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P. de Melun
54 abonnés
1 125 critiques
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3,0
Publiée le 7 avril 2021
Dernier volet de la saga commencée en 2010, « IP Man 4 » vaut pour le spectacle, ses chorégraphies et son personnage iconique, interprété magistralement par Donnie Yen, incroyable de charisme et de maitrise. Le discours réducteur et simpliste est le seul vrai talon d’Achille de cette fresque où les méchants qui seront forcément punis font toujours l’objet d’une caricature qui en est presque risible. Les combats virtuoses, le respect des codes d’honneur, l’esprit asiatique font le ciment et la marque de fabrique de cette épopée historique et cinématographique autour des arts martiaux. Avec ce dernier épisode, IP Man tire sa révérence avec élégance, sans grande surprise scénaristique et avec ses éternels stéréotypes mais aussi ses combats magnifiquement chorégraphiés tous les quarts d'heure.
IP Man part aux Etats-Unis pour trouver une école pour son fils. C'est l'occasion de raconter l'installation de Bruce Lee à san Francisco et l'hostilité des maîtres de Kung Fu locaux. Plusieurs combats évidemment sont à noter, l'histoire reste au niveau du brouillon. On ne s'ennuie pas, les amateurs apprécieront, les autres passeront leur chemin. Pour fans du Kung Fu ou de Bruce Lee.
Très belle sortie pour maître Ip man , il affronte en plus le puissant Scott Adkins , les combats sont toujours d'une magnificence absolue, les séquences emotions sont très touchantes , un pincement au coeur pour ce dernier opus , une saga inoubliable !!
Quelle tristesse de voir la quadrilogie Ip Man se finir sur un tel opus. Alors oui, on retrouve un Donnie Yen campant un Ip Man bienveillant et pétris de confucianisme. On appréciera aussi la continuité narrative qui place Ip Man devant ses préoccupations familiales. C’est avec son fils cette fois, c’est subtilement mené, et ça épaissit davantage le personnage. Les combats restent dynamiques et bien chorégraphiés. Mais on regrettera la violence qu’ils mettent en scène. Ce n’est pas tant la dureté des coups, ni la gravité des blessures qui posent problème, mais la violence verbale matinée de relents racistes qui redouble la violence des coups. Et tout le problème du film est là: derrière le chant du cygne du héros, plein de délicatesse et de subtilité, nous est asséné un flot d’injures racistes (vraiment, si je les écris ici, je serai censuré) qui sert, on le comprend dans les dialogues de fin, un message propagandiste chinois: les États-Unis sont un pays raciste qui s’est construit sur le dos des damnés Chinois et qui ne leur montre aucune reconnaissance. Un pays « suprémaciste » (c’est dit ainsi dans le film) dont la terreur va prendre fin grâce à ce héros (Ip Man), métonymie de la Chine, qui va « botter les fesses [des Américains] ». Et ce n’est d’ailleurs qu’à l’aune de ce racisme que les Chinois, de prime abord divisés (Bruce Lee est rejeté par sa communauté, comme dans le film DRAGON), retrouvent une complète unité. Cette division entre les Chinois traditionnels (Chine continentale) et les Chinois occidentalisés incarnés par Bruce Lee et la fille du maître (et qui symbolisent Hong Kong) finit par laisser place à une unité retrouvée derrière la figure mythique du héros (on ne sait plus si c’est Ip Man ou Mao Tze Tung). Était-ce le lieu de livrer un tel message? À l’heure où l’actualité croit déceler les prémisses d’une seconde guerre froide, entre Chine et USA, Ip Man 4 se fait l’écho d’un message propagandiste anti-Américains. On aura, avec Ip Man 4, même pas le droit à une pause vis-à-vis de l’actualité. Dommage!
J'ai passé un super moment. Le film.est bien construit et les scènes s enchaine. Un petit rappel a Bruce lee avec une scène copie conforme du film.avec Bruce lee. Jai suis retombé en enfance quelques minuites !
Il faut regarder le les 3 films précédents, la culture asiatique, le respect, le partage et l entre aide. Je recommande.
c'est un film de genre qui fonctionne bien, on prend un vrai plaisir à suivre la vie du maitre, le jeu des acteurs est un peu simpliste mais cela ne surjoue pas comme trop souvent dans les films d'arts martiaux. Ce qui manque dans cette grande saga c'est que le personnage de IP Man manque d’aspérité, c'est un peu trop l'homme parfait.
Le quatrième et dernier chapitre de la quadrilogie biographique d'arts martiaux consacrée à la vie de Yip Man – le Maître de Wing Chun originaire de Foshan (qui signifie la « Montagne de Bouddha ») – commence en 1964.
Depuis spoiler: le décès de son épouse quatre ans auparavant, Maître Yip élève seul son fils, qui refuse son enseignement depuis qu’il s’est enfermé dans l’arrogance de l’adolescence. Un état d’esprit négatif qui lui vaut d’être expulsé de son établissement scolaire, alors que son père apprend qu’il souffre d’un cancer .
Bruce Lee, disciple de Maître Yip, a spoiler: immigré à San Francisco où il a ouvert une école de Kung Fu, bilingue, afin d’en enseigner l’art et la philosophie au plus grand nombre. Ce qui, dans un premier temps, ne convainc pas les ainés de la communauté chinoise de la région. Maître Yip arrive en Californie sur l’invitation de son élève afin de trouver une école pour son fils qu’il a confié à son vieil ami Fat Bo .
Les communautés asiatiques sont spoiler: victimes de discrimination raciale dans tous les secteurs de la société étatsunienne, et Maître Yip dispense ses leçons d’humilité, de justice et de sagesse tout en protégeant les innocents et en se battant pour les plus faibles, jusqu’à ce que l’arrogance et le racisme anglo-saxons aient avoué leur défaite et trouvé leur maître .
Maître Yip spoiler: succomba à son cancer en 1972, et les arts martiaux chinois commencèrent à être enseignés chez les Marines en 2001 .
Très bon dernier film de la série IpMan. Ce n'est pas une clôture magistrale.. Seulement elle est une bonne clôture. Les combats sont dynamiques comme toujours ! Les justifications certes répétitives, mais on se bat pour un monde meilleur spoiler: et ce même si la maladie gagne du terrain . Ip est un homme fascinant et si son savoir-être est représenté dans les films comme il a pu être dans la vie.. Alors c'est l'homme que chacun devrait être !
Donnie Yen toujours aussi impassible est cette fois-ci de passage en Californie . Comme dans le 1er, je trouve caricatural le fait que les chinois soient montés subissant le racisme et le vexations des Américains qui sont présentés foncièrement méchants....spoiler: Les petits passages avec Bruce Lee sont bien venus ..
J'ai toujours l'appréhension des nouveaux films qui s'appuient sur le succès des premiers. Pour commencer, quel plaisir de retrouver notre cher Donnie Yen au travers un nouvel opus de Ip Man qui conserve son même charisme à la fois persuasif et rassurant ! La trame du film n'est pas tiré par les cheveux, on change juste le scénario, de lieux, on intègre de nouveaux personnages et on suit au mieux l'histoire de notre cher Maître. Rien de palpitant à ce niveau là, mais j'ai eu vraiment le sentiment d'être encore plus proche des personnages. La période exposée dans le film nous immerge encore davantage dans son intimité et c'est relativement efficace. Les apparitions de Bruce Lee dans le film sont correctement dosées et pertinentes, notamment sur le jeu d'acteur qui m'a fait relativement plaisir. Le réalisateur a su le mettre en avant sans qu'il ne prenne trop de place, ne nous écartant pas de l'histoire racontée et des personnages clés du film. Les films Ip Man apportent une certaine morale, qui va au-delà des combats et des échanges musclés. Ce nouvel épisode n'en manque absolument pas. J'avais peur du remake, mais non, malgré un début un peu long en introduction, j'ai été captivé tout le long. J'ai frissonné et par moment été entraîné par les émotions. Je recommande fortement, pour tout ceux qui ont aimé les premiers opus et qui souhaitent passer un agréable moment au cinéma.
Voilà le dénouement du dernier IP MAN .., même si l'histoire est inférieure aux 3 premier , le Master du Kung-Fu Ip Man montre tout ça beauté force sagesse face aux deux art martiaux. Face au état unis (a fin de démocratiser leurs Art) les combat san san précèdent, exceptionnelle , et très humain sur la partie communauté chinoise , j'ai tellement été captiver je connais très bien les Ip Man , c'est vrai qu'on peut lui reprocher un scénario pauvre "mais la qualité du film de l'acteur" est indéniable, une Final de haute voltige on en prend plein les yeux .., la fin ma laisser indifférent, IP MAN
le moins bon des quatres. le scénario est bourré de clichés racistes et d'incohérences. La "trame" de l'histoire liée à l'immigration est non seule incohérente mais en plus reste dans réponse. Bref, distrayant mais sans plus.
Je n'ai vu que le troisième volet avant celui-ci et je dois dire que j'ai préféré celui-ci. J'ai trouvé les dialogues moins mauvais dans cet opus que dans le précédent. Le scénario par contre est mal maîtrisé ici encore. Il y a toute une trame sur l'immigration qui sert de prétexte pour avoir le fight final qui, une fois cette tâche réalisée, n'est pas conclue. Ce qui est vraiment dommage. Niveau combat, plus de duels et moins de combat à plusieurs mais ça ne m'a pas dérangé car ça permet de mieux mettre en avant certains personnages. J'ai aussi beaucoup aimé de voir enfin Bruce Lee se battre, tout en ne prenant pas la vedette à son mentor. J'ai passé un très bon moment et c'était une belle occasion de retourner au ciné.
ce dernier opus tient la route ( ce qui n'a pas toujours été le cas pour d'autres épisodes ) , grâce et surtout a Donnie Yen . ce personnage a un tel charisme , que les autres acteurs font pale figure a coté .