Mon compte
    Un Peuple et son roi
    Note moyenne
    2,2
    1795 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Un Peuple et son roi ?

    261 critiques spectateurs

    5
    16 critiques
    4
    37 critiques
    3
    54 critiques
    2
    70 critiques
    1
    53 critiques
    0
    31 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    benoitG80
    benoitG80

    3 428 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    « Un peuple et son roi », ou un film sur la Révolution française avec un titre qui précise son angle d’attaque, tout en étant un sacré défi à la clé.
    Après un excellent « L’Exercice de l´État », Pierre Schoeller tente justement cette fois un exercice plus compliqué et plus risqué, en changeant forcément d’époque et de style, et en privilégiant cette fois les décors et les costumes au détriment de toute la force et de toute La fièvre nécessaires indispensables à cette grande période de l’Histoire de France.
    Il manque en effet toute l’exaltation que ce peuple réduit à une poignée de Parisiens, ne peut faire passer...
    Trop propres sur eux et en trop bonne santé évidente, ces êtres opprimés et affamés ne sont déjà pas crédibles, bien que les prestations de quelques acteurs (Noémie Lvovsky ou Olivier Gourmet) soient à la hauteur, sans pour autant qu’aucun d’entre eux n’arrive à devenir véritablement charismatique ou même attachant pour nous enflammer comme on l’attendait.
    Laurent Lafitte est en tant que figure de Louis XVI, complètement escamoté, sans que son attitude vis à vis du peuple ne soit montrée un minimum !
    Le cinéaste choisit par ailleurs de faire de quelques moments charnières, des clichés à la portée symbolique certes, comme à titre d’exemple, résumer la prise de la Bastille à quelques pierres qui en s’écroulant d’une tour, vont laisser filtrer le soleil dans une rue sombre et étroite...
    On passe ainsi de tableaux en tableaux juste datés, sans que la relation entre eux soit explicite et claire au risque de nous embrouiller plutôt que nous éclairer !
    Le film assez académique dans sa forme n’en devient donc pas didactique dans le fond...
    Car si ce film évoque l’esprit des docu-fictions, censés illustrer les émissions historiques au fond déjà bien plus pédagogiques, nous sommes ici évidemment privés du côté documentaire et des explications des historiens.
    Cette longue fresque, même si elle se découpe en très belles scènes, en devient donc assez décousue et peu lisible !
    Dommage d’en arriver là pour un si beau projet qui sans être désagréable, a malgré tout le mérite d’avoir été mis sur pied...
    Dex et le cinéma
    Dex et le cinéma

    685 abonnés 186 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 mars 2019
    L'ambition est réelle, le constat : d'une tristesse alarmante. Sans doute le réalisateur rêvait-il à un grand film, une immense épopée sur l'histoire de France, construite selon une volonté de complémentarité, de dialogue, entre symbolisme politique et cinématographique. Une belle promesse, pour un beau mariage. Hélas, deux invités sont venus gâchés la fête. Vous savez, ces deux personnes du fond de l'Eglise qui, au moment fatidique, se lèvent et s'opposent avec fracas.

    D'abord : le chef opérateur. Privilégier une esthétique ostensiblement numérique pour un film d'époque est soit l'idée d'un fou, soit d'un alcoolique. Les séquences oniriques sur-esthétisées chères au réalisateur (déjà présentes dans L'Exercice de l'Etat) sauvent épisodiquement le désastre, mais le reste ressemble à une adaptions TV de Jacquou le Croquant version NT1. Et ce n'est pas un compliment, citoyens.

    Ensuite, le directeur de Casting. La solution, son renvoi. Pur et simple. Si Louis Garell en Robespierre m'a fait pouffer de gêne, c'est bien Stefan de Groot en prêcheur évangélique qui m'a achevé. Après cette vision tragique, prendre le film au sérieux relevait de l'impossible.

    Ces deux personnes, les saligauds, ont tué ce long-métrage, bâti sur les plus nobles intentions. A une certaine époque, on aurait guillotiné pour moins que ça.
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    780 abonnés 1 531 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    L'action du film se déroule entre 1789 (prise de la Bastille) et 1793 (Louis XVI décapité).
    Nous allons voir se succéder la plupart des événements majeurs de cette période importante de notre histoire de France de façon chronologique en passant d'un personnage à l'autre, soutien du peuple ou partisan de la royauté.
    Les costumes sont superbes, les décors de l'époque très bien rendus, le casting excellent, les nombreuses chansons populaires très bien restituées, mais le problème majeur est que c'est une page d'histoire sans histoire, très instructive certes mais trop didactique, trop scolaire, presque comme un documentaire.
    Je me suis ennuyé par moments malgré le talent d'une Adèle Haenel, d'un Olivier Gourmet ou d'un Laurent Lafitte épatant en Louis XVI au bord du gouffre.
    Pour réviser son histoire, ce film est très bon.
    Pour vibrer et se passionner, un peu moins.
    --> Site CINEMADOURG <--
    Adrien J.
    Adrien J.

    107 abonnés 153 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 octobre 2018
    Je reste très mitigé face à ce long métrage. D'un côté je salue le travail absolument incroyable apporté à la photographie, les images sont vraiment magnifiques et semblent être de véritables tableaux par moment ; mais d'un autre côté je trouve le film trop décevant, peu captivant et manquant énormément de souffle. Les décors, les costumes, le jeu des acteurs sont réussies mais ne sauvent pas un rythme trop peu efficace.
    Je m'attendais à un peu mieux quand même...
    Philo
    Philo

    16 abonnés 69 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 octobre 2018
    Ceux qui n'ont pas le détail de la révolution s'y perdront. Les personnages du peuple sont très limités. On suit un peu la famille d'un artisan verrier et un orphelin. C'est tout. Le personnage du roi est inexistant.
    Ceux qui sont passionné par l'époque seront déçus du peu d'intérêt.
    En résumé: un téléfilm de théâtre brouillon plein de bonnes intentions, mais où en s'ennuie.
    Rien à voir avec de superbes films comme : "Danton" par exemple.
    nicolas t.
    nicolas t.

    59 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 octobre 2018
    Tentative louable et audacieuse, mais hélas ratée de raconter la révolution du côté du peuple.
    Car qui trop embrasse, mal étreint. Tout est posé de manière scolaire et besogneuse, sans que les enjeux soient vraiment compréhensibles pour des non-historiens. Le réalisateur est incapable d'articuler un récit clair avec des vrais personnages.
    Ce ne sont que des archétypes, joués par des acteurs connus (Gaspard Ulliel Chanel en voleur de poules vaut le détour), ce qui nuit à l'incarnation et surtout à l'identification. Ironie du film qui se veut dans la mouvance mélanchoniste, on est plus intéressé et touché par le roi, qui a deux dialogues dans le film. Dommage pour le cinéma français... mais peut-être qu'un tacheron américain serait plus à l'aise et efficace pour nous faire revivre et comprendre notre révolution française...
    Thomas S
    Thomas S

    16 abonnés 8 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 octobre 2018
    Ils ont tenté, sans y parvenir, d'aborder la révolution française dans sa globalité, mais écrasé par la densité des evenements il n'en traiteront jamais un seul correctement.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 355 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 14 octobre 2018
    Tiens ! Un film sur la Révolution française ! Mais quelle riche idée ! S’il y a bien un événement historique qui mérite depuis des décennies d’être traité par le cinéma, c’est bien celui-là. Quand on pense à la densité de péripéties, de retournements de situation, et surtout d’enseignements politiques, sociaux et humains qui sont contenus sur une période aussi courte, ç’en est même hallucinant qu’encore aujourd’hui on doive se contenter du pauvre « Danton » de Zulawski ou bien encore de cette purge interplanétaire que fut cette commande pour le bicentenaire de la Révolution : le diptyque « Les années Lumière / Les années terribles » ! C’est donc non sans une réelle curiosité que je suis allé voir ce « Un peuple et son roi ». Même si le projet était porté par des pontes d’un cinéma français bien classique et ronflant, il y avait quand même fort à espérer pour que Pierre Schoeller ne tombe pas aussi bas que Robert Enrico et Richard Heffron trente ans avant lui. C’est qu’en trois décennies, on a le temps d’apprendre des erreurs du passé ! Non ? …Eh bien à croire que non. Car – accrochez-vous bien – je pense qu’on peut aisément dire que, non seulement Pierre Schoeller reproduit les erreurs du terrible diptyque, mais qu’en plus il les aggrave par une multitude de choix plus que désastreux. Parce que c’était quoi le problème du diptyque « Les années Lumière / les années terribles » ? Le problème c’était que les préoccupations en termes de reconstitution historiques l’avaient totalement emporté sur les préoccupations en termes d’efficacité narrative, si bien qu’on s’était retrouvé avec deux films incroyablement longs, verbeux, pompeux, et surtout dénués d’imagination. Chaque scène n’était là que pour que illustrer un événement de manière pathétiquement scolaire. Tout ceci avait des airs de pièce de théâtre du collège où chacun récitait les pages du manuel de 4e. Aucune chair. Aucune âme. Aucun intérêt. L’ennui puissance mille. Un ennui que les profs d’Histoire de l’époque nous passaient d’ailleurs avec plus ou moins de sadisme revendiqué, eux-mêmes ayant parfaitement conscience que ce film était non seulement une purge en termes de spectacle fictionnel, mais qu’il était en plus un échec total en termes de pédagogie. Or, la question que je me pose en sortant de ce « Roi et son peuple » c’est « est-ce que Pierre Schoeller a vu le diptyque maudit d’Enrico et Heffron avant de faire son film ? Parce que franchement, je ne vois vraiment pas comment on peut ainsi reproduire les mêmes erreurs sans s’en apercevoir. Ce n’est pas compliqué : aucun moment de ce film ne sonne vrai. On enchaine les longs tunnels de dialogues artificiels – quand ce ne sont pas des chansons ! (si si, je vous jure) – le tout sur un fond musical qui ne sait pas quoi souligner dans l’intrigue tellement celle-ci est plate et vaine. Ainsi se retrouve-t-on avec des nombreuses scènes en assemblée où le pugilat politique prend la forme d’une chambre immobile et silencieuse dans laquelle chacun attend tranquillement la phrase du précédent pour réciter son paragraphe de manuel scolaire. On se retrouve aussi avec des paysans de la campagne profonde discutant des décisions prises par la Constituante, énumérant leurs prises de décision et débattant du droit des femmes à être citoyennes (moment d’authenticité garanti). Et puis encore, je pourrais vous citer toute une autre flopée de moments gênants comme celui-ci : la récitation de la déclaration des droits de l’Homme et du citoyen sur fond de Gaspard Ulliel en train de jouer avec un papillon ; Stéphane de Groot déguisé en prêtre jureur qui fait un prêche pro-révolutionnaire avec l’accord et la joie unanime de la population ; Louis XVI réveillé dans son sommeil par le fantôme de Louis XIV lui demandant ce que le premier a bien pu oser faire du royaume que le second lui avait légué (je vous jure) !. Entre comédie musicale foireuse faisant passer « Les misérables » pour « West Side Story » et longues scènes de théâtre malaisantes qui nous font réévaluer positivement l’écriture du scénario de la dernière pièce de l’école voisine, ce film surprend à chaque instant par son incroyable capacité à faire tous les mauvais choix possibles et imaginables. Personnellement, je trouve assez hallucinant qu’on ait pu confier autant de comédiens de renoms – et surtout autant d’argent – à quelqu’un qui démontre à chaque seconde que non seulement il ne sait pas voir ce qu’il y a d’intéressant dans la Révolution française, mais qui en plus a l’air de ne pas comprendre non plus comment fonctionne une fiction et le cinéma en général. Ainsi, sur un film de deux heures, Pierre Schoeller semble n’avoir eu que pour seule ambition celle de glisser ça et là quelques symboliques dont il sera sûrement le seul à voir la pertinence (les volets de la galerie des glaces qu’on ferme comme le signe de la fin d’une monarchie, un cheval que le peuple dompte dans la salle du manège, Louis XVI restant stoïque en signant les lettres patentes de la DDHC mais versant malgré tout une larme…) Non seulement en termes de reconstitution historique le film est bien plus contestable que le diptyque d’Enrico et Heffron, mais il n’arrive même pas pour autant à se faire moins chiant et pénible. En cela, Pierre Schoeller a réalisé là un objet filmique vraiment singulier et qu’il était difficile d’imaginer avant de l’avoir vu… Une belle catastrophe en somme. Une catastrophe qui, en plus, nous laisse à nouveau dans l’attente qu’un jour, on saura parler au cinéma de la Révolution française… Bon après, ce n’est que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
    elbandito
    elbandito

    349 abonnés 964 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    A vouloir faire trop dans l’originalité, grâce à son découpage très stylisé, et une réalisation souvent chantée par ses comédiens de renommée, l’œuvre de Pierre Schoeller perd en crédibilité et surtout en intensité dramatique. Bien trop propre sur lui, le peuple censé avoir faim ne fait ni pitié ni envie… Reste Versailles et son Roi, excellent Laurent Lafitte, de la Comédie-Française… Ce qui aurait pu être une grande fresque baroque reste, contre toute attente, une énumération rapide des grandes dates de notre révolution, et fait l’impasse sur un casting pourtant remarquable.
    Michael D
    Michael D

    18 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 octobre 2018
    Un sujet qui est difficile et qui n a jamais été bien illustré au cinéma

    Ici c est un désastre. Tout sonne faux. C est confus, cliché et parfois ridicule.

    Des dialogues catastrophiques. Comment ce réalisateur génial à t il pu tomber aussi bas.

    C est triste.
    Paul B
    Paul B

    75 abonnés 16 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    De beaux décors,de beaux costumes...mais un récit bâclé ( coupures de scènes intempestives et récurrentes), un jeu de comédiens catastrophique (même pour les stars Gaspard Ulliel, Adèle Haenel, Louis Garrel) et des dialogues creux et insipides. Fuyez !
    PLR
    PLR

    471 abonnés 1 568 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 3 octobre 2018
    Un film inspiré par la Révolution Française, ce n'est pas nouveau. Il y en a eu, il y en aura d'autres soit sous forme de fresque générale, soit sous forme de focus sur tel ou tel personnage historique central. Le personnage central ici, c'est le Roi. Acteur essentiel évidemment mais dont finalement on n'a pas retenu grand chose de nos livres et leçons d'histoire au collège ou au lycée. Vague souvenir d'un tyran, d'un traître... Mais encore ? Eh bien, la réponse ni à charge, ni à décharge n'est pas dans le présent scénario. Mais quoi alors ? Un vague roman national duquel on ne tirera rien... même pas ce qu'on sait ou croit déjà savoir, c'est dire. En cause, une narration par séquences successives décousues faisant la part belle à l'allégorie. Et heureusement qu'on connait un peu le sens général de l'Histoire pour s'y repérer ! Décevant.
    selenie
    selenie

    6 342 abonnés 6 207 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 octobre 2018
    Le film démarre à la prise de la Bastille et se termine à l'exécution du roi Louis XVI. Comme souvent pour les films historiques le casting est particulièrement riche. Pierre Schoeller avoue avoir la volonté de dépasser la succession d'évènements pour mettre en avant les pensées politiques du peuple et surtout mettre en avant la place des femmes lors de cette période charnière. On salue la reconstitution, costumes et décors, mais on apprécie surtout les petits détails comme les gestes des travailleurs qui nous immerge de façon douce à cette époque. Mais le plus gros soucis reste que le film est beaucoup trop didactique.
    Site : Selenie
    AZZZO
    AZZZO

    306 abonnés 814 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 octobre 2018
    Commençons par remercier Pierre Schoeller pour son audace : les films d'histoire se font rares et les costumes sont ici aussi beaux que le propos est noble. Rien à dire sur les reconstitutions, pas une erreur, seulement quelques adaptations de l'histoire à sa mise-en-scène. Malheureusement, le film souffre de son érudition ; le spectateur a droit à une longue leçon d'histoire un peu lourde, effleurant tous les thèmes de la Révolution mais ne montrant ni l'incarnation du peuple ni la désacralisation du monarque. C'est hors sujet et désincarné, ça manque de cris, de peur, de violence et de rêve. La Révolution française s'y prête pourtant aisément. On a beau goûter les analyses de Soboul ou de Furet, on leur préfèrera toujours les récits épiques de Michelet.
    traversay1
    traversay1

    3 645 abonnés 4 877 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 octobre 2018
    De la prise de la Bastille à l'exécution du roi, 2 heures suffisent-elles pour raconter la Révolution ? Evidemment, non, mais au moins Un peuple et son roi ne manque pas d'ambition et possède un point de vue et montre une rigueur historique quasi sans faille. Le film ne peut pourtant se vivre autrement que comme un survol d'une période riche en événements d'autant qu'il se veut autant politique que romanesque, gageure impossible à tenir, même pour un réalisateur de la trempe de Schoeller dont L'exercice de l'Etat reste l'un des meilleurs longs-métrages français de la dernière décennie. Qui trop embrasse trop étreint, la formule se vérifie hélas encore dans Un peuple et son roi, malgré des qualités esthétiques indéniables dans une mise en scène qui n'a pas peur de se faire lyrique. C'est surtout vrai quand la caméra s'attache au petit peuple parisien qui réclame d'abord "du pain et des ailes" quand il marche vers Versailles en 1789 puis qui s'identifie au leitmotiv en vogue "la liberté ou la mort." Plus convenus, presque académiques, les débats à la tribune de l'Assemblée tombent un peu dans le didactisme scolaire même si le rappel des faits est obligatoire quand on a le cran de s'attaquer à un tel pan de notre histoire. En définitive, le casting trop riche et l'opulence des moyens desservent le film au sens qu'aucun personnage ne s'impose vraiment malgré l'excellence des prestations de Gourmet, de Haenel, d'Ulliel et de Garrel. Ce n'est pas qu'Un peuple et son roi manque d'âme et de flamme, c'est que, dilué dans un torrent d'informations et de visions, il perd de sa lisibilité et notre concentration par la même occasion.
    Les meilleurs films de tous les temps
    Back to Top