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Yves G.
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4,0
Publiée le 7 juillet 2017
C'est l'été dans le Sud de la France. Le vent se lève, les incendies menacent. Philippe (Roschdy Zem) se dévoue corps et âme à la caserne de pompiers qu'il dirige au point d'y avoir sacrifié sa vie de famille et l'éducation de sa fille. Ses hommes lui obéissent au doigt et à l'oeil. Cette belle concorde sera-t-il mise à mal par l'arrivée de Bénédicte (Emilie Dequenne) ?
La vie d'une caserne de police au quotidien. "Les Hommes du feu" reprend les mêmes recettes que "Polisse" : documenter un microcosme. Pierre Jolivet le fait avec une application presque tâcheronne. Il accumule les vignettes qui permettent de passer en revue tous les aspects du travail en SDIS : la lutte contre les incendies de forêt bien sûr, mais aussi l'intervention dans les banlieues dites sensibles sous les insultes des "cailleras", l'accouchement en urgence d'une parturiente, les troisièmes mi-temps bien arrosées et les vies familiales sacrifiées. On imagine que Pierre Jolivet s'est longuement documenté. On imagine volontiers aussi que son film à la gloire de ces hommes du feu sera systématiquement diffusé dans les casernes et y connaîtra une belle postérité.
Une accumulation d'histoires ne fait pas un film. On sent que les scénaristes ont beaucoup hésité : la menace de la fermeture de la brigade pour d'obscures raisons administratives ? la recherche d'un pyromane ? une enquête administrative interne provoquée par la négligence d'un pompier ? En fait, le fil du film, c'est Bénédicte, cette jeune pompier (pompière ?) qui, tel un chien dans un jeu de quilles, déboule dans un milieu exclusivement masculin et volontiers misogyne. Elle s'y fera acceptée à force de persévérance.
"Les Hommes du feu" est à tel point lesté de bons sentiments qu'il menace de se noyer sous leurs poids. C'est un film positif, presque naïf, tout entier à la gloire des Services d'incendie et de secours. Pourquoi alors quatre étoiles ? Parce que Les Hommes du feu m'a touché. Parce que je suis un irréductible fidèle du cinéma de Pierre Jolivet que je suis depuis qu'il est passé de l'autre côté de la caméra (il avait entamé avec son frère Marc une carrière d'acteur dans les années soixante-dix) : "Force majeure", "Simple mortel", "En plein cœur", "Ma petite entreprise"... Un cinéma français qui s'assume : sans chichiter comme les soi-disants héritiers de la nouvelle garde présentent le faire, sans loucher vers Hollywood dont ce cinéma-là n'aura jamais les budgets, qui raconte une histoire et lui donne vie grâce à une direction d'acteurs impeccable. Un cinéma que j'aime.
un film en hommage aux pompiers pour les bien pensants comme le dit une critique !!! chacun a son opinion mais quand même !!! enfin , passons !!! un beau film , réaliste , émouvant et comment ne pas ressentir cette émotion quand on sait que les pompiers vivent vraiment ces drames et ces dangers . le film montre des moments plus joyeux qui doivent être aussi la réalité des pompiers qui ont besoin de ces moments pour tenir . pour moi ,je garde encore en souvenir cette scène , entre autres , ou une femme pompier retrouve le soir son mari pompier après un drame , une scène admirablement jouée par la jeune femme , à pleurer !
Les pompiers… Un métier si acclamé, si envié, si admiré. Étonnant que quasiment aucun film ne se soit penché sur le sujet auparavant. Les seuls dont on peut se remémorer sont plutôt anciens et américains. Et ils traitent le sujet par le prisme du thriller comme l’inévitable « Backdraft » ou via le drame comme « Piège de feu ». On salue donc le geste de Pierre Jolivet qui choisit de mettre aux nues « Les Hommes du feu » pour son nouveau film en leur consacrant carrément un long-métrage. Et forcément, connaissant le réalisateur, le film s’ancre dans le réalisme le plus total. Jolivet fonctionne ainsi avec chaque genre abordé, loin de tout spectaculaire gratuit, que ce soit quand il investit le terrain du polar « Mains armées » ou celui de la comédie sociale comme avec le culte « Ma petite entreprise ». Ici, on est loin des exagérations hollywoodiennes et des clichés, on entre véritablement dans le quotidien d’un pompier. A mi-chemin entre documentaire d’investigation et thriller social, son film est pleinement réussi et il fait honneur à ces hommes au métier à risques et toujours sur le qui-vive.
Un autre atout majeur des «Hommes du feu » est sans conteste son duo d’acteurs principaux. Emilie Dequenne montre, discrètement et avec des choix de carrière intelligents et évidents, qu’elle est l’une des actrices françaises (enfin plutôt belge) les plus douées de sa génération. Elle entre dans ce rôle de femme pompier avec une aisance naturelle tout autant qu’elle devenait une candidate du Front National toute trouvée dans « Chez nous ». Quant au fidèle du réalisateur, Roschdy Zem, il incarne logiquement un chef de caserne avec le charisme et la stature imposante qui lui sont propres. Quant aux seconds rôles, professionnels ou non, ils sont impeccables sans être forcément trop développés. Ils évitent de rentrer dans des cases ou des vignettes clichés. La mise en scène de Jolivet reste fonctionnelle mais dynamique, le réalisateur n’ayant jamais été un esthète ? Mais cela colle parfaitement au sujet ici, à la limite du reportage sur le métier de pompier.
Pourtant, cet aspect documenté parvient à être transcendé par l’émotion que le film dégage à plusieurs moments. Et là on entre vraiment dans le cinéma. Un cinéma poignant, un cinéma du vrai, un cinéma de la vie. On assiste à toutes ces choses qui peuvent égayer ou rendre noire la journée d’un pompier. A plusieurs reprises, par des répliques belles et simples ou des scènes qui vous arrachent le cœur, « Les Hommes du feu » revêt même un aspect dramatique et un contenu émotionnel insoupçonné mais toujours probant. L’intelligence du scénario est de mélanger deux histoires principales et plusieurs petites séquences indépendantes qui montrent la diversité (et la difficulté) de ce métier. Elles sont toutes intéressantes et rendent le film stimulant et instructif tout en lui offrant la stature de l’œuvre indispensable concernant ce métier. Qui plus est c’est rythmé et il n’y a pas une seconde de trop dans un film qui se termine sur un sublime et poétique final. On en voudrait même encore, à tel point qu’on aimerait que le film soit décliné en série (ce qui semblerait tout à fait possible avec un tel sujet).
Les cases ont bien été cochée pour nous faire une leçon très académique du bon sapeur-pompier et même plus, en témoigne ce début avec des pompiers qui se font justice eux-mêmes, de surcroît pour un résultat stupide et puéril. Car oui, avant tout ce film est un film hommage, louable comme projet mais terriblement formaté et parsemé de petites erreurs et/ou incohérences. Jolivet a rappelé "vouloir aller au plus près des flammes", malheureusement on y est jamais vraiment, aucune scène ne nous met le frisson, à aucun moment nous sommes à l'épicentre du danger ce qui aurait pu créer un vrai moment émotionnel. Grosse déception. Note généreuse, merci les pompiers ! Site : Selenie
Ca commence un peu comme un " Vie ma vie de pompier " .... avec les clichés du genre, l'accent du sud ( putain con ), les scènes rigolardes, bon ... le film gagne un peu en densité en avançant. Le problème c'est qu'on entre difficilement en empathie avec les personnages, malgré des situations pas évidentes du tout à vivre pour eux. On reste à distance et du coup, on passe un peu à côté du film. Dommage.
Style académique pour cette immersion dans le monde des pompiers sans grande originalité de point de vue ni de présentation. On passe d'une scène d'action à une autre (incendie, accident, secours à personne). Jusqu'à ce qu'il soit même très prévisible que la scène finale spoiler: au cours de laquelle nos héros ordinaires du quotidien font la fête sera interrompue par un signal d'appel . Cette succession d 'actions est liée par quelques éléments tenant de la romance. Les pompiers adoreront car ils se reconnaîtront dans ce récit relevant presque du reportage. Et il n'est pas dit que le grand public n'apprécie pas le genre reportage surtout quand il s'agit des pompiers. Un film avec lequel tout le monde va être d'accord. C'est peut-être ça son défaut.
Evidement les nombreuses âmes « bien pensantes » diront toutes du bien de ce film, hors il s’agit là d’un film de propagande à l’impact incertain et limité, mais au coût financier certain et trop élevé.
Ce que ne dit pas ce film, c’est qu’il y a une crise profonde chez les pompiers : 1-Le nombre d’interventions augmente en raison du risque élevé d'attaque terroriste. 2-Les caillasseges des pompiers (voir jet de pavés ou de machine a laver) sont quasi systématiques dans les cités 3-Nombre de Sapeur Pompiers volontaire en chute libre, bien que les SPV représentent près de 80% des effectifs 4- le taux de suicide des pompiers en augmentation, il est plus que dans la police et deux fois plus élevé que chez les gendarmes.
Ce film est le résultat de la fainéantise de nos politiciens et du copinage du monde du cinéma en mal de subventions. On enjolive les superficiellement les choses au lieu de s’attaquer aux vrais sujets : 1-Chomage des jeunes et baisse du niveau d’éducation. 2-Management inadapté et omerta dans les casernes. 4-Système de protection civile impacté négativement par politique étrangère et militaire de la France.
D’un point de vue technique il ne fait pas le poids face à un Backdraft sortie il y a 26 ans ! Voir Roschdy Zem dans un film de propagande n’est pas une surprise, cela devient sa spécialité Pierre Jolivet a au moins eu la décence de ne pas avoir recours d’acteurs subventionnés et talent (Lindon , Berleand, marina fois, …
Bref, ce film à moins d’interet q’un marronnier d’Envoyer Spécial, et aura moins d'impacte sur les jeunes qu’une vidéo de Tibo Inshape.
très beau film, chargé d'émotions. Ce film relate le quotidien des volontaires au coeur de la caserne : leur Vie.!!!! Merci à tous ces hommes et ses femmes qui risquent leur vie pour nous sauver ou sauver nos proches. Félicitation à Pierre Jolivet pour ce film
Plongé dans l'univers des combattants du feu, ils ont bien du mérite en tout cas. Pour moi c'est un des plus beaux métiers du monde, risquer sa vie pour en sauver plusieurs, ou juste une suivant les circonstances. Etre à 100%, voire même 200% chaque jour, le respect des procédures, le rythme et les gardes enchaînées.... C'est prenant, et le film est rondement bien mené.
Vu en avant-première dans une salle remplie de pompiers dont un ami, cité au générique comme caution véracité. C'est un très bon film, en immersion dans des vies ponctuées d'accidents de voiture, d'intervention dans des cités et d'incendies. Les relations humaines sont fortes, avec des tensions et énormément de responsabilité. La caméra à l'épaule nous donne vraiment l'impression de vivre avec les pompiers et de comprendre leur point de vue. Les acteurs sont crédibles, ils s'effacent derrière leurs personnages.
Avoir la chance de voir en avant-première et en présence de l'équipe de ce chef-d'oeuvre-de film est une pur obéne, qui plus est le fils d'un ami y joue un rôle ! Un film d'une grand qualité technique, avec une vraie histoire sur le quotidien de solddats donnant leurs vie pour sauver les nôtres.
Plus qu'un film c'est un documentaire qui devrait être diffuser dans les établissements scolaires !
Bravo au réalisateur, aux acteurs et à toute l'équipe du film !