Avis : C'est beau la vie quand on y pense - Page 8

Les commentaires sont un peu trop durs envers ce film léger et positif qui, certes, tombe parfois dans le cliché mais c'est ce qui fait le côté "bon enfant" de cette comédie tantôt touchante, tantôt rigolote.

J'avais lu les critiques avant d'aller voir le film et avait décidé de le voir quand même malgré la négativité de ces dernières.

D'un point de vue scénario, l'histoire est assez originale : l'histoire d'un père qui n'a jamais trouvé le temps pour son gamin, ce dernier meurt lors d'un accident de la route et son coeur se retrouve greffé dans le corps de quelqu'un d'autre. Le père va alors se faire violence pour ne pas sombrer et retrouver la personne qui porte le coeur de son fils, afin de vérifier qu'il est entre de bonnes côtes (notez la blague).

Le gamin s'avère être un petit con qui joue avec sa vie et fait des conneries à foison.

Partant d'un scénario original, l'histoire devient banale, car je m'attendais à ce que le film soit nettement plus triste et plonge dans le dramatique. Les thèmes de la perte d'un enfant et de la greffe/don d'organes sont des sujets sensibles auxquels Gérard Jugnot n'a pas voulu s'attaquer en profondeur.

Pour autant, les critiques sont plutôt sévères : le jeu des acteurs est juste, ni trop ni pas assez, et le film reste un assez bon divertissement. Il se paie même le luxe de faire rire le spectateur à certains moments, preuve que Gérard Jugnot était partagé entre la comédie et le dramatique.

Un bon film, à aller voir lors d'un dimanche pluvieux.