Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Un visiteur
3,5
Publiée le 21 avril 2017
Une comédie rondement menée. Gérard Jugnot à la réalisation, c'est réussit. Un clin d'œil au Bronzé à un moment dans le film.. mais chut. C'est touchant, un film familiale, à voir. Bon certes le temps Breton n'encourage pas forcément à partir vivre là-bas (lol).
Nouveau film de Gérard Jugnot, C'est beau la vie quand on y pense est une ode à la vie, à l’espoir et à la seconde chance. Un film fait pour aider à trouver de la bonne humeur sous un ciel gris ! C’est sans doute cette métaphore qui les a inspirés pour situer l’action du film en Bretagne. Il joue alors un peu facilement avec les clichés sur cette région, mais aussi sur les différences générationnelles (comme Fiston, avec Kev Adams et Franck Dubosc sortie en mars 2014). L’humour n’est pas assez efficace pour provoquer des éclats de rire, mais nous fait sourire souvent. L’équilibre est plutôt juste d’ailleurs entre moment de joie et moment de peine, on ne tombe pas dans le larmoyant, pour vraiment rester sur un ton optimiste. Le duo Gérard Jugnot / François Deblock fonctionne pas mal, leur relation respire la sincérité. Bien sûr, peu de prise de risque quant au scénario, c’est très classique et plutôt prévisible, mais voilà, même s’il est oubliable, ce film nous a fait passer un moment tendre et agréable, c’est tout ce qu’on lui demandait !
Un an après la mort de son fils dans un accident de voiture, un ancien pilote de rallye décide d'aller à la rencontre de celui qui a bénéficié de la greffe de son cœur, s’étant renseigné sur son identité avec l'aide d'un ami médecin. Il se rend vite compte que cette personne vit de façon excessive, multipliant les prises de risques. Ce film traite de manière classique de la confrontation entre génération, le lien existant entre les deux protagonistes y injectant un peu d'émotion, plutôt bien dosée. Les personnages ont des réactions cohérentes, à part peut-être spoiler: l'ancien associé du personnage de Gérard Jugnot qui est une caricature de méchant , et les dialogues sont plutôt bien écrits. L'histoire se développe assez logiquement sans être improbable, ce qui fait que j'ai passé un bon moment.
Un très beau film de Gérard Jugnot sur la disparition de son fils et la maladie d'un jeune homme et le quator de cette histoire est excellent et c'est rempli de tendresse malgré les soucis qu'ils vont rencontrer tout au long de leur vie et apprendre à se connaître et ne plus pouvoir se quitter à voir.
Une comédie qui se laisse regarder avec plaisir mais sans enthousiasme. On part sur une idée qui frôle l'invraisemblance pour aboutir à une fin un peu escamotée, heureusement avec quelques beaux morceaux entre les deux. Gérard Jugnot, probablement en mal d'inspiration sur ce coup là, est égal à lui même. François Deblock est un acteur qui promet et c'est peut-être l'interprétation qui en fait un film honnête.
Ancien pilote de rallye, Loïc Le Tallec ne s'est jamais réellement occupé de son fils. Au décès brutal de celui-ci dans un accident de voiture, l'ancien pilote breton apprend que son cœur a été donné à un anonyme. Souhaitant rattraper le temps qu'il n'a pas daigné accorder à son fils lorsqu'il était en vie, il va alors se lancer à la recherche de ce receveur anonyme. C'est à Toulon que cette recherche va l'emmener et lui faire croiser le chemin d'Hugo : un jeune un peu perdu dont l'ultime objectif est de profiter de la vie maintenant qu'il est sauvé. Une rencontre qui ne va pas être de tout repos pour les deux protagonistes !
Comédie dramatique qui abordait un sujet important (le don d'organe), l'action du film va majoritairement se dérouler dans les terres bretonnes. Et c'est dans ces terres bretonnes que le père et le receveur du cœur du fils vont apprendre à se découvrir. Plus qu'une véritable opposition entre les deux, l'ancien pilote va plutôt relancer ce nouveau fils qui se présente à lui. Perdu jusque là, Hugo va donc profiter de ces nouveaux repères pour refaire sa vie.
C'est donc autour de cette nouvelle chance pour les deux que va s'articuler le film : le premier de pouvoir faire ce qu'il n'a pas pu faire avec son fils, le second de pouvoir sortir de cette vie toulonnaise insouciante et risquée. Une rencontre pétillante et intéressante qui ne va pas amener tant d'émotions que le film aurait pu. Ce qui est donc la principale déception de ce film. De plus, le personnage d'Hugo, figure principale du duo, reste peu attachante tout au long de l'histoire et le binôme ne semble pas exploité à son maximum.
En conclusion, le film reste un film plein de bons sentiments au cours duquel on passe un bon moment. Cependant, le bilan reste mitigé pour un film parlant d'un sujet qui semblait prometteur et qui ne maximise finalement pas le potentiel initial.
J'ai trouvé ce film touchant, comique et juste. Gérard Jugnot est un grand réalisateur et un tres grand comédien. J'aime voir ces films, ou il y joue ou ceux qu'il réalise, il vient de la troupe du splendide et nous fait ce genre de film, le sommet jusqu'a un autre sommet. J'ai mis 3,5/5 pour ce film, des scènes drôles et des scènes ou on se met a la place des acteurs..
Oui c'est poussif, cela manque de sel et d'un peu de cohérence mais c'est gentil et loin d'être aussi plat que les habituelles violences, clichés sociétaux bon teints et courses poursuite à foison des films qui attire un public amateur de sensation. Tous les procès, sales notes, faits à ce film sont assez malsains en eux mêmes. On fait la chasse à la moralité qui n'est pas au goût du jour, à la mode et c'est bien minable. La gentillesse du film, le caractère net des personnages imaginés par Jugnot sont un peu à son image mais loin d'être irréaliste et faiblards, il y a une vrai moralité et un sens de l'humain qui ne tombe pas dans des travers vulgaires ni conformistes juste un chouia exagérés et moralistes mais c'est une morale qui n'a rien d'indécente même si elle n'est pas forcément très subtile car elle a davantage le sens d'être sincère que consensuelle.
Huit années se sont écoulées depuis le décevant « Rose et noir » réalisé par Gérard Jugnot. Pour son retour derrière la caméra, l’acteur- réalisateur a misé sur la corde sensible et a choisi d’inclure l’émotion au cœur de la comédie, sa marque de fabrique, en utilisant un sujet peu exploité au cinéma : la perte d’un enfant et le don d’un de ses organes.
A mille lieues d’ « Une époque formidable » et de « Monsieur Batignole », les deux réussites de Jugnot cinéaste, mais bien meilleure que sa comédie précédente, cette œuvre se laisse regarder comme une gentille fiction. A l’inverse d’ « Intouchables », dont le genre nouveau semble avoir inspiré le réalisateur, ce film ne laissera pas une empreinte indélébile dans l’histoire du cinéma français.
J'ai vu ce magnifique film hier soir et j'ai vraiment adoré. Jugnot et le jeune acteur François Deblock nous font rire. Ce nouveau film de Gérard Jugnot nous fait une fois de plus passer de l'émotion aux rires. J'avais adoré Meilleur Espoir et je n'ai pas été déçue. Les dialogues sont riches ce qui est rare pour une comédie française, c'est dynamique, frais et lumineux. Il nous emporte une fois de plus dans cette histoire et on sort de ce film heureux. Merci Monsieur Jugnot pour ce que vous apportez au cinéma et à vos spectateurs qui, dans la grisaille des actualités, à tant besoin de lumière. Je suis surprise de lire certaines critiques qui se prennent pour des Pierre Murat. Si vous avez envie d'encenser des films "confidentiels" c'est votre droit mais C'est beau la Vie quand on y pense ne mérite pas votre mépris car on sent qu'il y a un vrai travail et une vrai passion, le rythme, la lumière, la musique (il y a quand même une chanson du grand Bob Dylan) mérite notre respect. J'ai aimé, vraiment, beaucoup.
Caricatural à l'extrème ! On savait que Gérard Jugnot pouvait jadis être bon dans les films de ses copains (à revoir "Tandem", aux côtés du talentueux et regretté Jean Rochefort, dans lequel il excelle), mais dès qu'il s'agit de prendre les commandes, c'est désastreux ! L'idée de départ déjà est super casse-gueule, un père qui a raté sa relation avec son fils décédé, essaie d'en réussir une autre avec un jeune inconnu à qui on a greffé son coeur. Déjà, complétement irréaliste cette idée, mais bon. Les dialogues sont maladroits, les scènes s'enchaînent mal, Jugnot fait le minimum syndical, et les clichés sur la Bretagne, au secours ! Même les interactions entre les acteurs sont ratées ! On a l'impression qu'ils s'emm…!!! Film à éviter ! Pauvre cinéma français…
Touchante tranche de vie que propose C’est beau la vie quand on y pense. Le ton y est incertain, changeant, sujet aux intempéries émotionnelles des personnages entre deux pluies bretonnes. Un père dépouillé de son fils et ayant renoncé à la passion (amoureuse, automobile), un garçon sauvé de la mort mais enfermé dans une vie qu’il n’aime pas : ces deux destinées se croisent par le hasard d’un don de vie puis par la volonté de ne pas le gaspiller. Le nouveau cœur et le fils que l’on a manqué marchent ensemble, motivent nos deux personnages à sortir de leur routine fantomatique pour apprécier l’existence ; le tout était d’y penser, qu’on leur y fasse penser. De cette résurrection en miroir, le film demeure pourtant assez classique dans sa forme et dans le traitement de son histoire, rendant certaines actions prévisibles et atténuant l’effet de surprise qu’un tel sujet aurait pu dégager. Gérard Jugnot ne parvient pas toujours à convaincre, a parfois tendance à simplifier des enjeux complexes et leur expression par l’image. Un film au sujet original mais un peu trop lisse.
"Les bons sentiments" semblent être un ingrédient honteux quand on lit les critiques sur ce film de Jugnot, au titre bien improbable. Critique récurrente sur un "certain type de film", qu'on catalogue alors vite comme téléfilm TF1 soucieux que toute la famille puisse rester derrière son écran : ce mépris me crispe, comme si le cinéma ne devait être qu'un reflet sombre de notre société et de ce que nous pouvons être de pire. Oui, nous avons besoin AUSSI de feel-good movie. Alors bien-sûr, ce n'est pas le meilleur jugnot : on est loin d'un Batignole ou d'une époque formidable. Mais Jugnot sait toujours marier avec justesse tendresse et humour, ceci depuis son premier film (Pinot simple flic). C'est ce que j'aime chez lui : ce n'est pas que le gag pour le gag ( propre au cinéma affligeant - à mon goût - de la bande à fifi). Oui, "C'est beau la vie;" est plan-plan, oui ce n'est pas transgressif mais les dialogues sont souvent fort bien ciselés. Et Mergault, dans un registre que je ne lui connaissais pas, m'a étonné. Donc oui, c'est un film de dimanche soir, qu'on aura vite oublié. Mais il n'est en rien déshonorant, aborde des thèmes intéressants et fait passer un moment de détente.La base du cinéma en somme…
Ce film n’est pas un chef-d’œuvre, sur un scénario original, il fait un film plutôt sympathique, Gerard Jugnot est très bien. Le jeune François Deblock est très bien. L’actrice Gala Weiss aussi.