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Un visiteur
3,5
Publiée le 7 janvier 2018
Parfois un film peut dérouter ! Le rythme lent du début est indigeste surtout après une semaine de dingue !!!! De long travelling qui n’en finissent pas, des plans fixes sur une maison ou des gens qui dorment.... la quintessence du cinéma qui se regarde regarder le monde... et puis à la moitié du film le rythme s’accélère faussement mais prend de l’épaisseur et on comprend le propos du réalisateur sur le temps qui passe, la vacuité de nos mouvements, l’indicible niché dans notre quotidien... le silence quasi présent pendant tout le film et, avec cette représentation de fantôme classique, un des personnages de ce film hors des clous qui nous laisse à réfléchir sur le bref instant de notre passage sur terre... troublant !
Une note si mauvaise alors que j'ai apprécié le film ? Oui, je m'explique. Si on prend (énormément) de recul, le film envoie un message intéressant et les longueurs scénaristiques s'expliquent aisément. Tout s'explique et j'accepte volontiers les silences et les longs plans séquences (plutôt bien réalisés).
Mais le film présente une faille énorme. Sa longueur. On aurait diviser par deux (voire trois ou quatre) le film, ma note aurait été largement supérieure. Malheureusement, on subit des scènes atrocement longues sans intérêt. Mais vraiment inutile, je me suis d'ailleurs demandé si je n'allais pas stopper (et pourtant j'en ai vu des mauvais films).
Dans tous les cas, que vous soyez fans de Lars Von Trier ou si vous êtes amateurs de pseudo-poésie où le spectateur s'évertue d'une beauté inexistante, allez-y, vous allez adoré !
un chef d'oeuvre d'une poésie folle !!! dit l'affiche. Ah oui, c'est poétique qu'un fantôme se demande pendant tout le film se qu'il fait là en regardant le mur (...). Vraiment du branchouille sans talent. Juste parceque ça fait genre on à trouvé un truc à dire . Oui mais là c'est juste l'absent de pensée.
Alors attention, ce film prend ou pas. Pour la majorité de la salle, ça a été plutôt ne prend pas. Mais pour quelques uns comme moi, ça a bien pris, au bout d'un moment. Il faut être patient, et l'histoire se révèle, et peut accrocher. Le film reste très bizarre, mais offre vraiment une réflexion intéressante, sur les fantômes et la mort.
un film qui traîne en longueur, une femme qui mange une tarte pendant 10 mn, un homme caché sous un drap qui, planté comme un piquet assiste aux scènes de cette maison, sans un mot, de toute façon, il n'y a pas de dialogue... et puis , on s'ennuit pendant 1h30... on attend désespéramment qu'il se passe quelque chose. Aux speudo intellos qui pensent que ce film est une merveille... soyez francs ! les spectateurs n'ont rien compris au film, il suffisait d'observer leurs expressions interrogatives sur leur visage....quelle déception. ce film aura eu au moins l'avantage de marquer les esprits, malheureusement pas par sa réflexion sur la vie, et sur la mort...comme je l'aurais espéré. film à éviter !
C'est bien dommage, compte tenu du thème, mais ce film ne dégage aucune émotion. On suit avec grand ennui d'interminables plans fixes où un homme caché sous un drap voit défiler la vie dans la maison qu'il hante. Et ce n'est pas la pseudo ellipse temporelle ou la musique (que je n'ai pas aimé) qui permettent d'y changer quoi que ce soit. Après il paraît que le film fonctionne avec certains. Donc laissons lui une chance mais avec moi ce fut raté.
Original, ce film a le mérite de présenter quelque chose de différent que ce soit par son scénario ou sa réalisation. L'histoire est belle mais elle est raconté avec une lenteur qui parfois est beaucoup trop lourde limite oppressante. 5 Minutes sur une actrice qui mange une tarte faut pas abuse
A Ghost Story - Regard mélancolique sur la vanité de l'existence - Ça aura été la bonne surprise de cette fin d’année. En bon film d’auteur qui s’assume, A Ghost Story a voulu proposer au spectateur une expérience cinématographique centrée sur le passage du temps. Un projet de prime abord ambitieux, mais qui peut rapidement faire craindre un visionnage difficile. Pourtant, sous sa forme iconoclaste, le film de David Lowery reprend à son compte la traditionnelle quête du héros, nous proposant un voyage initiatique à travers l’existence d’un personnage qui doit apprendre à vivre, dans la vie comme dans la mort. […] Retrouvez l'analyse philosophique complète sur lecinemaphilosophique.fr !
Un mari hante la maison de son ancienne femme. La première moitié du film est belle, prend le temps de montrer la pesanteur de la perte, avec des longues scènes à plan fixe qui prennent doucement le spectateur par la main. La scène où Mara assise sur la sol de la cuisine racle son assiette sous l'oeil invisible du fantôme est poignante. Je suis habitué à voir des représentations de deuil avec grands discours, larmes et violons, celle çi passe par une lenteur lourde qui fige la vie et l'empêche de s'exprimer. Aussi la discussion entre les deux fantômes, l'un oubliant qui il attendait, la colère d'Affleck face à la famille latino, ce refus obstiné de partir qui lance des assiettes, m'ont touché. La seconde partie gâche en partie le film, avec un propos un peu prétentieux et théorique. Il faut arrêter avec Nietzche. La scène du discours sur la vie, "Tout Disparait", se regarde tristement le nombril, Il faut arrêter avec les boucles temporelles.
Mon dieu que c'est long....Je savais à quoi m'attendre, mais là quand même ! Et en même temps je ne regrette pas de l'avoir vu, ne serait-ce que pour reconnaître un vrai travail d'auteur, ce n'est pas si fréquent. Il n'y a pas de supercherie, le rythme est là et la musique est magnifique. N'y allez pas pour l'intrigue, mais pour être un peu envoûté... enfin peut être ????
Il y a quelque chose d intéressant dans ce film mais ça reste lent et je suis restée sur ma faim. Il ne faut pas en dire trop non plus mais je ne suis pas convaincue
Un film d’un ennui mortel, les spectateurs sont partis les uns après les autres mais il est vrai que la scène interminable de la tarte a été décisive. C’est lent, c’est long, c’est barbant, c’est pas émouvant bref pour moi : c’est le niveau zéro du cinéma. Il irait très bien pour Cannes en revanche.