AlloCiné
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Votre avis sur A Ghost Story ?
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spoiler:
Le fantôme qui cherche à retrouver les mots écrits par celle qui était sa femme avant de pouvoir enfin s'évaporer en esprit.
Une quête du temps qui peut s'écouler lentement, ce qui ne veut pas dire de manière paisible - celui de l'épouse après le deuil, ou en accéléré, - la construction d'une ville nouvelle, temps personnel et temps sociétal.
Temps aussi des civilisations avec ses luttes et ses guerres, quand le fantôme se perd dans sa recherche du moment où le papier a été enfermé dans la fente du montant de la porte, et qu'il se retrouve emmêlé dans la "conquête de l'ouest".
Correspondances du hasard (?) quand une petite fille et la femme font les mêmes gestes à des dizaines d'années d'écart, ou correspondances entre des personnes qui ne connaîtront pas mais qui habitent des mêmes lieux.
Un fantôme en colère quand il craint de perdre "sa" maison, un fantôme qui écoute quand une bande d'amis philosophe sur les infinis des temps et des espaces.
Et une chanson qui dit ce que peut être la vacuité de l'être, du néant comme de la vie, de la solitude.
Finalement, plein d'ouvertures et de questionnements à l'issue de ce film qui mérite d'être vu, en étant patient et ouvert aux autres et au monde…
Une quête du temps qui peut s'écouler lentement, ce qui ne veut pas dire de manière paisible - celui de l'épouse après le deuil, ou en accéléré, - la construction d'une ville nouvelle, temps personnel et temps sociétal.
Temps aussi des civilisations avec ses luttes et ses guerres, quand le fantôme se perd dans sa recherche du moment où le papier a été enfermé dans la fente du montant de la porte, et qu'il se retrouve emmêlé dans la "conquête de l'ouest".
Correspondances du hasard (?) quand une petite fille et la femme font les mêmes gestes à des dizaines d'années d'écart, ou correspondances entre des personnes qui ne connaîtront pas mais qui habitent des mêmes lieux.
Un fantôme en colère quand il craint de perdre "sa" maison, un fantôme qui écoute quand une bande d'amis philosophe sur les infinis des temps et des espaces.
Et une chanson qui dit ce que peut être la vacuité de l'être, du néant comme de la vie, de la solitude.
Finalement, plein d'ouvertures et de questionnements à l'issue de ce film qui mérite d'être vu, en étant patient et ouvert aux autres et au monde…
Certes, ce film est très lent et quasi-muet. Cependant, David Lowery a une façon de fimer qui rend cette lenteur poétique et rend les personnages attachants. Du coup, on ne s'ennnuie pas excepté lors de la scène en début de film où M (Rooney Mara) mange qui est interminable. Certaines autres scènes peuvent aussi, pour certain(e)s, paraître assez longues mais cette longueur permet justement d'appréhender les errements et la perdition de ce fantôme et l'oubli progressif de ses proches après la mort malgré la lutte de ces proches pour éviter ceci, M (Rooney Mara) étant aussi fantômatique juste après la mort de C (Casey Affleck), on peut aussi y voir la difficulté dun être humain à faire face à la mort d'un proche via la disaprition progressive mais difficile du fantôme de C qui semble parfois être aussi celui de M.
spoiler:
Au-delà, avec le parallèle fait à la fin, entre la disparition progressive du fantôme de C et la mort de C, être humain,
on peut également y voir les errements de l'esprit de C (et, au-delà donc du couple C et M) ou de tout esprit d'être humain avant une décision qui semble importante pour lui. Les très rares dialogues dans le film sont très à propos et s'appliquent, à la fois, aussi bien aux personnages du film, qu'à la condition humaine,qu'à lunivers. Un film à voir, pour le côté poétique, philosophique mais aussi esthétique si on ne craint pas les lenteurs.
on peut également y voir les errements de l'esprit de C (et, au-delà donc du couple C et M) ou de tout esprit d'être humain avant une décision qui semble importante pour lui. Les très rares dialogues dans le film sont très à propos et s'appliquent, à la fois, aussi bien aux personnages du film, qu'à la condition humaine,qu'à lunivers. Un film à voir, pour le côté poétique, philosophique mais aussi esthétique si on ne craint pas les lenteurs.
Ça démarre un peu comme une histoire qui parle de la douleur du deuil et, comment s' en sortir et toute cette partie là, je l'ai personnellement trouvé chiante. C'est long, ça n'en finit pas. Le moment où elle mange la tarte est barbant.
Une fois cette partie passée, ça devient réellement une histoire de fantôme est c'est finalement assez intéressant. Il a un but ce fantôme, il a besoin d'arriver à ce but pour partir là où sont sensés partir les fantômes.
Il y a un choix du réalisateur que je n'approuve pas, c'est la longueur des scènes, le manque d'énergie, de rythme, de vigueur....qui fait qu'on s'ennuie un peu. L'autre choix que j'ai apprécié par son originalité, c'est les effets spéciaux du fantôme. Un drap. on voit bien que ce n'est pas un simple drap, mais c'est un drap quand même.
Je reste sur ma fin, car à la fin on ne sait pas ce que le but du fantôme cache, alors c'est vrai qu'on peut, du coup, tout imaginer, mais j'aurais préféré avoir la version du réalisateur, plutôt que la mienne qui va changer au gré de mes humeurs.
Une fois cette partie passée, ça devient réellement une histoire de fantôme est c'est finalement assez intéressant. Il a un but ce fantôme, il a besoin d'arriver à ce but pour partir là où sont sensés partir les fantômes.
Il y a un choix du réalisateur que je n'approuve pas, c'est la longueur des scènes, le manque d'énergie, de rythme, de vigueur....qui fait qu'on s'ennuie un peu. L'autre choix que j'ai apprécié par son originalité, c'est les effets spéciaux du fantôme. Un drap. on voit bien que ce n'est pas un simple drap, mais c'est un drap quand même.
Je reste sur ma fin, car à la fin on ne sait pas ce que le but du fantôme cache, alors c'est vrai qu'on peut, du coup, tout imaginer, mais j'aurais préféré avoir la version du réalisateur, plutôt que la mienne qui va changer au gré de mes humeurs.
Un film tout en finesse, plein de grâce. Le pari était difficile à tenir et le film se tient sans cesse sur la brêche, mais grâce à l'inventivité du metteur en scène et le jeu des acteurs, il est terriblement émouvant
Attention, film à visionner avec un esprit grand ouvert. Bon nombre de personnes m'ont dit s'ennuyer terriblement, je peux le comprendre ; ça n'a pas été mon cas. Il est pourtant bien vrai que le réalisateur David Lowery use de plans longs, mais les thèmes abordés (le deuil, l'amour, l'au-delà) et l'ambiance installée par une bande son géniale et des images épurées m'ont confortablement installée dans un état de méditation surprenant. Point d'ennui pour moi : entre contemplation et médiation, je me suis laissée emporter dans ce voyage spatiotemporel fantastique et en suis ressortie avec la sensation de flotter quelques millimètres au-dessus de la banalité de nos petites vies.
A ghost story n'est pas un film, c'est du cinéma. Chapeau l'artiste.
A ghost story n'est pas un film, c'est du cinéma. Chapeau l'artiste.
Un film à ressentir et à vivre pleinement. Privilégiez l'expérience en salles pour plus d'immersion et éviter d'interrompre le récit. Si l'on prend le postulat d'une "vie" après la mort, le film traite de la mémoire que l'on laisse derrière nous et des différentes formes de souvenir ( par l'image, l'oeuvre de la personne, la mémoire, un objet, un lieu, ... ).
Le point de vue du fantôme est très sensible et bien retranscrit, notamment par le rapport différent au temps ( qui est un des acteurs "invisibles" du film ) et le fait qu'il développe des sentiments dans la recherche de l'apaisement et du repos de l'âme ( spoiler: si je fais une digression, il y a aussi pour un autre fantôme présent dans le film ce qu'on appellerait aujourd'hui le "lâcher prise" ce qui donne un passage court mais assez triste
).
Bref, un film que j'ai vu un peu tard par rapport à sa sortie. Toute la hype qu'il y a eu autour m'a peut être gâché un peu la surprise. Mais encore une fois, l'expérience ne peut s'apprécier pleinement que si on s'y consacre vraiment.
Le point de vue du fantôme est très sensible et bien retranscrit, notamment par le rapport différent au temps ( qui est un des acteurs "invisibles" du film ) et le fait qu'il développe des sentiments dans la recherche de l'apaisement et du repos de l'âme ( spoiler: si je fais une digression, il y a aussi pour un autre fantôme présent dans le film ce qu'on appellerait aujourd'hui le "lâcher prise" ce qui donne un passage court mais assez triste
).
Bref, un film que j'ai vu un peu tard par rapport à sa sortie. Toute la hype qu'il y a eu autour m'a peut être gâché un peu la surprise. Mais encore une fois, l'expérience ne peut s'apprécier pleinement que si on s'y consacre vraiment.
Ce film est un véritable chef-d'œuvre ! Le message transmis est extrêmement fort. Après avoir vu ce film, il est difficile de ne pas remettre en question la valeur de la vie, des souvenirs, de l'évolution...
Jonathan M
Un cinéma indépendant qui ne boude pas la créativité et l'audace. Ce film m'a fait l'effet d'une perfusion. Ensorcelé dès le premier plan, j'ai accepté de manière subjugué tout ce qu'il avait à me proposer. Pas forcément rationnel. David Lowery sait convaincre par des ambitions simples, sur un sujet mainte fois exprimé sur un écran. La douce fragilité qui entour le film fait petit à petit sa force. Et ce duo d'effrontés - Rooney Mara et Casey Affleck - qui nous retournent en un regard. Mise en scène, texture, 4/3, lumière, musique - tout s'accorde pour un film qui nous révèle au fil des minutes, la dimension inquiétante et brutale du deuil. Une pépite. *TOP 8 FILM 2017*
Je trouve ce film très triste et émouvant à la fois. L'histoire peut paraître bizarre ou le film trop long (comme avec certaines scènes où par exemple la femme mange un gâteau pendant 20 minutes) mais c'est une vraie leçon de vie. Au début, tout est incohérent et à la fin, tout paraît cohérent et normal. Le film peut être aussi un peu compliqué pour les jeunes enfants mais ça se regarde. Je vous le conseille !
T-Tiff
"A Ghost Story" est définitivement un gros coup de cœur de l'année 2017. David Lowery réalise un film d'une intensité profonde, un film contemplatif et qui pousse à la méditation. Cette réflexion sur l'amour, le temps qui passe, la mort, est absolument fascinante et elle s'impose avec exactitude et justesse. Et cette invitation à la méditation nous est proposée avec une simplicité remarquable. En effet, le film se dispense largement de dialogues, la caméra est souvent fixe, ceci pour permettre de contempler les images proposées comme le fantôme, immobile. Ce fantôme est représenté de manière enfantine avec un simple drap posé sur lui, les personnages n'ont pas de noms mais sont juste les visages des acteurs tels que Casey Affleck ou Rooney Mara. Cette simplicité se retrouve aussi dans le format de l'image, un simple carré aux bords arrondis. Il est certain que la démarche du film peut surprendre aux premiers abords, car les séquences sont parfois longues, très longues, mais cela s'inscrit parfaitement dans la démarche que propose ce film. Ainsi, notre fantôme contemple la vie de la femme qu'il aimait après sa mort, il semble condamner à errer dans la demeure qu'il aimait tant, et constater les dégâts du temps qui passe, un temps destructeur qui ne laissera aucune trace de la vie du personnage. Cette immersion sensorielle est réellement bouleversante, et nous sommes obligés de souligner ici l'excellente bande son de Daniel Hart et plus précisément le brillant morceau de Dark Rooms, "I Get Overwhelmed". Nous aurions presque voulu que ce film dure plus longtemps finalement, pour exploiter encore plus son concept qui est vraiment remarquable. "A Ghost Story" est vraiment un film comme il s'en fait peu, un film qui impressionne par sa simplicité et sa justesse. Brillant !
Je n'arrive pas à comprendre que l'on puisse crier au génie! Ce film est d'une prétention rare, une sorte de mauvais Terrence Malick mâtiné de Kubrick version 2001 Odyssée de l'espace, qui se perd en clichés et démonstrations lourdes, sans grand intérêt intellectuel ni même de divertissement.
On peut - à la limite - accepter le parti pris de départ qui consiste à nous présenter un fantôme sous la forme d'un ectoplasme sous un drap, en se disant que l'on se prend au jeu pour suivre le réalisateur dans sa fable, mais le voir affublé dès le départ de deux trous pour les yeux est d'un ridicule qui confine à la blague potache. Je passe la scène de tarte, insupportable, dont on se demande si elle n'est pas étirée pour que le film atteigne l'heure et demi syndicale et sur les sentiments de tristesse et de jalousie du fantôme plus que caricaturaux. Le summum de la bêtise est atteint quand un second fantôme, féminin cette fois-ci, apparaît dans la maison voisine et pour lequel Lowery ne trouve pas meilleure idée que de le présenter avec un drap fleuri rose, leur conversation s'établissant à l'écran sous forme de sous-titres démonstratifs ! On se demande ce qu'il aurait pris comme étoffe s'il s'était agit du fantôme d'un chien? D'ailleurs, ce fantôme parait bien fatigué, car souvent assis, et quand il n'est pas content, et qu'il ne soulève pas des tasses pour les briser, il le fait savoir aux vivants en tapant sur le piano, une trouvaille cinématographique qui permet "fort astucieusement" au réalisateur de revenir sur la scène "paranormale" du début du film. Le spectateur voit le fantôme qui voit son personnage qui voit les effets de son fantôme qui voit presque le fantôme de son fantôme... bref une mise en abîme bien vaine et digne d'un scénario pour adolescents. (J'adore les nombreuses critiques de la presse qui parle d'histoire vertigineuse!). On comprend que Lowery veut nous parler du temps qui passe (l'éternité c'est surtout pénible vers la fin comme dirait Woody Allen alors il faut bien que Casey le fantôme en finisse en sautant d'un immeuble pour abréger sa souffrance, voyons!)' La scène des pionniers, posée là pour nous faire comprendre qu'il y a un avant et un après, est cousue de fil blanc, la palme en revenant au côté cheap des accessoires! La scène du bobo-hipster qui déblatère lors de la fête rajoute une couche de prétention à la pseudo-philosophe du message que le spectateur peu attentif aurait peut-être loupé. Lowery finit par un effet de manche avec - enfin - la découverte du billet caché du temps de son vivant par sa femme et pour lequel notre fantôme a du encore jouer de sa faculté à remonter le temps pour pouvoir le sortir de sa cachette (car bien sûr, finalement tout a une fin, cette pauvre maison qui était la leur ayant fini par être détruite) ... et laisse le choix de l'interprétation au spectateur!
Bref, le ridicule et la prétention tuent-t-ils? et si Oui, il vous reste l'éternité pour y songer!
On peut - à la limite - accepter le parti pris de départ qui consiste à nous présenter un fantôme sous la forme d'un ectoplasme sous un drap, en se disant que l'on se prend au jeu pour suivre le réalisateur dans sa fable, mais le voir affublé dès le départ de deux trous pour les yeux est d'un ridicule qui confine à la blague potache. Je passe la scène de tarte, insupportable, dont on se demande si elle n'est pas étirée pour que le film atteigne l'heure et demi syndicale et sur les sentiments de tristesse et de jalousie du fantôme plus que caricaturaux. Le summum de la bêtise est atteint quand un second fantôme, féminin cette fois-ci, apparaît dans la maison voisine et pour lequel Lowery ne trouve pas meilleure idée que de le présenter avec un drap fleuri rose, leur conversation s'établissant à l'écran sous forme de sous-titres démonstratifs ! On se demande ce qu'il aurait pris comme étoffe s'il s'était agit du fantôme d'un chien? D'ailleurs, ce fantôme parait bien fatigué, car souvent assis, et quand il n'est pas content, et qu'il ne soulève pas des tasses pour les briser, il le fait savoir aux vivants en tapant sur le piano, une trouvaille cinématographique qui permet "fort astucieusement" au réalisateur de revenir sur la scène "paranormale" du début du film. Le spectateur voit le fantôme qui voit son personnage qui voit les effets de son fantôme qui voit presque le fantôme de son fantôme... bref une mise en abîme bien vaine et digne d'un scénario pour adolescents. (J'adore les nombreuses critiques de la presse qui parle d'histoire vertigineuse!). On comprend que Lowery veut nous parler du temps qui passe (l'éternité c'est surtout pénible vers la fin comme dirait Woody Allen alors il faut bien que Casey le fantôme en finisse en sautant d'un immeuble pour abréger sa souffrance, voyons!)' La scène des pionniers, posée là pour nous faire comprendre qu'il y a un avant et un après, est cousue de fil blanc, la palme en revenant au côté cheap des accessoires! La scène du bobo-hipster qui déblatère lors de la fête rajoute une couche de prétention à la pseudo-philosophe du message que le spectateur peu attentif aurait peut-être loupé. Lowery finit par un effet de manche avec - enfin - la découverte du billet caché du temps de son vivant par sa femme et pour lequel notre fantôme a du encore jouer de sa faculté à remonter le temps pour pouvoir le sortir de sa cachette (car bien sûr, finalement tout a une fin, cette pauvre maison qui était la leur ayant fini par être détruite) ... et laisse le choix de l'interprétation au spectateur!
Bref, le ridicule et la prétention tuent-t-ils? et si Oui, il vous reste l'éternité pour y songer!
A Ghost Story n'est pas une histoire de fantôme. C'est l'histoire d'un fantôme. L'histoire est la sienne comme le point de vu adopté. C'est la première originalité avec le choix de tournage en 1.37. Mais la principale singularité de cette histoire est son traitement. Je ne suis d'abord rentré que sporadiquement dans le film, mon attention décrochait, même le plan fixe au lit a fini par me rebuter alors que j'avais adhéré aux 3 premières minutes. Elles suffisaient à nous faire comprendre la puissance du drame qui allait suivre. Et puis vint la scène de la tarte. Rarement j'ai vu scène plus longue et chiante (les critiques diront "puissante par son dépouillement"). Là j'ai carrément failli arrêter le film. Heureusement j'ai poussé l'expérience. Car ensuite A Ghost Story s'accélère (disons plutôt qu'il trouve son rythme...) et s'enrichit. Et j'ai commencé à franchement l'apprécier. L'intrigue de Ghost Story est vide, c'est un film dans lequel factuellement, il ne se passe rien, ou presque. Il crée pourtant une atmosphère, des sensations, de l'émotion. On en arrive même à ressentir la douleur de ce grand drap blanc lorsque sa femme refait sa vie, à en vouloir à cette dernière, paradoxalement. Sa langueur minimaliste devient progressivement un atout. On interprète le film, réfléchit aux pistes narratives qu'il emprunte. J'irai même jusqu'à dire qu'il remet en cause notre rapport au cinéma, la façon dont on le consomme et le vie. Face à ce vide j'ai trouvé que j'étais plus actif dans son visionnage, j'étais moins spectateur que devant un blockbuster qui, de peur que l'on relâche notre attention nous abrutis continuellement d'action et d'explosion. Ici l'auteur parvient à créer le beau avec les replis d'un drap et fait naître l'émotion avec une BO essentielle, notamment sur la fin, lorsqu'enfin elle s'emporte. Devant notre condamné post-mortem impuissant défile la vie et le temps. A ghost story est un film sur la mort et la futilité de nos existences éphémères. Cela aurait pu être très déprimant mais l'auteur parvient à trouver quelque chose qui tend plutôt vers une touchante mélancolie contemplative. Dans le seul dialogue structuré du film il nous offre également une réponse à cette mortalité : l'art et sa capacité à survivre et se transmettre tant que subsiste l'humanité. David Lowery manque tout de même d'idées : les conversations de fantôme à fantôme ne fonctionnent pas et la mise en abîme finale explorant le retour dans le temps ne m'a pas semblé nécessaire. Le plus surprenant dans tout ça est que l'auteur nous avait pondu juste avant, la daube débile de Peter et son Dragon vert. La preuve que lorsqu'on la débarrasse de cahier des charges abrutissant, Hollywood est capable de démarches artistiques audacieuses. The ghost story ne sera pas mon film favori de l'année mais sa proposition, rare, me trottera dans la tête un moment. Un pari gagné donc, I did "get overwhelmed".
Alors j'ai pas détesté. Je voulais voir ce film parce que le concept me plaisait beaucoup, et je dois avoué que je suis un peu resté sur ma faim. Dès les premières minutes je l'ai senti, avec ces plans interminables pour montrer "la vie de tous les jours", celle qui est pas intéressante à regarder. La fameuse scène de la tarte est surement le meilleur exemple, mais c'est loin d'être le seul. Et la première demi heure, voir la première moitié du film, est vraiment longue. La 2è m'a plus intéressé, et c'est ce qui sauve un peu ce film pour moi. Il y a certaines idées sur la vie et la mort très intéressantes, et quelques passages assez beaux (ou tristes, souvent les deux en même temps). Mais voilà, au bout d'un moment, on se dit quand même, c'est très intéressant tout ça, mais est ce qu'il y avait pas moyen de rendre le tout un petit peu moins chiant? Je veux dire qu'on pouvait nous faire comprendre ce que ça fait d'observer un être cher dans sa vie de tous les jours sans pouvoir interagir avec, sans pour autant nous infliger l'ennui qui va avec. Parce que ouais, c'est un film intéressant à voir par certains aspects, mais je pensais pas m'ennuyer autant, c'est dommage.
Et je pense pas avoir complètement compris les 15/20 dernières minutes, ça par contre j'aimerais bien qu'on m'explique parce que y a un truc qui m'a échappé.
Enfin voilà, il dure 1h30 donc vous risquez rien, au pire vous aurez perdu 1h30 de votre vie et ça ira bien avec le film. Je peux pas complètement le déconseiller non plus, parce que c'est loin d'être débile, c'est juste inutilement chiant la plupart du temps, pour quand même 1/3 du film que j'ai bien aimé.
Et je pense pas avoir complètement compris les 15/20 dernières minutes, ça par contre j'aimerais bien qu'on m'explique parce que y a un truc qui m'a échappé.
Enfin voilà, il dure 1h30 donc vous risquez rien, au pire vous aurez perdu 1h30 de votre vie et ça ira bien avec le film. Je peux pas complètement le déconseiller non plus, parce que c'est loin d'être débile, c'est juste inutilement chiant la plupart du temps, pour quand même 1/3 du film que j'ai bien aimé.
Peut-on faire plus mauvais que ce film ?
Bonne question...Ils devaient être plusieurs dans le projet pour en arriver là.
Une scène " synthétise " le marasme de ce film brouillon et sans intérêt, c'est celle de la tarte ( sans crème ) qui se termine par un vomissement dans les toilettes du fond.
Brouillon, sans cohérence, ce film incite au sommeil et à l'ennui pendant plus d'une heure.
Ne pas hésiter à quitter les lieux...
domi...
Bonne question...Ils devaient être plusieurs dans le projet pour en arriver là.
Une scène " synthétise " le marasme de ce film brouillon et sans intérêt, c'est celle de la tarte ( sans crème ) qui se termine par un vomissement dans les toilettes du fond.
Brouillon, sans cohérence, ce film incite au sommeil et à l'ennui pendant plus d'une heure.
Ne pas hésiter à quitter les lieux...
domi...
A ghost story raconte l’histoire d’un musicien qui meurt dans un accident de voiture avant de reprendre vie sous un drap en tant que fantôme. Suite à sa disparition, sa compagne déménage. La mélancolie se fait surtout ressentir quand Rooney Mara s’éloigne de la maison dans sa voiture. Le fantôme de Casey Affleck reste et hante une maison qu’il aime et ne veut pas quitter. A partir de là, malgré une bande originale lunaire, le film rate son décollage et s’enferme dans des questions métaphysiques dans une mise en scène très lente.
David Lowery choisi le cinéma d’auteur sous forme d’essai cinématographique pour faire passer sa vision de l’amour jusqu’après la mort. Il choisit une mise en scène incroyablement lente, et trop lente pour moi. Je n’avais pas vu un tel acharnement sur une tarte depuis American Pie.
Ce film raconte l’impossible deuil des esprits condamnés à attendre ceux qu’ils aiment en vain avec une fin aux allures de 2001 l’odyssée de l’espace.
David Lowery choisi le cinéma d’auteur sous forme d’essai cinématographique pour faire passer sa vision de l’amour jusqu’après la mort. Il choisit une mise en scène incroyablement lente, et trop lente pour moi. Je n’avais pas vu un tel acharnement sur une tarte depuis American Pie.
Ce film raconte l’impossible deuil des esprits condamnés à attendre ceux qu’ils aiment en vain avec une fin aux allures de 2001 l’odyssée de l’espace.
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