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    Un Peuple et son roi
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    Peter Franckson
    Peter Franckson

    56 abonnés 1 166 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 octobre 2018
    Comme le sous-entend le titre, le film couvre la période qui va du Jeudi Saint 1789 où le Roi lave les pieds des enfants pauvres à l’exécution de Louis XVI (Laurent LAFITTE) le 21 janvier 1793. Le film est vu à travers un groupe de familles [verrier (Olivier GOURMET et sa femme, Noémie LVOVSKY), lavandière (Adèle HAENEL) et comédiens] de la rue St-Antoine dont les immeubles voient peu le soleil à cause de la hauteur des tours (24 m) de la Bastille. Ces personnages, qui incarnent le peuple ou une fraction [ils sont proches du club des Cordeliers (dont les membres les plus connus sont Georges Jacques Danton, Jean-Paul Marat, Camille Desmoulins et Fabre d’Eglantine)] participent aux différents événements historiques, de près ou de loin : prise et démolition de la Bastille, marche du 6 octobre 1789 où des femmes en majorité, sous la pluie, vont chercher la famille royale à Versailles pour la ramener à Paris, retour du Roi à Paris (23 juin 1791) après son arrestation à Varennes, fusillade (ordonnée par Lafayette) du Champ-de-Mars (17 juillet 1791), réunion de l’Assemblée Nationale Législative, qui sert de transition jusqu’à la naissance de l’an I de la république, le 21 septembre 1792, journée du 10 août 1792 où les insurgés parisiens prennent d’assaut le palais des Tuileries, procès du roi le 15 janvier 1793 (l’un des moments les plus intéressants du film : 370 votes pour sa mort, 319 pour son bannissement, le vote commençant par les députés du Gers) et son exécution à la guillotine le 21 janvier. Malgré une belle photographie, notamment des intérieurs et une reconstitution des événements historiques, le film déçoit un peu car n’apportant rien de plus que les précédents sur le même sujet, de Jean Renoir (« La Marseillaise ») en 1938 à Robert Enrico et Richard Heffron (« La Révolution française ») en 1989. Volontairement et malheureusement, le rôle du Roi est au second plan et seule une scène onirique (où ses prédécesseurs, Louis XI, Henry IV et Louis XIV le tancent) dévoile son état psychologique. .
    Kévin B
    Kévin B

    26 abonnés 12 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    Avis : 7/10 Un peuple et son Roi, c'est l'histoire d'une France, de ses traditions datant des millénaires. Poussés par un vent de révolte, cette tumultueuse tempête dénommé Révolution, a pour but de faire place aux idées neuves dans l’espoir d'être propulsé dans une nouvelle ère afin d'offrir un rayonnement égalitaire pour tous.

    Pas aussi scolaire qu'il n'en paraît, ce film est avant tout un film dédié au peuple mais surtout aux femmes. Une mise à jour sur la population parisienne qui avait soif de nouveautés, la même qui avait faim de pain et de liberté, réclament-t-ils.

    Laurent Laffitte en Louis XVI, c'est le rôle fort de ce film. Émouvant et restant loin des clichés habituels de ce Roi incompris et méconnut de l'histoire.
    Dans tout ces clivages, le nom d'égalité qui fût soufflé par la classe d'intellectuels et d'opportunistes s’avérât être un réel massacre pour prendre et mettre en place un nouveau pouvoir.
    C'est tout la le vif du sujet de ce film, celui de vouloir montrer comment se sont posés les premières fondations de notre nation républicaine mais aussi son peuple qui sacrifia son histoire et ses traditions.

    Un film plus ou moins équilibré, mais sans prendre partie dans cette période trouble de notre passé.
    C'est une véritable ode qui relate les bases de la démocratie « moderne ». Si loin et si proche à la fois, n'oublions pas d'où nous venons, ce nous sommes et qui sommes nous devenus ? Plus qu'une histoire, c'est l'histoire de toute une génération qui peut se rassembler et se retrouver dans les méandres de cette terrible et lumineuse révolution.
    Laurette S
    Laurette S

    23 abonnés 112 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 octobre 2018
    Nous sommes les héritiers d'un moment historique que nous avons appris dans ma génération a vénérer, puis avec le recul à critiquer pour ses errances et sa folie meurtrière, la Révolution Française. Le film adopte un point de vue original, comme son titre l'indique, plus restreint mais pas moins ambitieux. Au coeur du peuple de Paris surgit ce besoin de liberté, de reconnaissance, de bonheur, si bien suggéré par la percée du soleil qui inonde les rues quand sont démolis les murs de la Bastille qui jetait sur elles leur ombre. Besoin que le régime monarchique bafoue depuis trop longtemps. D'abord désireux de parvenir à cet idéal par des moyens pacifiques, le peuple trahi, affamé, et bientôt massacré au Champs de mars, ne peut plus que s'engager dans la voie de la haine et de la vengeance envers ceux qui leur refusent ce qu'il considère comme son droit absolu. Et celui qui incarne l'obstacle majeur c'est le roi lui même. Pour une fois ce ne sont pas les figures historiques qui occupent le devant de la scene.Très vite noyées et inaudibles disparaissent les voix qui prônent la modération. Il n'est plus temps. Louis dépassé, impuissant, se demande sur l'échafaud où est son bon peuple. Il meurt en tyran dans la liesse populaire. Nous qui connaissons la suite, nous savons comme il faut voir dans cet épisode le début "des années terribles". Mais le film nous impose l'idée qu'il était inévitable.
    On peut regretter que de grands acteurs ne peuvent donner dans ce contexte choral une plus grande dimension à leur personnage. C'est peut être l'enjeu de ce film. Montrer les débuts de la grande révolution dans son quotidien, moins épique, plus hasardeuse, moins jouée d'avance si l'on peut dire.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 4 novembre 2018
    C'est un excellent film de propagande communiste sur la révolution ou sur l'idée que ces gens s'en font. On ne montre, avec beaucoup trop de pathos, qu'un peuple républicain plus gentil qu'un bisounours. Tous les massacres commis par le peuple passent à la trappe et on présente les chiffres de Marat sur les pertes républicaines comme une vérité alors qu'ils sont évidemment gonflés... 100 000 morts dans le peuple... on se croit en plein délire. C'est un film fondé sur le mensonge par omission, par une sélection de faits dont on épure tous les aspects négatifs d'effets de foule. Plutôt coquasse pour un film historique... Une honte pour tout historien, une honte pour mes anciens profs qui ont été référents.
    Marc L.
    Marc L.

    46 abonnés 1 607 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 juin 2020
    De film sur la Révolution française considérée dans son ensemble, il n’y en avait plus eu depuis l’imposante coproduction européenne, très “Roman national” dans l’esprit, qui avait été tournée à l’occasion du Bi-centenaire voici plus de trente ans. Pour une fois, on remarque avec plaisir que pour un film historique français, ‘Un peuple et son roi” n’a pas mis un point d’honneur à être visuellement craignos. Il y a une belle photographie, un réel sens de la mise en scène avec quelques scènes qui ne rechignent pas à être évocatrices, un souffle historique quand bien même l’épopée historique se voit divisée en micro-séquences et même un aspect musical qui transparaît dans la recherche effectuée sur les chants révolutionnaire...mais son principal atout est qu’au lieu de suivre la Révolution au fil de ses grands événements et de ses grands hommes, on observe la manière dont ces bouleversements sont vécus par le petit peuple de Paris : lavandières, souffleurs de verre, poètes amateurs et fugitifs débattent de l’ordre social, s’échauffent pour les idées neuves, manifestent leur incompréhension ou leur désarroi lorsqu’il leur semble que la justice et l’égalité sont confisqués pour servir les intérêts des nouveaux possédants. Avant d’être didactique, Pierre Schoeller se veut politique et sociétal : l’accent est particulièrement mis sur les femmes, et il est également difficile de ne pas établir de passerelles plus ou moins consciente entre ce que raconte la colère des humbles de la fin du 18ème siècle et d’autres colères plus contemporaines...et je ne pense pas que ça soit anodin. Figure lointaine, hiératique et finalement peu explorée, le Roi est moins l’objet du film que le rapport filial que le peuple entretient de façon abstraite avec lui. On découvre ainsi la persistance d’une mystique Royale qui, chez beaucoup, cohabite avec l’exaltation révolutionnaire. Ce à quoi on assiste au cours de ces trois années qui mèneront le souverain de France jusqu’à l’échafaud, c’est principalement à l’éveil d’un peuple infantilisé à un début de conscience politique, qui découvre qu’il a le droit et le devoir de prendre son avenir en main et de faire vivre ses idéaux, quel que soit la nature du pouvoir provisoirement en place.
    csma
    csma

    4 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    Il faut aimer les fresques historiques...qui s étirent en longueur. C'est long long, très long, trop long...interminablement long...des scènes qui se juxtaposent dans un décor parfois onirique..le réalisateur aurait il voulu composer une fable ?...le réalisme de cette époque troublée n'est pas reproduit. Le talent de Laurent L n'aurait pas dû se compromettre dans un lyrisme décalé.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    Il y énormément de scènes, trop de Scenes, trop de personnages principaux
    Plein de scènes qui apportent rien au film
    Malgré tout cela , on s'ennuie j'avais envie de partir au bout de 30 mn
    Très Très déçu
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 9 octobre 2018
    Film particulièrement mauvais, lent, sans queue ni tête, sans âme et avec un parti pris idéologique très marqué et une grande liberté prise avec les faits. Tout sonne faut, les dialogues, le jeux des acteurs. ça tient plus d'une pièce de théâtre filmée mais pour un public de pré-ado.Un film simpliste pour des simplets. C'est une page de l'histoire tellement intéressante, il faut donc avoir bien du talent pour la rendre aussi terne. J'y suis allé enchanté, j'en suis sorti dépité. Passez votre chemin...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 24 octobre 2018
    Apres quelques craintes au debut du filmé, on est vite pris non pas dans une epopée mais dans une fresque decoupée en chapitres dans lesquels chacun joue sa partition, sans que l'une où l'autre " vedette" ne prenne l'ascendant. On passe durant tout le film du particulier à l'historique, mais toujours traité de maniere intime. Les personnages historiques parlent peu finalement, et le grand chapitre du procès du roi est probablement le plus reussi et le plus passionant.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    La révolution racontée par Disney...Le réalisateur n' a pas du lire son Malet & Isaac scolaire car sa vision romanesque de la période 1789-1793 nous décrit un peuple très politisé ,spectateurs assidus des débats révolutionnaires.Ils sont beaux, ils sont propres,ils sont cultivés et ils mangent du pain bio...euh non,en fait ils n'ont pas de pain.Mais voilâ, c'est bien une révolution bobo qui nous est proposée ici et qui pourra à la limite servir de révision aux étudiants de second cycle (Ne rêvons pas, ce film leur assurera à peine la moyenne et certainement pas les félicitations du prof !).
    Bref, un film qui assurera un bon score d'audience un dimanche soir sur France 2.
    Un détail : un film que même vos enfants de 5 ans peuvent regarder !
    Emilie N
    Emilie N

    2 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 octobre 2018
    Mais quel ennui !!! 2h perdues à regarder ce film sans intérêt, une succession de scenettes sans queue ni tête, sans aucune explication. À croire que le montage a été fait à la va vite et dans le désordre.
    Pour ceux qui s'attendaient à voir une oeuvre magistrale, avec des personnages du peuple puissants et des personnages historiques qui le seraient tout autant ; pour ceux qui s'attendaient à mieux comprendre l'après prise de la Bastille, les enjeux politiques et économiques de la France pendant cette période de changements ; pour ceux qui s'attendaient à passer un bon moment ....... passez votre chemin, ce film n'est absolument pas fait pour vous !!
    Le casting, pourtant 5 étoiles, aurait mieux fait de passer son chemin lui aussi !
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 4 octobre 2018
    J’avais véritablement hâte de découvrir ce nouveau film sur la Révolution Française, l’une de mes périodes préférées de l’histoire de France, l’une de celles que je connais le mieux. C’est donc en terrain ami que je pensais m’aventurer… Le retour a la réalité a été aussi brutal que désolant. C’en est presque effrayant.

    Par Victorien Biet.

    Comment a-t-on pu en arriver là ? Non, franchement, à 48 heures post-visionnage, j’ai encore du mal à m’en remettre. La Révolution Française est une période si vaste, si riche, si incroyable et (bordel) si facilement adaptable à l’écran qu’il était humainement impossible de se louper ! Alors comment expliquer ce rattage intégrale ? Comment justifier qu’on torche le socle de notre histoire contemporaine en deux heures de temps (si l’on oublie que la moitié du film n’est que pure fiction) durant lesquelles nos héros nationaux ne font pas que briller par leur absence mais aussi par le dégout qu’ils peuvent nous inspirer ? De quoi devenir monarchiste.

    Une insulte à l’histoire de France.

    Je dois avouer que, du début à la fin de la séance, je suis resté pour le moins dubitatif même si, dans les faits, je bouillonnais intérieurement, bouche-bée. Car, finalement, et c’est peut-être ça le plus grâve, Un Peuple et son Roi ne fait pas d’histoire. Il fait de la sociologie et de la philosophie… et un peu d’art aussi (mais j’y reviendrai après). Et attention ! Pas le temps de faire dans le détail ! Nous n’avons que deux heures pour raconter cinq ans d’histoire et montrer l’inutilité du personnage fictif de Gaspard Ulliel.

    Les femmes de Paris prenant d’assaut le château de Versailles ? Connais pas. Les États Généraux ? Qu’est-ce que c’est ? Ça se mange ? La fondation de l’Assemblée Nationale ? Pas le temps. Non, on préfère consacrer un quart d’heure à Basile (Gaspard Ulliel) apprenant le métier de forgeron tel Bruce Wayne s’initiant au kung-fu dans Batman Begins. C’est même pas lamentable et pathétique. C’est juste insultant. Rien que pour cette raison, Un Peuple et son Roi, s’il n’est pas totalement inutile, est largement dispensable. (...

    La suite : https://victorienbiet.com/2018/10/02/un-peuple-et-son-roi-la-desillusion-francaise/
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 11 octobre 2018
    Un beau film, une façon originale de présenter la révolution française, jamais caricatural. Pour apprécier vraiment il faut connaître un peu l'histoire de cette période, savoir à quels évènements se rapportent les scènes. Les discours cités présentent bien les enjeux et les dangers de l'époque. Les acteurs jouent bien. Les personnages ont un côté humain, loin des monstres enragés qu'on nous présntent parfois. Les images sont belles. Un beau film.
    orlandolove
    orlandolove

    137 abonnés 1 722 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 octobre 2018
    "Un peuple et son roi" manque parfois de souffle dans des séquences importantes (la fuite à Varennes, le siège des tuileries), et peine aussi à créer de l'empathie autour de ses personnages du peuple. A l'opposé, le film est souvent passionnant lorsqu'il illustre les débats qui agitent l'assemblée nationale naissante, bien qu'il est parfois difficile de suivre le rôle de tous les personnages historiques. Il surprend aussi le temps d'une scène surréaliste, montrant le roi Louis XVI aux prises avec ses illustres prédécesseurs...
    andika
    andika

    107 abonnés 320 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 octobre 2018
    Pierre Schoeller nous livre avec Un peuple et son roi une véritable leçon d'histoire mais en faisant cela, il en oublie parfois de faire du cinéma. Dans la veine du roman historique, le film historique peut avoir son intérêt. Surtout lorsqu'on se penche sur le Révolution de 1789. Quatre-vingt treize de Hugo le faisait très bien, en maniant des personnages historiques tels Danton et Robespierre, avec des personnages de son invention qui sont les inoubliables Cimourdin, Gauvain et Lantenac.

    Dans le film de Schoeller, les personnages de fiction font pâle figure face aux Robespierre, Danton, Louis XIV, Marat et autres...

    Pourtant, le casting est excellent avec un Gaspard Uliel en Basile et surtout, une sublime Adèle Haenel en Françoise, très intense dans son jeu. Mais on ne s'attache pas à ces personnages qui font la petite histoire dans la grande, on a peu d'empathie car on n'a pas l'opportunité de vraiment les connaitre tant ils ne servent que d'outil pour parler de la Révolution. Tous les épisodes y sont, de la prise de la Bastille à la fuite de Varennes, en passant par l'exécution du roi.

    Le scénario ne creuse pas assez les souffrances du peuple mais fait de belles propositions notamment en parlant du rôle des femmes. Les sans culottes deviennent des sans souliers. Image marquante que de voir toutes ces personnes nues pieds mais pas assez saillante. Même si la symbolique du lavage des pieds des enfants par le roi le jeudi saint permet de faire un écho efficace. Et de cette scène éclot une incompréhension entre l'enfant qui dit au roi (campé par un excellent Laurent Lafitte tout en retenu) qu'il aura bientôt des souliers. Louis XVI est circonspect devant un tel dénuement. Et cette incompréhension entre un peuple et son roi ne va cesser de croître. Entre un roi qui ne craint que d'être la risée de ses ancêtres et un peuple qui aspire seulement à être libre et prospère. Au fur et à mesure, les petites incompréhensions vont se muer en fractures béantes, symbolisées en plusieurs étapes. Départ du roi de Versailles pour Paris, fuite de Varennes, conspiration avec les ennemis, véto systématique et enfin le procès. La figure du roi est omniprésente et pourtant absente. Et Laurent Lafitte joue de manière très sobre (mode comédie française activé), avec une souffrance intérieure assez touchante. On voit un homme qui contemple tout ce en quoi il croit s'effondrer sous ses yeux. Mais en même temps, impossible d'avoir de l'empathie, ou de l'hostilité envers lui. Comme le dit si bien Robespierre, joué par un Louis Garrel rigide, et froid (et sexy), il n'y a ni haine, ni amour pour le roi mais il doit mourir car c'est le sens de l'histoire.

    Mais la plus belle histoire est peut être celle de Basile, le seul personnage du film qui voit en la révolution une opportunité réelle d’amélioration de la vie. Oui, en effet, la révolution est le temps du pardon, et comme le dit si bien Gauvain dans Quatre-vingt treize, s'il est impossible de pardonner, à quoi bon vaincre ?

    Enfin, en dehors de l'Histoire, il reste un peu de temps pour le cinéma, au milieu de ces décors naturels, on perçoit une photo sublimé, notamment lors de scènes éclairées simplement à la bougie. Mais il y a des problèmes de rythme et de narration. Au final, il s'agit d'un bon film de sortie scolaire.
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