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Ricco92
231 abonnés
2 156 critiques
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4,5
Publiée le 25 juillet 2020
L’épidémie du Covid-19 a eu un effet désastreux sur l’industrie cinématographique. Cependant, l’absence de sortie hollywoodienne a permis à quelques films d’avoir une distribution plus importante qu’en temps ordinaire. C’est le cas du quatrième volet de la saga Ip man qui est le premier de cette série à avoir les honneurs du grand écran en France. Cela est une bonne nouvelle car le film de Wilson Yip peut donner des leçons à beaucoup de blockbusters américains. En effet, il bénéficie d’une histoire intéressante (qui ne pose aucun problème de compréhension quand on n’a pas vu les films précédents) traitant de différentes thématiques : la mort, la transmission entre générations, le mélange des cultures chez les enfants d’immigrés, le racisme… Ip man 4 : Le Dernier Combat possède donc un scénario très intéressant par ses thématiques. Cependant, contrairement à ce que l’on pourrait penser dans la première demi-heure, le film n’en oublie pas pour autant d’être un véritable film d’arts martiaux. En effet, une fois les enjeux bien installés, l’histoire permet d’assister à de nombreux combats (parfois filmés en plans un peu trop serrés, il faut le reconnaître) mettant en scène différents protagonistes (Donnie Yen est loin d’avoir le monopole des scènes d’action) permettant d’affronter d’opposer le kung-fu et le karaté : même sans protagoniste japonais, la rivalité entre l’Empire du Milieu et l’Empire du Soleil levant conserve encore des traces dans ce long métrage. En outre, il est difficile de ne pas éprouver du plaisir de retrouver, moins d’un an après Once upon a time… in Hollywood de Quentin Tarantino le personnage de Bruce Lee, cette fois interprété par Danny Chan (comme dans l’épisode précédent). Malgré sa célébrité internationale, le Petit Dragon est loin de prendre le devant de la scène et ne possède qu’une seule grande scène de combat. Ip man reste bel et bien le héros de son film malgré une santé déclinante que l’on découvre le début du film. Ip man 4 : Le Dernier Combat est donc un excellent film d’arts martiaux comme le public des années 80 et 90 en dévorait par dizaines dans les vidéoclubs. Espérons que la sortie de ce film sur grand écran en France permettra une plus grande distribution de ce genre de cinéma dans l’hexagone.
4ème et dernier volet de la saga biographique d'arts martiaux "Ip Man", nous retrouvons ici le grand maître chinois du Wing Chun voyageant aux Etats-Unis pour tenter de trouver une école américaine pour son fils. Malheureusement, l'herbe n'est pas forcément plus verte de l'autre côté de la clôture et de nouveaux combats attendent notre héros au pays de l'Oncle Sam. Cet épisode final, toujours réalisé par Wilson Yip et interprété par le brillant et impressionnant Donnie Yen, conclut cette tétralogie dédiée au kung-fu de façon extraordinaire ! Tout y est : combats d'une beauté à couper le souffle, scénario simpliste mais bougrement efficace et ambiance des années 1960 à San Francisco très bien reconstituée... Et comme l'émotion est aussi de la partie, ce moment cinéma est une petite pépite quand on sait apprécier les films traitant de sports de combat asiatiques bien sûr. Mention spéciale à l'apparition géniale de Bruce Lee (Danny Chan) en pleine forme physique !! Un cocktail "action et émotion" hyper maîtrisé : un must ! Site CINEMADOURG.free.fr
Pas client de la saga, j’y suis rentré par ce dernier opus qui m’a totalement séduit et donné envie de découvrir les précédents épisodes en espérant qu’ils soient du même tonneau. IP MAN 4 est dans la pure tradition des films de Kung fu et parlera sans doute plus à un public mûr nourri au film de Bruce Lee et autres Van Damme qu’aux plus jeunes biberonnés aux blockbusters de Marvel. Ca sent bon le passé mais pas le dépassé ! Les thématiques sont d’actualités et la réalisation est soignée. Les plans et la photo aux tons pastels semblent tout droit sortis d’un manga, la musique est parfaite et le scénario fait la par belle à des combats très esthétiques au sein d’une histoire certes caricaturale mais typique du genre et cohérente.
En ce moment vu les programmations je ne devrais pas être influencé, mais le film est dans la continuité des 3 premiers et ça fait du bien de retourner en salles.
Sérieusement les chorégraphies sont toujours aussi belles, l'histoire en fond reste du IP Man mais dans des USA made in China, j'aime à la fois les films sérieux, et dans ce cas ceux qui ne font pas réfléchir. Je ne trouve pas l'acteur assez vieux que ça après tout, c'est un choix, il est partis en 72 à 79 il aurais du faire bien plus vieux.
On va dire c'est trop chorégraphié et prévisible mais c'est le style qui veux ça. Bref un bon moment loin des idioties Françaises (et je pesterais encore tant que le cinéma Français ne produit rien de bon).
excellentissime !!! je ne connaissais pas du tout les premiers épisodes. je me suis empressé de les voir et qu'elle délectation devant la fin de cette histoire très prenante. jai ressenti parfois des mises en scène théâtrales pour les combats de groupe notamment et le méchant qui n'éprouve aucune douleur durant pratiquement tout le combat malgré des sacré coups techniques de plus sur des parties sensibles surtout le gros méchant de ce dernier de la série mais dans l'ensemble toute la trame est bien épurée. de la tristesse de la joie , malgré que l'on devine souvent l'issue de l'histoire, l'ensemble est grandiose. j'en ressort très ému.
Le scénario est franchement limite et trop visiblement propagandiste, les personnages "blancs" sont grossièrement caricaturaux, il n'y a pas tant de combats que ça, Donnie Yen en fait le minimum... La saga s'essouffle ici et le film ressemble parfois à un film de commande du gouvernement chinois. Les combats restent réussis mais rien de bien neuf non plus sous le soleil.
Très excité à l'idée d'enfin découvrir un opus de la saga Ip Man sur grand écran, je suis vite redescendu en intensité dès lors que j'ai compris quel traitement avait été réservé à ce 4ème et dernier épisode. On est ni plus ni moins sur de la Série-B alors que le premier opus avait bénéficié d'une excellente réalisation par exemple. Wilson Yip étant toujours aux commandes et Yuen Woo Ping dans le staff technique, les combats sont bien évidemment de très grande qualité, Donnie Yen est toujours aussi impressionnant et contrairement à beaucoup d'autres acteurs d'action asiatiques, il a une véritable palette de jeu. Et bien heureusement ici parce qu'il n'est pas entouré des fleurons du genre, Scott Adkins par exemple qui au delà de ses capacités sportives est un bulot lorsqu'il s'agit de jouer. Tout le métrage est comme ça avec une atmosphère presque risible parfois, on sent l'envie de rendre hommage au cinéma du genre mais le résultat n'est pas à la hauteur. Hormis D. Yen et l'acteur jouant Bruce Lee, c'est assez compliqué de trouver des qualités autres que les combats alors même que l'histoire de Ip Man est passionnante. Personnellement, je me contenterai de revoir le premier opus qui reste très bon et plutôt respectueux du personnage principal. Les suites n'auront eu de cesse de perdre en intérêt malheureusement. Un final gâché pour ma part.
Très chinois dans le style. Assez caricatural dans l'histoire ou le jeu des acteurs. Maintenant cela fonctionne malgres tout pas mal avec une belle image , des combats correct et assez bien filme.
Wilson YIP apporte une conclusion satisfaisante et émouvante à sa saga martiale. Malgré un scénario simpliste et des personnages caricaturaux, le spectacle est à la hauteur de nos attentes. Donnie YEN livre une dernière prestation flamboyante dans le rôle d'Ip Man. Les combats sont superbement chorégraphiés et le film aborde avec brio le thème de la filiation dans une Amérique touchée par le racisme.
En place pour un magistral cours martial ! Quoi d'autre dans IP Man 4 ? Les sous-intrigues ne sont pas très passionnantes (maladie, transmission ...) et la lutte entre très gentils et très méchants prend des formes tellement caricaturales que le filml n'est pas loin de marquer contre son camp. Le racisme de l'Amérique blanche dans les années 60 (et encore aujourd'hui) envers les différentes communautés, ici asiatique, est un fait avéré mais le film est tellement outré dans sa vision qu'employer le terme de manichéisme se révèle un doux euphémisme. Cet aspect propagandiste mis à part, IP Man 4 se laisse voir avec bonheir, y compris pour les non initiés, grâce au charisme serein de Donnie Yen et surtout à la chorégraphie des combats, qui allie une certaine élégance à la brutalité. On en oublierait presque le côté martial pour l'aspect artistique avec une beauté intrinsèque et une fluidité parfaite. Même sans avoir suivi la saga IP Man depuis ses débuts, même sans avoir jamais vu le moindre film de kung fu ou de son altesse Bruce Lee, même sans adhérer à une idéologie sans nuances, IP Man 4 est source de plaisir d'esthète, si l'on s'en tient à la notion de divertissement pur. Cela repose la tête et ne donne pas nécessairement envie d'aller casser la tête aux fâcheux qui nous exaspèrent dans la vie réelle. Soyons zen !
Wilson Yip apporte une conclusion à sa saga sur maître Ip et lie son combat à celui de son principal élève, Bruce Lee, en lutte contre la discrémination raciale et culturelle aux États-Unis, mais également contre leur propre communauté implantée. Les sorties en salle ont suffit à imposer cette série qui n'a pas cessé de s'essouffler, imposant des stars sans autres intention, et en reproduisant la même structure à chaque volet, si on excepte son préquel et Master Z. Reste la présence de Donnie Yen qui a magistralement porté le personnage et surtout un premier chapitre de qualité, qui aurait suffit à l'illustrer en 1h30.
Réalisation et mise en scène soignée qui ne font pas oublier les faiblesses du scénario qui ne sert qu'à diffuser une propagande anti-américaine non voilée. Dommage que le cinéma chinois essaie de copier certains travers du cinéma américain au lieu de développer sa spécificité.
pire film du monde si on sort les scènes de combat qui comme dans les autres opus sont vraiment exceptionnelles. Les méchants américains contre la pauvre diaspora chinoise. c'est pathétique et navrant du cliché de bout en bout on en perd presque de la philosophie des arts martiaux et l'histoire du kung fu.