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    Le bon apôtre
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    101 critiques spectateurs

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    romano31
    romano31

    276 abonnés 1 543 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 février 2019
    Après avoir réalisé Merantau et The Raid 1 & 2, Gareth Evans quitte l'Indonésie et les films d'action pour nous livrer un thriller horrifique d'une grande qualité. En effet, avec Le bon apôtre, Evans livre un film sombre, sale, malsain, à l'ambiance anxiogène mais ô combien captivant. La tension est constante tout au long du récit, la photographie est très travaillée (tout comme la réalisation) et on sent qu'un soin tout particulier a été apporté à l’esthétique du film. J'ai vraiment été captivé par ce film qui, malgré sa violence parfois extrême et sa noirceur, nous propose un véritable voyage en enfer ainsi qu'au cœur de la folie humaine. Excellent.
    RedArrow
    RedArrow

    1 655 abonnés 1 527 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 13 octobre 2018
    Gareth Evans, c'est bien sûr un nom qui évoque deux "Raid" intenses de bastons filmées avec une virtuosité qui a mis tous les fans du genre à genoux mais les connaisseurs l'associeront aussi à "Safe Haven", segment bluffant de "V/H/S 2" sur une secte indonésienne particulièrement flippante. Évidemment, avec son pitch et ce générique d'ouverture où un chant lugubre pose en quelques secondes le ton du film, "Apostle" nous fait immédiatement pensé au coup d'essai réussi d'Evans dans l'horreur avec un contexte néanmoins très différent...

    En 1905, Thomas (Dan Stevens), un jeune vagabond toxicomane, est obligé de se reprendre en main afin d'aller sauver sa soeur kidnappée par une mystérieuse communauté religieuse vivant en autarcie sur une petite île. Là-bas, alors qu'il découvre le fonctionnement et les règles étranges de cette micro-société, il doit cacher sa véritable identité aux têtes pensantes du groupe au courant de la présence d'un intrus...

    "Apostle", c'est déjà une construction de récit plutôt maligne en trois temps qui dévoile rapidement un élément fantastique, le met ensuite en toile en fond durant la majeure partie du film avant de le faire ressurgir aux moments les plus propices.
    Dans sa première partie classique d'infiltration, le film nous enferme avec son héros au sein de ce culte païen où le voile de l'utopie religieuse prônée vis-à-vis d'un monde extérieur voulant la détruire ne sert qu'à dissimuler les intérêts personnels de ceux qui l'ont créé. Les talents d'orateur du gourou en chef (excellent Michael Sheen) transforment les âmes égarées en fidèles aveuglés par une foi qui nous apparaît encore lointaine hormis quelques rituels bizarres et, même si certains ont des doutes et transgressent quelques règles, tout le monde préfère fermer les yeux sur des agissements peu reluisants qui nous sont dévoilés par les découvertes de Thomas au film de son enquête pour retrouver sa soeur. Les figures rencontrées sont certes connues (la jolie fille plus futée que les autres, le couple de jeunes amoureux, un père bien louche, etc) mais cette mise en place s'avère des plus efficaces avec le suspense autour de la duperie de Thomas amenée à être forcément découverte à un moment ou à un autre. Surtout, on découvre qu'en plus du mensonge, cette communauté, bien plus fragile qu'il n'y paraît, a été littéralement bâtie sur/dans le sang et que l'affaiblissement de sa base et de ses ressources risque de la faire imploser tôt ou tard...
    Cela arrivera bien entendu mais sur une forme plutôt inattendue où les trois hommes ayant élaboré cette micro-société vont devenir une hydre à trois têtes en réagissant de manière complètement différente face à la catastrophe annoncée. Le chef des débuts va s'entêter dans le système qu'il a lui même construit jusqu'à se persuader que tout est permis, même le pire, pour maintenir cet environnement pseudo-utopique, c'est une première forme de fanatisme. Il y a le deuxième, bien plus rationnel mais lâche, qui préfère prendre la fuite devant la tournure de plus en plus violente des événements. Le troisième, lui, nous était apparu comme un personnage brutal, silencieux, avec une déviance inassouvie et toujours en arrière-plan : lorsque la situation dérape, il devient le symbole d'un extrémisme religieux radical et d'une violence inouïe née de sa frustration.
    Au delà de ces trois hommes dépassés plus ou moins consciemment par le "monstre" de religion qu'ils ont construit, il y a Thomas, ce héros dont le passé nous est révélé par l'intermédiaire d'un flashback (un grand moment de cinéma à lui tout seul) et qui devient une nouvelle voie face au fanatisme, marquée par une possibilité de rédemption et éminemment plus respectable face aux trois autres qu'il devra combattre pour se sortir à la fois de cette situation et de sa propre condition.
    Encore au-dessus d'eux, il y a cet élément fantastique aperçu plusieurs fois pendant le film. Sans trop en révéler, cette "chose" bloquée par les agissements du pire de la nature humaine afin de mieux l'utiliser -ou l'interpréter sans la comprendre si on la prend comme une métaphore des textes religieux- pour assouvir sa soif de pouvoir, va jouer un rôle prépondérant qui va offrir l'occasion à "Apostle" d'aller souvent jouer sur le terrain de l'horreur.

    La réflexion autour de toutes les formes de fanatisme religieux réunies par l'autodestruction inévitable de ce culte est déjà en soi brillante mais on a aussi un bonhomme du nom de Gareth Evans pour la mettre en scène et il ne déçoit pas ce bougre ! Alors que l'on est d'abord étouffé par l'atmosphère austère d'enfermement du décor insulaire dans lequel évolue cette communauté, le réalisateur va peu à peu faire éclater la violence sous toutes ses formes pour la faire correspondre au discours.
    Les fulgurances d'horreur pure sont saisissantes avec une imagerie qui va même jusqu'à emprunter au jeu vidéo (il ne manque plus qu'une tronçonneuse à un certain personnage pour que l'on se croit dans un "Resident Evil", un vrai), la violence explose lors de scènes ne s'interdisant rien pour faire couler le sang (là encore, les excès sont en parfaite adéquation avec le jusqu'au-boutisme du fanatisme) et on reste assez stupéfait par un film qui se révèle finalement assez généreux en séquences d'action (ce n'est pas "The Raid" non plus, hein, mais tout de même).
    Plus étonnant, "Apostle" se permet même d'aller toucher au côté merveilleux, poétique du fantastique et également au mélodrame avec son couple de jeunes s'aiment envers et contre tout, on ne peut pas dire qu'on s'attendait à un tel melting-pot des genres de la part d'un Gareth Evans mais force est de constater qu'il s'en sort admirablement bien sur tous les plans.
    Et puis, simplement esthétiquement, "Apostle" est très souvent à tomber à la renverse : que cela soit la photo, la recherche toujours inventive du meilleur plan pour traduire le trouble d'un personnage, les apparitions de toutes sortes ou juste sa mise en scène sans concession de la violence, on se régale constamment par la surprise dont fait preuve la réalisation pour relever son propos.

    Passionnant et habilement construit sur sa dénonciation de tous les extrémismes religieux, "Apostle" marque le retour très en forme de Gareth Evans dans un cinéma dont "Safe Haven" avait posé les jalons et auquel il imprime une vraie marque qu'on a déjà envie de revoir...
    elriad
    elriad

    427 abonnés 1 854 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 octobre 2018
    si l'ambiance pesante et anxiogène promet un suspense redoutable, la deuxième partie hélas se transforme en spectacle grand-guignolesque qui nuit sacrément rythme du film pour le plomber définitivement. Un peu à la manière des surenchères ridicules de Stephen King. Ce qui aurait pu devenir un petit film culte se transforme alors en série Z sous nos yeux déçus..
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 22 octobre 2018
    Ouaaah c'est vraiment un film à ne pas voir...

    Les 5 acteurs et 35 figurants insipides ne sont pas des meilleurs. Leurs relations bâclées et inutiles autant ne pas les mettre. Tout est survolé on ne comprends pas la présence ni l'intérêt de certains persos (voir tous).

    L'esthétique se perd dans des tests d'effet ne produisant aucune espèce d ambiance.
    Le -18ans me faisait flipper. Au final à part une ou deux scènes gores (histoire de mettre du gore) rien de flippant.

    Pas vraiment d'histoire, bref passez votre chemin. C'est pas parce que c'est gratuit que c'est bien.
    christian c.
    christian c.

    9 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 13 octobre 2018
    Pour ceux qui aiment la violence gratuite, les trépanations, etc. Après un début honorable : un homme vient chercher sa sœur dans une secte installée dans une île "lointaine", le film s'égare dans le fantastique avec une déesse nuisible et grand guignolesque dans la forêt et dont on ne connaîtra d'ailleurs jamais les motivations. Cette dernière étant servie par un domestique masqué qui pratique la torture. OK ! C'est du déjà vu mais en plus, gore et sans queue ni tête. Et qu'on nous parle pas de messages anti-secte, etc, c'est un prétexte pour faire du gore ni plus ni moins.
    Vincent Lignereux D
    Vincent Lignereux D

    34 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 20 octobre 2018
    Un film caricatural d'une nullité affligeante à tout les niveaux. Incroyablement mauvais. J'en ai ri tout du long tant chaque scène est nullissime. Pitoyable.
    Nicothrash
    Nicothrash

    362 abonnés 3 023 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 mars 2020
    Netflix + Gareth Evans, le résultat doit forcément être flamboyant ! Clairement ce n'est pas le mot qui me vient à l'esprit après avoir vu Le Bon apôtre ... Si la photographie et l'atmosphère pesante fonctionnent très bien dès le début, une heure après on se demande bien où l'on a mis les pieds. Il ne se passe strictement rien, tout est dans un faux rythme lancinant et soporifique et l'histoire ne passionne guère. Puis d'un coup, de l'action, du sang et le style Evans qui réapparaît mais trop tard pour moi, le ver est dans la pomme, je n'accroche plus et pire, je ne comprends plus rien. Malgré l'ambiance qui aurait pu être intéressante, Evans s'est pour ma part complétement fourvoyé dans un genre qu'il ne maîtrise pas et concernant un propos qu'il rend inoffensif à force de grand-guignol. Dommage mais je suis passé complétement au travers pour le coup, espérons plutôt que le réalisateur planche sérieusement sur le troisième opus de The Raid !
    Martin P.
    Martin P.

    48 abonnés 263 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 5 novembre 2018
    Attention arnaque !
    Le nom de Gareth Evans a qui l’on doit les « The Raid » fait office de poudre aux yeux. Le scénario est plutôt alléchant, la bande annonce nous montre une belle photographie mais il se trouve après visionnage que ce film est une énorme coquille vide.
    Rien à retenir, les acteurs sont très moyens, le scénario part totalement en vrille ça en devient ridicule à la fin. A éviter.
    Gentilbordelais
    Gentilbordelais

    308 abonnés 2 946 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 octobre 2018
    sur une réalisation plutôt réussie, au départ, une infiltration au sein d'une communauté (comme dans "witness" ou "colonia") où l'intrigue s'avère prenante et par quelques touches, angoissante. le récit glisse ensuite vers le thriller horrifique, empreint de culte, de violence sans concession jusqu'à un déferlement de rebondissements partant dans tous les sens. ainsi, cet éparpillement en plus de certaines scènes gores (âmes sensibles s'abstenir) et de quelques séquences insensées ou sans cohérences sont au détriment de cette production fourre tout et finalement juste honorable.
    Samuel P
    Samuel P

    20 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 février 2022
    Tout juste regardable. On comprend l'histoire mais celle ci n'a pas beaucoup de sens. Les acteurs sont mauvais. Le côté horreur est présent par les scènes violentes mais très peu par les scènes surprenantes.
    Je n'ai jamais été surpris dans ce film, ni par les actions qui se passaient, ni par le scénario.
    Vu avec des amis, c'est la seule raison pour laquelle je n'ai pas perdu 2h de ma vie.
    Thibault F.
    Thibault F.

    51 abonnés 822 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 novembre 2018
    Je me lance toujours avec réticence dans une production Netflix. Oscillant entre le bon (Beast of no Nation, The Forest) et le mauvais, la plateforme a chamboulé notre manière de consommer le cinéma. Dorénavant, les productions maison composent avec les modes actuels afin de satisfaire au maximum un large public conciliant davantage le divertissement à la réflexion. Le bon apôtre (ou Apostle) repose sur cette idée. Avec un mélange assez étrange entre The Wicker Man et The Village, Apostle résulte d'une fausse bonne idée : amener un personnage extérieur dans une organisation structurée et étrangère à sa conception. Finalement, embarquer au côté de son protagoniste principal le spectateur afin de découvrir un monde qui l'échappe totalement. Si la mise en abyme et la scène d'exposition offre son petit cachet (notamment car le mystère qui entoure la communauté peut passionner) le tout s'embourbe rapidement dans une tonalité fantastique qui provoque l'effet inverse désiré : prendre une tournure ridicule au lieu de terrifier. Et c'est bien le problème. Pour un genre horrifique ou dérangeant, on se retrouve avec une oeuvre sans âme dont l'esthétisme s'arrête au décors et costume. La mise en scène de Gareth Evans ne procure absolument aucune émotion ; on serait tenté de se rabattre alors sur son casting. Erreur. Le tout est insipide mais absolument pas aidé par une écriture peu soignée. Apostle ne s'éloigne alors jamais des sentiers battues - les personnages secondaires disparaissent au fur et à mesure, le héros lutte contre le mal qui ronge cette communauté...Intriguant les premières minutes laissant le doute et la lassitude ensuite. Passez votre chemin vous évitera un ennui certain.
    Tusera P.
    Tusera P.

    2 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 janvier 2019
    Le film demarrait plutot bien jusqu'à ce que ça parte en incohérence, scene ridicule et inutilement gore.. Pourtant il y avait moyen de faire un très très bon film avec l'idée de base.. Décevant.
    Xavier M
    Xavier M

    4 abonnés 134 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 4 décembre 2018
    Un film Intense, voir insupportable par moment, et j'insiste...
    Cela n'enlève en rien son exceptionnelle qualité. Tout y est parfait. L'intrigue, les acteurs, les décors, l'ambiance, les cadrages... Mais c'est très éprouvant, violent. Il y a quelques plans absolument sublimes avec des traveling mémorables.
    En tant que spectateur, on prend vite place au sein de ce huis clos. Il va haut delà, même, d'un point de vue scénaristique, de ce dont on s'attend. Il y a des symbolique graphiques fortes, voir cauchemardesques.
    Le film évolue de manière exponentielle, il se métamorphose alors qu'on pourrait le croire statique en atteingnant l'abomination par moment, il faut l'avouer. Ce film est une expérience de grande qualité. Il a été signalé interdit aux moins de 18ans (norme française ?), Et cela se comprend, il nécessite un recul suffisant. A voir absolument.
    JR
    JR

    9 abonnés 26 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 16 octobre 2018
    Dommage. Ce petit film s'annonçait plein de promesses, sorcellerie, mystère... On comprend vite que que tout ce salmigondis de suspense fantastique est prétexte à une montée en puissance de gore malsain. toute la pseudo poétique de la nature déifiée tombe en poussière dans un foutras de scénario qui fait la part belle à la violence sanguinolente et aux idées plus que déviantes. Je m'étais déjà posé la question à l'époque avec les médiocres Hostel, Saw, Quel est l’intérêt de prendre son pied sur une torture à la perceuse, un éventrement, un corps traversé de lances ? D'aucuns vont dire "c'est un genre cinématographique", je leur répondrais que je préfère les savoir à matonner dans leur fauteuil que de les croiser dans la rue, ou pire d'avoir à leur serrer la main, qu'ils auront de molle et moite, bien sûr.
    uzuz
    uzuz

    3 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 octobre 2018
    Pas mal du tout, malgré une scène un peu sur joué, le reste est très bon. Une première partie maîtrise, avec une très belle photo et un final efficace et violent avec une petite touche de fantastique. Les acteurs sont bon et certaines scènes vraiment bien foutu. Un bon, voire très bon par moment film de genre.
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