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    Don’t Worry, He Won’t Get Far On Foot
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    3,6
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    62 critiques spectateurs

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    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    80 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 avril 2018
    Beaucoup plus que les dessins humoristiques, le film m'a captivé sur le thème: est-il possible d'être handicapé et bien dans sa peau.
    Une grande partie du film nous entraîne dans une vitalité éffrenée, insolente.
    Aucun doute, Joaquim Phoenix incarne le rôle, touchant mais qui évite qu'on le prenne en pitié.
    Le film est insolent, aborde "franco" la sexualité pour les handicapés.

    Pourquoi faut-il que le ton du film change à la fin et qu'il devienne moralisateur, dommage !
    Christoblog
    Christoblog

    827 abonnés 1 674 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 avril 2018
    Les critiques sont devenus très cruels avec Gus Van Sant, comme s'ils ne supportaient pas que le cinéaste vaporeux de Gerry ou Elephant ait disparu.

    Or, il faut se rendre à l'évidence, Gus Van Sant ne fait plus de Gus Van Sant première manière depuis au moins cinq films, et je pense que personne ne peut deviner quel est l'auteur de ce film s'il ne le sait pas avant.

    Jugeons donc Don't worry pour ce qu'il est : une histoire prenante qui fait sentir comme rarement ce qu'est l'addiction à l'alcool, un montage compliqué mais efficace, un casting impeccable et une performance exceptionnelle de Joaquin Phoenix. Le résultat est très plaisant, même si quelques incroyables maladresses (l'apparition de la mère) émaillent le film.

    J'ai pour ma part été touché par le désespoir énergique que dégage le personnage et les dessins de John Callahan, et une scène m'a particulièrement ému : celle des retrouvailles entre John et Dexter.

    Le talent de Van Sant se perçoit dans de menus détails qu'on a plaisir à repérer : un champ contrechamp original, une prise de vue avec un angle particulier, un mouvement de caméra particulièrement fluide.

    Un film digne et agréable.
    Min S
    Min S

    58 abonnés 458 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 11 avril 2018
    Un rôle fait pour Joaquin Phoenix!
    Un film sur l’alcoolisme et le handicap, un film intéressant et subtil que je conseille vivement.
    Jean-Claude L
    Jean-Claude L

    46 abonnés 289 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 avril 2018
    Un grand plaisir de retrouver Joaquin Phoenix dans un rôle pas drôle du tout mais quel jeuc'est spectaculaire car ce rôle d hommes alcoolique qui va se trouver avec un ami en voiture et son ami va provoquer un accident grave et le priver de ses jambes et de certains plaisirs. Les deux amis vont se perdre et l hospitalisé va rencontrer une femme mais la route est longue pour se guérir et il va rencontrer des gens fabuleux hauts en couleurs et attachants qui vont l'aider comment va til reussir à vous de voir à ne pas rater
    elodieeve
    elodieeve

    3 abonnés 79 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 avril 2018
    J’ai trouvé ce film d’un ennui incroyable. Dès le début, on est dans cette ambiance sombre sur fond d’alcool et maladie. Les flashbacks n’apportent rien. On a du mal à avoir une perception du temps car le personnage principal a la même tête tout au long du film. Le côté dessinateur qui « s’en sort » est plutôt anecdotique !
    islander29
    islander29

    863 abonnés 2 354 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 avril 2018
    un film très fin, sur la difficulté de vivre, de s'intégrer.....Le problème c'est l'alcool pour beaucoup des personnages, notamment pour Joaquin Phoenix, tétraplégique et amoureux de son passé amoureux....Le film est très bien construit et l'expérience de Joaquin Phoenix universelle....Qui n'a pas souffert de s'être fait largué, de solitude ou des mensonges de son entourage, de ses parents......Le film soulève toutes ces questions avec énormément de pertinence et d'acuité;....Remercions en Gus Van Sant, qui produit un film puissant et élégant, déterminé à ne rien omettre ou cacher d'une certaine misère affective, qu'elle soit personnelle ou sociétale ?????Magnifique ces questionnement sur le sens de la vie en société, il est bon de se les
    poser parfois, aussi inconfortables soient elles...Le film en fait une belle critique sans trop d'émotions, mais avec une belle affectivité...Les dialogues sont toujours à la hauteur de l'enjeu humain, avec de judicieuses citations de Lao Tseu....Certains je pense devraient se poser plus de questions, réfléchir davantage sur ce qu'ils produisent par leur attitude.....que ce soit dans le silence d'un cinéma ou dans la cohue d'une rue....Passons, et revenons au film qui est un vrai miroir de notre monde, et des gens qu'on y rencontrent.....Un monde de contradictions et de poésie..... spoiler: L'humour sur Jésus ( je suis heureux qu'on soit vendredi) et sur le new Yorker sont bien subtils mais ne feront pas rire tout le monde.
    ....Si vous avez l'esprit éveillé, (pas toujours facile non plus) courrez voir ce film qui a du fond, c'est le moins qu'on puise dire....Je conseille.......
    Marcel D
    Marcel D

    104 abonnés 212 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 9 avril 2018
    Un film aussi libre que son héros et que son réalisateur. On se plait à découvrir ce dessinateur pas comme les autres, son parcours grâce à une narration éclatée conçue avec tout le talent de Gus Van Sant. C'est drôle, émouvant, enrichissant, bien fait, bien interprété... Bref, à voir !
    titicaca120
    titicaca120

    384 abonnés 2 179 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 avril 2018
    un biopic très intéressant sur un caricaturiste américain atteint d'une dépendance à l'alcool.
    suite à un accident de voiture et devenu paraplégique le difficile chemin vers la rédemption et le pardon.
    Joaquin Phoenix une nouvelle fois nous délivre une composition extraordinaire remarquablement entouré.
    le film est prenant et très instructif.
    norman06
    norman06

    346 abonnés 1 664 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 avril 2018
    A mi-chemin du cinéma expérimental de Van Sant et de ses œuvres plus grand public, un film honorable mais qui peine à tenir le rythme sur deux heures. Heureusement, il y a Joachin Phœnix..
    cylon86
    cylon86

    2 513 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 avril 2018
    Après l'échec rencontré par "Nos souvenirs", Gus Van Sant revient dans son Portland d'origine pour un film qui a tout du retour aux sources tant par les choix des thématiques que de la mise en scène. Au passage, le cinéaste retrouve Joaquin Phoenix 23 ans après l'avoir révélé dans "Prête à tout", l'acteur écopant d'un rôle auparavant destiné à Robin Williams, à savoir celui du cartoonist John Callahan, alcoolique notoire devenu tétraplégique à la suite d'un accident de voiture et qui trouva sa rédemption à travers l'art. Du sur-mesure pour Van Sant donc qui ne fait pas trop d'efforts pour donner film l'ampleur qu'il pourrait avoir. Se reposant essentiellement sur Joaquin Phoenix (décidément l'un des meilleurs acteurs de sa génération) et de temps en temps sur Jonah Hill (surprenant et touchant en mentor plein de sagesse), Van Sant déconstruit son récit afin de nous faire comprendre le parcours chaotique de Callahan mais ne fait qu'effleurer la surface à de nombreuses reprises, n'évitant certaines redites et lourdeurs. Certes, l'émotion est là grâce aux acteurs mais sa mise en scène très découpée vient gâcher une partie de la portée du récit qui finit sa course dans une dialectique finalement assez simpliste. Avec un tel sujet, Van Sant aurait pu mieux faire que de se reposer sur ses acquis.
    Anne M.
    Anne M.

    72 abonnés 641 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 avril 2018
    Le parcours vers la rédemption de John Callahan, alcoolique, dessinateur satirique, devenu tétraplégique à 21 ans. Né en 1951, décédé en 2010.

    Coup de coeur pour ce film dont le discours sur l’alcoolisme se situe par delà le bien et le mal.

    Construit sous forme kaléidoscopique, dans un éclatement temporel, l’histoire garde une grande cohérence, dans le sens de la rédemption de John Callahan. Gus Van Sant recolle les morceaux au fur et à mesure.

    L’essentiel du temps est consacré aux discussions dans le groupe de parole des Alcooliques anomymes, et leur effet sur le quotidien du dessinateur.

    Les acteurs sont épatants et investis, notamment Jonah Hill et Joaquin Phoenix, des rôles plus discrets sont attribués à Rooney Mara et Jack Black.

    Mon blog : larroseurarrose.com
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 7 avril 2018
    Un biopic compassionnel sur le cheminement d’un écorché-alcoolique-handicapé (John Callahan, interprété par Joaquin Phoenix) vers l’acceptation et le pardon. Reconstruite sur le mode fragmenté, non linéaire, d’un va-et-vient exploratoire entre plusieurs faisceaux de flashbacks, la biographie de Callahan revêt l’aspect d’une rétrospective poétiquement disséminée dans l’espace-temps. A cet égard, la mise en scène de Gus Van Sant ne manque pas de charme. Par ailleurs, il y a de l’authenticité dans le portrait sans concession qu’on nous propose de Callahan : un éternel-petit-enfant-abandonné, accoutumé à s’octroyer le rôle de victime, et assoiffé de reconnaissance. Cependant, il y a quelque chose d’assez mielleux et complaisant dans la façon dont le film donne à voir et à comprendre ce que Callahan a retiré de son effort pour suivre le programme en 12 étapes des Alcooliques Anonymes. De fait, on se sent invité à adopter un regard tendre sur cette fameuse institution de « self-help » qui, il faut bien le dire, est parfois risiblement éclectique et pragmatique dans son rapport à la spiritualité (ce que le film rappelle d’ailleurs avec humour). De façon plus générale, par le canal éminemment propagandiste du message émotionnel, on se sent comme convié à épouser une sorte de croyance new-Age dans le pouvoir transformateur, sinon même rédempteur, de l’amour inconditionnel. Bref, le film est loin d’être déplaisant, mais il m’a semblé empreint d’un optimisme un peu trop lisse et militant. Sans doute voudrais-je au fond que Gus Van Sant soit un peu moins américain ?
    Dan C
    Dan C

    20 abonnés 40 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 avril 2018
    Magnifique film sur la vie et la résilience. Les acteurs sont géniaux. Du côté de la réalisation on regrettera les flash-back redondants et parfois identiques qui donnent une certaine lourdeur. Sinon ce n'est que du bon !
    Jorik V
    Jorik V

    1 271 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 avril 2018
    On a connu Gus Van Sant plus en verve. Après « Nos souvenirs » à sa très détestable (mais visiblement méritée) réputation ou encore un « Restless » bien peu passionnant, le voilà qui s’attaque à une figure du dessin caricatural de Portland, John Callahan. On suit donc l’histoire de cet alcoolique notoire qui se retrouve paraplégique suite à un accident de voiture du à une beuverie. Après quelques cures de désintoxication, séances de rééducation et autres réunions aux Alcooliques anonymes, il va se découvrir un don pour le dessin. Un parcours intéressant qui en vaut bien un autre et va permettre à ce film au titre à rallonge de traiter de la dépendance et de la rédemption. Sauf que cette belle histoire subit un traitement bien lourdingue, avec un montage complètement explosé qui dessert le film et souffre d’une durée beaucoup trop conséquente.

    Mais, heureusement, il y a Joaquin Phoenix qui montre encore une fois l’étendue de son talent et qu’il est l’un des meilleurs acteurs de sa génération. C’est pourtant un rôle casse-gueule mais dans lequel il se glisse avec une facilité déconcertante, que ce soit pour la transformation physique ou pour le jeu d’acteur. Le genre de composition très prisée par les Oscars mais où il n’en fait jamais trop, au contraire, faisant toujours preuve d’une justesse incroyable. Et si Rooney Mara ou Jack Black ne font que passer, ou devrait-on dire sont sacrifiés par un temps de présence ridicule et peu de choses à jouer, Jonah Hill impressionne en gourou gay compatissant. Ce jeune acteur a un talent fou, même hors de la comédie. Ce qu’il prouve lors de la scène la plus poignante du long-métrage. Et on risque d’entendre encore et souvent parler de lui. Leurs incarnations de ces deux personnages sont la principale qualité d’un film qui tourne en rond comme son protagoniste principal.

    La première demi-heure est un joyeux bordel de séquences montées sans aucune logique si ce n’est celle de ne pas en avoir. Cette narration éclatée dans le temps n’apporte rien au film et lui donne un aspect foutraque peu avenant. Si cela s’améliore par la suite, on ne voit pas vraiment l’intérêt de ces allers et retours dans le temps. Le message véhiculé par le film entre exutoire divin et vertus des thérapies de groupe en même temps qu’une diatribe contre l’alcool est martelé à la truelle et trop peu fin pour convaincre. Quant au personnage de Callahan en lui-même et sa psychologie, il souffre de cette narration kaléidoscopique et demeure opaque. Qui plus est, tout cela est répétitif et ronronnant sur presque deux heures, l’ennui s’installant vite hormis quelques saillies lors des scènes dans le groupe de thérapie. « Don’t worry, he won’t get far on foot » vaut vraiment pour ses acteurs, guère plus.

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    selenie
    selenie

    6 241 abonnés 6 184 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 avril 2018
    Le réalisateur-scénariste a fait le choix d'une narration mosaïque alternant les flash-backs, Le concept façonne une sorte de puzzle émotionnel en adéquation avec le personnage central. Par contre Gus Van Sant insiste peut-être un peu trop sur deux uniques facettes, résumé à ses deux paramètres entre réunion des Alcooliques Anonymes et l'exposition de ses dessins. Il manque plus de nuance et notamment son évolution et son goût pour la provocation qui est ici complètement occulté. Bref, Gus Van Sant a choisi d'édulcorer en montrant la rédemption par l'art. Simpliste et erroné. Néanmoins, ce film peut être pris comme un bel hommage si on ne regarde pas trop près la bio de l'artiste.
    Site : Selenie
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