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Logi L
33 abonnés
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3,0
Publiée le 4 octobre 2018
film à recommander à tous les profs d'histoire qui ont la flemme d'expliquer la révolution francaise... Le film est interessant car on en apprend plus sur notre histoire des droits de l'homme, néanmoins, les acteurs récitent plus qu'ils incarnent... je concluerait donc en disant que c'est un semi-bide!!!
De grosses erreurs historique et un parti pris contre le roi. Le titre ne correspond pas au film Les acteurs sont bons mais la mise en scène, ou plutôt l'écriture des scènes n'est pas à la hauteur
Excellentes interprétations. Un très bon film historique, pas ennuyeux du tout, rafraîchissant la mémoire sur les évènements post 1789. On peut s'amuser à chercher des liens avec les politiques actuelles.
Un film qui a le mérite de sortir des sentiers battus de la comédie ou du drame psychologique à la française, en proposant un scénario basé sur la Révolution française vue de l'intérieur. Mais malgré cette envie d'être fidèle au déroulé des événements, on note une qualité filmique un peu limitée : montage douteux (des plans qui se répètent rapidement avec le personnage dans diverses positions, comme s'il manquait quelques images à la séquence, rendant une bizarre impression de soubresauts : voyez la scène "nuptiale" où Ulliel semble être partout et nulle part à la fois sans aucune logique). Ajoutez des dialogues parfois faciles, des scènes très théâtrales (la scène de rêve est à la limite du ridicule), un roi qu'on ne voit finalement que cinq minutes sur les (longues) deux heures (quel gâchis lorsque ledit roi est interprété par Laurent Laffitte !), et des longueurs bavardes sur le quotidien du peuple auquel on s'intéresse beaucoup moins que la révolution promise... Pour un film qui s'appelle "Un peuple et son roi", on a plutôt 95% de peuple et 5% de roi... Le final nous réveille un peu, et la volonté d'avoir voulu nous instruire (même si je n'ai pas tout compris, venant pour apprendre une leçon qui s'est révélée trop longuette et copieuse) était louable, surtout dans le paysage audiovisuel français actuel, qui manque de ce genre d'œuvres "pédagogiques". Un peu ennuyeux si vous n'êtes pas des cadors de l'Histoire, à cause d'un manque de technique filmique et d'une place narrative de la Révolution grignotée à l'excès par les intrigues populaires moins originales et palpitantes. Reste un minimum pédagogique.
Pierre Schoeller nous avait épaté avec un film à priori austère et rébarbatif sur le fonctionnement étatique. Il se nommait très logiquement « L’exercice de l’état » et vulgarisait le quotidien d’un ministre avec brio dans un film passionnant, fluide et qui parlait à tous. L’ambition de nous rappeler le fonctionnement politique de notre pays lors d’une période charnière, si ce n’est la plus importante, de notre Histoire est louable. Avec « Un peuple et son roi », on replonge donc à la fin du XVIIIème siècle entre la Prise de la Bastille et l’exécution du roi Louis XVI. Le film entend développer les rapports entre le peuple et le roi durant ces quatre années tout en décrivant les conditions de vie de chacun et le contexte politique du moment. Vaste ambition qui ne supporte pas les deux petites heures d’un film de cinéma et qui aurait davantage eu de résonance et de pertinence en série télévisée. Au final, le résultat nous apparaît fastidieux et paradoxalement long. Pour ne pas dire boiteux et raté. Tout cela ressemble à un cours d’Histoire pour les nuls mal dégrossi et finalement nébuleux pour qui ne connaîtra pas les grandes lignes de l’Histoire de France à cette période.
Au rayon des (rares) bonnes choses présentes, il faut souligner la reconstitution opulente et soignée du Paris de l’époque. A ce niveau, il n’y a rien à redire. La mise en scène de Schoeller regorge d’idées, elle est élégante et met bien en valeur décors et costumes tout en restant ample et adroite dans sa manière de prendre le pouls de cette époque tumultueuse. C’est indéniable, certains plans sont aussi beaux que des tableaux d’antan et semblent n’être que les vestiges ou les fulgurances esthétiques de ce que ce film malade aurait pu (et du) être. Louis Garrel en Robespierre et Denis Lavant remontent aussi le niveau de l’interprétation dans d’illustres seconds rôles qu’ils magnifient. Pour le reste, le casting est impressionnant avec de grands acteurs jusque dans les seconds et même troisièmes rôles. Mais au service de pas grand-chose puisqu’ils n’ont pas grand-chose à jouer, juste des ombres de personnages mal dégrossis. Reste la longue séquence du vote de la mort ou non du Roi, peut-être la plus intéressante du film…
A côté de ces quelques sursauts de qualité que reste-t-il ? Et bien un film fantôme au scénario totalement décousu et à qui il manque l’essentiel, à savoir une ligne directrice claire et une narration cohérente. Le script d’éparpille sur une douzaine de personnages sans qu’aucun ne soit réellement creusé. De fait, on ne s’attache à personne. Alors que de se concentrer sur quelques-uns aurait certainement élagué le vide et recentrer l’intérêt du spectateur. « Un peuple et son roi » nous semble relever de la fausse bonne idée et on trouve le temps bien long plus les minutent passent. Il n’y a aucun souffle épique dans cette fresque, aucune émotion. Les scènes s’enchaînent sans logique narrative si ce n’est celle de la chronologie. On passe d’un personnage à l’autre sans véritable raison pour que soit dit l’essentiel de l’Histoire. Pourtant, on n’a pas l’impression de sortir de la projection plus éclairé, la faute à une œuvre à la fois trop précise et trop vague. A force, ça devient rébarbatif et fatiguant bien que cela nous rappelle tout de même quelques vérités essentielles grâce aux personnages historiques connus, bien mieux esquissés que ceux du peuple. C’est donc un long-métrage bien poussiéreux qui s’étire sous nos yeux, un film duquel les belles images auraient pu juste être utilisées pour une publicité pour un parfum ou une banque !
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Ce film réalisé par Pierre Schoeller m'a surtout attiré pour son casting avec beaucoup de comédiens talentueux et reconnus particulièrement un casting jeune et pour voir et savoir ce qui s'est passé dans notre histoire de la révolution Française de 1789 à 1793. Le metteur en scène mais aussi scénariste narre de détails en détails des choses qui nous instruit avec par exemple les séances à l'assemblée nationale qui ressemble à celle d'aujourd'hui. Les décors, les costumes et les figurants nombreux sont là mais malheureusement, le gros défaut de ce long métrage, c'est que les acteurs sont mal dirigés, on se croirait à un spectacle de théatre amateur. Il n'y a pas beaucoup de personnages existants dans l'histoire et je parle même pas de l'interprétation désastreuse de Gaspard Ulliel qui a un role plus valorisant que d'autres mais qui ne dégage peu d'expression à son personnage. "Un peuple et son roi" est un film qui avait une bonne accroche mais qui est raté au final pour ma part.
Quelques bonnes idées de réalisation, permettant d'enrichir votre vision de la révolution et de l'aborder sous de nouveaux angles. Mais l'ensemble reste très creux et assez long, difficile d'imaginer comment peuvent accrocher des spectateurs qui n'auraient pas déjà une connaissance des événements de la révolution : le film ne se fait pas le luxe d'expliquer les faits, il les expose juste, de manière beaucoup trop rapide. Difficile aussi de faire aussi bien que "la révolution française" de 1989, en deux fois moins de temps, mais peut être aussi l'objectif n'était pas ici.
Sans souffle et sans palpitations le film m'a ennuyé. Ça ressemble à un cours d'histoire complexe où l'on se sent un peu largué malgré la riche période qu'elle illustre. Il y a dedans un beau casting mais on se demande finalement à quoi il peut bien servir tant les personnages ne parviennent pas à été attachants ou intéressants. Bref super sujet, super budget mais au final c'est loupé !
Un film sans liant, il aurait mérité d'être vu de l'intérieur par un seul acteur (un valet de l'Assemblée par ex). Ici les scènes s'enchaînent sans émotions. Les réalisations avec autant de personnages sont dures à maîtriser, sans doute aurait-il mieux valu en faire une série. Reste une reconstitution honnête et des jolies costumes.
Avec un large casting francophone, une ambition narrative certaine, un budget (estimé à 17 M€) et une durée de tournage (45 jours) confortables, Un peuple et son roi cumule nombre d’attributs le portant candidat au « titre » de meilleur film français de l’année. D’autant que ce troisième long-métrage de fiction pour le cinéma de Pierre Schœller a pour aîné un autre long-métrage politique, l’excellent Exercice de l’état (2011). Mais une première zone d’ombre avait été posée sur Un peuple et son roi suite à sa non sélection par les organisateurs du festival de Cannes, le film ayant été à demi repêché par sa sélection en hors compétition à la Mostra de Venise. Etaient-ce deux signes de mauvais présage ? Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com
Un film sur les étapes clé de la révolution, depuis la prise de la Bastille jusqu'à la décapitation du roi. Magnifique photo, décors et costumes. Une belle part est laissée aux personnages féminins. Hélas on a du mal à être pris par ce qui nous est raconté. Sans doute le réalisateur à t'il voulu sortir des sentiers battus. Il y est arrivé mais sans parvenir à donner une direction et une cohérence à son film.
Une suite de belles cartes postales,de beaux tableaux,un fil rouge Basile-Françoise passablement insupportable,peu d'émotion,une exception,la froideur de l'exécution de Louis XI donne froid dans le dos.Un intérêt historique ,la chronologie des événements.
Pierre Schoeller a voulu construire une fresque par une succession de tableaux historiques qui relatent quelques épisodes de la Révolution française de la prise de la Bastille à la mort de Louis XVI. Cette fresque à la gloire du Peuple met en scène des personnages récurrents (un souffleur de verre, des lavandières, un voleur de poules) qui sont censés Le personnifier. On les retrouve donc à tous les grands événements du début de la Révolution : prise de la Bastille, marche des femmes sur Versailles, fusillade du champ de mars, débats de l'Assemblée nationale et, bien sûr, exécution de Louis XVI. Le ton se veut lyrique et l'histoire édifiante car le Peuple est travailleur, généreux et plein d'humanité. Malheureusement l'édification des spectatrices que nous sommes a raté ! Nous n'avons pu nous empêcher de sourire au ridicule de certaines scènes. L'expression ébahie, tels des miraculés, des habitants face à la lumière du soleil lorsqu'on fait tomber les pierres d'une tour de la Bastille qui obscurcissait leur rue : quel symbole ! Et même, envie de rire lorsque Louis XVI (nous passerons sur le gros ventre postiche de Laurent Laffitte ! ) voit apparaître en rêve Louis XI, Henri IV, Louis XIV lui reprochant d'avoir perdu le Royaume. Pourquoi seul Henri IV est-il affublé d'un accent (béarnais, of course!) alors que Louis XIV parle en français contemporain ? Pourtant à son époque on prononçait "le roué" pour "le roi" et on roulait les "r" ! Le souci de reconstitution historique est certes réel dans ce film dont les intérieurs sont exclusivement éclairés à la bougie. Mais il est plus facile de mettre la réalité historique en œuvre dans les décors et les costumes que dans le langage surtout lorsqu'en prime, voulant chasser son amoureux, Adèle Haenel s'exclame "Dégage!" - pas très XVIIIème .... siècle ! Nous concédons que les débats à l'Assemblée nationale entre les célèbres tribuns (Robespierre, Danton, Marat ...) sonnent juste. Il paraît qu'ils sont le fruit de longues recherches de la part du réalisateur. Déception.... http://www.matchingpoints.fr/2018/10/06/cinema-un-peuple-et-son-roi/
Aux Etats-Unis, la création du pays est devenu un genre à part entière, le Western. En France, en existe-t-il un ? Sûr que non, et c’est ce que Pierre Schoeller veut changer en s’attaquant à la Révolution française.
Avec ce film à costume dantesque, le cinéaste voulait capter la ferveur du peuple français mais on sent qu’il est étrangement absent et cette fougue ne nous aies pas transmises. De plus, aucun personnage n’a réellement de « corps », que ce soit Basile (Gaspard Uliel), l’oncle (Gourmet) ou Robespierre (Louis Garret). Un peuple et son roi, n’est pas pour autant mauvais avec des scènes inouïes comme la chute de la Bastille ou cette ultime scène qui reprend la célèbre gravure de la chute de la monarchie.
En début d'année, je me faisais la réflexion qu'à part le 14 juillet, le serment du jeu de paume et Robespierre, je ne connais rien à la Révolution française. Depuis j'ai lu Jacques Roux spoiler: (qui aurait pu apparaître dans ce film) de Markov et j'ai vu ce film. Bien qu"Un Peuple et Son Roi" soit précis historiquement, et parce que les scènes ne sont pas annotées, il faut le regarder à travers l'opposition "Peuple" et "Roi". Ce n'est pas un film sur la Révolution, mais un regard sur le roi et ses sujets qui deviennent des citoyens. Le Roi, c'est Louis XVI et le peuple est représenté par un foyer, d'où les amours, la romance, les morts, les naissances, le travail, la Politique avec un P majuscule. Le spectateur voit peu le Roi mais il est présent dans toutes les bouches, présents dans les têtes et je trouve ça bien rendu. J'ai adoré la lumière du film, les scènes filmées aux bougies, le travail sonore.