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    Miraï, ma petite soeur
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    3,7
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    103 critiques spectateurs

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    Jean-Marc P.
    Jean-Marc P.

    32 abonnés 128 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 janvier 2019
    Un parcours initiatique et philosophique comme le cinéma asiatique en propose régulièrement. Ici le trait est clair et les couleurs chaudes, ce sont les continuités de ce voyage dans le temps auquel chaque spectateur peut se raccrocher dans quelques scènes virtuoses. Nous sommes les produits d'une histoire familiale, la volonté permet de s'extraire de certains déterminismes. Ce dessin animé esquisse par touches les cohérence de vies, il offre en même temps pour un public jeune un moment de divertissement intelligent, de ceux qu'on n'oublie pas.
    SB88
    SB88

    23 abonnés 1 159 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 août 2021
    C'est bien fait, mignon, poétique. J'ai plus accroché au départ, quand il y avait moins de surréalisme. Ensuite, on doit faire avec des changements d'espace temps, un peu trop entre petite sœur devenant plus âgée que le grand frère, les parents, le grand père...
    3,5/5
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 2 janvier 2019
    Un peu déçue par ce dessin animé qui hésite trop entre le réalisme quotidien de la vie d'une famille japonaise et l'onirisme des scènes qui ont lieu dans le jardin. En outre, ces très belles scènes sont trop répétitives : l'enfant sort, il rêve... enfin la bande son et les cris de l'enfant sont insupportables. Pourquoi tant de cris ?
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    354 abonnés 1 790 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 mars 2020
    Ce film a un style bien particulier dans sa mise en œuvre. Je pense que soit on adoré, soit on rejette et je fais partie de la seconde catégorie. Pourtant cela partait bien. L’histoire était certes assez classique mais tournée d’une bonne manière. On est centré sur les relations familiales. D’un côté entre Kun et sa petite sœur Miraï, ensuite entre lui et ses parents, et pour finir, on aura aussi droit à la relation entre les parents qui viennent d’avoir leur second enfant. On observe donc cette famille se reconstruire avec son nouveau membre mais on se centrera plus sur Kun. On va ressentir son mal-être par rapport à ce manque d’affection auquel il est confronté. Un mal que subissent souvent les enfants quand ils voient débarquer un petit frère ou une petite sœur au sein du foyer. Je ne vous cache pas qu’au bout d’un moment cela devient un peu plat et j’ai commencé par m’ennuyer fortement. Par contre, quand Mamoru Hosoda lance son concept, je ne m’attendais pas du tout à cela. Et concrètement je n’ai pas du tout accroché avec ce qu’il nous proposait. J’ai trouvé ça un peu surfait. J’avais plus l’impression de voir le délire d’un enfant incohérent plutôt qu’une construction émotionnelle pour nous impacter. En plus de cela, alors qu’habituellement je suis fan du style nippon, j’ai trouvé le graphisme vraiment bof. Les dessins ne sont pas fins du tout et il y a un ajout de 3D dont je ne comprends pas l’intérêt. Cela vient tout dénaturer et le contraste avec le classique rend le tout pas agréable. Je sors donc de MIRAÏ, MA PETITE SŒUR déçu de la tournure qu’a prise ce film qui devait être mon coup de cœur de la semaine.
    Chaîne 42
    Chaîne 42

    137 abonnés 3 068 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 septembre 2020
    De beaux dessins mais l'histoire ne m'a pas du tout convaincu, orientée sur une forme de culte des ancêtres qui explique des sortes de transferts temporels et de bizarreries.Des aspect convenus, un peu répétitifs et une facilité à traiter un thème qui concerne beaucoup de façon réaliste mais aussi naïve. Aussi des choix parfois malsain tel une forme d'horreur à certains moments du film. Le fait du petit jaloux et tête à claque tel que c'est dit même dans le film est accentué à l'excès en dépit d'une logique narrative alternant des moments très enfantins et d'autres moins, au final beaucoup de facilité dans tout cela pour produire des effets. La qualité de l'animation gomme un peu ces incohérences mais elles sont vraiment nombreuses et orientent le tout sur un consensus au final mièvre, moralisant, avec des aspects assez mystique et plutôt peu subtil.
    Barry.L
    Barry.L

    28 abonnés 136 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 janvier 2019
    Mamoru Hosoda. De film en film, le réalisateur japonais semble confirmer son statut de maître de l’animation, japonaise ou non. Désormais, les fans d’animés attendent tous les trois ans pour voir la nouvelle pépite du metteur en scène. Avec son studio Chizu (qu’il a crée en 2011), Mamoru Hosoda se voit doté d’une liberté artistique quasi-totale. Cela lui permet de développer une filmographie surprenante (de par la diversité des histoires qu’il raconte) et cohérente (de par un thème commun : celui de la place de l’homme au sein de sa famille). Un thème qui décidément semble être au centre du cinéma japonais puisque ‘’Une affaire de famille’’, de Hirokazu Kore-Eda auscultait aussi les interrogations des membres d’une famille.

    Kun est un petit garçon comme les autres. Il vit avec son père architecte et free-lance, sa mère qui travaille aussi et son chien. Sa vie va alors être bouleversée le jour où sa mère accouche d’une petite fille, prénommée Miraï. Bouleversée car dorénavant, Kun n’est plus le fils unique vénéré par ses parents. Le garçon va devoir apprendre à accepter Miraï, au travers une série de rêveries dans lesquels Kun découvre les différents membres de sa famille, à différents moments de leur existence.

    Dans ‘’Les enfants loups Ame et Yuki’’, l’héroïne devait lutter pour élever ses enfants moitié humain moitié loup en dissimulant leur nature des yeux de la société . Dans ‘’Le garçon et la bête’’, le héros était tiraillé entre le monde des humains où se trouve son véritable père et le monde des bêtes où il a grandi avec son père de substitution. Et dans ‘’Miraï’’ ? Là aussi, le héros Kun va être confronté à un problème familial. Mais surprise, l’enjeu dans le film peut paraître beaucoup plus terre-à-terre que dans les films précédents du réalisateur. Mamoru Hosoda tend ici à décrire le cheminement d’un jeune garçon vers l’acceptation de sa petite sœur. Sur le papier, c’est presque le sujet le plus classique du metteur en scène : après tout, il s’agit de décrire quelque chose de presque banal qu’est la jalousie du héros envers sa petite sœur.

    Mais là intervient l’écart entre le sujet du film (dont banal) et la manière qu’à Hosoda de traiter cette histoire. Et c’est dans sa façon de narrer cette histoire familiale qu’Hosoda est formidable. Narrativement d’abord, Hosoda est un maître. Il est capable d’enchaîner de brusques ruptures de ton, qui se traduisent par des passages soudains du drame à la comédie (et inversement). C‘est quelque chose de récurrent chez lui : le drame n’est jamais éloigné de la comédie, ingrédient nécessaire pour éviter une trop grosse lourdeur dramatique. Mamoru Hosoda parvient à éviter les boursouflures même si certaines phrases prononcées par les personnages sont peut-être trop dans l’illustratif. Mais le plus brillant réside dans le traitement des scènes dites ‘’fantastiques’’. Kun va en effet apprendre à cohabiter avec Miraï . Il rencontrera donc plusieurs membres de sa famille qui ont vécu à des époques différentes (dont Miraï du futur, titre original du film). C’est en leur compagnie que Kun va petit à petit s’améliorer et renoncer à sa jalousie. Et Kun y parvient grâce au rêve et à l’imagination. Une imagination qui logiquement est liée à la réalité (car les rencontres imaginaires de Kun ont lieux avec des êtres qui, eux, ont vraiment existé). Cette famille le pousse à accepter son statut de grand frère. spoiler: C’est donc à la suite d’une plongée vertigineuse dans les racines d’un arbre de vie que Kun va se réconcilier avec sa famille. Cette irruption parcellaire et familiale que vit Kun n’est pas si éloignée de celle que vivait Anna, l’héroïne de ‘’Souvenir de Marnie’’ (Hiromasa Yonebayashi, 2014). Kun et Anna, en découvrant les expériences parfois rudes de leurs parents sauront s’échapper du malaise qui les habitaient pendant le film. Deux films qui montrent finalement l’incroyable capacité des enfants (pré-adolescent dans le cas d’Anna) à régler leurs problèmes par le biais de l’imagination et du souvenir. Là où les adultes peuvent avoir perdu leur don d’imagination.


    Toujours dans cette esprit de rupture de ton, la mise en scène est brillante, car constamment changeante. L’alternance entre les séquences réelles et fantasmées par Kun est visuellement une pure merveille. Les techniques d’animation sont ici démultipliées, offrant une expérience encore plus forte que celles proposées par les précédents films de Mamoru Hosoda. Une animation et des couleurs classiques (pour les scènes de la vie quotidienne de la famille) alternent avec un design plus ambitieux et audacieux (pour les scènes de rêveries de Kun). Si certains éléments sont réalisés en 3D (comme l’arrivée d’un inquiétant train), d’autres séquences délivrent en 2D un rendu plus simple et plus pur. Les scènes où le passé fait irruption surprennent par le dessin : on a presque l’impression d’être devant des peintures réalisées à l’aide de pastels tant les décors semblent épurés. Car c’est ce que permet l’animation : un bien plus grand registre d’esthétisme que le cinéma en prise de vues réelles. Mamoru Hosoda, tout comme Isao Takahata (et beaucoup moins Miyazaki) l’ont compris et sont capables de varier le type d’animation. Si ‘’Miraï ma petite soeur’’ n’a pas l’impact émotionnel des ‘’Enfants loups’’, le film est cependant dans la filmographie d’Hosoda le plus accompli visuellement. Un film qui en plus de comporter bien des motifs originaux dispose aussi de gimmicks propre à Hosoda. En vrac, on retrouve aussi une transformation de Kun en chien qui n’est pas sans rappeler les bambins des ‘’Enfants loups’’, une chips en forme de baleine (animal déjà présent dans ‘’Le garçon et la bête’’) et à la fin du film un monde virtuel proche de celui de ‘’Summer Wars’’.

    ‘’Miraï ma petite sœur’’ frappe par sa capacité à surprendre. Aussi abouti esthétiquement que narrativement, le film a le potentiel de séduire un public très étendu, du plus petit jusqu’au plus grand. Tantôt comique, tantôt dramatique, le film vient conforter le statut de maître de Mamoru Hosoda.
    Sebastien Mac Fly
    Sebastien Mac Fly

    15 abonnés 182 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 novembre 2019
    Bonne histoire, bien fait visuellement, mais pas mal de longueurs malheureusement... On attend que le film décolle mais ça n'arrive jamais. Peut-être parce que je ne m'attendais pas à suivre l'histoire d'un gamin colérique.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 21 avril 2019
    le deuxième meilleur film de Mamoru Hosoda les deux choses que j'adore dans ce film en premier c'est sous rapport avec l'enfance qui est très bien exploité j'adore comment le héros se remet en question avec son imagination c'est un peu comme un miroir mais je ne voudrais pas vous en dire plus pour pas faire de spoiler deuxième chose que j'adore avec ce film c'est que le film non pas un quotidien banal avec une famille il manque le quotidien banal d'une famille mais vu par un enfant c'est ça qui est génial avec le kiné et bien sûr le graphisme est génial voilà ce que j'ai pensé du film
    Louis Ricard
    Louis Ricard

    19 abonnés 272 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 31 décembre 2023
    Un film sympathique. L'univers et les dessins sont super mais il y a des moments lents, des personnages avec des caractères ambigus....
    Marc L.
    Marc L.

    44 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 juillet 2019
    Avec un rythme de sortie d’une régularité de métronome mais toujours suffisamment de temps à sa disposition pour livrer des travaux soignés, Mamoru Hosoda s’est imposé en une petite dizaine d’années comme le deuxième pôle essentiel de l’animation japonaise. Hosoda est un artiste sensible qui prête une attention toute particulière aux liens familiaux, qu’ils soient étendus à la famille élargie comme dans ‘Summer wars’, maternels comme dans ‘Les enfants-loups’ ou paternels comme dans ‘Le garçon et la bête’, qu’il a toujours été pris soin de présenter comme des entités mouvantes, qui s’adaptent aux forces en présence au lieu de chercher à les plier à une définition dogmatique. Kun, un petit garçon de 3 ans, n’arrive pas à gérer l’arrivée de sa petite soeur, dont il est convaincu qu’elle le prive de l’attention et de l’amour de ses parents. Et comme tout petit garçon de 3 ans, il ne sait manifester son désarroi que par la tristesse, la colère et les crises à répétition, au risque d’épuiser la patience de ses parents qui ont déjà beaucoup de mal à gérer au mieux l’arrivée du nourrisson. Heureusement, au contact de l’arbre - généalogique ? En tout cas, clairement magique - du jardin, Kun va voyager dans le temps et l’espace, ou peut-être seulement dans son imagination, et croiser des figures familières et pourtant jamais rencontrées auparavant, comme son chien, sous forme humaine, sa petite soeur, telle qu’elle deviendra à l’adolescence ou son arrière grand père, jeune homme, au sortir de la Seconde guerre mondiale. Ces étonnantes rencontres lui permettront d’apprendre à percevoir les choses d’un point de vue extérieur au sien, de mettre au clair la relation qui se tisse entre lui et le bébé et, surtout, d’appréhender sa place et son rôle au sein de la cellule familiale et du cycle des génération. On sait que les histoires de Mamoru Hosoda sont éblouissantes, esthétiquement parlant, et que leur classicisme semi-réaliste n’est pas loin d’être ce qui se fait de mieux en animation japonaise On sait aussi qu’elles sont terriblement émouvantes, tant elles ont le don d’accéder en un tour de main à l’universalité dans leur approche du processus de paternité, de maternité ou de transmission familiale. De prime abord, la réussite de ‘Miraï, ma petite soeur’ est moins évidente : moins grandiloquent qu’un ‘Summer wars’, moins guerrier que ‘Le garçon et la bête’, il fait partie de ces chef d’oeuvre discrets qui n'éblouissent peut-être pas autant que d’autres au premier regard, mais exercent leur séduction tout en profondeur et sur la durée, grâce à l’humilité avec laquelle ils transfigurent les détails les plus anodins du quotidien. Tout dessiné qu’il soit, Kun est le petit garçon le plus “réel” qu’il m’ait été donné de voir depuis longtemps. Ses mimiques sont attendrissantes et on partage sans difficulté ses frustrations, son émerveillement ou sa peur devant l’inconnu. Dans le même ordre d’idée, les tensions au sein de la sphère familiale, entre un père qui fait ce qu’il peut avec toute la bonne volonté matinée de maladresse du monde et une mère épuisée par les exigences tyranniques de sa progéniture, semblera instantanément familière à tous ceux qui sont passés par là, sans que jamais le curseur ne soit déplacé avec insistance sur les aspects les plus humoristiques ou excessifs de cette période tendue que traversent toutes les familles en devenir. On sort de ce film amusé, ému, charmé par son onirisme délicat et presque convaincu qu’on sait à présent ce que ça fait d’être dans les chaussettes d’un mioche de trois ans et qu’on fera preuve de davantage de compréhension à la prochaine crise : un engagement auquel on se tiendra fermement...jusqu’à la prochaine crise !
    perle de rosée
    perle de rosée

    61 abonnés 311 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 octobre 2020
    J'ai trouvé ce film d'animation vraiment très bien dessiné, un régal pour les yeux. L'histoire est sympathique, c'est un plaisir de se plonger au cœur de cette famille. Le seul bémol à mon sens c'est l'utilisation répétée de transpositions imaginaires qui m'ont un peu agacé à force.
    Marie L
    Marie L

    11 abonnés 207 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 décembre 2018
    Joli graphisme. Ambiance japonaise immédiate. Questions sur les racines et la jalousie des enfants quand un autre arrive. À voir
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 6 janvier 2019
    Formidable ! Des personnages profonds avec des sentiments comme on voit plus, une histoire pour la famille, les grands comme les petits, des images magnifique... c'est dommage que ce film sorte dans si peu de salle et reste si peu de temps à l'affiche... à revoir et encore à revoir... félicitations
    tonton29
    tonton29

    23 abonnés 294 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 novembre 2019
    Un conte initiatique très classique avec des symboliques traditionnelles et universelles (l'arbre de vie / généalogique) et de belles idées pour faire se côtoyer passé-présent-futur. Destiné principalement au jeune public pour parler de la famille, son enracinement, les liens filiaux, mais les adultes s'y retrouvent aussi avec la description de la vie de famille et quotidienne.
    war m
    war m

    29 abonnés 447 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 juillet 2019
    Avec un postulat aux atours mineurs, Mamoru Hosoda en fait un film dont le grandiose est en concurrence permanente avec le petit espace d’un foyer à Yokohama.
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