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isakkk
14 abonnés
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3,5
Publiée le 29 avril 2018
Très belle reconstitution de l’époque, les personnages sont tous un peu brindezingues avec Beth Ditto et la fille de Sonic Youth en AA, toujours un peu trop de gays à poil sans lien avec le film mais le réal ne peut pas s’en empêcher... mais c’est un hippie sacrément bien interprété !
Bon, ben, euh... Je mets un mot sur ce film histoire qu'on ne dise pas que je mets 5 étoiles partout... C'est vrai que généralement je préfère parler des films que j'aime plutôt que dire du mal d'un film sous prétexte qu'il ne m'a pas plu. Après tout tous les goûts sont dans la nature... En même temps, des fois, descendre un film monté en flèche par l'intelligentsia pour de fausses bonnes raisons ou simplement par l'excellence d'un réseau, ça rétablit un peu les choses. Le net sert aussi à cela, non ? Bon, revenons à nos moutons. Eh bien, ce dernier Gus Van Sant ne signe pas le retour de ce réalisateur pourtant si talentueux. Quelque chose semble définitivement brisé chez lui à l'instar du héros... Le film n'est pas nul mais brouillon, pas abouti. On a le sentiment qu'à peine commencé, Gus s'en est désintéressé. Il manque un ressort, une tension dramatique, une direction. Au bout de quelques minutes, on a toutes les clefs et on n'apprendra plus rien par la suite. Le casting fait ce qu'il peut et il peut beaucoup mais rien n'y fait, on ne parvient pas à rentrer complètement dans le film et on en retient peu de choses. Dommage parce qu'on le veuille ou non, il y avait de la matière, beaucoup de matière... d'où mes deux étoiles. Pourtant, pour réaliser Prête à tout, Gerry, Elephant, et d'autres, faut du talent, beaucoup de talent... Qu'est-ce qui a pu démolir ainsi Gus Van Sant ? La réponse ferait à coup sûr un beau film...
Il y a toujours la possibilité de faire erreur mais à 65 ans et avec 17 longs-métrages à son actif, il semble bien qu'il n'y ait plus énormément à attendre de Gus Van Sant. Il est même légitime de se demander si on ne l'a pas quelque peu surévalué. Quoi qu'il en soit après l'épouvantable Nos souvenirs, Don't worry, he won't get far on foot ne va pas raviver l'enthousiasme pour le cinéaste. Ce portrait de Joe Callahan, construit à hue et à dia, avec ses allers et retours incessants vers le passé apparait tout d'abord comme brouillon avant de révéler sa vraie nature, l'esquisse d'une rédemption après une longue traversée d'un enfer alcoolisé. Van Sant a beau multiplier les effets de style, son scénario est en définitive classique au service d'un personnage qui cultivait la provocation, thème que le film aborde peu ou mal, en tous cas dans un chaos narratif que la mise en scène n'éclaire pas. Pas plus que l'interprétation de Joaquin Phoenix dont l'appétence pour des interprétations hors normes ne va pas tarder à fatiguer. D'ailleurs, d'autres personnages se révèlent bien plus intéressants que lui, à commencer par ceux interprétés avec justesse et sans effets par Jonah Hill et l'adorable Rooney Mara. Pas très inspiré et très chargé, Don't worry, he won't get far on foot risque fort de passer à la trappe quand il s'agira de se souvenir des oeuvres marquantes de Gus Van Sant.
un bon gus van sant... une construction narrative fort maligne qui donne tout son sens à ce travail d'introspection presque analytique sublimé par la création artistique et le succès qui s'en suit... une belle histoire et au bout de 2h on voudrait que ça continue !
Ce n'est pas un biopic mais le récit du combat du dessinateur tétraplégique John Callahan contre l'alcoolisme. Malgré la tragédie, cette vie brisée et ce corps transformé en prison, le propos est positif et profondément humaniste. La narration est au départ cassée, fragmentée, et retrouve progressivement sa linéarité et son sens, à l'instar du parcours de John Callahan. Joaquin Phoenix est formidable. Un film émouvant sans être pleurnichard.
Une histoire qui nous laisse sur le bord de la route, c’est comme faire du “Stop� sans aucune voiture qui s’arrête, on finit par trouver le temps long.
Les dessins de John Callahan sont un exemple d’auto-dérision incontournable soit, mais Gus Van Stant n’est pas inspiré. Il se perd avec trop de blabla et de bonne morale irritante.
Joaquin Phoenix, habituellement habité par ses rôles, semble ailleurs, il est balourd voir agaçant.
La jolie Rooney Mara est toujours aussi légère qu’une plume, mais rien ne nous touche vraiment et on finit par s’impatienter sacrément.
John Callahan a bu un coup de trop et, comme partout dans le monde, il est victime d’un sale accident de voiture. Pas de bol son acolyte s’est endormi au volant. John se réveillera quadraplégique, il va courageusement surmonter son handicap et sa dépendance à l’alcool. Évidemment grâce à un groupe de parole dirigé par un riche AA aux allures de Gourou de pacotilles (très bien joué par Jonah Hill). La rédemption de John est un grand classique à l’américaine plutôt fade.
Callahan va sortir de l’ombre grâce à ses caricatures humoristiques et provocantes sur le handicap et il sera édité par différents quotidiens américains.
Je ne connais pas le travail de l’artiste mais cela ne me semble pas mériter un Biopic de deux heures. La réalisation est belle, l’image aussi mais le scénario se traîne en longueur, tant et si bien que l’on perd toute compassion pour John et son parcours insolite? D’autant que Joaquin Phoenix ne le rend pas du tout attachant.
Le dernier Gus Van Sant est intéressant mais pas palpitant. Bcp de bâillements avec un scénario qui s'étire parfois et s'étiole souvent. Bien sur la réalisation est superbe avec une reconstitution précise et fidèle à cette époque. Le casting est 4 étoiles.avec la prestation alternant force démesurée ou grande douceur et finesse de la part Joaquin Phoenix, monumental donc et LE meilleur acteur du moment. Il est juste assez hallucinant de le voir dans ce rôle difficile : on ne peut que le regarder admirativement proposer une palette de nuances émotionnelles, de regards profonds, de sourires séducteurs, désespérés. Du grand Art! Ce portrait est touchant ou exaspérant tant cet homme est aussi tourmenté que caractériel dans sa déchéance, et percutant dans sa rédemption par la caricature (intégrer ses dessins en animation est une riche idée qui permet de rire véritablement de ces croquis mordant). Le découpage du film déstabilise au début mais on finit par raccrocher les éléments et y trouver un réel sens de la part du réalisateur. Callahan était dc un personnage assez atypique. Je ne sais pas si sa vie est ici romancée mais elle laisse songeur devant tant de souffrance comme de courage et de profondeur. En cela, le portrait d'artiste qui se révèle sur le tard est assez intéressant.
Partant d'un scénario original ,cela aurait pu faire un meilleur film il me semble, en effet c'est long et très répétitif. On n'arrive plus à se repérer dans le temps car trop de flashback. J'imaginais découvrir la renaissance d'un handicapé grâce au dessin ,il est plutôt sauvé par la rédemption en fait. Un peu déçue.
Après son gros raté "Nos souvenirs", Gus Van Sant retrouve ses esprits avec un film pas si mainstream que ça. "Don't Worry..." est sublime dans sa première heure avec sa construction en flash back/ flash foward et ses petites animations. Le film est assez étrange, un peu insaisissable, mélancolique mais jamais mélo comme il risquait fort d'être au vu de son sujet. La 2nde partie est un peu moins forte avec quelques passages qui "selon moi" méritaient qu'on y passe moins de temps mais n'empêche pas le film de laisser une belle emprunte au moment de son générique de fin. On est loin des sommets des années 2000 (Gerry, Elephant, Last Days, Paranoid Park) mais c'est tout de même du bel oeuvre avec un Jojo Phoenix toujours aussi impressionnant. Le meilleur acteur du monde.
Pour son retour aux affaires, Gus Van Sant a sorti de son placard un projet avorté vieux de vingt ans à savoir un long-métrage sur le dessinateur John Callahan. Mais à la différence d'"Harvey Milk", Gus Van Sant décide ici de ne pas réaliser un biopic conventionnel en se centrant d'avantage sur le parcours personnel du héros que sur son oeuvre. On retrouve les différentes thématiques qui jalonnent la filmographie du cinéaste américain qui nous offre un film à la narration éclatée rendu compréhensible par un sublime travail de montage. Le spectateur navigue entre passé et futur et finit par être transporté par cette histoire tant la maîtrise de la mise en scène et de la narration se fait ressentir à chaque instant. Reste tout de même que le film m'a parfois un peu laissé sur ma faim en n'exploitant pas suffisamment à mon goût les personnages secondaires qui ne dépassent pas leur statut de personnage fonction. Cela n'empêche pas l'ensemble du casting de bien fonctionner, que ce soit le formidable Joachim Phoenix, la très talentueuse Rooney Mara et le surprenant Jonah Hill pour ne citer qu'eux. Je considère ce long-métrage comme un Gus Van Sant mineur, qui n'a clairement pas le même niveau d'inventivité et de force émotionnelle que le merveilleux "Elephant", mais qui n'en demeure pas moins un film agréable qui séduira je pense les fans du cinéaste.
Gus Van Sant n’a plus rien à prouver mais séduit un peu moins son public depuis quelques films. A tort. Nos souvenirs était bien plus intéressant que ce que la presse en a dit et que l’échec de la réception du public a confirmé. Quant à Restless et Promised Land, ils étaient bien plus complexes et profonds que ce qu’on pouvait en penser au premier abord. Retour en forme donc d’un réalisateur toujours majeur mais qui créer avec peut-être plus de fébrilité, ses films sont moins « fins » et engagés, mais beaucoup plus inspirés, touchants et finalement fidèle à son auteur. Don’t Worry, He Won’t Get Far On Foot est un petit délice de simplicité et d’efficacité, qui malgré son thème (déjà vu) trouve un bien bel écrin à travers la mise en scène de Gus Van Sant. Comme souvent chez lui les acteurs sont mis en avant, dirigés avec sensibilité et si on pouvait reprocher au metteur en scène d’être un peu trop auteur il y a quelques années (qualité malgré tout), il redevient depuis Promised Land un observateur social minutieux ou le regard posé est simple et juste. Loin de la formalité qu’on retrouvait parfois, la tristesse de ses derniers films semble pourtant donner à son auteur l’envie de parsemer d’humour, de finesse, donc finalement d’humanité, l’ensemble de son récit. Au final dans ses imperfections comme éloigné de ses échappées parfois trop « auteurisantes », Gus Van Sant retrouve une bonne partie de son cinéma, une sorte de fiction vérité où il tend toujours et encore à sonder le for intérieur des gens, dans leur simplicité comme dans leur complexité. Don’t Worry, He Won’t Get Far On Foot s’inscrit parfaitement dans la globalité d’une filmographie qui prend tout son sens, avec la maturité d’un cinéaste qui n’est plus à prouver. Avec toujours et encore, Portland en décorum et les skateurs en clin d’œil…au final, un pur Gus Van Sant bien plus subtil et touchant qu’il n’y paraît, avec des acteurs (guests, amateurs…) extraordinaires. requiemovies.over-blog.com
Aux héros de Portland, Gus Van Sant reconnaissant. Je craignais beaucoup le rôle du gars en fauteuil roulant, genre de rôle que les Américains -et hélas de plus en plus les Français- affectionnent pour les Oscars/Césars. Finalement Joaquin Phoenix reste raisonnablement sobre, contrairement à John Callahan qui cherche à exorciser son enfance dans une consommation effarante d'alcool. Le film navigue entre les périodes, celle de l'alcool, celle de l'après-accident, celle de la prise de conscience et celle du salut. Personnellement je n'ai eu aucune difficulté à me repérer entre ces périodes, et pour ceux qui s'y perdraient un peu un petit truc : chaque période a sa paire de lunettes ! Ce qui m'a le plus gênée c'est le discours de rédemption et de foi, certes quasi obligatoire pour les Américains, mais dont la lourdeur ne passe pas pour moi. Ce que j'ai aimé c'est l'empathie que Gus Van Sant met dans chaque personnage. C'est sans doute quelqu'un de profondément humain et cette humanité se retrouve à chaque film. La réalisation est également réussie,, cette navigation entre périodes est habilement menée et donne sa bonne durée au film. Question casting rien à dire non plus, ils sont tous bons.
Don't worry...ne marquera pas le grand retour de Gus Van Sant. Sous la forme du biopic, qu'il s'amuse gentiment à détourner sur le plan narratif, il livre un film plutôt sage qui suit un certain cahier des charges du ciné indépendant américain bien que l'on y trouve, notamment dans la mise en scène, la patte de l'auteur d'elephant. Joaquin Phoenix, dans le rôle titre est peu inspiré tandis sue Jonah Hill, la vraie révélation du film, excelle dans un second rôle pourtant balisé. Reste un film entre deux eaux, mainstream mais évitant les écueils du mélo grâce à un humour assez prégnant. On oubliera le final sur le pardon caricatural au possible pour ne garder que quelques scènes lancinante d'une douce mélancolie, preuve que Van Sant est encore capable de faire de grandes choses. Le prochain film sera le bon...
Beaucoup plus que les dessins humoristiques, le film m'a captivé sur le thème: est-il possible d'être handicapé et bien dans sa peau. Une grande partie du film nous entraîne dans une vitalité éffrenée, insolente. Aucun doute, Joaquim Phoenix incarne le rôle, touchant mais qui évite qu'on le prenne en pitié. Le film est insolent, aborde "franco" la sexualité pour les handicapés.
Pourquoi faut-il que le ton du film change à la fin et qu'il devienne moralisateur, dommage !