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    Don’t Worry, He Won’t Get Far On Foot
    Note moyenne
    3,6
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    62 critiques spectateurs

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    maxime ...
    maxime ...

    240 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 août 2021
    Honnêtement, j'ai eu de sacrée réticences à aller vers ce film. Ses prémices ont qui plus est confirmé mes doutes à son égard à tel point que je me suis posé cette question. Qu'est-il arrivé à Gus Van Sant pour qu'il aille barboter dans cette marre là ? Jamais de mémoire il n'a pris de raccourcis, alors pourquoi ? Et puis non, après un démarrage qui va chercher dans des coins foireux la suite gagne en consistance et trouve son conducteur. La patience débouche sur une tendresse bouleversante.

    Gus Van Sant n'est donc pas née de la dernière pluie et retrouve ses habitudes de cinéaste inventive et engagé. Il parviens comme toujours a mené sa barque à sa façon, comme il l'entend et une fois de plus ses techniques le démontre mieux que touts les mots. Son emploi de la musique en est un autre exemple frappant. Toujours juste, de A à Z.

    Tout n'est pas parfais du coté de la distribution. Sur papier, on salive, le résultat est en revanche un peu plus nuancé. Rooney Mara est filmé de manière à être très jolie, elle traverse le film comme un mirage, c'est le but mais bon, c'est un peu dommage. Elle à des qualités autres à faire valoir. Joaquin Phoenix est lui en pleine représentation de ses capacités, pas toujours à bonne escient. Attention, à aucun moment je ne le situe à coté de la plaque. C'est juste que le trop d'excès à base de morve au nez etc à un peu le don de moi me faire oublier le personnage au détriment du jeu trop visible de l'acteur. Jonah Hill aussi force avant de complètement se révélé. Il est d'ailleurs d'une extrême sensibilité dans sa partie finale. Magnifique ! Beth Ditto, Jack Black et touts les autres traverse en coup de vents le film mais sont vraiment impeccables et servent l'histoire pour le meilleur, j'insiste !

    Pour ma part, ces passages les plus drolatiques ont vraiment marché avec moi. Le délire un peu mélancolique qui se fabrique forme un alliage un brin bizarre mais complètement cohérent avec ce qu'il se raconte ici. La chute sur la rampe de skate comme ultime séquence me va en cela très bien.
    Serge_la
    Serge_la

    7 abonnés 724 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 janvier 2021
    C'est une histoire vraie et le film raconte d'une manière fascinante. Impossible de le quitter. Le mec part de complètement alcoolique à sobre grâce aux A.A. et rencontre le succès presque malgré lui.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 554 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 30 juillet 2020
    Don’t Worry, He Won’t Get Far On Foot est le film le plus misérable, ennuyeux, sombre et lent que j'ai jamais vu et il est difficile de le regarder jusqu'au bout. Il ne suffit pas que l'acteur principal soit psycho et intolérable. C'est un affront à toute personne ayant une déficience physique et forcée de vivre avec ce type de blessure. Comment Phoenix peut-il être qualifié de paraplégique alors que des acteurs physiquement limités auraient dû avoir l'occasion de représenter John Callahan dans le film. La même vieille histoire pour réalisateur élitiste hollywoodien tentant de gagner de l'argent via l'histoire inspirante de quelqu'un d'autre...
    Marc L.
    Marc L.

    44 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 juin 2020
    Tout au long de sa carrière, Gus van Sant a oscillé entre des productions auteurisantes reposant sur l’implicite et l’abstraction (au point d’en devenir parfois hermétiques et indigestes) et des films de commandes beaucoup plus conventionnelles, les secondes ayant peu à peu pris l’ascendant sur les premières. Cette fois encore, c’est la linéarité séquentielle qui s’impose avec le récit du destin de John Calahan, devenu tétraplégique suite à un accident de la route un soir de beuverie, et qui parviendra à reprendre sa vie en main au point de devenir un des dessinateurs de presse les plus célèbres d’Amérique. Pour ce faire, Van Sant peut compter sur des interprètes qui y croient à fond, à commencer par Joaquin Phoenix évidemment, abonné aux rôles extrêmes, mais aussi Jonah Hill qui délaisse ici avec succès ses rôles traditionnels de petit gros rigolo/maladroit/insupportable. Si le film n’est pas exempt d’humour - les petits dessins de Calahan se signalaient par un mauvais goût et un politiquement correct assumés - tout ici respire le “film à prix d'interprétation”, regards perdus dans le vague et larmichette au coin de l’oeil inclus, et le “film qui a ému l’Amérique”. Car si Calahan s’en est sorti, c’est grâce au programme en douze points des Alcooliques Anonymes, saupoudré d’une pincée de foi, ce qui permettra son cynisme et son goût de l’observation sarcastique de se déplacer du terrain de la réhabilitation vers celui du carnet à dessin. L’ensemble n’est pas dépourvu d’intérêt mais ressemble à tant d’autres projets qu’on aurait du mal à trouver des éléments qui le feraient ressortir clairement du lot, si ce n’est son titre intriguant (lui aussi tiré des strips de Calahan). Décidément, ce genre d’histoires de rédemption douloureuse a toujours autant de mal à fonctionner de ce côté de l’Atlantique.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    354 abonnés 1 790 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 juin 2020
    Le concept du dessin qui sera d’ailleurs un véritable plus dans ce film même s’il n’est pas énormément exploité. Par moment des dessins mordant de Callahan viennent illustrer les propos. J’aurai aimé en voir cependant plus car cela aurait surement compenser le manque de rythme d’un film assez lent. Même si la notion chronologique est peu évidente, avec beaucoup de retour en arrière, le moins que l’on puisse dire c’est que Joaquin Phoenix est vraiment grandiose quel que soit la situation. L’acteur qui avait impressionné par sa performance dans HER, maitrise ici un rôle plein de caractère. Entre humour, colère et tristesse, tous les états émotionnels y passent. Et chacune des périodes de sa vie aura son second rôle phare. Jack Black sera dans celle avant accident. Son profil comique se mari à merveille avec le rôle de fêtard qui lui est attribué même si par la suite, il mettra de la subtilité dans son jeu. Quant à Jonah Hill, lui aussi qui a naturellement un profil comique, sa prestation à contre-courant est géniale. Au départ c’était peu évident de le voir en une espèce de gourou mais au final ça fait mouche. Et pour la partie Amour, Gus Van Sant a inventé le personnage de Annu en la personne de Rooney Mara, qui est un mélange des différentes femmes qu’a fréquenté John Callahan. En somme, même si c’est un beau récit et que les acteurs sont top, sa construction brouillonne et son rythme au ralenti m’ont empêché de l’apprécier.
    Audrey L
    Audrey L

    636 abonnés 2 580 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 mai 2020
    Dès le titre très satirique (traduisible en français par : "T'inquiète pas, il ira pas loin à pieds" pour désigner l'handicapé), vous avez le ton du film. Grinçant, ironique, et résilient, on nous présente l'histoire tragique d'un dessinateur devenu handicapé après un accident de voiture dû à son alcoolisme. Loin d'être moralisateur, le personnage de Joaquín Phoenix (tiré de l'histoire vraie dudit dessinateur) se fait l'exemple du combat pour reprendre sa vie en main malgré les obstacles souvent épouvantables qui y sont disséminés. Gus Van Sant se fait bien discret derrière la caméra, à tel point qu'on ne reconnaît pas sa patte, mais d'un autre côté cela laisse plus de place à l'intrigue pour exister et faire passer son propre message. Les dessins cependant prennent beaucoup de place, eux, et on s'agace parfois de passer à côté de la blague intraduisible en français (à moins d'avoir un bon niveau d'anglais et un esprit vif dans l'ironie, il y a certainement quelques dessins qu'on ne comprendra pas). Le rythme accuse une longueur qui dessert un peu son discours, moins percutant, mais on se réjouit de voir Jonah Hill dans un drame, cela lui va plutôt bien au teint. Comme d'habitude, Joaquín Phoenix brille de crédibilité et on s'attache d'emblée à son personnage, aussi bougon soit-il. Si l'on ne devait garder qu'une scène, celle des enfants qui partent jouer aux bêtises avec ce grand gamin à roulettes (peut-être plus turbulent qu'eux, au final), concentre toute la beauté du film.
    DarioFulci
    DarioFulci

    102 abonnés 1 412 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 mars 2020
    Gus Van Sant, en petite forme depuis quelques films, retrouve un semblant d'inspiration avec ce bipic pas banal d'un personnage singulier de la culture pop américaine. L'occasion de retrouver Joaquin Phoenix en grande forme. Le ton cherche à la fois l'humour et le drame, et le scénario a la volonté de s'éloigner des sentiers battus du biopic académique.
    Mais il faut reconnaître que il n'arrive jamais à trouver le bon angle pour approcher ce personnage et rendre un tant soit peu l'histoire intéressante. C'est finalement assez verbeux et on s'ennuie ferme. Dommage.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    688 abonnés 3 011 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 mars 2019
    Gus van Sant a le culot de changer la marche en danse immobile que peuplent les démons, et le fauteuil roulant en mouvement fondamental d’une existence peu à peu reconquise. Œuvre gorgée de vitalité, Don't worry, he won't get far on foot dégage de son pathos attendu un thème fort et brasse les sursauts émotionnels : une même scène semble se rejouer mais sous une lumière différente, tantôt chaude et rassurante tantôt grisâtre et mélancolique. Certaines figures nagent entre le réel et l’irréel, notamment une jeune femme nommée Annu ; et c’est tout un art graphique qui prend vie, le dessin gagne en autonomie et s’incarne dans le parcours du personnage principal. Le film traite l’alcoolisme comme un accident et un handicap, pose la question du pardon au sein d’une communauté refondée dans la société d’antan pourtant toujours d’actualité. Les vieilles voitures s’accidentent mais le fauteuil rétablit une joie de vivre très contagieuse.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 février 2019
    Joaquin Phoenix pourrait nous happer en mangeant une tartine ou en se curant le nez…
    Il porte sur ses épaules le portrait touchant que dresse Gus Van Sant de cet homme à la rechercher d'un salut dans son combat contre ses problèmes.
    HawkMan
    HawkMan

    178 abonnés 1 183 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 janvier 2019
    Voici un film assez étrange non dénoué d'intérêt mais au rythme souvent lent qui en refroidira plus d'un. Le film repose sur une histoire vraie d'un homme alcoolique qui, suite à un accident, demeurera tétraplégique. On suivra alors ses tentatives pour accepter sa situation et reprendre goût à la vie. Le jeu de Joaquin Phoenix est magnifique et c'est dans son interprétation que le film montrera le plus grand des intérêts.
    Bref : un titre de film impossible à retenir au contraire de la performance de Joaquin Phoenix.
    coperhead
    coperhead

    23 abonnés 474 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 décembre 2018
    Film sur John Gallahan alcoolique très jeune et victime d'un accident de la route à cause d'un ami alcoolisé qui la rendu tétraplégique. En alternant les différentes époques de notre heros Gus Van Sand nous retrace son chemin de la reconstruction grâce a son talent pour des dessins satiriques et a des groupes de thérapies . Les interprétations de Joaquin Phoenix et de Jonah Bill sont tres convaincantes .
    Eselce
    Eselce

    1 392 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 décembre 2018
    Biographie d'un dessinateur américain alcoolique sur la voie de la rédemption. Comme quoi, par étape, chacun peut s'en sortir. J'ai bien aimé les 12 étapes et les dessins d'humour noir. Un biopic agréable.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 361 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 novembre 2018
    Etonnant de voir comment la sortie du dernier Gus Van Sant a été discrète. Peut-être est-ce dû à son titre non traduit. Celui qui signifie « Ne vous inquiétez pas, il n'ira pas loin à pied » met Joaquin Phoenix dans la peau de John Callahan, un alcoolique tétraplégique qui a trouvé la rédemption dans le dessin. L’histoire vraie de ce dessinateur de presse cloué à son fauteuil à cause d’un accident de voiture sous l’effet de l’alcool est bien menée entre les flash-back et les séances aux Alcooliques Anonymes. Chaque rôle y trouve sa place, dont celui de Jonah Hill très touchant. On regrette tout de même que « Don't Worry, He Won't Get Far On Foot » soit un peu trop délicat et sobre, loin des dessins du véritable artiste.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    Beni Z.
    Beni Z.

    7 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 6 octobre 2018
    Voilà un film inspirant, parfois long et maladroit, mais avant tout touchant et poétique, emmené par des acteurs au sommet de leur art.
    Ce film vient toucher en nous notre être profond.
    John, cet homme en chaise roulante, c'est chacun de nous, nous faisons tous face à des difficultés dans nos vies respectives, sommes tous confrontés à la culpabilité, à la rancœur... À rejeter la faute sur les autres... Mais nous pouvons tous changer pour vivre mieux avec nous-même. Pour John, l'accident fut son réveil... Un réveil qui l'a mis sur un chemin, un chemin à la rencontre de lui-même ou il fera face à ses peurs, ses doutes, ses douleurs, mais y trouvera des éléments de réponse sur ce qu'il est vraiment.
    Le chemin que fait John, c'est le chemin que ce film nous invite tous à faire en nous-même. Que l'on se rende compte que l'essentiel est enfoui au fond de nous et qu'il faut prendre le temps de l'écouter... Même s'il ne produit pas de son...
    FaRem
    FaRem

    8 647 abonnés 9 528 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 octobre 2018
    John Callahan est un cartooniste américain qui était provocateur et irrévérencieux. Un artiste sans limites aux dessins satiriques, drôles et acides. Pour rendre hommage à cet homme disparu en 2010, Gus Van Sant a fait un film à son image. Ce n'est pas un biopic qui se lamente sur le sort du personnage qui devient paralysé après un accident de voiture, mais plutôt une satire à l’humour noir qui aborde de nombreux thèmes notamment du handicap et surtout de l'alcoolisme. Deux sujets liés, car s'il se retrouve dans cette situation, c'est à cause de son problème d'alcool, et ce même s'il n'était pas au volant de la voiture. Cet homme a vécu une vie très riche donc il se passe beaucoup de choses, mais je ne peux pas dire que j'ai été intéressé par ce qu'il se passe. Le réalisateur dresse un portrait plein de tendresse et de sensibilité, mais je ne peux dire que j'ai été touché à un seul instant. Le casting sauve clairement l'ensemble, car sinon, c'est l'histoire tragique d'un alcoolique qui reprend peu à peu gout à la vie. Joaquin Phoenix est bon, mais ça reste Joaquin Phoenix grimé en John Callahan par contre Jonah Hill est vraiment très bon. J'ai du mal avec les derniers films de Gus Van Sant et ce nouveau film confirme la tendance.
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