creux, mais la seconde partie passe à une vitesse folle jusqu'au final où, sans avoir besoin de sortir aucun violon, le film nous met la larme à l’œil. L'actrice parvient parfaitement à se fondre dans le personnage et à attirer rapidement toute notre sympathie, et l'on s'étonne de la justesse de sa voix lors des chansons, l'Oscar de la Meilleure Actrice est amplement mérité. Une découverte intelligente et touchante.
    Michel C.
    Michel C.

    242 abonnés 1 386 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 février 2020
    Une réelle tristesse se dégage de ce biopic, d'une déchéance alcoolisée médicamenteuse, ponctuant une carrière chaotique, mais offrant un rôle extraordinaire pour Renée Zellweger.. qui a énormément travaillé, sa voix, ses gestes, ses postures pour donner cette magnifique prestation de près de 2H. Il y a de l'intensité, aussi bien dans la douleur de la privation de ses 2 derniers enfants, que dans ses relations privées difficiles, et bien entendu d'une volonté féroce d'affronter ses angoisses. A ce titre, les retours arrières sur son éducation stricte et ses propres débuts dans ce milieu, adoucissent un tableau pessimiste ! Ne pas aller voir ce film pour se détendre ou se distraire !! **
    CH1218
    CH1218

    161 abonnés 2 773 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 mars 2020
    A part quelques apartés sur les jeunes années de Judy Garland alors en contrat avec la Warner, le film se focalise essentiellement sur une courte période durant laquelle elle se produisait sur une scène londonienne, quelques mois avant sa disparition. Il faut avant tout saluer l’éblouissante performance, auréolée de multiples récompenses, de Renée Zellweger qui effectue, avec ce rôle, un retour remarqué après quelques années en suspension. Dommage que ce biopic, conventionnel bien que touchant, ne soit pas de la même trempe.
    mat niro
    mat niro

    308 abonnés 1 733 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 mars 2020
    "Judy" est un biopic souffrant de bien des défauts mais magnifié par la performance de Renée Zellweger, méconnaissable. La vie et les dérives de Judy Garland nous sont contés à travers des allers-retours entre son enfance et sa carrière, notamment à Londres. Le film donne à réfléchir sur la construction mentale de cette femme, programmée dès son plus jeune âge à devenir une idole. C'est une œuvre assez classique, dans les standards types du biopic, mais l'on passe quand même un bon moment à suivre la carrière de cette femme à la fois énergique mais toujours un peu borderline. Un bon divertissement.
    Ghighi19
    Ghighi19

    53 abonnés 1 774 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 janvier 2021
    Flamboyant de bout en bout surtout grâce à la performance plus vraie que nature de Renée Zelvegger. Ce n est pas un biopic mais l adaptation d un musical qui s est joué sur scène et c est réussi. Concentré sur les derniers mois de la vie de l icône on est touché par cette femme qui n a juste pas eu le temps de vivre sa vie . La mise en scène est simple et efficace. Un beau moment .
    SB88
    SB88

    15 abonnés 1 044 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 juin 2023
    Une bonne actrice, un destin de femme...Malheureusement, est-ce le fait qu'elle est décédée jeune ? Le film ne relate pas grand chose et ne nous montre rien d'extraordinaire. Ça reste très triste mais tellement banal !
    2,9/5
    Chaîne 42
    Chaîne 42

    102 abonnés 2 932 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 octobre 2020
    Un excellent biopic qui met en valeur l'actrice chanteuse très célèbre Judy Garland en exposant sa vie par un parallèle entre deux époques espacées de 30 ans, son rôle dans Le magicien d'Oz pour expliquer ses débuts et de quelle façon son enfance a été sous l'emprise d'Hollywood et ses dernières années qui en sont aussi une conséquence. Cela met bien en valeur l'actrice Renée Zellweger qui en est récompensé à juste titre et à mon sens cela tient beaucoup de la réalisation et du déroulé de ce biopic. Il y a beaucoup de sensibilité dans la progression de la découverte de son talent de chanteuse et il est très bien d'avoir une bonne partie en chanson et parallèlement de ses difficultés d'humeur qui s'expliquent beaucoup par des ingestions de médicaments. Sans savoir précisément en quoi a consisté sa vie on sait qu'il est véridique qu'elle a servit dès son plus jeune âge pour et dans un système qui l'a en partie broyé par ses contraintes. Le film édulcore sans doute assez sa présentation mais de façon bienveillante ce qui donne au film une dédramatisation et une profondeur sur ce qu'elle a pu être, aimant ses enfants avant tout, recherchant toujours des formes d'amour des autres parfois maladroitement, de ses enfants et du public. A milles lieux d'un récent biopic de 2017 sur Dalida celui ci nous donne des mesures intéressantes de sagesse, de tolérance, d'humanité et de pardon entre autres choses
    fabrice d.
    fabrice d.

    22 abonnés 1 406 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 juillet 2022
    J'ai vu ce film avec plaisir, moi qui ne connaissais Judy Garland que de nom, j'en sais maintenant un peu plus sur elle. Moi qui pensais que c'était une actrice, j'ai découvert que c'était aussi et peut-être avant tout une chanteuse. R. Zellweger donne ici une belle performance et donne vie au personnage de J. Garland. Le film est basé principalement sur la dernière partie de sa vie lorsqu'elle doit quitter les Etats-Unis pour Londres pour des raisons financières.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    595 abonnés 2 782 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 janvier 2020
    À chaque actrice, à chaque acteur semble devoir correspondre son personnage mythique dans lequel ils essaient de se fondre et qu’ils choisissent parmi les figures emblématiques du patrimoine culturel et politique contemporain. Il y a eu récemment Christian Bale en Dick Cheney, Natalie Portman en Jackie Kennedy, Josh Brolin en George Bush, Rami Malek en Freddie Mercury, Naomi Watts en Diana, Nicole Kidman en Grace de Monaco etc. Il manquait à Renée Zellweger son rôle emblématique et plus ambitieux que celui de Bridget Jones : voici venir Judy, biopic consacré aux dernières années de la vie de Judy Garland, condamnée à répéter chaque soir sur scène les mêmes chansons pour subvenir à ses besoins ainsi qu’à ceux de sa famille, occasion également de subir ses vieux démons que sont solitude, alcool et médicaments. Et ce que le film réussit assez bien, c’est à traduire par l’image la dépendance de son héroïne à la scène qui l’a ravie à elle-même lorsqu’elle n’était encore qu’une enfant, qui lui a permis de renaître d’anonyme en star hollywoodienne sans que cette renaissance ne maintienne en vie la jeune femme qu’elle était et l’innocence qu’elle portait au plus profond d’elle-même. La construction par flashbacks établit des passerelles entre la souffrance présente et son origine antérieure : la dégradation de cette femme est tout entière causée par le milieu du cinéma, puisqu’avec la notoriété arrivent les succès amoureux qui sont autant de désillusions douloureuses. Avec les épisodes extraits de l’ascension de la star s’éclaircit sa chute finale : nous assistons ainsi aux ultimes révoltes d’une actrice qui doit apprendre à se soumettre si elle veut réussir dans un milieu cruel et dominé par la gent masculine – en témoigne une scène glaçante entre le réalisateur et Judy alors apprenti-comédienne. Ainsi, le film de Rupert Goold est l’un des premiers à mettre sur le devant de la scène les traumatismes d’une femme tombée trop jeune sous les coups de la gloire et des sacrifices qu’elle a exigés : à l’heure où Adèle Haenel brise le silence se laisse entendre une voix dont la pleine tessiture restait méconnue, la voix de Garland venue du passé et qui parle curieusement de notre actualité. Toutefois, la cohérence thématique ne saurait suffire à faire un bon film ; en l’occurrence ici, le réalisateur ne réussit pas à creuser son personnage éponyme, l’enferme dans une série de grimaces qu’affichent le visage déformé de Renée Zellweger. Et le principal problème du long-métrage réside là, dans l’interprétation de l’actrice qui exagère à outrance les émotions que la mise en scène martèle au burin. Goold n’est pas un cinéaste, et sa carrière au théâtre le rend certainement plus sensible à l’expressivité corporelle de ses personnages. Le souci, c’est que n’est pas Patrice Chéreau qui veut, et que la forme qu’il propose pour incarner ce déchant n’échappe jamais aux tics habituels du biopic lambda. En résulte une impression de déjà-vu qui accompagne des plans peu inspirés – exception faite de quelques-uns, comme un plongeon dans la piscine – et donc incapables de porter le jeu excessif de Zellweger. Les sauts temporels ont ce quelque chose de trop mécanique qui évacue l’émotion et bornent le montage à n’être qu’illustratifs. Judy orchestre ainsi l’impossible rencontre de l’art d’une actrice, chanteuse et danseuse avec l’allégorie dont le film aimerait la couvrir. La dispersion de l’intrigue entre les pays et les époques équivaut à celle du propos d’ensemble. Il aurait mieux fallu resserrer tout cela.
    Camille P.
    Camille P.

    18 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 février 2020
    Fin des années 60, Judy Garland, 46 ans, a besoin d'argent. Elle accepte de faire une série de concerts à Londres, rendus difficiles par sa dépendance à l'alcool, aux médicaments, et à son épuisement après 40 ans de carrière.
    On suit donc cette période de la (fin de) vie de Judy Garland, entrecoupée de flashbacks qui renvoient à ses débuts d'enfant star exploitée par la Warner et privée de sa jeunesse.
    Un film qui m’a laissée sur ma faim car il ne revient pas tellement sur la carrière de Judy : si on ne connaît pas bien le parcours de cette artiste avant de voir le film, on n’en sort guère plus avancé en sortant de la salle.
    Quant à Renee Zellweger, Oscar de la meilleure actrice pour ce rôle, son visage transformé par la chirurgie esthétique ne lui permet pas d’être convaincante dans le rôle d’une femme de près de 50 ans marquée par la vie.
    C’est simple, j’ai eu l’impression pendant tout le film que Renee haussait les sourcils pour faire croire qu’elle avait quelques rides sur le front … le résultat est bizarre, ne ressemble guère à Judy Garland et manque de subtilité et de profondeur.
    Marc L.
    Marc L.

    41 abonnés 1 494 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 octobre 2021
    Ce biopic consacré à Judy Garland, en réalité l’adaptation d’une comédie musicale des années 2000, a surtout le mérite de ne pas avoir emprunté la voie la plus évidente pour parler de la célèbre chanteuse et actrice : ce n’est pas la petite fiancée de l’Amérique du Magicien d’Oz qui tient la vedette ici mais la star déchue telle qu’elle était l’année de sa mort, alcoolique, toxicomane et imprévisible, courant après les cachets pour tenter de récupérer la garde de ses enfants. S’y dévoilent pourtant lors des quelques flashbacks les méthodes paternalistes et autoritaires des patrons des studios d’avant-guerre, les brimades psychologiques et la médicalisation à outrance de leur protégées auxquelles ils ne rechignaient pas, qui allaient contribuer à créer cette femme brisée, instable et prématurément vieillie, pourtant capable de soudaines résurrections artistiques avant de replonger tout aussi soudainement dans ses démons et le sentiment d’avoir gâché sa vie.. Fonctionnant sur le même tempo que tous les biopics, reposant sur les mêmes ficelles et la même logique narrative, ‘Judy’ est avant tout un véhicule dédié à la performance de Renee Zellweger, autre revenante du show-bizz. L’actrice y livre sa performance lourdement grimée, ne faisant transparaître l’intériorité qu’à travers un usage sur-appuyé de la gestuelle, de la posture et des mimiques. Du pur Actor’s studio poussé à l’extrême mais le mimétisme en devient parfois bluffant et l’incarnation, émouvante, au point de placer Zellweger au même rang que des spécialistes de l’exercice comme Anthony Hopkins et Robert de Niro.
    Clément R
    Clément R

    14 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 28 mars 2020
    Que dire... si ce n'est que le film est finalement plat. La performance de l'actrice principale est édifiante mais cela ne fait pas tout.... il manque du fond pour faire passer de réelles émotions. Passez votre tour
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