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    Miraï, ma petite soeur
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    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 358 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 octobre 2018
    La sortie de « Miraï, ma petite sœur » est l’un des grands événements de cette année pour le cinéma d’animation. Mamoru Hosoda a réalisé « La traversée du temps », « Les enfants loups » ou encore « Le Garçon et la Bête ». Nous ne sommes peut-être pas ici au chef d’œuvre du cinéma d’animation japonaise, mais il faut avouer que l’histoire de Kun est un apprentissage de la vie assez touchant. Le jeune garçon vient d’être grand frère et ce n’est plus lui qui monopolise l’attention de ses parents. Ces derniers font tout leur possible pour réorganiser leur vie autour de cet heureux événement. Etre parent n’est pas chose facile et les nombreux gloussements des parents dans la salle le confirmeront. Triste et jaloux de cette nouvelle venue qui se nomme Miraï, qui signifie l’avenir, le jeune garçon se réfugie dans son jardin où va s’ouvrir les portes de l’imaginaire. Celui-ci va partir à la rencontre de son futur mais aussi de ses ancêtres. « Miraï, ma petite sœur » est un conte fantastique pour mieux accepter la réalité. Entre hommage à nos aînés et acceptation de l’avenir, c’est une œuvre forte à apprécier en famille.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    colombe P.
    colombe P.

    130 abonnés 695 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 décembre 2018
    Un excellent dessin animé japonais avec un beau graphisme, une jolie histoire familiale, une belle morale de transmission.
    C'est délicat, sensible, attachant.
    Naughty Doc
    Naughty Doc

    910 abonnés 432 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 novembre 2018
    Vu en AVP avec la présence de Mamoru Hosoda :

    Un des meilleurs films de l'année tout simplement.

    Mamoru Hosoda continue sur sa lancée, après les excellentissimes "Enfants Loups" et "Le Garçon et la Bête", avec un nouveau film plein d'émotion.

    "Mirai ma petite soeur" nous plonge dans le cocon familial de Kun, un jeune garçon qui voit sa vie chamboulée le jour où arrive sa petite soeur Miraï.

    Jaloux de l'attention que lui portent ses parents et se sentant délaissé, Kunva faire une étrange découverte au sein même de sa maison, où se trouve un arbre aux propriétés magiques lui permettant de plonger dans un monde fantastique histoire de rencontrer des membres de sa généalogie..et encore.

    A l'instar de ses précédentes oeuvres, Hosoda nous invite avec une écriture intimiste à découvrir tous les rouages de la famille, et de traiter de la prise de maturité, des relations fraternelles, le dépassement de soi, l'apprentissage ou encore le rôle des parents dans l'éducation.

    Le tout saupoudré d'un soupçon de fantastique, d'émotion et d'humour.

    C'est simple, le film est truffé de séquences assez hilarantes ainsi que de séquences complètement attendrissantes au message fort, le tout magnifié par le dessin qui encore une fois est magnifique.

    Si le film n'est pas l'upercut émotionnel qui l'aurait amené au rang de chef-d'oeuvre,"Mirai ma petite soeur" est un récit-somme sur l'enfance et la famille, ainsi qu'une leçon de vie, et une nouvelle preuve du talent indéniable d'un des meilleurs cinéastes d'animation actuels.

    Tout simplement excellent.

    4.5/5
    Housecoat
    Housecoat

    121 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 décembre 2018
    Au travers de quatre films d'animation cultes, Mamoru Hosoda s'est forgé une carrière de véritable nouveau prophète du Cinéma d'Animation Japonais, jusqu'à être considéré comme le digne successeur d'Hayao Miyazaki. Une réputation très difficile à maintenir quand on a à son actif le meilleur film du genre hors-Ghibli, en particulier aujourd'hui où chacune de ses œuvres provoquent à juste titre une attente démesurée. Miraï, ma petite sœur (Mirai no Mirai) correspond à une réponse qui révèle une mentalité très clairvoyante de l'auteur.

    Délaissant les fables épiques aux thématiques globales pour une histoire à plus petite échelle, Mamoru Hosoda tisse avec Mirai no Mirai son histoire la moins ambitieuse mais pas moins personnelle, voire plus.
    S'inspirant de ses propres enfants, il prend le risque de devoir porter toute une histoire focalisée sur les responsabilités et l'attachement sur les épaules d'un personnage de quatre ans, impliquant l'inexpérience de la vie et un désir simple dont la frontière entre amour et caprice est mince pour un petit être faisant encore ses premiers pas. Un prisme qui détonne de ses précédents films où ses personnages étaient déjà des individus ayant fait l'expérience de douloureuses épreuves, même parmi les plus passifs. Et ce n'est pas la seule différence qui conduit Mirai no Mirai vers de toutes nouvelles directions.

    L'histoire est logiquement à hauteur de petit enfant, humble et léger. Se concentrant surtout sur le petit Kun devant apprendre à accepter sa petite sœur comme une nouvelle part intégrante de sa famille.
    Les enjeux sont donc peu élevées mais à la portée plus humaine. Point de grandes envolées émotionnelles ni de dualité entre deux univers ou même de moment de désespérance finale qui provoquaient une immense charge émotionnelle dans les films de ce réalisateur, Mirai no Mirai prend une direction différente, cherche avant tout à raconter, ou plutôt retranscrire, l'évolution réaliste d'un enfant pour apprendre à aimer ce qui menace son doux microcosme familial.
    L'objectif et les étapes pour y parvenir sont même si simples que la structure du film l'est tout autant. Kun reste principalement dans sa petite maison (aux repères très bien gérés pour nous familiariser le plus possible avec son foyer) dont on ne sort jamais sauf (à une exception près) pour les fameuses évasions surréalistes. Et chacune d'entre-elles conduit le petit garçon à faire un pas en avant après une faute grave. L'évolution entre chaque voyage est si net et le schéma si répétitif que le film ressemble presque à une succession de scénettes dont la principale composante est le repli du petit garçon.

    Une inévitable répétitivité mais qui a toujours était un point de chute pour Mamoru Hosoda: la tranche de vie. Les séquences qui conduisent Kun vers un autre plan de l'existence aux frontières floues avec la réalité étant des petits voyages pour explorer les différents coins de sa famille afin de mieux comprendre ce qui l'entoure pour en revenir au plus important dans la réalité.
    Car le réalisme est bien la première recherche d'Hosoda pour son film. Jamais il n'aura atteint un tel niveau de vérité dans la retranscription des gestes et des réactions de ses personnages. La moindre mimique dessinée en dévoile beaucoup, même dans les situations extraordinaires. Cette recherche ultime de réalisme dans son propos est une trouvaille de génie autant dans l'idée que dans sa pratique, à reproduire les bêtises juvéniles les plus simples et les plus sincères résonnant au plus profond du cœur de l'enfant en chacun de nous. Cela rend cette histoire moins percutante qu'à l'accoutumée car elle doit rester dans les limites des possibilités d'un jouvenceau, mais cette captation de l'insouciance enfantine fait de Mirai no Mirai un moment les plus humains qu'Hosoda a pu réaliser.

    Car quoi de plus humain pour un enfant si jeune de devoir faire face à la jalousie comme première véritable épreuve de la vie ? Quoi de plus difficile à accepter que notre bulle de confort idéale puisse éclater à cause d'une petite sœur qui s'accapare l'attention ? Une épreuve comme une autre nécessaire pour grandir et assumer ce que l'on est, accepter nos nouvelles responsabilités et forger son propre avenir, cette succession de petits moments qui font la vie, comme l'ont fait ceux qui nous ont précédés.
    Des thématiques si fortes que Mamoru Hosoda a si bien traité avec ses précédentes pièces de musée, mais qu'il continue de renouveler de différentes manières avec, ici, légèreté, amusement et apaisement. Entre un enfant acceptant d'aimer le nouveau maillon de sa chaîne de vie, un chien si rattaché à ses pairs qu'il est autant humain que ces derniers, et des parents faisant le constat du changement que procure l'aventure parentale dont chaque instant, même déplaisant, est un cadeau.

    La relation fraternelle est des plus compliquée. Semée de contradictions entre railleries et bons gestes mais dont le fond est toujours imprégné d'un profond respect envers l'autrui. Rien qu'une amitié ne pourra surpasser la chaleur procurée par un amour indestructible et inconditionnel. Un sentiment qu'Hosoda tenta de faire naître en étincelle pour Makoto dans La Traversée du temps, à alimenter entre Kenji et Natsuki dans Summer Wars, à exploser pour Hana et sa progéniture dans Les Enfants loups, Ame & Yuki, à brûler passionnément pour Kyuta et Kumatetsu dans Le Garçon et la Bête jusqu'à Mirai no Mirai où il lui pince innocemment la joue avec un sourire de compassion, celui dont le regard posé sur cette simple esquisse d'innocence vaut toute les excuses et tous les remerciements du monde. En attendant de savoir quelle sera la nouvelle introspection que Mamoru Hosoda tentera pour explorer une nouvelle itération de ce sentiment si humain.
    dominique P.
    dominique P.

    834 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 décembre 2018
    Ce dessin animé japonais est très bien.
    L'histoire est belle et émouvante et le graphisme est splendide.
    Cependant, ce n'est pas pour les enfants avant 6/7 ans car il y a des scènes assez dures par moments.
    Aussi, quand le petit garçon est propulsé dans le monde fantastique, j'ai moins aimé que les autres scènes classiques où on le voit dans son quotidien avec ses parents, sa soeur et son chien.
    lpellevoisin
    lpellevoisin

    24 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 décembre 2018
    Mes fils Charles (8 ans 1/2) et William (5 ans 1/2) et moi avons eu la chance de découvrir le film "Miraï, ma petite sœur" grâce à Mafamillezen.com.
    Ce film est un petit bijou pour qui veut faire comprendre à ses enfants combien il peut être difficile à chacun de trouver sa place dans sa fratrie et dans sa famille.
    Même si la jalousie est un sentiment naturel auquel chacun peut être confronté à un moment de sa vie, il faut réussir à le surmonter pour vivre en harmonie.
    Ce film, très poétique, a beaucoup plu à mes enfants. Ils ont particulièrement aimé les moments magiques où Kun traverse furieux la cour intérieure de la maison et apprend de ses colères, grâce à des rencontres oniriques qui lui permettent de retrouver un équilibre.
    C'est un vrai coup de cœur pour cette histoire bien construite, dans laquelle chacun peut se reconnaître, qui montre aussi bien les difficultés d'un petit garçon à accepter l'arrivée de sa petite sœur que celle de ses parents à trouver leur place dans cette nouvelle structure familiale.
    Un excellent point de départ pour un échange riche sur la fratrie et la famille!
    gunbuster
    gunbuster

    387 abonnés 1 626 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 décembre 2018
    Ce film avait beaucoup d’ambitions, malheureusement, à la fin de la séance, on réalise qu’aucune ne s’est manifestée.

    On nous montre le quotidien de Kun, jeune enfant de 4-5 ans, lorsque ses parents donnent naissance à une petite soeur.

    Entre la jalousie du premier né, la difficulté de concilier travail et famille, en particulier avec des enfants en bas âge. Le film montre de manière banale et prosaïque les petits soucis de la vie de tout ce monde sous le même toit.

    Ces passages sont entrecoupés de moment de pure fantaisie, où Kun va rencontrer ses ancêtres ou faire la connaissance de sa mère à son âge.

    Le film cache mal son véritable propos : éduquer le téléspectateur, en particulier les enfants, ce qui dénature le lien avec celui-ci, et diminue son impact.

    On sent bien que le réalisateur s’est nettement moins impliqué sur ce film que sur ces précédents long-métrages.

    La magie n’opère plus, et si quelques séquences sont touchantes et sympathiques, le film cache mal le vide de son concept, son manque flagrant de densité, son rythme en dent de scie, le peu d’atmosphère ou de thèmes forts.

    Mention au monteur (menteur?) de la bande-annonce qui a réussit à faire illusion sur la nature du film et sa véritable qualité. Léger, plutôt sympathique, mais décevant.
    Vinz1
    Vinz1

    177 abonnés 2 429 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 janvier 2019
    Le dernier-né de Mamoru Hosoda prend la forme d’un récit initiatique du petit garçon Kun, ayant du mal à accepter sa petite sœur qui va, au gré des fantasmagories d’un arbre généalogique magique sis dans le jardin de la maison de ses parents, vivre des aventures avec des membres de sa famille et devant lui servir de leçon. Alors oui, certaines scènes sont superbes comme la balade dans la gare de Tokyo ou la rencontre et tout ce qui s’ensuit avec l’arrière grand-père, mais que c’est long et répétitif ! C’est bien simple, il se passe quelque chose à chaque fois que Kun est contrarié et va dans le jardin ! De plus, les membres de cette famille, hormis la petite sœur, suscitent peu d’empathie : Kun est désagréable au possible et mériterait une fessée, la mère est acariâtre et le père est soumis. Est-ce là, la famille moderne japonaise ? Long, maniéré et répétitif, « Miraï, ma petite sœur » masque le peu qu’il a à raconter par un style cinématographique joliment mis en place mais que Miyazaki maniait encore mieux et ce, en ayant quelque chose à raconter notamment à travers le regard de l’enfant dans un son formidable « Le Voyage de Chihiro » !
    Ufuk K
    Ufuk K

    517 abonnés 1 473 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 décembre 2018
    " Mirai, ma petite soeur " pressenti pour une nomination au oscar est un film d'animation japonais qui m'a déçu.En effet je m'attendais beaucoup de ce film qui malgré la magie de certains graphisme et une belle profondeur que le récit dégage. J'ai trouvé le scénario trop lisse ( la jalousie d'un frère pour sa petite soeur ) et manquants aussi émotions. Je déconseille la version française le doublage est mauvais.
    Stigma_max
    Stigma_max

    4 abonnés 80 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 9 août 2021
    Franchement j'ai trouvé ce film insupportable. Le grand frère est une véritable tête à claque et hurle la plupart du temps. Quelques bons moments sauvent le film mais c'est très rare.
    Une famille bancale où le mari est soumis au possible et la mère qui ne sait pas gérer les situations difficiles. J'ai été extrêmement déçu par ce film dont je me faisait une joie de regarder.
    Fabien D
    Fabien D

    178 abonnés 1 137 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 décembre 2018
    Miraï est un très beau film sur la petite enfance, la famille et la mémoire. C'est une œuvre pleine d'émotion, de drôlerie et de poésie qui souffre cependant d'une structure itérative un peu trop marqué empêchant le surgissement de la surprise et du merveilleux. Trop mécanique dans sa manière de mêler l'imaginaire et le réel, le film d'Hosoda offre néanmoins quelques séquences remarquables, notamment celle de la gare, d'une grande inventivité. Visuellement très beau, Miraï est touchant et sa dimension philosophique prégnante le font allègrement dépasser le statut du simple film pour enfant. Une belle réussite mais néanmoins en-dessous des films majeurs des studios Ghibli.
    dejihem
    dejihem

    137 abonnés 672 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 31 décembre 2018
    J’ai été très touché par les thématiques de ce film ; entre enfance, mémoire et souvenirs, les petits gestes de rien (embuer une vitre, essuyer la buée) et tout ce qui a motivé le réalisateur m’on beaucoup ému.
    A voir absolument.
    Min S
    Min S

    57 abonnés 457 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 décembre 2018
    Superbe film d’animation japonais, on retrouve l’imaginaire d’un enfant qui doit affronter dés changement fort dans sa vie de famille à l’arrivé de sa petite sœur.
    6 ans me semble un peu juste .... je dirai plutôt à partir de 8-9 ans
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 16 août 2018
    Un très beau film dont la structure est relativement différente de ce que Hosoda a pu proposer par le passé. Les personnages sont extrêmement attachants et le propos novateur, rare, voire presque osé pour le Japon.
    Mirai ma petite sœur plaira autant aux jeunes spectateurs qu’aux plus âgés. Un film à voir ! :)
    nadège P.
    nadège P.

    131 abonnés 538 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 décembre 2018
    Vu avec mon fils de 7 ans et demi.
    Ce dessin animé est une véritable merveille, c'est de toute beauté que ce soit visuellement ou émotionnellement.
    On ne peut être que conquis par cette histoire, que l'on soit un enfant, un adolescent ou un adulte.
    Les meilleurs films de tous les temps
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