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Dirty Sale
3 abonnés
25 critiques
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3,5
Publiée le 20 novembre 2024
Une histoire vraie assez touchante qui raconte spoiler: l’histoire d’un alcoolique ayant eu un grave accident le rendant tétraplégique et qui essaye tant bien que mal de s’en sortir dans sa nouvelle vie. C’est une belle image des personnes à mobilité réduite qui est montrée ici en encourageant le spectateur à réagir même lorsque l’on est au plus mal. Accompagné de quelques idées visuelles de montage principalement, bien que les zoom à répétition m’ont pas mal dérangé comparés à la stabilité de la plupart des plans majoritairement fixes, Joaquin Phoenix nous livre une nouvelle fois une performance pleine d’humanité et d’amour.
Magnifique film biographique, adapté de la biographie du vrai John Callahan (magistralement interprété par Joaquin Phoenix), décédé en 2010 et célèbre dessinateur de bandes dessinées. On y aborde la problématique de l’addiction à l’alcool, avec ses causes sous-jacentes, de l’enfance et familiales. Bien que cela rende le scénario par moment un peu mécanique, on assiste à l’évolution du personnage au travers de la démarche en 12 étapes de l’organisation des « alcooliques anonymes », sidérant. Le film est aussi à voir pour les philosophies orientales qu’il lui arrive de véhiculer.
Ce film de gus van sant m a un peu déçu, pourtant un très bon metteur en scène, il a voulu illustrer la vie d un dessinateur de presse américaine john callahan dont je n avais aucune connaissance de son travail, de manière originale en caractérisant son récit de vie en saynète qui n a pas d ordre réel chronologique et pour ma part on s y noie et ne m a pas permis de m interresser a ce personnage pourtant original. Joaquim Phœnix est très bon dans ce rôle, mais ne m a pas permis d apprecier un maximum ce film.
Un film très fort, très puissant, mais très dérangeant aussi. Le sujet est délicat, quoique basé sur la vraie vie d’un dessinateur de comics américain. Mais il y a une violence morale, dans la description de cet alcoolique qui s’autodétruit pour finir par avoir un accident très grave. Sa planche de salut sera la révélation d’un talent de dessinateur de comics, qui lui amènera le succès et la rédemption. Le montage est très bien fait, avec beaucoup de flash- back, à plusieurs niveaux , comme un puzzle qui s’assemble, mais tout cela est lisible et donne une vraie poésie au film. Il y a surtout une incroyable performance de Joaquin Phoenix , terrible en rouquin , désespéré , suicidaire , tétraplégique , li transforme son corps , devient tout tordu, recroquevillé il transmet la souffrance , on est au-delà de l’actor studio.Très belle performance , dans un petit rôle de Rooney Mara , qui transmet toujours beaucoup. Ce film pourtant âpre et peu commercial, confirme J. Phoenix comme un des tous meilleurs acteur de sa génération et Gus van Sant , comme un très grand réalisateur.
Un beau casting pour une "dramédie" qui nous parle de l'alcoolisme, mais surtout de savoir se trouver et exister par-dessus tout. Et le fait que ce soit une histoire vraie la rend encore plus touchante.
Gus Van Sant est l'auteur de quelques chefs d’œuvre: "Elephant", "Last Days", "Paranoid Park", entre autres. Il alterne des œuvres ambitieuses, difficiles, avec des films plus "grand public". "Don't worry..." est à mi-chemin entre ces deux genres. C'est une vraie réussite, accessible avec quelques passages évoquant le Gus Van Sant ambitieux, doué d'un style reconnaissable entre tous, une façon de filmer, de mettre en image des sensations, souvent teinté d'un certain onirisme. Ici, il s'agit de l'histoire (vraie!) de la rédemption d'un alcoolique, qui trouve sa voie dans le dessin, la caricature. Joaquin Phoenix est remarquable d'un bout à l'autre et confirme qu'il est un grand acteur. Mais le reste de la distribution est à la hauteur. Une réussite, donc, mineure certes, comparée à "Elephant" ou "Paranoid Park", mais tout à fait digne de la filmographie du grand réalisateur américain.
Le sujet en lui-même n’est pas immensément passionnant, comme toute biographie. Qu’y a-t-il de si intéressant dans une vie, même une vie aussi particulière que celle de John Callahan ? L’ennui pourrait menacer à tout instant.
Mais Gus Van Sant, en grand cinéaste, arrive partiellement à lutter contre ce risque en s’appuyant sur une construction complexe en flashbacks, ruminant le passé et intégrant des dessins de Callahan. Le montage est rapide et frais, beaucoup de scènes sont traitées suffisamment vite, parfois en un ou deux plans, pour que le tout passe facilement.
Les interprétations des acteurs sont de haut vol. Phoenix bien sûr mais Jonah Hill est fascinant de bout en bout. spoiler: La façon dont se termine la dernière scène entre John (Phoenix) et Donnie (Hill), ils se voient pour la dernière fois, est fabuleuse. Joaquin Phoenix baisse le regard, c’est immense.
C’est un des nombreux grands moments de mise en scène de ce film difficile mais gratifiant.spoiler: Un plan qui m’a marqué est un zoom lent sur Callahan avec musique douce/étrange alors que l’accident va arriver. La fin est très belle, renforcée par une musique sublime. Nous avons pu connaître ces personnages pendant deux heures et maintenant c’est fini, dans un rire quand même.
superbe film sur un parcours de guérison, en l'occurrence un sevrage alcoolique - film authentique, puisque tiré de la vie du personnage principal - superbement interprété par joaquin phoenix
Quel drôle de film ! Joaquin Phoenix est parfait, Jonah Hill est très juste. Mais malgré tout j'ai eu du mal à avoir de l'empathie pour John. Le film m'aura permis de découvrir un chouette dessinateur mais je ne pense pas revenir un jour dessus pour le regarder à nouveau.
"Don't Worry, he..." n'est sûrement pas le film le plus marquant et intense de Gus Van Sant mais il n'en reste pas moins une oeuvre forte et touchante. En adaptant l'autobiographie éponyme du dessinateur John Callahan, devenu tétraplégique à la suite d'un accident de voiture, le cinéaste dresse le portrait d'un homme au fond du trou, détruit par la vie mais qui saura faire face et remonter la pente. Beaucoup de valeurs chrétiennes sont mises en avant ici pour un message global optimiste et positif sans tomber dans la niaiserie. Un drame classique bien porté par Joaquin Phoenix.
Joaquin Phoenix est épatant, tout comme Jonah Hill. Le rythme du film est un peu languissant mais le portrait de cet homme, pas franchement attachant, est étonnant. On aurait cependant aimé qu'il aille plus loin dans la provocation et le cynisme...