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CeeSnipes
284 abonnés
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3,5
Publiée le 6 mai 2012
James Gray est souvent considéré par certains cinéphiles comme un des meilleurs scénaristes-réalisateurs au monde, le digne héritier d'un Martin Scorcese qui tarde à se renouveler.
Souvent, The Yards est cité comme un des meilleurs films de la décennie. Je l'ai enfin vu. Et je ne suis absolument pas d'accord. Loin de moi l'envie de vous dire que The Yards n'est pas un bon film, loin de là. C'est même un bon film. Mais le rythme y est tellement lent au début qu'arrivé au rythme de croisière du film, au bout d'une bonne heure, je m'ennuyais déjà, le mal était fait. Si le scénario est vraiment intéressant et possède d'excellents rebondissements et personnages, la réalisation n'est pas à la hauteur, tout juste démonstrative quand elle devrait être rythmée. Les acteurs sont néanmoins très bons, sauf peut-être Joaquin Phoenix, dont on voit dès la première image qu'il est louche, rien qu'à son regard vicieux...
C'est assez ennuyeux, étant donné que ça tue un peu tout suspense. La musique d'Howard Shore est très pompière, comme pour renforcer le fait que c'est une tragédie Shakespearienne qui se joue devant nos yeux. Dommage, j'aurais aimé un peu plus de subtilité.
Personnages dépassés par les évènements, liens du sang plus fort que tout, hommes ne sachant s’exprimer que par la violence ou la corruption… Des thèmes que l'on trouve dans ce film et qui réapparaîtront dans " La Nuit nous appartient ". Gray complète son casting avec des seconds rôles solides, Faye Dunaway et Ellen Burstyn en tête. Et qu’il arrive à se débrouiller avec ses rares décors pour éviter de tomber dans le théâtre filmé, tout en mettant en place une dramaturgie forte, quasi Shakespearienne. Et même à rendre Mark Wahlberg crédible alors qu’à l’époque pas grand monde ne misait sur lui pour un rôle un peu solide. Ce qui est presque un exploit en soi, même s’il est aidé par un rôle de jeune naïf pas très difficile à interpréter. Ce qui est intéressant, c’est que Gray filme « à l’ancienne ». Pas de mouvement de grue super complexe, pas d’ostentatoire gratuit, pas de superflu. Il se contente de filmer simplement son histoire, mais il le fait bien. Il n’est donc pas forcément un grand metteur en scène, car il montre trop peu pour qu’on puisse en juger. Par contre il démontre clairement son savoir faire pour la direction d’acteurs. Tous sont impeccable, sans en faire des caisses et le casting est relativement homogène (chose plutôt rare), aucun acteur ne faisant retomber le niveau général. Bien écrit, bien réalisé, prenant du début à la fin, « The Yards » mérite donc bien sa réputation d’excellent petit film, et je ne peux que vous encourager à vous le procurer.
« The Yards » est un film noir signé James Gray et constitue son deuxième long métrage après le remarqué « Little Odessa ». Mais avec « The Yards », le réalisateur passe au niveau supérieur avec un long métrage dense et somptueux. Grand admirateur de Francis Ford Coppola, James Gray déroule une histoire d’hommes d’affaires véreux et de politiciens corrompus et l’inscrit dans les rapports d’une famille qui se trouve au cœur de ce système. Lorsque Leo Handler sort de prison et rejoint sa famille, il est bien décidé à rentrer dans le rang et à apporter sa contribution à la société. Souhaitant trouver un emploi honnête, il se rend chez son oncle Frank, patron de l’Electric Rail Corporation, principal fabriquant de pièces pour le métro du Queens. Leo ignore alors que son oncle règne d’une main de fer sur le métro de la ville, n’hésitant pas à utiliser des méthodes peu orthodoxes vis-à-vis de ses concurrents et à corrompre les politiciens et autres décideurs. Leo se trouve rapidement impliqué dans une sale affaire aux côtés de son ami Willie Gutierrez, compagnon et futur époux de sa cousine Erica. Les rapports familiaux sont bel et bien au centre de ce drame sombre et passionnant. Le rythme du film est assez lent, privilégiant une mise en scène parfois empreinte de solennité, en particuliers dans les scènes se déroulant au sein de la famille. Point ici d’action trépidante et de portraits taillés à la serpe. Les personnages sont bien définis et magnifiquement interprétés par des acteurs au sommet. On citera Mark Wahlberg, Joaquin Phoenix et James Caan, interprète il y a 40 ans de Santino Corleone dans « Le Parrain » de Coppola. Faye Dunaway et Charlize Theron sont également très bien. James Gray privilégie une description majestueuse ornée de dialogues justes dans une superbe photographie teintée de noir et de marron qui accentue le côté lugubre du récit. Sorti en 2000, « The Yards » a été salué par la critique mais n’a pas connu le succès commercial qu’il méritait. Ce superbe film, certainement un des meilleurs de la décennie passée, est l’œuvre d’un réalisateur précieux qui a confirmé depuis tout son talent, avec deux films tout aussi remarquables, « La nuit nous appartient » et « Two lovers ».
Un plongée assez passionnante au coeur d'une famille secrète. Le film fait d'ailleurs penser au prochain film du réalisateur La nuit nous appartient, ces deux films ressemblent à une tragédie grecque ou les héros semblent dépassés par les évènements et subissent leurs propres erreurs . Dans The Yards le personnage de Mark Wahlberg, tout juste sorti de prison, se retrouve peu après emmêler dans une affaire de meurtre dont il n'est même pas coupable. On remarque que le film se passe en grande partie la nuit, on évoque alors l’incertitude du destin du héros tout comme dans La nuit nous appartient mais le film se terminera par une rédemption du héros qui se passera le jour. D'ailleurs la première image du film fait échos à la dernière . Je reproche seulement au film un manque de clarté dans sa dernière demi-heure .
Un très bon film noir au casting superbe! Gray revisite le genre et prouve qu'il est l'un des plus grands cinéaste de notre époque, et sans doute deviendra-t-il l'un des plus grand l'histoire!
Un film bien sombre, c'est normal c'est du James Gray, qui présente quelques scènes fortes, des personnages forts mais qui ne parvient à être aussi anxiogène qu'il aurait pu l'être. De plus, le personnage de Charlize Theron qui est très intéressant aurait mérité un meilleur dévellopement et aurait donné ainsi un supplément d'âme à l'ensemble. Reste comme je l'ai dit au début des scènes fortes, des personnages forts mais aussi un grand casting qui a lui seul mérite le détour. Sans être totalement emballé, le film vaut largement tout de même le coup d'être vu.
James Gray est un réalisateur très peu connu du grand public mais malgré tout très estimé parmi les cinéphiles. "The Yards" (2000) est le deuxième film de la filmographie de Gray après "Little Odessa" (1994) qui en compte 4. Le film raconte l'histoire d'un homme, sorti de prison après un casse de voiture avorté et veut aider financièrement sa mère malade en se réinsérant dans la société, pais malheureusement il va tomber à nouveau dans les magouilles. Un scénario énorme, une mise en scène magnifique comme souvent dans les films de Gray, c'est pour moi le meilleur film de ce réalisateur avec une atmosphère particulière et propre au réalisateur. Ajouté à cela une excellente BO et surtout un casting de feu avec un Joachim Phoenix parfait, un Mark Wahlberg dans l'un de ses meilleurs rôles. Ainsi que des seconds rôle tels que Charlize Theron, James Caan ou encore Faye Dunaway qui se sublime, on a le droit à, peut-être, l'un des meilleurs films noirs de ces dernières année.
J'avoue qu'au début je n'en attendais rien de bon, cette histoire de corruption généralisée des marchés publics ferroviaires ne semblait pas vraiment ma came, mais très vite, le film s'emballe( de façon assez prévisible), puis se déroule d'une façon que l'on attendait peu. La critique sociale de la société américaine, les liens amicaux douteux qui se brisent, la famille, éclatée par l'égoïsme de ses membres les plus influents, et la fin, poignante de justesse,le jeune héros trahit enfin ceux qui n'ont cessé de le trahir, mais que de sacrifices et de déchirures. Magnifique.
Comment ce film a-t-il pu être un échec commercial, sérieusement?! C'est bien la question à laquelle tous les admirateurs de James Gray ne doivent cesser de s'efforcer de répondre, puisque l’œuvre qu'il nous propose est bouleversante de justesse. Grâce à une ambiance intemporelle, une BO envoutante, des acteurs époustouflants et aux intéressants thèmes de sociétés évoqués, le jeune réalisateur indépendant nous livre un film crédible et efficace tirant avec exactitude là ou ça fait mal. Les retournements de situation rythment le film lorsque son tempo semble diminuer. Impressionnant.
The Yards restera pour toujours comme ma première rencontre avec le cinéma de James Gray. Mon attachement pour ce film est donc particulier, qui plus est à l'age précis ou je l'ai vu, un choc cinématographique de premier ordre ! Ce sentiment s’accroît d'années en années, je peux d'ailleurs faire le même constat pour l'ensemble de la filmographie de ce cinéaste. L’obscurité est une nouvelle fois une allié, la mise en scène regorge d'instants on l'intensité est-ci palpable que j'en suis tout ébahis et encore plus scotché. Les noms à l'affiche s'inscrivent dans cette veine, Mark Wahlberg, Joaquin Phoenix, Charlize Theron, James Caan, Faye Dunaway, Ellen Burstyn ... La scène entre Leo ( Wahlberg ), Willie ( Phoenix ) et Erica ( Theron ) dans l'immeuble puis dans la rue m'a littéralement coupé le sifflet ! Le film regorge de quelques perles du même acabit, on ravive les tensions et notamment les peines pour construire un dénouement aussi déchirant que somptueux. Magnifique !
Très bon film, le casting y est sans doute pour beaucoup. On ne voit pas le temps passer et pour une fois, on s'attend à un dénouement tout autre. La mafia des réseaux ferrés, la loi du silence et de la corruption. On notera également la présence de trois acteurs qui ont joué "ensemble" dans l'excellente série sur le milieu carcéral "OZ".
Je trouve ce film magistral. Scénario, mise en scène, casting, interprétation, lumière... Tout est magnifique. James Gray est un grand. Grande fan de Scorsese, je suis prête à dire que Gray est souvent plus subtil dans sa façon d'aborder les choses.
Bon film... spoiler: "J' ai toujours rêvé de te voir porter ces bbeaux costumes... Mais, qu'y a t-il derrière ces personnes en costume?" (paroles de la mère)- cette phrase est clef... et le scénario de cet engrenage... machiavélique. Déterminisme social quand tu nous tient...
Récit sombre et froid d'un implacable engrenage. Une mise en scène impeccable pour un rendu réaliste. Le film réunit plusieurs acteurs de qualité, récents et plus anciens. Rien à redire, c'est une réalisation professionnelle. Je ne saurais lui mettre une meilleure note parce qu'une partie de moi, en tant que spectateur, n'était pas captivée par le scénario, mais ce n'est qu'une impression personnelle.