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Nicolas Métrich
23 abonnés
475 critiques
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2,0
Publiée le 28 février 2024
Le fond du film est bien , rendre hommage aux pompiers , qui risquent leurs vies pour sauver des vies .
Mais ce film manque de rythmes , manque d' actions , pas de grands incendies spectaculaires . Juste 3 ou 4 petits incendies , le plus spectaculaire , étant seulement d' éteindre un bus qui brûle !
En plus ce film est trop triste , on y voit des graves accidents de la route , avec des blessés grave , voir la mort . Ce film peut rappeler de mauvais souvenirs , aux personnes ayant eu , un grave accident .
Personnellement je n'ai pas trop aimé ce film pour plusieurs raisons. Bien que le film possède un potentiel gigantesque avec des scènes très réalistes concernant le métier de sapeurs pompiers, le cadrage reste néanmoins très limité. Je m'explique, le film est filmé d'une manière particulière comme si on était dans un "vlog", c'est assez spécial bien que ça soit pas forcément dérangeant bien sûr. Ensuite l'histoire est très banale, sans réel conviction ni moralité. L'histoire est d'une simplicité et d'une logique et où malheureusement j'ai eu du mal à accrocher. L'histoire de l'adjudant chef est assez féministe, le réalisateur avait vraiment cette envie de montrer la capacité d'une femme à intégrer un métier d'homme puis l'histoire derrière reste très simple sans rebondissements notable... Dommage, le film a un potentiel mais malheureusement c'est peu accrocheur. Je vous laisse vous faire votre propre avis...
Malgré son allure de téléfilm il mérite un visionnage ne serait-ce que pour le milieu qu il décrit. C est une jolie aventure humaine dans un milieu rural avec des comédiens qui sont tous concernés. Réalisation sobre et efficace.
Film très mauvais, avec des scènes qui se succèdent à vitesse grand V, certaines d’entres elles ne servent à rien dans l’histoire. Les relations entre les personnages sont expédiées et le jeu des acteurs ne sert pas le film..
J'ai vu un film... un film de pompiers, dans lequel il y a le mot "feu" dans le titre... Alors, on peut se dire que l'on va retrouver un film épique et héroïque... avec des héros et des victimes... un peu à l'américaine... Et, ce ne fut en aucun cas le cas... C'est un film émouvant et intimiste, qui nous parle d'hommes et de femmes, dévoués aux autres, avec des pressions psychologiques énormes, des risques d'un quotidien sombres, et une conscience du bien commun... Qu'on soit volontaire ou professionnel, il faut beaucoup de courage et de force morale pour tenir la lance à incendie au plus près des flammes qui détruisent tout...
La parti-pris du film est à la limite du documentaire, tant le film est documenté et solide. Le casting est génial. Roschdy Zem est si juste, si précis dans son jeun. C'est un plaisir de la voir jouer. Emilie Dequenne et Michaël Abiteboul forment un "couple" antagoniste très intéressant. Ce film est tout sauf un film de super-héros, mais de héros (du quotidien) supers... Et la réalisation de Pierre Jolivet réussit à ne pas sur-esthétiser le sujet, en à donner une touche naturelle et réaliste aux images... Un très bon film...
Roschdy Zem impeccable comme d'habitude. Le film est touchant, on se plonge dans la vie de cette caserne chamboulée par l'arrivée d'une femme Des vrais scènes, des vrais tranches de vie. De l'émotion. Manque juste un peu d'épaisseur au scénario pour en faire un réel bon film
Entre fiction et documentaire ,ce long métrage retrace la vie d'une petite caserne du Sud de la France en plein été. Ici le réalisateur a fait le choix d'axer le scénario uniquement la psychologie des personnages en lieu et place de l'action. Oui il y a de l'action mais réaliste pas sur jouée et irréelle. C'est en ça qui fait la force et à la fois la faiblesse de ce long métrage car l'action se résume aux interventions. Heureusement que Roshdy Zem est là, il porte le film à lui tout seul. Dommage car avec une intrigue plus poussée et plus de rythme ce film aurait put devenir un grand film.
Les hommes du feu doit faire mieux en général. Peu convaincu par l'histoire qui ne captive pas le spectateur, on suit les pompiers dans leurs interventions. Ce film manque d'un fil conducteur pour permettre de faire un lien sur la durée. Les interventions misent en avant ne permettent pas cela. On apprend rien de plus sur le quotidien des pompiers que dans les reportages sur la TNT. Le casting mi- professionnel et mi- amateur dans le film se ressent à l'écran. On ne doute pas de la bonne pratique lors des interventions mais pour faire un bon film de cinéma sur l'univers des pompiers, il faut une histoire concrète et qui tient en haleine.
"Les hommes du feu" nous plonge dans le quotidien d’une caserne de pompiers. Si celui-ci est suffisamment tendu et spectaculaire pour faire une œuvre de cinéma, il manque tout de même un fil conducteur au récit.
Vu le 27/05/2023. Un très bon film français qui nous plonge au cœur de la vie d'un pompier (ou plutôt "d'une" puisqu'on suit beaucoup le parcours de Benedicte interprétée par Emilie Dequenne) avec toutes les questions, les souffrances, le stress et la vie de caserne qu'il peut vivre (et subir) au quotidien; Le film passe ainsi en revue de nombreuses situations courantes pour les hommes du feu: accident de voiture, feu de garrigue, accouchement prématuré (de jumeaux...), émeute urbaine (la situation qui m'a le plus mis les boules) ou violence conjugale... On y voit les responsabilités que doit prendre un pompier qui peut avoir des conséquences graves: par exemple au début du film, Benedicte rate un blessé à 30m de l'accident et cela va remettre sa carrière en jeu et provoquer de grosses tensions à la caserne notamment avec Xavier (joué par Michael Abitboul). Le chef de caserne Philippe (interprété par Roschdy Zem est excellent en homme sage et qui sait gérer son groupe. A noter aussi la présence forte de Martial (joué par Gullaume Labbé, qui est un joueur de rugby célèbre (et qui a joué au Stade Français). Dans l’ensemble on passe un bon moment même si on voit aussi la difficulté du métier (notamment quand cela engendre des tensions de couple entre Benedicte et son mari ou entre Xavier et sa femme quand il la trompe dans l'enceinte même de la caserne
Je gardais un très bon souvenir de ce film. En le revoyant j'ai eu le sentiment de voir un téléfilm. L'histoire comme les personnages sont un peu trop cliché.
Avec Les Hommes du feu, Pierre Jolivet se propose de regarder un corps de métier travailler, et le filme avec le souci constant de restituer l’urgence qui définit son quotidien. S’il ne recule pas devant les bons sentiments lors d’une clausule heureusement perturbée par la sirène d’un nouvel appel, il réussit à se tenir tout à la fois à proximité des pompiers, puisque nous vibrons à l’unisson de leurs missions périlleuses, et suffisamment éloigné pour réfléchir sur ces fonctionnaires livrés à eux-mêmes, forcés de rendre des comptes à une hiérarchie et de venir en aide à celles et ceux qui ne les considèrent pas, au point de les insulter ou de les violenter parfois.
Aussi le réalisateur interroge-t-il la vocation par séquences de dialogues interposées mais également, et peut-être surtout, par les séquences de tension au cours desquelles l’humain s’exhibe dans une fragilité qu’il faut cacher, à l’image des brûlures sur le dos de Philippe ou sur le visage du commandant. Les protagonistes du long métrage semblent toujours en danger, qu’ils soient en exercice ou chez eux, auprès de famille qui ne les comprenne pas ou leur reproche leur absence. Tous sont divorcés ou destinés à le devenir, en témoigne le rapprochement laissé hypothétique entre Bénédicte et Philippe.
Les Hommes du feu applique donc en principe esthétique la loi énoncée plusieurs fois, selon laquelle la beauté du feu n’est qu’extérieure, perçue depuis un lointain qui divulgue le chaos : derrière la coordination parfaite de corps entraînés et déterminés, aussi clinquants que les combinaisons ou que le camion minutieusement nettoyé, se cache une laideur terrifiante, celle des fantômes que l’on porte avec soi, celle d’une humanité meurtrie et désespérée qu’il s’agit de raccorder, in extremis ou trop tard, au miracle de la vie à donner – scène de l’accouchement – et à préserver.