Le premier long-métrage de Mathieu Sapin, sorti en 2018, n’est pas franchement mauvais mais il ressemble à un plat de cassoulet qui serait servi sans un seul flageolet. C’est-à-dire qu’il manque la substance essentielle. L’histoire nous plonge dans les coulisses d’une direction de cabinet d’un candidat à la présidentielle. De la chargée de communication aux dents longues (Alexandra Lamy) au jeune stagiaire (le peu crédible Finnegan Oldfield), le récit brosse une galerie de personnages au plus proche du pouvoir. Malheureusement, le scénario tourne en rond ce qui entraîne de nombreuses longueurs. L’humour est téléphoné et comme l’investigation politique demeure superficielle, on finit par s’ennuyer. Bref, une comédie fade malgré son potentiel évident.
S'il y a une chose qui frappe dans ce film, c'est la présence magique d'Alexandra Lamy qui illumine le film de son charme et de son talent et qui endosse son rôle avec une maestria déconcertante. Le jeune Finnegan Oldfield s'en sort admirablement incarnant un personnage sans envergure mais dont la fréquentation des jeux de pouvoirs et de l'arrivisme ambiant va lui révéler ses ambitions. On appréciera également la performance de Philippe Katerine tout en contrepoint. Pour le reste,, il est vrai que la mise en scène est hésitante, mais le scénario est malin pourfendant la politique spectacle (les visites d'un tas de trucs dont ils n'ont que faire), la langue de bois, les arrangements sordides, les hypocrisies et autres mesquineries, bien loin des préoccupations des gens.
Une comédie subtile, certes tranquille, mais aux dialogues souvent percutants, avec des situations plutôt réalistes sur le mélange entre la médiocrité humaine et la combativité politique, le tout servi par de bons comédiens, avec un Finnegan Oldfield, en Pierrot lunaire prenant goût au système, et une Alexandra Lamy excellant dans la manipulation et le cynisme de campagne. Sans oublier un Philippe Katerine poisseux avec efficacité, un Gilles Cohen potiche maternité, lièvre de service, une Valérie Karsenti scolaire et appliquée (royale en quelque sorte) et une trop rare Brigitte Roüan.
Un très grand film français comme on sait bien les faire: scénario fadasse, personnages faux, acteurs sans grande crédibilité, et une fin qui n'en est pas une...ça commençait pas mal, on pouvait presque croire à cette politique fantoche mais la suite sonne creux. film à ne pas voir
L'idée est bonne: un jeune stagiaire germaniste débarque en tant que stagiaire dans l'équipe de campagne d'une candidate à la présidentielle. Pourquoi ça foire:
Film long, dès le début Pas de suspens Pas d'accélération L'impression de voir un documentaire sur les coulisses d'une campagne (sauf que ces docus sont croustillants, vifs, rapides) Lamy qui perd de son statut de rôle important dans les 30 dernières minutes
Raté. Un exemple ? Le personnage de Valerie Karsenty prend de l'importance, flirte avec le héros, puis.... plus rien ! Elle disparaît de l'action jusqu'à la fin, sans la moindre explication ! Alexandra Lamy subit, dans une mesure moindre, le même sort. Décousu et gauche.
L'ascension d'un stagiaire en politique lors de campagnes électorales. Ni drôle ni très satirique la faute à un scénario poussif. Bande son très irritante.
Ou et la musique ? Il n'y a aucun humour ! Le film combine tous les clichés de film français !
- Scene de sexe - Je t'aime, moi non plus - Auteur sans aucune prestance - C'est lent - La fin encore pire que le reste
Par moment ils parlent exactement comme dans une école de commerce (Je comprenais absolument rien) On a l'impression d'assister à une reunion de business
Je n’ai pas accroché avec ce film qui n’arrive pas à prendre les dimensions de ce qu’il veut nous vendre. On est balancé en pleine campagne présidentielle mais pourtant l’histoire est assez plate en rebondissement. Alors qu’on devrait ressentir de la tension et des événements inattendus, le rythme est plutôt pépère. Sur l’instant, ce n’est pas désagréable à suivre car il y a un déroulement sans accrochage, mais voilà cela rend le scénario trop prévisible. Il y a un manque de surprise et on obtient un ensemble est trop fade. Un peu à l’image d’Arnaud joué par Finnegan Oldfield. J’avais déjà trouvé que son personnage dans MARVIN OU LA BELLE EDUCATION était assez pauvre. Il faut croire que je n’accroche pas avec son jeu. Cela était d’autant plus flagrant qu’Alexandra Lamy brille de mille feux. Ce rôle autoritaire m’a rappelé ses engueulades dans UN GARS, UNE FILLE. Ces deux personnages seront à l’image du milieu politique, certaines personnes font leur place en silence, alors que d’autre, avec leur grand sabot. Mais au final, les deux seront à l’image de cet univers : ingrats. Tout cela est décrit de manière assez réaliste avec des petites allusions à la politique française. Le ton utilisé pour nous montrer cela reste quand même assez gentil par rapport à ce que doit être la réalité. La présence (discrète) de Philippe Katerine par exemple apporte un côté comique. Après, on ne comprend pas vraiment ce que fait Arnaud ici. L’introduction est rapide et manque totalement de logique. Il débarque de nulle part, n’aime pas la politique, on le prend, on le traite mal, mais il reste… LE POULAIN est pour moi une déception car il est trop léger sans pour autant réussir à être drôle.
Est ce la thématique qui ne me séduit pas je ne sais pas trop, mais en tout cas je me suis ennuyée. Je trouve que le scénario tourne en rond. J'ai failli m'endormir.
A travers l'histoire d'un novice qui entre comme assistant d'une équipe de campagne durant une élection présidentielle, l'auteur à BD Mathieu Sapin réalise une satire grinçante et savoureuse sur les arcanes de la vie politique, portée par une Alexandra Lamy géniale en femme de pouvoir sans foi ni loi.