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    Miraï, ma petite soeur
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    103 critiques spectateurs

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    mazou31
    mazou31

    96 abonnés 1 284 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 août 2021
    Splendide film d’animation par ce grand maître japonais. Un hymne à la famille, à l’enfance qui apprend, à la transmission. Mais sans le souffle épique de Les Enfants loups. Et puis il y a le dessin, époustouflant de finesse et de précision. Un régal pour toutes et tous, à tout âge.
    Zoumir
    Zoumir

    67 abonnés 1 042 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 janvier 2019
    Un seul être vous manque et tout est dépeuplé.
    Le vers de Lamartine s'applique au nouveau film de Hosoda. Mais on pourrait lui rajouter :
    Un être arrive et deux êtres vous manque.

    Miraï est la petite soeur de Kun mais il ne la connait pas encore. Dans une maison sur plusieurs niveaux aux fonctions bien distinctes, à sa hauteur, il attend. Pas l'arrivée de ce nouveau membre de la famille, non. Il espère le retour de sa mère. Dans sa salle de jeu, passionné par ses trains, il trépigne.
    Kun est un dessin animé qui se comporte comme un enfant. Les mimiques sont exacerbées mais les émotions ne pourraient être plus humaine. Le réalisme de l'animation nous saisit dès les premiers flocons de neige qui suscite chez ce gamin à la bougeotte, un émerveillement des premières fois dont ne subsiste chez nous, adultes, qu'un vague souvenir teinté d'amertume. Le ton est donné et il ne changera pas pendant la prochaine heure et demie.

    A travers l'arrivée de ce deuxième enfant, cette petite fille, le réalisateur des enfants loups nous dépeint avec un souci de réalisme le quotidien d'une famille en pleine adaptation. Si bien sûr, les sentiments de Kun envers sa petite sœur représentent le sujet central du film, ses parents ne sont pas en reste. Alors que le gamin voit brusquement son petit monde de fils unique voler en éclat, un nouveau rythme familial est à trouver et, Mamoru Hosoda décortique avec une justesse touchante et presque troublante tout ce quotidien à réadapter. En tant que parents, difficile de ne pas s'identifier à de multiples reprises aux événements qui se déroulent sous nos yeux, pour nous faire finalement conclure que malgré notre singularité, les grandes étapes de nos vies sont jalonnées d'expériences similaires.
    Et, cette identification, couplée à la magie onirique de l'imaginaire débridé d'un Kun renfrogné, va faire des miracles. Tout en douceur, elle s'insinue sournoisement dans notre être, par nos yeux, nos oreilles, à mesure que notre petit bonhomme arpente les chemins temporels de l'acceptation d'une réalité contre laquelle il ne peut rien, coups de train ou pas.
    De là, vont naître des rencontres temporelles, des croisements improbables du passé, du présent, et du futur, des échanges entre générations, des rires, des pleurs, de la frustration, des explications, des partages, des demandes, des conseils, autant d'actes et de sentiments qui vont s'enchevêtrer, s'enchaîner pour créer des liens indéfectibles qui donnerait presque à la vie une saveur éphémère d'immortalité.

    Le message est simple mais si subtilement et poétiquement délivré qu'on ne peut que saluer l’œil doux et observateur d'un réalisateur qui ne cesse de creuser un chemin jusqu'au plus profond de nous même pour nous aider à atteindre et réveiller une petite flamme que notre quotidien étouffe.
    L'enfance chez Hosoda est d'une simplicité magnifique, puissante et entière. Elle avance sans demie-mesure, tombe pour mieux se relever. Elle grandit et rayonne de sincérité et d'envie.

    Et, lorsque les lumières de la salle se rallument, vous regardez votre mère, votre femme, vos enfants avec l'impression qu'elles sont subitement devenues bien plus importantes qu'elles ne l'étaient lorsque vous avez été plongés dans le noir, une heure et demie plus tôt.

    Retour vers le futur moi !
    stanley
    stanley

    66 abonnés 756 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 décembre 2018
    Miraï, ma petite soeur est une nouvelle réussite des films d'animation japonais. Hosoda, en créant un nouveau studio d'animation, se rapproche des maîtres du genre en nous livrant son meilleur film à ce jour. Miraï est autant réussi sur le plan du graphisme des dessins, où, parfois, de simples traits peuvent susciter toute une batterie de différentes expressions de la personnalité. De même, lors des superbes parties oniriques, quelles soient bucoliques ou dans la fameuse et magnifique scène longue et puissante de la gare de Tokyo, le dessin est sublime. Hosoda parvient à donner à son récit un ton très personnel, humain avec une grande intelligence pour décrire ce qui fait la thématique de son film, soient les rites initiateurs, les valeurs morales de compréhension de l'autre jusqu'à aller puiser dans les racines historiques de sa propre famille. Ainsi, les passages avec le grand père sont elles génialement réussies. Les nombreuses et réitérées transitions entre le drame intime que vie ce très jeune enfant et les rêves et délires dans lesquels ils se projettent font la force narrative du film. Cet état booste le récit. Parfois très drôle (les explosions de peine ou colère en série entre les membres de la famille illustrent la sensation de l'hilarité qu'on reçoit). Seule réserve, une certaine longueur et des répétitions peuvent alourdir le film (pourtant d'une longueur inusitée pour une oeuvre d'animation japonaise). Sans être un parfait, Miraï, ma petite soeur émeut et nous entraîne avec force à la fois vers un monde intime très bien cerné et vers l'onirisme magique. Le petit garçon n'est d'ailleurs pas au départ jaloux ; il cherche d'abord à initier le bébé avant de lâcher prise. Le père de famille, contraint à une vie au foyer, montre ses maladresses et ses faiblesses. Enfin, derrière sa force et sa dureté apparentes, la mère cache une réelle et bien dissimulée fêlure interne. Les personnages du film sont bien plus subtiles qu'il n'apparaît. Un film majeur, humain et universel.
    Ezhirel
    Ezhirel

    53 abonnés 254 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 août 2021
    Je connaissais Mamoru Hosoda qu'à travers le premier film Digimon, qui pour la petite aparté est extrêmement sous-coté sous prétexte que c'est un film Digimon (quel autre film d'animation peut se targuer d'avoir du Maurice Ravel dans sa B.O. hein ? 🧐😄). Et donc j'ai découvert ce soir, grâce à Arte, un autre de ses films, à savoir Miraï, ma petite soeur. Je n'ai pas grand chose à dire, si ce n'est que c'est un film d'animation qui parle d'un sujet très simple mais avec beaucoup de poésie, comme seule l'animation japonaise sait le faire. C'est très mignon, et ça m'a tiré les larmes à plusieurs reprises. Une chose est sûre, ça m'a donné envie de m'intéresser au reste de la filmographie du réalisateur.
    pelu
    pelu

    17 abonnés 1 074 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 juillet 2021
    il ne sera pas aisé pour tous les enfants d apprécier ce film il ne s avere pas si facilement charmeur. dans les point forts je dirai que j adore l animation du film les dessins les changements...on y retrouve un univers classic qui souvent part d ans l onirisme nous faisant gentillement rêver il y a un brin de myazaki la dedans sans jamais en atteindre la magie. l histoire s avère belle douce et universelle nous connaissons tous ces comportements entre frères sœurs parents la famille en fait l arrivée d un enfant , les questions que un enfant peut se poser... jolie thèmes mais par forcément toujours bien exploité cela reste un peu flou brouillons il manque de l emotions que l on aperçoit par fulgurance mais qui ne s installe pas durablement
    le schéma narratif devient vite lassant toujours la même chose retour dans un monde onirique où il rencontre quelqu'un mais malheureusement c est ce la tout le temps...dommage mais le final tes prévisible est jolie et touchant.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    270 abonnés 1 643 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 août 2021
    Un joli film d’animation hybride : chronique familiale qui oscille entre réalisme domestique, intimiste, et envolées imaginaires, conjuguées au passé, au présent et au futur. Cela donne un roman d’apprentissage à hauteur d’enfant, qui sonne juste en termes de psychologie et d’émotion, et qui développe le thème du voyage dans le temps en mode “constellation familiale”, de manière inventive et fine. L’ensemble n’a peut-être pas le souffle lyrique des Enfants loups, du même Hosoda, mais témoigne d’une belle maîtrise narrative et visuelle.
    Jerem69tt
    Jerem69tt

    106 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 décembre 2021
    Après les très bon « La traversée du temps », « Summer Wars » (moins connu mais tout aussi bon), « Les enfants loups » et « Le garçon et la bete », Mamoru Hosado enchaine avec « Mirai, et ma petite sœur » qui est une petite déception vu la performance de ces 4 précédents qui avaient tous placer la barre assez haute. Sans être mauvais, loin de là, ce nouveau film est moins bon sur le rythme avec quelques longueurs et des passages qui donnent l’impression de s’ennuyer devant les « seulement » 1h40. Le fond est une nouvelle fois intelligent avec l’expérience de la vie, les petits moments qui peuvent changer un destin et la famille mais cela n’arrive pas à compenser la forme.
    Ciné2909
    Ciné2909

    70 abonnés 1 638 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 mars 2019
    Après avoir confronté Le garçon et la bête, le réalisateur japonais Mamoru Hosoda est de retour avec un thème plus traditionnel - la famille - non sans nous réserver des surprises. Si l’histoire tourne autour du personnage de Kun et de sa relation avec cette nouvelle petite sœur, on a droit à différentes incursions vers le fantastique à travers des rencontres extraordinaires. A l’image de cette maison à l’architecture atypique, on peut parfois se sentir déstabilisé face à ces scènes qui nous font voyager à travers le temps et l’espace comme celle se déroulant à la gare. Autant Miraï, ma petite sœur brille par le réalisme de ses personnages autant cela s’évapore à cause de ce récit beaucoup trop morcelé d’où un petit sentiment de déception quand s’achève le film.
    konika0
    konika0

    27 abonnés 778 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 janvier 2019
    Résilience, comme dit tout le monde. Le très jeune Kun vient d’avoir une petite sœur qui lui prend sa place dans la maisonnée, dans le cœur de maman, dans le temps de papa, dans les sourires de grand-mère. Angoissé à l’idée de perdre tout ce qui lui est cher, Kun cherche des réponses. C’est (plus ou moins) à l’intérieur de lui-même qu’il les trouvera. Après le choc des Enfants Loups, je trépignait. On retrouve ici la magnifique patte d’Hosoda quand il s’agit de décrire par moult détails la vie quotidienne d’une famille japonaise ordinaire. Simple et beau. Son style est là aussi quand il faut construire des plans millimétrés, faits main, lumineux. Le recours au fantastique est ce coup-ci moins évident. Les entrées dans le monde onirique sont au début délicieuses et surprenantes mais devenues systématiques, elles lassent. On s’agace aussi face à ce môme qui pleure tout le temps. Regard d’adulte sûrement, mais oui, c’est pénible. On appréciera cependant la manière dont les dilemmes sont résolus, le lien que forment les racines de l’arbre de la maison. Mais le film fini, on ne peut s’empêcher de se dire « tout ça pour ça » ? Et surtout, il devrait y avoir une loi interdisant les mélanges de techniques d’animation. Les images de synthèse sont ici aussi voyantes et criardes que le coup de pastel rouge de votre petit dernier sur votre mur fraîchement peint en blanc cassé. Certaines scènes sont proprement saccagées par ce procédé. En bref, une bonne idée mais de grosses maladresses qui ne parviennent toutefois pas à gâcher pleinement ce film qu’on conseillera à un public familial aux prises avec les turpitudes des caprices et des angoisses enfantins.
    Frédéric M.
    Frédéric M.

    188 abonnés 1 860 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 1 janvier 2019
    Un sublime dessin animé pour conclure l'année en beauté (l'an dernier ce fut Fireworks, et avant your name). Ce dessin animé plutot adulte est un vrai bijou tant par la sincérité et l'originalité (un parfum de A Christmas Carol) et de magnifiques dessins, on reste captivé, touché par ce nouveau bijou Hosada ! Pret à réattendre X années pour des dessins animés de qualité ! Un de nombreux coups de coeur 2018
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 1 février 2019
    Le bébé fille qui naît dans le futur, une petite japonaise typique «kawaii », ça veut dire que c’est une adorable animation avec ces prénoms lyriques. Ça fait manga avec les grossièretés graphiques qui leurs sont attribués, juste pour l’humour et sa bouffée d’oxygène hilarante chez certain spectateur à l’âme d’enfant. De par le prénom choisi bien pensé, c’est la métaphore et l’allégorie du voyage dans le temps, passé, présent, futur se croise les uns des autres. L’impression de la mise en scène des mêmes personnes mais de corps différents par l’âge, sont sur le point de se clasher sans éclaboussures. Le regard rouge de jalousie du grand frère gamin veille tant bien que mal sur sa fragile petite sœur, la moue protecteur dans le viseur de maman surchargée confiant tâche d’apprentissage de la maison à papa. Les grands-parents ont interagit avec le changement d’époque, de la seule guerre offensive que le pays a connu jusqu’aux tablettes numériques et smartphones, un grand bond en avant et la course de sprint romantique pour terminer agréablement la poésie japonaise.
    CDRIX C.
    CDRIX C.

    48 abonnés 274 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 novembre 2020
    Le temps, l'histoire, l'Histoire, la connexion entre les êtres, la famille, l'enfance, la naissance, les origines ... autant de thèmes qui obsède et passionne le talentueux Mamoru Hosoda depuis La Traversée du Temps en 2006. Dès les premières images, on distingue nettement l'animation fertile et soignée du réalisateur perfectionniste. Il y a avant tout cette poésie et toujours cette sensibilité sympathique. Somptueusement teintés, les extraordinaires voyages que le petit garçon Kun entreprend sont conçus comme une collecte de données et d'indices qui lui permettront de déterminer quel est son rôle au sein du cocon familial, sa place, sa destinée. Beau et émouvant.
    Fabien S.
    Fabien S.

    554 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 décembre 2019
    Un excellent film d'animation sur un petit japonais qui a une petite soeur qui s'appelle Mirai . Un vrai enchantement.
    cortomanu
    cortomanu

    75 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 février 2019
    Miraï parle aussi bien aux enfants qu'aux adultes, du passage du temps, des petites étapes qui font grandir, des résistances et des refus que cela créée parfois, des découvertes qui en naissent. Très simple mais jamais simpliste. Un très joli film.
    FlecheDeFer ..
    FlecheDeFer ..

    46 abonnés 375 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 avril 2019
    Un beau film d'animation qui mélange le réel et le poétique, avec un style fantasmagorique comme seuls les Japonais savent en faire. Tout cela est très beau, touchant par moments, mais pour une raison ou pour une autre le film n'atteint pas la grâce de certains de ses prédécesseurs, principalement parce qu'il leur ressemble beaucoup, trop même. On peine à trouve quoi que ce soit d'unique ici. Alors certes c'est mille fois mieux que ce que Pixar propose désormais, mais c'est également en-dessous des références nippones.
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