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benoitG80
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2,5
Publiée le 14 avril 2017
"C'est beau la vie quand on y pense" est à l'image de son titre bateau, un film peu inspiré qui a un mal fou à se situer... À la base la perte d'un fils et le don d'organe, puis la découverte de celui qui le reçoit, ici l'organe de la vie, pouvait laisser espérer un film fort, émouvant voire déstabilisant... Hélas à force d'osciller entre des situations convenues et un ton faussement léger, entre des scènes clichées et des moments faussement graves, cette histoire n'arrive à aucun moment à nous atteindre, ni même à nous amuser ou ce que l'on espérait quand même, à nous poser question ! On se sent totalement extérieur à cette rencontre qui dérive sur la restauration bretonne, sur des rêves d'Australie, ou sur la remise en état d'une bien belle Renault 8 Gordini il est vrai ! Si bien que tout en devinant une fin forcément heureuse, cette comédie de Gérard Jugnot n'arrive jamais à se trouver, en n'étant ni un drame ni une comédie, alors qu'avec un peu de tendresse et une écriture des dialogues un minimum plus riche et recherchée, le jeune François Deblock et Gerard Jugnot auraient pu former un duo à la hauteur, un duo bien plus complice qui aurait eu de quoi échanger d'autant plus qu'un ou deux moments trop rares nous le prouvent ! Quand une bonne fois pour toutes, tous ces stéréotypes standardisés façon pub ou clip touristique, nous lâcheront-ils définitivement pour enfin aller vers un cinéma plus personnel, plus mûr, un cinéma qui a des choses à dire, à raconter, à faire passer ? Pas si compliqué pourtant !
Belle réalisation de Gérard Jugnot. Il nous propose avec cette jolie comédie sociale une histoire débordante de réalisme. Une histoire émouvante aux dialogues bien écrits et menée de façon dynamique. Avec de jolis brins d'humour, elle évoque la solitude, le vieillissement et nous offre une intéressante confrontation de générations. Gérard Jugnot est comme à son habitude très juste et émouvant dans le rôle principal. Il est bien secondé par François Deblock, lui aussi très convainquant. L'affiche offre aussi de jolis seconds rôles à Isabelle Mergault et à la belle Gaia Weiss. " C'est beau la vie quand on y pense" est, comme tous les films de Jugnot, un film qui a du cœur.
Je ne lis jamais les critiques avant d'aller voir un film. J'aurais dû ! Ça m'aurait fait économiser 1h35 de mon temps. J'aime bien Jugnot en général. J'ai revu cette semaine "Meilleur espoir féminin" qui se laisse regarder. Mais là, comment dire... rien ne va. François Deblock joue mal et il tire vers le bas l'ensemble des acteurs. A part peut être Bernard Le Coq. L'histoire est bidon, les dialogues plats, les situations à la limite du grotesque. Les clichés sur la Bretagne, on en parle ? Bref, c'est même pas un film du dimanche soir sur tf1, c'est dire !
On ne s’attendait à rien en allant voir C’est Beau La Vie Quand Même et c’est exactement ce qu’on a eu. Gérard Jugnot n’arrive pas à transformer cette histoire de deuil et de renaissance en feel good movie tant son film manque trop d’humour et d’originalité. Rien dans ce film ne justifie le passage sur grand écran alors à moins d’avoir un abonnement illimité, vous ferez mieux d’attendre sa diffusion à la télévision car il semble clairement calibré pour cela. [lire la critique complète sur le site]
Le spectateur assis devant moi est sorti de la salle au bout de 30 minutes. Ce qui n'est jamais bon signe ! Moi, par principe, je reste jusqu'à la fin. Mais que d'ennui ! Scénario raplapla. Rien qui accroche vraiment. Aucun ressort. Ah si, quelques clichés sur la Bretagne. Film si insignifiant que les Bretons n'en feront même pas reproche ! Titre étrange : "c'est beau la vie", d'accord ça peut faire un thème ; "quand on y pense", eh bien plus j'y pense, moins je comprends cette précision. J'en déduis qu'il est toujours un peu difficile de trouver un titre qui va bien et qui parle pour un scénario peu inspiré.
Les films de Gérard Jugnot sont généralement bien conçus et construits, mais celui-ci n’est qu’une demi-réussite, à cause de son scénario, perdu en chemin dans les conventions de la comédie qui tient absolument à faire oublier que le sujet était sérieux, voire tragique : un père, Loïc, apprend que le cœur de son fils mort accidentellement a été greffé sur un autre garçon, Hugo, et il veut par-dessus tout connaître ce garçon, afin de s’assurer qu’il était digne du cadeau. Or le récipiendaire ne l’est pas, c’est un jeune homme assez stupide et inconscient, dont les aspirations sont d’une médiocrité à faire hurler.
Naturellement, dès le début, on devine qu’ils vont finalement s’apprécier, au point que, lorsque Loïc est victime d’une crise cardiaque et se retrouve à l’hôpital, on devine que le garçon étant allé le voir, interrogé par une infirmière qui lui demande s’il est de la famille du patient, répond spoiler: “C’est mon père” . Cette réplique, truc de scénariste-dialoguiste, on la voir venir bien avant qu’elle soit prononcée.
Et puis, la réussite soudaine de cette crêperie déserte où les deux hommes sont allés dîner, et qui fait fortune parce qu’Hugo s’est révélé un virtuose de la gastronomie alors qu’on l’a vu précédemment se nourrir de spaghettis au ketchup, laisse sceptique. Le truc des bons à rien qui subitement réussissent parce qu’ils sont doués pour la cuisine, cela a traîné partout, au cinéma comme à la télévision.
Et que l’acteur qui joue Hugo est peu attrayant ! Vincent Lacoste aurait été parfait.
A l'instar de Christophe Nolan et autres grands architectes de l'image, Gérard Jugnot repousse les limites du cinéma. Avec lui, embarquez vers les tréfonds du feel-good movie, là où se croisent téléfilms low-cost et dessin-animés 1er âge. L'underground du cinéma neuneu où fond et forme se confondent pour ne laisser place qu'au néant. C'est mal casté, mal écrit, mal joué, même la BO est difficilement défendable. Bref, un concept beaucoup trop poussé et ambitieux pour moi.
un film est plus tendre mélancolique que drôle. le jeune interprète du greffé semble une révélation mais l ensemble du film est un peu cliché et déjà vu
On suit avec intérêt l'intrigue de ce film et la confrontation de ces deux acteurs tous deux excellents. Jugnot on le savait déjà et c'est de plus un bon réalisateur et le jeune François Deblock débute brillamment et on lui souhaite de continuer sur sa lancée. Bérénice Béjo a commencé avec Jugnot et on connait sa carrière couronnée par un césar ! Isabelle Mergault est très bien elle aussi, ainsi que la jeune actrice qui donne la réplique à "Chaussette". J'ai passé un agréable moment.
L'histoire est touchante quand on pense à ce père qui retrouve le jeune homme portant le coeur de son fils disparu. Mais le film demeure néanmoins assez plat , mi figue mi raisin, sans réelle consistance. Manque de profondeur des sentiments des protagonistes. un résultat passable.
Plan plan avec rien ou pas grand chose à se mettre sous la dent. On se laisse porter malgré tout sans effort, juste secoué par quelques fausses notes dans le jeu des acteurs.
"C'est beau la vie (et caetera)" aborde le parcours de Loïc partant à la recherche de la personne ayant bénéficié du coeur de son fils décédé. Il s'agit d'Hugo, un jeune homme ingérable qui profite de la vie à 100 %, quant à prendre des risques. Si les personnages imaginés par Gérard Jugnot sont tous très sympathiques - ce qui sauve partiellement le film - les clichés qui émaillent cette comédie assez entendue le sont beaucoup moins. Il est d'ailleurs regrettable que l'endroit où a été tourné le long-métrage ne soit pas plus que cela mis en valeur. Le pire n'est cependant pas ici. Le scénario s'avère poussif, bâclé, un brin moralisateur, et parfois à la limite de la vraisemblance ; agaçant !
gentillet....Vu et revu;. Toujours les clichés éculés sur la Bretagne......Pas vraiment de gag, des jeux de mots sur la pluie, le chouchenn, les chèvres ??? Jugnot omniprésent, on l'a connu plus heureux, pas de scénario, juste des jeux de mots convenus, ça détend sans plus...A vous de voir.....
Encore une comédie de et avec Gérard Jugnot, la 11ème qu'il réalise et interprète en même temps. Cette fois, il joue le rôle d'un vieil homme (breton et ancien pilote de rallyes) qui perd son fils dont il ne s'était jamais vraiment occupé. Le coeur de cet enfant parti trop tôt va être greffé à un patient qui en attendait un. C'est alors que Loïc (Gérard Jugnot) décide de tenter de retrouver ce receveur... Le scénario est original et la rencontre entre ce vieux breton et ce jeune plein de fougue et d'insolence est véritablement explosive ! Quelques gags et quelques répliques font mouche, il faut le reconnaître. Cette petite comédie sans prétention rempli au final son contrat : nous détendre et nous divertir... Et c'est bien là l'essentiel !