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    Un Peuple et son roi
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    261 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 4 octobre 2018
    Bon casting, j'aime l'histoire de France....mais je me suis terriblement ennuyé pendant ce film, pas de souffle épique (qu'on devrai avoir vu le sujet), tout sonne faux, une sorte de succession de scénette imposé pour illustrer les grandes dates de la révolution, j'ai regretté de ne pas être parti après 20 minutes....
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    208 abonnés 1 917 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 octobre 2018
    Auprès du film de Schoeller, celui d'Enrico sur la Révolution française fait figure de chef d'oeuvre. Je redoutais un film un peu académique. C'est du (très mauvais) théâtre filmé, académique, avec des dialogues ampoulés qui semblent droit sortis de (très mauvais) tracts. Côté théâtre, mieux vaut voir celui du Théâtre du soleil ou de Jolie môme, qui sont talentueux. On peut supposer que Schoeller manquait de moyens, de sorte que la prise des Tuileries met aux prises à tout casser 20 figurants déguisés en gardes suisses et en sans-culotte, noyés dans la fumée pour tenter de dissimuler cette pauvreté de moyens. Idem pour la fusillade du Champ de Mars. Aucun souffle. L'histoire dans l'histoire, une amourette entre une lavandière et un apprenti souffleur de verre, frise le ridicule. Les seules séquences dignes d'intérêt sont les discours authentiques des députés lors du vote de la mort du roi. Ca ne suffit pas à faire un film. Ce n'est pas un navet, mais c'est raté, long et ennuyeux. On pousse un soupir de soulagement quand tombe le couperet de la guillotine qui annonce la fin.
    ffred
    ffred

    1 728 abonnés 4 021 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    Nouveau film de Pierre Schoeller, le réalisateur de l'excellent L'exercice de l'état. De nouveau, très politique. Sur un sujet pourtant vu et revu, il arrive à capter notre attention et presque à nous passionner, alors que l'on connait parfaitement tout cela. Dans les premières minutes, je m'attendais à m'ennuyer mais je n'ai pas vu passer les deux heures. Voilà un résumé parfaitement condensé des premières années de la période, du 14 juillet 1789 à la mort du roi, sorte de "La révolution française pour les nuls". Une mise en scène solide et fluide pour un scénario mettant en lumière aussi bien les grands noms de l'Histoire que les "petites gens" du peuple, dont beaucoup de femmes. La direction artistique est magnifique, très beau travail sur la photo (lumière naturelle), le son et les décors. Sans parler du casting, l'un des plus beaux de l'année, avec mention spéciale pour Adèle Haenel, Gaspard Ulliel et Laurent Laffitte formidable en Louis XVI. Contre toute attente, un très bon moment, et une bonne piqure de rappel historique. Par les temps qui courent, cela ne peut pas faire de mal...
    zinjero
    zinjero

    21 abonnés 192 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 mars 2019
    Un film catastrophique. Le jeu des acteurs est désastreux (Laurent Lafitte, pensionnaire de la Comédie-Française – ça prête à sourire – et Gaspard Ulliel sont en perdition totale). Les dialogues horriblement écrits. Qu'est-ce que le réalisateur à chercher à faire ici, c'est à se demander ? En 2011, L'Exercice de l'État du même réalisateur était pourtant prometteur. Ici il n'aboutit qu'à un nanar qui fera date dans l'histoire ! En ce sens, c'est un film historiquement réussi... il a sa place pour l’éternité dans la vidéothèque nanardesque...
    LeFilCine
    LeFilCine

    182 abonnés 581 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 octobre 2018
    Pierre Schoeller s’est astreint à un exercice courageux. Car réaliser un film en costume sur une thématique aussi complexe que la révolution française, est d’une audace qu’il faut savoir saluer. Malheureusement ce genre de film d’époque coûte très cher, et cela a donc obligé le réalisateur à multiplier les plans serrés et à limiter le nombre de décors extérieurs. Il a souhaité suivre le quotidien d’une famille parisienne emportée par les évènements révolutionnaires entre 1789 (la prise de la Bastille) et 1793 (la mort du roi). Et il a intégré au milieu de cette histoire familiale d’impressionnantes reconstitutions : ces fameuses sessions parlementaires historiques qui ont amené à prendre des décisions d’une importance fondamentale. Les deux récits s’imbriquent assez bien pendant les deux heures du film, même si quelques personnages sont de trop, notamment celui interprété par Gaspard Ulliel. Les acteurs livrent des prestations inégales, les plus convaincants étant Adèle Haenel, Laurent Lafitte et surtout Denis Lavant qui interprète un Marat épatant d’éloquence. Les quelques défauts cités ci-dessus ne sont pas suffisants pour occulter la formidable leçon d’histoire offert par le long-métrage sur cette période historique passionnante. On parvient à appréhender l’importance de ces moments uniques, et leur impact sur la population parisienne de l’époque. Reste qu’il manque tout de même au film ce souffle épique qui aurait pu en faire une fresque historique cinématographique d’une toute autre ampleur.
    Caine78
    Caine78

    6 797 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 décembre 2018
    Je n'avais pas trop aimé « L'Exercice de l’État », mais la belle bande-annonce et le sujet (loin d'avoir été traité si souvent!!) avaient su susciter un certain attrait chez moi, malheureusement peu concrétisé sur grand écran. On ne peut nier un vrai travail de recherche, et pour une personne comme moi ayant de très grosses lacunes sur le sujet, cela m'a un minimum éclairé quant à la manière dont se sont déroulés les événements, l'immersion au milieu du « peuple » étant plutôt convaincante. Malheureusement, si le quotidien n'est pas mal décrit et certains discours éloquents, difficile d'être captivé deux heures durant. Beaucoup de longueurs, de personnages sacrifiés dans un récit manquant d'équilibre et trop souvent confus, scènes « spectaculaires » au rabais souffrant d'un manque de moyens et de figurants criants, donnant même l'impression que Pierre Schoeller les a un peu traités par-dessus la jambe... Et même si ce n'était pas forcément le propos, voir aussi peu Laurent Lafitte en Louis XVI, alors qu'il s'agit probablement des meilleurs moments, c'est tout aussi frustrant. Après, il y a quelques éléments intéressants : voir que le fonctionnement de l'Assemblée Nationale a très peu changé en 230 ans, tout comme les arguments et les manœuvres politiciennes, à même se demander si les représentants de l'époque ne réfléchissaient pas un peu plus qu'aujourd'hui, plusieurs plaidoiries, notamment celles de Denis Lavant et Marat, valant le coup d'œil. Mais pour un film qu'on nous avait vendus comme presque épique, le compte n'y est clairement pas, à l'image de cette interminable séquence où un invraisemblable nombre de députés vient expliquer son vote concernant le destin du Roi : trois ou quatre auraient été amplement suffisants... Dommage, il y avait de belles promesses, hélas très partiellement tenues. Les beaux yeux d'Adèle Haenel pourront toujours être une consolation, mais ne suffiront pas pour qu' « Un peuple et son roi » remporte les suffrages.
    SebLefr3nch
    SebLefr3nch

    191 abonnés 687 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 octobre 2018
    Vouloir parler de l'Histoire de France et traiter de l'événement qui l'a plus marqué est audacieux. "Un peuple et son roi" est un film qui s'apparente à une grande fresque chorale, avec un casting 4 étoiles et qui souhaite parler de tout. Mais le problème de trop vouloir parler de tout et montrer tous les points de vues, on finit par se perdre un peu. Et ici on n'y échappe pas. C'est dommage car les acteurs sont bons, la reconstitution de l'époque est bien faite, il y a une volonté de mettre des métaphores dans le scénario qui est plutôt bien pensée, donc ces points-là sont réussis. Mais la réalisation fait très scolaire tout comme le développement de l'histoire. On a l'impression être à un cours de philo sur la Révolution Française. Au bout d'un moment ça lasse et c'est dommage car l'intention est bonne. Il aurait été peut-être plus judicieux d'aborder le sujet en séries pour vraiment aborder tous les points de vues avec intérêt.
    Yves G.
    Yves G.

    1 498 abonnés 3 515 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    Jeudi Saint de l'an de grâce 1789. Comme ses prédécesseurs avant lui, Louis XVI (Laurent Lafitte) lave les pieds des pauvres à Versailles. Ce sera la dernière fois. Car la Révolution éclate. En octobre 1789, une foule de femmes trempées par la pluie vient en délégation à Versailles et force le Roi et sa famille à les raccompagner à Paris.
    Tandis que l'Assemblée constituante se réunit dans le manège des Tuileries, on suit la vie au jour le jour d'un verrier du Faubourg Saint-Antoine : L'Oncle (Olivier Gourmet), sa femme (Noémie Lvovsky), leurs deux filles, Françoise (Adèle Haenel) et Margot (Izïa Higelin).
    Après la fuite à Varennes (juin 1791) et la fusillade du Champ-de-Mars par les troupes de La Fayette (juillet 1791), l'animosité à l'égard du monarque ne cesse de croître. la monarchie constitutionnelle a vécu. Les Tuileries sont prises d'assaut le 10 août 1792. Plus de six cents gardes suisses sont tués. Le Roi et sa famille sont faits prisonniers. La royauté est abolie ; la République est proclamée. Le procès de Louis XVI s'ouvre qui conduira à sa condamnation et à son exécution le 21 janvier 1793.

    Révélé en 2011 pour "L'Exercice de l'Etat", un film qui ambitionnait de percer les arcanes du pouvoir, Pierre Schoeller, avec un budget de 16.9 millions d'euros s'est lancé à l'assaut d'un Himalaya : la Révolution française. D'autres s'y sont frottés avant lui : Jean Renoir - dont j'oserais affirmer, au risque de me faire guillotiner en place de Grève, que sa "Marseillaise" (1938) a bien mal vieilli - Jean-Paul Rappeneau et les rebondissants "Mariés de l'an II" (1971), Andrzej Wajda et son fiévreux "Danton" (1983), Robert Enrico et son académique diptyque bicentenaire (1989), Eric Rohmer et le so British "L'Anglaise et le duc" (2001), Sofia Coppola avec une "Marie-Antoinette" Fashion victim (2006), etc.

    Pierre Schoeller a une double ambition : nous raconter la Révolution en consacrant une vignette à chacun de ses épisodes les plus marquants (la chute de la Bastille, la fuite à Varennes, la prise des Tuileries, l'exécution de Louis XVI...) et nous faire partager le quotidien des Parisiens durant cette période. Il ne parvient ni tout à fait à l'un ni tout à fait à l'autre.

    Son film, trop court, dont le financement et le tournage du second volet dépendent du succès rencontré par le premier, ne brille pas par sa clarté pédagogique. Il faut avoir quelques connaissances historiques - ou une bonne 4G - pour comprendre tout ce bruit et toute cette fureur. Et Pierre Schoeller fait plusieurs fois fausse route à vouloir en actualiser les enjeux, par exemple en en faisant un combat féministe ou en mettant dans la bouche d'Adèle Haenel un slogan soixante-huitard ("Je ne veux pas perdre ma vie à la gagner").

    Pour louable que soit son souci de nous faire toucher du doigt la vie quotidienne des Parisiens, Pierre Schoeller, qui s'est entouré des conseils de l'historienne du sensible Arlette Farge, n'y parvient pas non plus. Par exemple, la longue scène, qui alterne les déclarations des députés durant le procès de Louis XVI et l'apprentissage de Basile (Gaspard Ulliel) au métier de verrier, ne fait guère sens.

    Le film de Pierre Schoeller a un mérite qu'il faut lui reconnaître : il échappe à la vision téléologique qu'on a trop souvent de la Révolution. Il évite de lire les événements de 1789 et de 1791 au prisme de ce que nous savons de la Terreur et du Directoire. Mais, son échec relatif a des causes plus profondes et hélas plus définitives : si la Révolution française fut un événement historique considérable, il n'est pas certain qu'elle suscite encore un écho chez le spectateur du début du XXIème siècle.
    Jean H.
    Jean H.

    3 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    La révolution française revue et corrigée mais sans grande réussite les évènements sont survolés une vague histoire d'amour s'insère la dedans mais rien de convainquant personnages décors un film raté
    Ilaîm K
    Ilaîm K

    22 abonnés 78 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 7 octobre 2018
    Une catastrophe ! Malgré des costumes et décors magnifiques et une série d'acteurs reconnus, ce film consacré à la révolution française, de la prise de la Bastille à la mort du roi, est extrêmement ennuyeux. Peu de musique, des dialogues incompréhensibles, on a l'impression d'assister à une mauvaise pièce de théâtre avec des acteurs qui surjouent. À fuir !!!
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 1 juin 2019
    Mauvais, ennuyeux, mal découpé, l’histoire de France est perdu dans l’histoire étriquée de personnages dont nous n’avons que faire. Les personnages manquent d’envergure, de piquant. Tout n’est que cliché, il n’y a pas de mesure. Voilà encore tristement un tableau de la révolution bobo et simpliste. Notre histoire est trop grande et belle pour ne se résumer qu’à ce qu’on nous montre. Et le roi ? Celui pourtant présent dans le titre ? Rien, inexistant, effacé du film. Les personnages du roi pendant ses dernières années, ses pensées auraient pourtant été un contrepied narratif parfait.
    Mais non, on nous sert du réchauffé. L’idée est bonne, la mise en place est effrayante.
    Un simple gâchis...
    Marclille
    Marclille

    25 abonnés 107 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    Bon point pour le directeur de la photo, et pour le décorateur. Mauvais point pour la mise en scène. Théâtralité excessive, jeu d'acteur hystérique, scénario confus. Dommage.
    Olivier G.
    Olivier G.

    21 abonnés 61 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    Parfois un peu trop didactique, Le Peuple et Son Roi n’en est pas moins un magnifique « livre d’images » et l’on éprouve un plaisir jubilatoire, un peu effrayé, à le compulser. A voir absolument sur grand écran!
    Ricco92
    Ricco92

    230 abonnés 2 156 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 octobre 2018
    En 1989, à l’occasion du bicentenaire de la Prise de la Bastille, était sorti La Révolution française de Robert Enrico et Richard T. Heffron, un film en deux époques (chaque réalisateur s’occupant d’une d’entre elles) s’étalant sur près de 6 heures. Si une période de l’histoire de France a regorgé d'événements, c’est bien la période évoquée dans celui-ci. La durée de ce diptyque était donc tout à fait justifiée pour pouvoir correctement la décrire. Voir donc Pierre Schoeller raconter ces années (même s’il s’arrête un an et demi avant) sur seulement 2 heures avec Un peuple et son roi amène donc le réalisateur à offrir une espèce de zapping évoquant brièvement chaque événement sans réellement créer une véritable implication du spectateur. En effet, l’inclusion de sous-intrigues inutiles faisant perdre encore plus de temps, il aurait fallu montrer uniquement soit la Révolution vue par le peuple soit le déroulement des grands événements : le mélange des deux fait que le premier n’a pas le temps d’être approfondi et donc d’être attachant et que le second va trop vite pour être totalement suivi par un spectateur non-initié (même si le spectateur français, à qui le film s’adresse principalement, connait normalement plus ou moins la majorité des événements décrits). En outre, il est étonnant de voir un film intitulé Un peuple et son roi n’offrir que très peu de dialogues au roi justement. Toutefois, on peut noter l’intéressante idée de montrer Louis XVI être hanté en rêve par les fantômes de ses ancêtres Louis XI, Henri IV et Louis XIV, le mettant face à son échec. Enfin, il est surprenant de voir presqu’occulté la violence d’une période marquée par un déferlement d’exécutions. Peut-être est-ce dû à un budget trop faible pour décrire cela correctement (auquel cas on peut se demander si l’argent utilisé pour engager des acteurs aussi connus et pourtant peu bankables, ce qui n’enlève rien à leurs talents, que Adèle Haenel, Noémie Lvovski, Olivier Gourmet ou Izia Higelin n’aurait pas dû plutôt être utilisé autrement) ? Au final, Un peuple et son roi se révèle être assez décevant et il est plus recommandé de visionner le diptyque de 1989 pour se faire une réelle idée des événements de cette période.
    jeff21
    jeff21

    67 abonnés 296 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 octobre 2018
    Je m'attendais à un film renversant, bouleversant compte tenu de l'époque. Je pensais également voir sur l'écran des personnages du peuple ou des assemblées illustrant l'ambiance de la Révolution avec ses excès et ses folies politiques. Mais c'est davantage un film mou et insipide qui nous est présenté. La première partie avoisine la comédie musicales avec des lavandières en dentelles. Des personnages sans consistance apparaissent ensuite comme Saint Just, Danton ou Robespierre ce qui me permet d'exprimer des doutes sur le casting...Bref, on s'ennuie avec cette production qui ne mérite pas vraiment le détour..
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