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stebbins
502 abonnés
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4,0
Publiée le 28 mai 2011
La famille comme tribu fratricide... Beaucoup de cinéastes contemporains - Martin Scorsese en tête - ont dépeint la mafia comme un milieu intime et pourri de l'intérieur dont chaque membre peut avoir recours aux trahisons et aux coups les plus bas vis-à-vis de ses semblables. Quelques années après un très beau premier film - le crépusculaire Little Odessa - James Gray réalise The Yards, une chronique familiale aux allures de tragédie profondément ancrée dans ce contexte impitoyable qu'est le gangstérisme. Le cinéaste s'y intéresse plus que jamais à l'éthique du milieu : la fameuse loi du silence. Entouré des meilleurs acteurs de l'ancienne génération - superbe James Caan - mais aussi de la nouvelle - Joaquin Phoenix, fringuant ; Mark Wahlberg, impressionnant - James Gray nous offre de magnifiques éclats formels pour mieux recentrer la morale de chaque personnage au coeur de son film. Anti-manichéen et sombrement réaliste, The Yards s'avère alors non moins crépusculaire que Little Odessa et s'inscrit dans la lignée des meilleurs films du genre. Une petite référence.
James Gray est plutôt efficace dans ce genre de polar noir et musclé. Si ça tourne parfois en rond, on se laisse prendre facilement notamment grâce à une intrigue intelligente et originale et au casting impeccable et prestigieux: Mark Whalberg face à Joaquin Phoenix (duo que James Gray réunira à nouveau dans La Nuit Nous Appartient), le grand James Caan et Charlize Theron, Ellen Burstyn et Faye Dunaway côté rôles féminins.
"The Yards" raconte l'histoire d'un homme qui veut regagner la confiance de ses prochains en restant dans le droit chemin. Malheureusement pour lui le monde dans lequel il vit n'a pas changé depuis son incarcération et il se voit vite repris dans un engrenage auquel il ne voulait plus y en avoir affaire. Ce policier est dirigé par James Gray qui privilégie les scènes pesantes aux atmosphères lourdes et les sons sourds. Il fait preuve d'un réalisme à couper le souffle en jouant également beaucoup sur la luminosité, de nombreuses scènes aux discussions stressante se joue dans "l'ombre et la lumière". De plus ce film est emmenée par un casting cinq étoiles grâce notamment au talentueux Mark Wahlberg, mais aussi au convaincant Joaquin Phoenix (dont je suis totalement adepte) et à la ravissante Charlize Theron. Mais également des seconds rôles significatifs tels que Ellen Burstyn notamment connu pour son interprétation bouleversante de la mère d'Harry Goldfarb dans l’impressionnant film d'Aronofsky "requiem for a dream".Pour conclure, étant totalement fan des policiers sombre de James Gray, ce réalisme débordant vous fascinera jusqu'au bout.
Dès les premières minutes , comment ne pas penser à La Nuit nous appartient : Phoenix , Wahlberg , tous deux présents aussi dans ce film. En tout cas , le scénario est simple, mais aussi le sujet est sensible : un ex détenu qui veut se réinséré dans la société en travaillant ... Encore une fois , c'est Phoenix et son rôle de Willie qui va faire "tomber" Léo , mais rien à faire , à la fin , y en a un qui tombe , mais ce n'est pas Léo ... Sujet qui tend un peu à la corruption de la police .. Un film valorisé par ces deux très bons acteurs , plus Charlize Theron ; c'est un film prenant , noir et très émotionnel ...
Divertissant, bien joué, presque bien mais quelque chose cloche. Peut-être une phrase répétée 10 fois dans le film et qui n'a quasiment pas d'impact ? Peut-être l'exagération de tous les personnages qui finit par faire perdre en crédibilité ? Trop "cliché", trop calqué sur "Le Parrain" ? Bref, une très bonne idée de départ, un film pas si mal, mais qui déçoit au fur et à mesure de la progression.
The yards a été un échec commercial et pourtant le film a été bien reconnu par la suite. Le casting est quand même excellent, l'histoire est originale. James Caan a un charisme fou dans ce rôle de ponte de la mafia qui tient le monopole des métros.
De bons acteurs, un film qui se laisse regarder jusqu'à la fin sans s'ennuyer, mais pour lequel je n'ai rien trouvé d'exceptionnel. J'ai l'impression d'avoir dej a vu mieux.
A sa sortie de prison, Léo n'aspire qu'à une seule chose, trouver un travail honnête afin de pouvoir se réinsérer dans la société. Pour cela, Léo fait appel à son oncle, Franck Olchin patron de l'Electric Rail Corporation et homme d'affaires sans scrupules. Seulement, rien ne va se passer comme prévu va se retrouver au coeur d'un monde où tous les coups sont permis, même entre les membres d'une famille. Avec un scénario finnement écrit The Yards ressemble à une tragédie humaine, lyrique et tragique dans laquelle le talent des jeunes acteurs (Joaquin Phoenix, Charlize Theron et Mark Wahlberg) explose et imprègne la caméra de James Gray qui signe avec The Yards un drame familial qui voit celle-ci imploser. Un beau moment de cinéma avec une mise en scène sans fioritures, sobre et élégante.
James Gray signe là , un polar sombre dans un monde mafieux dominant ! The yards a un bon nombre de qualité dont sa réalisation tout en délicatesse , qui retranscrit bien l'ambiance noire du film ! L'histoire familiale est assez classique mais regorge de quelques rebondissements ! Mais ce film est sobre , meme trop sobre ! Le film est sombre , sans trop l'etre ; dérangeant mais sans trop l'etre non plus ! James gray ne va donc pas assez au fonds des choses et signe un film agréable mais qui manque de profondeur et de magie pour se hisser au sommet !
La maîtrise visuelle du film est admirable. Le rythme, la richesse des nuances dans la photo, le choix des décors, des couleurs, des cadrages, tout prouve le talent immense de James Gray comme cinéaste. Les interprètes sont excellents et le scénario, très travaillé, reprend toutes les caractéristiques du récit tragique (poids de la famille, impossibilité d'échapper à sa destinée ou à ses origines, inceste, trahison, vengeance, culpablité) tout en décrivant avec détail un New York industriel déliquescent et corrompu. L'ensemble donne à cette histoire une densité et une richesse fascinante, faisant de The Yards un film noir parmi les plus impressionants depuis longtemps.
Un film sur les sujets favoris de Gray : New York, la famille, les "affaires"... Une histoire très sombre, bien mise en image, avec une nette orientation photographique du côté du Parrain et de Scorsese (également pour l'histoire). Le film, malgré un rythme un peu lent, se suit avec plaisir. Les personnages sont plutôt réussis et le casting s'en sort très bien (avec mention pour Joaquin Phoenix et James Caan).
Film sans fioritures, du noir de chez noir, une longue descente aux enfers avec un gros coup de manivelle au final. Beaucoup de sociétés dites développées fonctionnent ainsi, et chapeau de la montrer de si belle façon.
Pour son second film, James Gray a déjà établit toutes les caractéristiques de son cinéma si personnel, à mi-chemin entre Coppola, Cassavetes et Sydney Lumet. Cette histoire de famille mafieuse en décomposition, plus bancale et désorganisée qu'elle voudrait paraître est mise en scène magnifiquement. Scènes éclairées à la De La Tour, à la bougie, sombre ambiance, pas poisseuse mais pesante, lourde, dépressive. Interprétation magnifique de tous les acteurs. Le poids de la famille, de la classe, transparait dans chaque scène. Et cette histoire de réinsertion ratée n'aura été qu'un immense gachis pour les protagonistes, mais certainement pas pour les spectateurs.