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Arnaud R
89 abonnés
826 critiques
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2,5
Publiée le 27 décembre 2018
Une réalisation de qualité avec des images superbes mais un scénario qui part dans tous les sens sans transmettre aucun propos cohérent ou dérouler une histoire digne de ce nom. Un raté malgré des moyens pour faire beaucoup mieux.
Visuellement assez convaincant avec son image aux tonalités grises crades, "Le bon apôtre" sait aussi poser une ambiance lourde et inquiétante. Quelques scènes prenantes et sauvages relèvent un ensemble plutôt fade compte-tenue de la thématique, mais le principal défaut du film est qu'il ne s'embarrasse d'aucune explication sur toute la partie fantastique de l'histoire. On a donc l'impression de rester sur sa faim.
J ai eu du mal à accrocher trop brouillon... Manque de rythme...... Après pas un navet juste que j ai toujours du mal avec l epoque 1900 en film d horreur et le côté fantastique n etait pas utile dans ce film car il le gâche plutôt que le transcender bref 2,5 sur 5 pour encourager ce réalisateur car il n est pas mauvais tout de même...
Après le diptyque "The Raid", on était bien curieux de voir comment allait s'orienter la suite de la carrière de Gareth Evans. Le cinéaste revient à la charge avec "Le Bon Apôtre", un film Netflix se déroulant au début du XXème siècle dans lequel un homme rejoint une secte isolée sur une île afin d'y sauver sa sœur, kidnappée. Bientôt, il découvre qu'un mal terrible ronge l'île et que l'ambiance mortifère qui y règne n'est pas seulement l’œuvre du prophète Malcolm, le leader de la communauté... Dès le début, Evans sait poser son atmosphère. Visuellement, le film est extraordinairement travaillé et grâce à la précision du cadre et à la musique étrange, on se retrouve rapidement plongés au cœur de ce village rongé par les secrets et la violence sous-jacente. Porté par Dan Stevens (qui est vraiment très bon quand il s'éloigne de mièvreries comme "La belle et la bête"), le film prend son temps avant de se dévoiler un peu plus à travers un deuxième acte où la violence se fait plus graphique, sans jamais avoir froid aux yeux. De façon générale, on ne pourra pas reprocher à Gareth Evans de ne pas soigner ses films, celui-ci est superbe, mis en scène avec des images aussi magnifiques que terrifiantes. On regrettera alors que le scénario, en dépit de thématiques fort passionnantes, ne parvienne jamais vraiment à la hauteur des ambitions proposées. Sa lenteur volontaire (le film dure 2h10) et la façon dont il gère certains personnages semble alors maladroite et l'on aurait aimé que le film soit plus resserré. On ne boudera cependant pas le plaisir que l'on a à voir un film de genre aussi radical, assumant jusqu'au bout son propos avec une noirceur particulièrement pesante...
Gareth Evans revient avec une histoire aux antipodes de ses précédents films d'action complètement fous et débridés, où l'on suit Thomas Richardson, un ex-apôtre missionnaire ayant rejeté la foi, se rendant sur une île au large de la Grande Bretagne pour retrouver sa soeur disparue.
Le souci c'est qu'évidemment cette île est peuplée par une communauté sectaire qui font des choses pas très catholiques (au sens propre étant donné qu'ils ont rejeté toute chrétienté
Sur ce canevas alléchant, Evans signe un film doté d'une très bonne mise en scène (forcément), avec une intrigue qui se suit avec un certain plaisir et intérêt, malgré une écriture parfois assez décevante, manquant de substance (exemple tout bête, mais Evans délaisse complètement le personnage de la sœur disparue avant de nous faire rappeler qu'elle existe
Sur ses 2h05, le tout parait souvent étiré artificiellement là où une expérience plus intense aurait été largement préférable et aurait bénéficié à la trame globale, plutôt fine.
En parlant d'intensité, Apostle n'hésite pas à verser dans une violence qui envoie du bois dans sa 2e heure (pour notre plus grand plaisir masochiste bien sûr) arborant un léger côté survival.
Le film possède également une dimension horrifique, qui aurait mérité un traitement plus poussé et une plus grande intégration à l'histoire.
Dan Stevens est évidemment excellent dans son rôle, malgré une faiblesse de background et une maigre caractérisation, et le reste du casting offre de bonnes performances.
La musique du film à base de cordes et de percussions réhausse pas mal de scènes en offrant un sentiment d'anxiogénéité et de tension vraiment bienvenus.
Pas la claque espérée, mais un film de genre sympathique, violent, misanthrope, parfois décousu, mais dôté d'une mise en scène maîtrisée et de très bonne facture !
En fin de compte, première moitié parfaite, la seconde, avec ce coté mystique à loisir, je n'ai pas accroché du tout. Coté thriller horrifique c'est au rendez-vous, le scénario en lui-même est attendu, la mise en scène perfectible (2h, c'est trop long pour le peu de contenu de l'histoire), les interprétations passent en arrière plan. Bref, dommage de partir dans du délire sur le plan scénaristique sur la seconde moitié ! 2/5 !!!
Exit l’Indonésie, Gareth Evans en a fini avec cet environnement sauvage et compte explorer des mystères plus spirituels. Si on lui devait des louanges pour les excellentes chorégraphies et l’adrénaline dans le combat, c’est essentiellement dû à son cadrage impeccable et il nous donne de nouveau un aperçu de son talent. Mais en quoi son implication chez Netflix suscite tant d’engouement ? L’ambiance glauque et empreinte d’un sentiment de brutalité passif est à souligner dans cette réalisation qui prendra soin de lisser le mysticisme.
Dès l’ouverture, le cadre et les effets de style ne nous lâchent pas. Le doute, la pression et ce côté viscéral prendront rapidement de l’ampleur sur Thomas Richardson (Dan Stevens), dont on connaît les motivations, mais dont on ignore encore les enjeux. L’intrigue sait patienter afin de préserver le mystère et les péripéties qui viendront troubler le calme sur cette île isolée. Gouverné par l’esprit de secte et des dirigeants dont la foi occulte, leurs agissements, le héros devra faire preuve de créativité, à l’image du réalisateur qui en a dans la réserve. Le film se veut bestial, et bien qu’il change de registre, le destin des personnages est ambigu, aussi bien pour les bons que pour les mauvais. Et c’est sur cette frontière que l’on voyage pendant un premier acte très séquencé et rythmé autour des disparitions et des secrets de l’île.
Mais attention pour les âmes sensibles, car les flots d’hémoglobines s’amplifient au fur et à mesure, à juste titre. Le sang et la douleur justifient toute la tragédie et la violence envers son prochain. Il fait la différence entre le sacrifice et la purification, là où on ne l’attendait pas et là où la peur comme l’horreur nous tient à la gorge. Ce n’est pas faute d’essayer de passer par des actes atroces et on en compte plusieurs dans le lot, mais ils s’avèrent efficaces et comme pour les combats, l’adrénaline revient nous booster. Les enjeux prennent forme, mais ce n’est pas toujours avec subtilité, donc il faudra faire preuve de discernement faire à tant de souffrance, car l’intrigue en lui-même est une excursion vers la torture physique et psychologique.
Ainsi, « Le Bon Apôtre » (Apostle) a su épouser le gore et l’angoisse pour nous laisser là, face à ces personnages qui se révoltent. Ils défient l’autorité, la nature humaine et divine et finissent par se faire bousculer par leurs ambitions. Personne ne ressortira indemne de ce sentier, parsemé de pièges et autres offenses. La société établie au sein du village n’est d’ailleurs pas exclue de la balance et purge également sa peine pour le parti-pris ou pour la passivité dont il est coupable. La descente aux enfers n’est pas seulement induite, il sera question de saisir la foi et d’élever son âme au-dessus de son adversaire, ce malgré les contraintes et les vices que chacun porte en lui.
Un film de Gareth Evans, auteur des deux remarqués "The raid" que je n'aime pas personnellement, qui vient s'inscrire dans la lignée d'oeuvres comme "The Wicker man" avec Christoper Lee ou du plus récent "Midsommar" d'Ari Aster, deux références dans le genre du folk horror. Un long-métrage dans lequel on retrouve bon nombre de gimmicks inhérents au style du réalisateur comme un évident sens de la chorégraphie dans les scènes de combat et une violence à la fois prégnante et graphique mais un ensemble plus dérangeant pour ses effets de mise en scène horrifique que pour son propos fantastique, vaguement lovecraftien, pas suffisamment puissant et inexorable et un manque de rythme absolument criant, loin d'être toujours captivant. Une solide distribution autour d'un Dan Stevens plutôt intéressant alors que je l'avais détesté dans la série "Légion" face à un Michael Sheen qui livre là, à mon sens, l'une de ses meilleures prestations, trouble à souhait. Assez bon mais loin d'être la claque de l'année.
Une production originale et mystérieuse, avec une atmosphère dans la veine du "Village" de Shyamalan. Finalement il y a assez peu de moments de pure frayeur, car là n'est pas le but recherché. On entre lentement dans cette communauté dont on apprend les secrets petit à petit. La folie monte au fur et à mesure que le mystère s'éclaircit, jusqu'à un final dantesque.
Après les redoutables The Raid 1 et 2, on attendait son réalisateur au tournant ! Et bonne surprise, C'est dans un tout autre style qu'il se réinvente, toujours assez brutal, mais plus lent, très sombre, avec une pointe de fantastique.
Ca commence très bien avec de superbes images servies par une excellente bande son. Atmosphère angoissante, personnages forts et hauts en couleurs. Hélas, ça dérape à la moitié du film pour tomber dans une série de scènes gores. En plus, c'est franchement trop long. Dommage, avec un peu de rigueur et un scénario plus sobre, ce film aurait pu être réussi.
Un assez bon film, bien réalisé, bien joué avec une belle photo et bande son. Le film est un peu long. La dernière partie est assez gore. Dommage qu'on n'en sache pas plus certains personnages.
Film en demi teinte, assez soigné au niveau de sa photographie, on survole la vie de cette communauté, on efflore le côté secte, sacrifices, on décroche bien souvent par les côtés un peu long de son action, et puis une scène cru, voir gore, envoi un électrochocs aux spectateurs. On part dans plusieurs directions, sans vraiment en creusé une, et on reste dubitatif. Sans être complétement mauvais, ce film doit pouvoir trouver son public, pour cette fois-ci, je passe la main.