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chrischambers86
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2,5
Publiée le 21 octobre 2018
C'est beau la vie quand on y pense! Oui, la vie est toujours belle quand on est en Bretagne! Les crêpes, le Kouign aman, la pluie [...] Ce qui est certain c'est que ce dèpaysement donne un plus à une sympathique histoire! Mais de quoi parle au juste le nouveau film de Gèrard Jugnot ? De la vie! De deux « orphelins » qui vont se rèparer mutuellement! spoiler: A la mort de son fils, un homme renfrognè et bourru (Jugnot) apprend que le coeur du malade a ètè greffè sur un adolescent complètement incontrôlable et agitè (François Deblock) qui flirte avec la dèlinquance! Le sujet n'est pas très drôle au dèpart mais à l'arrivèe c'est un film qui donne la pèche! Allez, en ces temps de crise, on aime voir ce genre de comèdie à la tèlèvision même si l'histoire est improbable et pètrie de bons sentiments! Ces deux « handicapès » de la vie vont se confronter, s'affronter, dans une oeuvre subtile sur les rapports père-fils! De plus, Jugnot retrouve une belle personne dans ce film, Isabelle Mergault . « On the road again, again »...
Je pensais que le contenu allait rattraper le titre pitoyable du film. Mais il ne faut pas s'attendre à autre chose. Quelle déception pour un film de Jugnot qui a de belles réalisations à son palmarès. Ici un duo pénible, un jeune vraiment pas intéressant comme acteur et des situations affligeantes.
Gérard Jugnot, après l'échec de Rose et Noir et la relative déception que fut Boudu avec Depardieu, revient à ce cinéma intimiste de ses meilleurs films. Celui d'Une époque formidable, de Meilleur Espoir féminin. Des films mi-dramatique mi-comique auquel on pourrait rajouter Monsieur Batignole qui restera comme son meilleur film. Parce que le problème de C'est beau la vie etc, c'est qu'à vouloir trop bien faire, Jugnot a tant rempli son film de bons sentiments et de pathos que ça déborde. On le voit dès le premier plan. Il arrive au cimetière, à l'enterrement de son fils, en écrasant une fleur avec sa voiture. Voilà le souci. Tout est trop démonstratif. Les images et les dialogues. On devine à l'avance qu'il va chercher chez ce jeune garçon un fils de substitution. Qui l'aidera à faire la paix avec sa conscience. Nada. Le film comporte de bons moments et se laisse suivre agréablement. Mais ce genre de films qui pouvait marcher dans les années 80 ou 90 fait un peu tâche en 2017. On attend autre chose que des blagues sur les Bretons (surtout qu'on a eu Bienvenue chez les Ch'tis en 2008 qui exploitait déjà ce comique) où, incroyable, c'est une région où il pleuvrait tout le temps. Où on pourrait trouver l'amour auprès d'une serveuse simplement en entrant manger dans une crêperie. Où on donnerait une gifle à son gosse pour le remettre dans le droit chemin sauf que c'est désormais interdit par la loi. Les temps ont changé. Pour le meilleur comme pour le pire. Gérard Jugnot, tout comme les Bronzés d'ailleurs à l'exception de Michel Blanc, vieillit mal. Son cinéma vieillit mal. Et s'il n'est pas méchant, encore heureux, il apparaît bien désuet. Sympathique. Mais désuet. Un peu comme ton vieil oncle Robert, Roger ou...Gérard que tu étais content de retrouver quand tu étais gamin car il te faisait marrer et qu'il était vachement sympa. Aujourd'hui ses blagues sont plus gênantes qu'autre chose et il ne se rend pas compte qu'il a pris vingt ans comme tout le monde et ce n'est pas facile de le lui dire. A Jugnot d'être plus malin et d'en prendre conscience.
Une fois n’est pas coutume, G.Jugnot passe complètement à côté de son film, trop de bons sentiments qui a pour but de rassurer la ménagère de moins de 50 ans, trop de clichés, une interprétation trop vaudevillesque sous fond de propagande bretonne. Pas grand-chose à garder.
Gérard Jugnot s'accroche décidément à jouer des rôles sympathiques... Véritablement, et logiquement ce film n'a pas attiré la foule car qui dit sujet délicat dit pas hyper divertissant. Entre Gérard Jugnot et le garçon dont le coeur greffé est celui de son fils décédé, l'osmose prend, les deux personnages entre conflits permanents et moments de compréhension ou d'inquiétude est peut être l'une des seules réussites de ce film. Derrière, ça se gâte : les gags sont un peu prévisibles, on donne le mauvais rôle avec les mauvais gags;
Bonne idée de départ, même si totalement non éthique, mais bon, admettons. Ensuite il y a plein de bonnes choses, mais ça manque de liant. Gérard Jugnot est bon, devant comme derrière la caméra. Les autres acteurs s'en sortent assez bien, sans éclat. Petit sourire lorsque Hugo, joué par François Deblock, rentre de boîte de nuit en licorne. J'ai quand même halluciné en découvrant qu'il existe des restaurants à tourteaux ! Bref, à regarder si on a 1h30 à tuer.
Franchement Jugnot nous a habitué à mieux devant et derrière la caméra. Histoire trop peut probable et un manque de rythme. Quelques bonnes répliques sont là. Très moyen à mon goût, moi amateur de comédie française. ----Juillet 2018----
Ce film sonne creux, aucune émotion, des clichés à la pelle, l'acteur qui incarne le fils est à peine supportable tant il surjoue et en fait des tonnes. Jugnot est fidèle à lui-même cela dit, et la Bretagne est toujours belle et photogénique.
Vraiment Jugnot que j'aime bien fait le minimum syndical sur ce film.
Une histoire digne d'un téléfilm de TF1 ou malheureusement tout n'est traité qu'en surface rien n'est vraiment profond ( pourquoi il a été un mauvais père ? pourquoi il a raté sa carrière de pilote de rallye etc ?).
C'est gentillet voire très mievreux on ne va jamais au fond des choses et c'est beau la Bretagne mais ça fait pas un scénario
C’est beau la vie quand on y pense est déjà le onzième film de Gérard Jugnot en tant que réalisateur. Il va jouer ici un père endeuillé qui va reprendre goût à la vie en faisant la rencontre d’un jeune homme en apparence stupide, inconscient et maladroit. Mais ce dernier possède en réalité le cœur de son fils, d’où l’attachement qui va pousser ce duo improbable à se former. C’est beau la vie quand on y pense est une comédie douce-amère pleine de bons sentiments. Personne n’a pris de risque pour faire de cette histoire, une fable rock’n’roll. Au lieu de cela, Jugniot préfère jouer la carte de la mélancolie. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
Un scénario qui doit tenir sur un Post-It avec des facilités aberrantes (on prévoit la fin environ au milieu du film, sans se tromper d'une ligne), avec une interprétation assez sympathique (peut-être le seul bon point), des clichés sur la Bretagne (ce qui fait toujours rire le français qui n'y vit pas), et des gags lourdingues (le cycliste... on se croirait dans un mauvais cartoon). Gérard Jugnot et le jeune forment un bon duo, malheureusement perdu dans une flopée de situations prévisibles qui s'enchaînent avec une régularité d'horloge jusqu'au final que toute la famille a su prédire dès le milieu du film ("Tiens, le jeune est bon en cuisine", "Tiens, le jeune est amoureux de la bretonne", "Tiens, la bretonne manque d'un cuisinier"... Aïe aïe aïe mes aïeux... Et dire que certains s'embêtent à étudier un métier qui s'appelle "scénariste" plusieurs années, pour voir sortir ce genre de facilités monumentales qui obtiennent tous les financements possibles...). Le pire étant peut-être l'immonde musique que l'on nous sert : "C'est beau la vie quand on y pense, même quand on la dépense..." et qui nous file le cafard avec son air musical dépressif... Peu de rires au final, pour une morale vue et revue mille fois jusqu'à en devenir un canon du cinéma, sans aucune originalité, et dont la musique thème nous ennuie jusqu'à ce final parangon de la prévisibilité...
c'est beau la vie quand on y pense,c'est beau un film quand on y croit , mais malheureusement ,là ce n'est pas le cas ,le film essaie d'osciller entre le comique et l'émotion mais on ne rit que très rarement , quant aux séquences d'émotion , elles sont tellement prévisibles qu'elles ne nous touchent pas .
Une nouvelle comédie de Gérard Jugnot assez décevante. Voulant retrouver celui qui a hérité des organes de son fils décédé, Gérard Jugnot va suivre sa trace à Toulon puis ils vont s'installer ensemble en Bretagne. Partant d'un sujet douloureux, celui-ci a voulu nous faire partager un lien très fort avec le greffé (François Deblock) mais le film s'avère assez insipide. Le tandem formé à l'écran ne suscite pas beaucoup d'empathie et le réalisateur qui sait d'habitude dégager des rires et des émotions n'y parvient que très rarement. Dommage pour le cinéaste qui a porté son sujet à bout de bras mais gageons qu'il retrouve l'inspiration qui le caractérise!
Difficile de rentrer dans le film. Le début est tellement tiré par les cheveux (le père qui veut retrouver le jeune homme porteur du coeur de son fils) que déjà on se demande où on est tombé. J'adore Gerard Jugnot, mais là je trouve que l'histoire est pas du tout crédible. J'ai apprécié les moments complices entre Loïc et Hugo, mais ça s'arrête là. Je ne trouve pas que l'interprète d'Hugo soit le meilleur acteur au monde. Un peu surjoué (à la française, je dirai) ce qui enlève du naturel... et surtout, rien qu'au niveau de la crédibilité, le mec vit à Toulon depuis toujours et il a un accent bien prononcé (impossible de savoir d'où, mais sûrement pas du sud), ce qui dénote complètement.
Le côté Bretagne est joli, mais pas exploité. L'histoire entre Hugo et - impossible de me souvenir du prénom de la fille - est mignonnette, mais ça s'arrête là.
On s'en fiche nous, on a la carte illimitée de cinéma, mais si j'avais dû payer plein tarif ma place, j'aurai sincèrement regretté.
Je n'ai pas détesté, mais il y a eu pas mal de passages où je me suis ennuyée et où j'ai regardé la salle, ce qui est en général mauvais signe...
Bref, je ne conseille pas ce film, malheureusement pour Jugnot !