Des répliques qui fusent, un jeu d'acteurs juste, un scénario qui tient la route, voilà ce qui fait un bon film. D'une situation extrêmement triste et douloureuse, il en ressort la vie, le bonheur et l'amour... une réussite.
Tellement mauvais que je ne comprends ni pourquoi le scénario est aussi mal ficelé, ni pourquoi et comment les acteurs ont pu aussi mal jouer (hormis Jugnot)... J'y allais avec à-priori, me disant que se mettre à 4 pour faire un scénar, c'était pas bon signe... Je ne me suis pas trompé, ayant déjà subi la même chose avec d'autres films... Je ne sais pas si c'était à cause du week-end de Pâques mais nous nous sommes retrouvés à 11 ou 12 spectateurs dans une salle d'au moins 300 places... un dimanche soir... En plein Paris à Opéra...
Pourquoi bouder son plaisir devant ce film ? Parce qu'il n'y a ni cadavre ni effet spécial ? Et alors, j'ai passé un bon moment entre rires ( sur un sujet qui aurait pu être mélo ) et émotions. Les acteurs sont tous justes et expriment leurs sentiments avec pudeur et empathie. Un petit bonheur et tant pis pour les ronchons qui tirent sur un film dès que c'est une comédie française. Allez donc vous saturer les oreilles des déflagrations des blockbusters américains et laissez-nous savourer notre France à la Trenet !
Je ne m'attendais pas à quelque chose d'exceptionnel mais j'ai été surpris du relais des larmes à la légèreté au début du film. Sans en faire des caisses dans le pathos, on repense au scénario de "Réparer les vivants" qui abordait la thématique du don d'organes sous un point de vue plus larmoyant. Ici, la bonhomie de Gérard Jugnot, dans le jeu comme à la mise en scène, coupe toute mélancolie abusive (il faut aussi avouer que c'est pas son fort de jouer la tristesse) et laisse apparaître une bonne humeur simple et agréable où la vie reprend ses droits. Une simplicité paisible qui a ses limites car elle ne surprend pas et tous les fils du scénario restent prévisibles par la limpidité de ses personnages et de ses situations. On devine que de la colère et de l'indifférence va naître l'amour et que ceux qui mettent des bâtons dans roues vont recevoir ce qu'ils méritent. Tout reste très téléphoné et les tentatives de gags au début sont grosses et pas très drôles. En gros, en étant bien critique, le scénario s'assimile facilement aux téléfilms allemands diffusé l'après-midi sur M6... Cela dit, j'ai été emballé par la présence de ce jeune acteur, François Deblock, qui se révèle juste et touchante dans la fougue de sa jeunesse. Isabelle Mergault, qu'on ne voit plus, fait sa place simplement et l'occupe sans fioritures. Et Gérard Jugnot a cette capacité de nous faire passer un bon moment malgré ses virés mélancoliques ratées. Ah oui, et le décor typique de la Bretagne profonde donne envie de manger des crêpes !
Un petit film touchant. Mais très mal joué... Les comédiens ne sont vraiment pas au niveau. Un running gag amusant, mais peu utile sur l'histoire. La première partie du film est vraiment à oublier. Malgré tout on se laisse bien porter par la deuxième partie du film. Un Film moyen plus.
Humain et attachant, le nouveau film de Gérard Jugnot n'a pas l'ambition de se faire passer pour ce qu'il n'est pas et s'avère donc être un sympathique divertissement familial, dominé par la prestation de François Deblock.
Gérard Jugnot nous offre un très beau film sur un sujet assez délicat mais vraiment sans aucun moment triste. une belle histoire d'amour et d'amitié en Bretagne avec un jeune acteur étonnant qui est très bon dans son rôle d'ado un peu perdu. enfin une comédie française qui fait du bien sans aucune vulgarité.
Après 8 ans d’absence derrière la caméra de Gérard Jugnot (depuis Rose et noir en 2009), C’est beau la vie quand on y pense est dans la pure veine du cinéma de l’ancien membre du Splendid. Comme avec des films comme Une époque formidable ou Casque bleu, le cinéaste arrive parfaitement à doser la comédie et le drame (du moins la mélancolie ici) et arrive une fois encore à faire rire tout en ayant une touchante tendresse envers ses personnages. Un peu comme Woody Allen aux États-Unis, sans faire de réelles prouesses cinématographiques, Jugnot, par sa constance, construit petit à petit une véritable œuvre de cinéaste dont la patte est assez facilement identifiable. La tendresse du metteur en scène pour ses personnages s’associe automatiquement à une direction d’acteurs sans faille : on sent que Jugnot les aime et ceux-ci (François Deblock, Isabelle Mergault, Gaia Weiss ou Bernard Le Coq) lui rendent parfaitement l’appareil en livrant de belles performances. Une fois encore, l’ancien Bronzé signe un beau film plein d’humour sur un sujet délicat (la greffe de cœur) à voir en famille.