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    Ad Astra
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    benoitG80
    benoitG80

    3 418 abonnés 1 464 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 septembre 2019
    « Ad Astra » que certains considèrent comme un chef-d’œuvre de James Gray, ne m’a pas fait plus d’effet que cela.
    Bien sûr si l’on prend en compte la beauté de la photographie, avec des images superbes et grandioses, des plans à couper le souffle et un Brad Pitt dont la réflexion sur sa propre personne à propos de sa concentration et de la santé de son mental, par rapport à ses missions de cosmonaute, on peut sans doute être comblé !
    Seulement voilà, il est fort possible également que ce personnage au demeurant très égoïste et coupé du monde, à peine capable d’une introspection salvatrice, finisse aussi par lasser d’autant plus qu’il occupe l’écran à lui seul de bas en haut, et de haut en bas au risque de nous ennuyer, sans compter la sinistrose ambiante que l’on ressent immanquablement à son contact et à sa vue.
    Alors oui, c’est très beau mais aussi très long et pas bien palpitant pour nous tenir en haleine car l’histoire manque de rebondissement et de réels enjeux pour convaincre surtout à cette distance de la Terre, et l’on finit même par ne pas trouver très crédible cette aventure spatiale assez spéciale dans son genre !
    Cette quête du père dans l’espace et dans le temps, cette recherche du héros perdu et encensé, n’arrive pas à passionner et à attiser la flamme que l’on espérait tant devenir le superbe feu d’artifice...
    La fin nous renvoie à une philosophie assez convenue dont le message paraît forcément évident ! Rien de bien transcendant là non plus, alors que l'émotion tarde toujours...
    Brad Pitt est pourtant bien dans son personnage et campe donc un astronaute hors pair mais plutôt neurasthénique qui donne plus l’envie de gambader dans les hautes herbes de notre bonne vieille Terre, que sur les sols arides et caillouteux de la Lune ou de Mars !
    dejihem
    dejihem

    139 abonnés 672 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 septembre 2019
    Dans l'espace, personne ne vous entend crier.
    Plus exactement, plus vous êtes seul, plus vous êtes confronté à vous-même.
    Sur cette base, James Gray fait un film d'une magnifique iconographie mais l'intrigue manque d'une cohérence scientifiquement crédible.
    Et la confrontation finale avec son père laisse un goût de trop peu, que ce soit sur le plan psychologique ou de crédibilité pratique.
    Gravity ou Interstellar m'on apporté plus de satisfaction.
    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 343 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 septembre 2019
    Et en voilà un de plus. Un auteur supplémentaire qui se risque à partir pour explorer l’espace… L’air de rien, en se risquant sur cette voie, James Gray se lance dans le sillage de grands noms du cinéma tels que Stanley Kubrick, Andreï Tarkovski, Ridley Scott, Danny Boyle, Alfonso Cuaron ou bien encore Christopher Nolan. Autant de noms prestigieux – décriés parfois – pour qui ce passage à travers cette immensité infinie a été une sorte de révélateur ; presque une profession de foi. Parce qu’oui, faire un film qui s’aventure dans l’espace c’est se livrer à un regard sur une certaine forme d’absolu ; c’est avoir l’audace (et parfois l’humilité) de prendre de la hauteur et de tout remettre en perspective. Oui, faire un film dans l’espace n’a rien d’anodin ni de léger car – y aller pour d’autres raisons que le grand spectacle – c’est y aller pour poser des questions essentielles. Existentielles. Or, au vu du titre et du pitch par cet « Ad Astra », il apparait assez évident que James Gray n’est clairement pas venu s’aventurer dans l’espace pour le seul grand spectacle… Pourtant – et cela à mon grand étonnement – « Ad Astra » peine dans un premier temps à s’imposer comme un film qui a quelque-chose à dire. Beaucoup de parlottes, de voix off et d’exposition pour en fin de compte peu de chose. Le rapport au père. C’est tout. Et pendant ce temps là peu de stimulation sensorielle. Certes, la scène d’intro n’est pas hideuse, mais elle a ce coté synthétique et sensationnaliste qui la classe parmi les scènes standards vues déjà de nombreuses fois ailleurs. A dire vrai je trouve ça même dingue que, de toute la première demi-heure, je n’ai retenu que cette scène là. Enfin celle-là et celle des rovers sur la lune. Deux scènes spectacles qui auraient pu être réalisées par n’importe quel faiseur pas trop manchot. Mais par contre, pour le reste : c’est morne. Plat. Sans réel intérêt. Alors du coup, à défaut de sentir on écoute. Et moi, personnellement, je n’ai vraiment pas trouvé de réel intérêt dans ce que j’ai écouté. Un début de vide intersidéral qui n’a pas été sans me gêner… Et puis est venu le temps du paradoxe. Paradoxe face au plaisir qui commençait à s’installer. Petit à petit, spoiler: du départ de la Lune jusqu’au départ de Mars
    , j’ai fini par me laisser prendre. Quelques décors singuliers ou marquants. Des expériences visuelles. Un mystère savamment entretenu. J’étais dedans et j’avais envie d’aller jusqu’au bout. Et pourtant il y avait quelque-chose de singulier dans ce plaisir que je ressentais. Je savais que ce qui me happait c’était une promesse de résolution qui n’avait rien à voir avec la démarche d’un James Gray. Moi j’étais en train de me hyper sur de la réflexion, du cheminement et du sens alors que l’auteur de « Little Odessa » et de « La nuit nous appartient » n’a clairement rien à voir avec tout ça. James Gray c’est avant tout un cinéaste de la mélancolie ; de la lutte vaine ; des illusions joyeuses qui sombrent dans la noirceur du cynisme. Je savais au fond de moi que quelque-chose ne collait pas. Et effectivement. Il a suffi que le héros décolle pour sa destination finale pour que tout finisse par rentrer dans le rang et – me concernant – dans l’ennui. A croire que dans ce jeu d’écriture à quatre mains, James Gray avait laissé le manche à Ethan Gross le temps des péripéties avant de le reprendre pour conduire le final. Arrivé sur le Projet Lima soudain le film se souvient qu’il avait un propos à développer mais oublie au même moment qu’il avait une intrigue à résoudre. spoiler: Ainsi la question des surtensions de Neptune est-elle évacuée en trois coups de cuillère à pot. On nous dit que l’équipage a paniqué et que ça a entrainé une fusion nucléaire. Mais de quel appareil parle-t-on ? Du gros truc bleu au sommet de la station ? Dois-je déduire que c’est l’antenne qui permettait de CAPTER des signaux aliens qui s’est soudainement retrouvée à EMETTRE des signaux radioactifs ciblés sur la Terre ? Ces mêmes signaux qui gagnent en intensité en se rapprochant de sa cible au point de risquer d’éradiquer toute vie dans tout le système solaire ? Oui parce que bon – désolé de le rappeler James – mais tu commences un petit peu ton film là-dessus : sur l’idée que la Terre est prise pour cible. Tu montres même un petit schéma pour nous expliquer ça. Dois-je comprendre que c’était une petite astuce de scénario pour nous tenir en haleine ? Pour nous faire croire qu’il y avait un mystère à résoudre de ce côté-ci ? Que l’intrigue était plus riche qu’elle ne l’était vraiment ?
    Ce qu’il y a de terrible avec ce final, c’est qu’il évacue tout ce qui ne l’intéresse pas par le sas. Et avec l’intrigue, c’est aussi la vraisemblance qui s’est retrouvée aspirée. spoiler: Ainsi on rentre dans des navettes par des petites portes dérobées situées au niveau des réacteurs. On traverse un système solaire où, visiblement, toutes les planètes sont alignées. On se fait happer par la force de gravitation de Neptune au point qu’on tombe comme une pierre dès qu’on lâche la station spatiale à laquelle on est accroché… pendant que cette même station reste quant à elle en orbite géostationnaire sans sourciller. On prend de grandes impulsions à la force de ses jambes pour rejoindre son vaisseau mais, quand on percute une ceinture d’astéroïdes, ces astéroïdes ne font pas dévier de la trajectoire initiale. Des fois on utilise le jetpack parce que ça arrange, mais d’autre fois on oublie de le faire, notamment au moment où il faut se délester tragiquement de papounet (Se délester ? Dans l’espace ? Vous êtes sûrs ?) Et puis enfin, on accomplit 4,5 milliards de kilomètres le temps d’un évanouissement, tout cela grâce à la poussée d’une explosion atomique qui, visiblement, n’empêche pas au pilote automatique de garder un parfait contrôle de la trajectoire jusqu’à la Terre… Bah voyons…
    Ne reste donc au final qu’un propos pratiquement épuré de tout le reste, ce qui constitue un retournement presque ubuesque pour ce film qui, après avoir passé presque deux heures à esquiver ce qu’il avait annoncé, finit par y retourner brutalement, bennant au passage l’essentiel de ce qu’il avait mis en place dans le but de nous divertir en attendant. Et tout ça pour quoi en fin de compte ? Tout ça juste pour nous raconter l’histoire d’une fuite en avant. D’une peur du vide. D’une peur de la mort qui amène à un évitement de la vie… Alors soit. Moi d’un côté j’ai envie de dire « pourquoi pas ». Cette thématique – je ne vais pas cracher dessus – je l’adore. Et au fond ce qu’en dit James Gray colle assez bien à ce qui se dégage généralement de ces épopées spatiales essentialistes. Ici Roy et Cliff incarnent tous les deux le revers d’une même pièce. spoiler: Deux hommes qui partent explorer l’espace dans le but de combler un vide de leur existence. Le fils avait besoin d’un père. Le père avait besoin d’un « au-delà ». Tous les deux ont suivi une chimère. Pas d’au-delà pour le père. Au final il n’y a rien que la mort. Une mort qu’il a tellement voulu fuir qu’au bout du compte c’est de la vie qu’il s’est éloigné. Quant au fils, lui non plus n’a pas obtenu ce qu’il était venu chercher. Lui qui a laissé sa femme de côté pour retrouver celui qui lui manquait. Il pensait en avoir besoin pour s’accomplir. Pour sortir du vide. Mais arrivé au bout de sa quête il se rend compte que c’est sa quête du père qui a généré chez lui tout ce vide. Il aura donc fallu voir ce père, constater son errance et le perdre, pour que Roy puisse enfin s’éveiller à cette vérité. La vie se trouve auprès des vivants. Elle se trouve là où on est depuis le début. Elle n’est pas ailleurs, au bout d’une quête chimérique.
    Tout cela est censé. Assez juste. Je m’y retrouve pleinement. Pourtant, à bien tout prendre, force m’est de constater que je suis resté de glace face à cette conclusion ; voire même face au film tout entier. Et cela au final pour deux principales raisons… La première raison c’est que j’ai eu du mal à voir une cohérence d’ensemble dans cet « Ad Astra ». Intrigue et propos coexistent sans parvenir à faire un tout uniforme. D’un côté il y a cette épopée spatiale à base d’attaques extra-terrestres supposées, de mystères de l’armée et de péripéties en tous genres ( spoiler: attaque de pirates, attaques de militaires, jusqu’à des attaques de singes !
    ). Et puis de l’autre il y a ce personnage principal dans l’errance. Un homme noyé dans le vide de son existence ; écrasé par l’étouffante impression de manque. Un homme à la recherche d’une échappatoire, d’une reconnexion au réel, d’un équilibre dans son existence. Les deux démarches sont déroulées côte-à-côte, comme si l’une devait compenser les faiblesses de l’autre. D’un côté l’ennui inhérent au propos semble être compensé par les sauts en parachute, les courses de rover et les combats inter-espèces. De l’autre, le propos du film est ce qui vient justifier toute l’agitation que contiennent ces 124 minutes de spectacle. Et quel lien entre les deux ? Bien peu. Juste des symboles qui tentent de rapprocher la quête illusoire de Roy de celle de l’humanité. Des symboles d’ailleurs pas toujours très fins. spoiler: Tour de Babel et purgatoire martien sont ainsi invoqués au service d’une morale finale qui nous explique qu’au-delà de l’humain et de la Terre il n’y a rien.
    Pour le coup, Darren Aronofsky n’aurait pas dit mieux, ou plutôt pas fait pire… Et puis à côté de ça - deuxième raison – j’ai aussi eu du mal à voir l’originalité et la pertinence de la proposition de James Gray. Découvrir « Ad Astra » en 2019, c’est le découvrir après « 2001 », après « Sunshine », après « Gravity », après « Interstellar », voire même après « First Man »… Comme je le disais plus haut, James Gray n’est pas le premier auteur à se risquer sur ce terrain de l’exploration spatiale. Or, avec « Ad Astra » j’ai l’impression qu’il n’explore finalement pas grand-chose. Le rapport à Dieu, à la mort, au vide, à la quête de sens : tout cela je l’ai déjà vu ailleurs, et surtout je l’ai déjà vu en mieux. Ce film, je ne peux pas m’empêcher de le percevoir comme un exercice de style – certes avec quelques bonnes fulgurances visuelles en son milieu – mais malgré tout comme un exercice de style au fond peu maitrisé et pas très pertinent. Alors certes, je ne déteste pas ce film. Loin de là. Seulement voilà, à se risquer sur la voie tracée par les plus grands, on subit malheureusement parfois la plus intraitables des lois : celle des comparaisons. Mais bon… Ça ne reste que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
    Dorian D.
    Dorian D.

    3 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 septembre 2019
    Que dire ... ce film m'a paru sans saveur.

    En dehors du personnage principal, les autres protagonistes n'ont aucune profondeur et ne servent qu'à faire des transitions parfois maladroites dans l'avancement d'une quête forcément convenue.

    Ce n'est pas un film d'action, les rares scènes sont molles, courtes et sans réel impact sur la suite du déroulement du film. Ce n'est pas un film philosophique même si certains sujets intéressants sont survolés, pas un film à caractère scientifique, ce n'est même pas vraiment un film contemplatif, la photographie est somme toute moyenne à part sur quelques scènes. C'est un peut-être un peu de tout ça, mais pour moi, la mayonnaise ne prend pas.

    Ce film ne sert qu'à répondre à une seule question. Pourquoi cherchons nous ailleurs ce que nous avons ici ?
    Énième film sur la solitude de gens pourtant entourés qui réalisent qu'ils le sont que quand ils sont réellement seul.


    spoiler: De l'importance des personnages - L'escorte (militaire, pas les filles aux tarifs exorbitant pour vous accompagner en soirée) se fait décimer comme des nazes, une demi douzaine de marines pour accompagner le seul mec de la galaxie capable de raisonner un mec à 4.5 milliards de kilomètres de là. La scène est naze mais "époustouflante" selon la presse alors que la course poursuite en fauteuil roulant dans la série Seinfield m'a paru plus intense. - Le général ne sert qu'à remettre une clé USB qui prouve que le père de Roy (Brad Pitt) n'est pas super sympa. - L'ex conjointe casse pied, qui vient lors de flashs juste pour dire qu'elle en a marre ... okay çay bieng bah barre-toi ... ah bah non je vais mieux, reviens ! - La nana du complexe martien qui ne sert qu'à prendre en auto-stop Roy et à le faire culpabiliser "bouhhh ton père a tué mes parents" - Les astronautes du vaisseau qui mène Roy de la Lune vers Mars sont-ils atteint de poliomyélite ou du syndrome "Pierre Richard" ? Devant tant de "maladresses" on peut se poser la question. - Le père de Roy est taré, on peut comprendre, c'est le seul qui aurait pu amener de la saveur au film, mais non, à part une bonne phrase conclue par son fils, sa présence ne sert à rien dans ce film. Puis entre le vaisseau qui arrête sa course au milieu de l'espace pour repartir comme si de rien était et Brad Pitt qui fait du surf-bouclier dans l'espace, ce film m'a achevé. A ce niveau là, je me demande si la production a payé les journalistes pour voir des critiques aussi dithyrambiques
    Nicolas K.
    Nicolas K.

    32 abonnés 1 critique Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 24 septembre 2019
    Film prétentieux et bâclé.
    Le scénario est assez faible, décousu.
    De nombreuses scènes sont complètement irréalistes, même de manière grossière, ce qui déçoit beaucoup.
    Effets spéciaux moyens sans plus.
    Et dans les deux moments les plus "dramatiques" du film un bon quart de la salle rigole tellement c'est mauvais.
    Les bonnes critiques de la presse sont vraiment incompréhensible. On frôle l'arnaque.
    Franz A
    Franz A

    28 abonnés 20 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 octobre 2019
    Sans nuance de Gray...
    « Tout ça pour ça » : voilà la pensée lancinante qui vrille mon cerveau après 2 heures de face-à-face hébété avec Ad astra.

    « Tout ça… » car au prix de moyens colossaux, le spectacle est (plutôt) beau mais sans éblouir et… c’est tout.

    « …pour ça » car, sauf la scène d’ouverture marquante par son originalité, le reste est médiocre, déjà vu souvent en bien mieux alors que la fin s’écrase contre un mur de vacuités où l'on pourrait lire : « c’est dur d’être papa… « , « il faut tuer le père… » ou « on est seul face à la mort alors l’amour, c’est chouette ». A côté de cette intrigue existentielle affligeante se déploie un motif scientifique aussi impénétrable qu’invraisemblable au gré d'une poignée de scènes d'action trop souvent laborieuses, gratuites ou maladroites pour tromper l’ennui (le ridicule est atteint lorsque Brad Pitt se propulse à travers des astéroïdes armé d’une tôle en guise de bouclier). Bref, la coquille est vide et le divorce entre la forme et le fond, complet. A quoi bon cette débauche de moyens et d'effets spéciaux quand un simple divan de psychanalyste (même usé) aurait fait l'affaire ? La science-fiction est un cadre utilisé ici comme prétexte à un message inaudible.

    Brad Pitt congelé dans un soliloque en voix off peine à exister derrière un masque de souffrance permanente tandis que les rares dialogues jettent sur les autres personnages un voile fantomatique. Dans cette désincarnation généralisée, il est bien difficile de s’attacher à quoi que ce soit d'autant plus que d'autres thèmes ambitieux sont à peine effleurés en quelques fugaces images : le commerce lunaire, le banditisme martien, la privatisation du transport spatial illustrent l'universalisation de problématiques contemporaines.

    Confronté à la confusion entre l’apesanteur est la pesanteur, Brad Pitt succombe à une sinistrose si lourde qu’elle en devient contagieuse. Une scène récurrente où il réussit immanquablement un examen psychologique devient risible tant son désordre psychologique saute justement aux yeux. Le spectateur le mieux intentionné est partagé entre ankylose morbide et rire sardonique.

    Tommy Lee Jones quant à lui est littéralement momifié dans un rôle pathétique presque muet.

    La seule justification de ce fatras serait de ressentir les flammes de l’émotion. Or, une pluie assommante de glaçons installe un climat de pôle nord. Il faut beaucoup de complaisance bienveillante pour s’émouvoir d'une quête entre des êtres aussi favorisés : père et fils grands astronautes dont le premier est un héros national. Certes, ils ont droit au malheur (son universalité est le thème que le film échoue justement à traiter) mais l'effort compassionnel est d’autant plus difficile à fournir qu’on ne sait pas grand chose d’eux, qu’eux-mêmes ne se connaissent guère et sont sans contact depuis 16 ans.

    On ne devrait pourtant pas s'étonner de cette déconfiture car James Gray en donne lui-même dans une interview à Libération (du 13/09) quelques clefs : il reconnaît avec une sincérité teintée d'une apparente fébrilité psychologique qu’il « n’est pas assez bon », son incapacité à exprimer de la vie sa « part drôle et joyeuse" et son inconfort d'avoir à concilier une haute ambition intellectuelle avec l'impératif de spectacle et de divertissement du cinéma actuel.

    Heureusement, sur la planète de James Gray habite aussi la presse française. Transie d’extase mystique devant le label "intellectuel", elle l’encourage à continuer sa psychanalyse à travers ses films (« The lost city of Z » toujours sur cette même thématique du lien filial était déjà un « Indiana Jones sous prozac »).

    Vive le cinéma !
    Christophe S.
    Christophe S.

    15 abonnés 1 critique Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 septembre 2019
    C'est mou, c'est lent, un Brad Pitt moyen. On ne s'attache à aucun personnage du film. On est très loin d'Interstellar.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 19 septembre 2019
    spoiler: à priori un gars qui après s’être fait attaqué par des pirates lunaires et un singe fou de laboratoire, est obligé de passer par les égouts de Mars pour forcer une trappe de fusée en train de décoller, tuer tout le monde, tout ça pour larguer papa dans l’espace et revenir avec un bouclier bricolé dans un champs d’astéroïdes, et qui nous dit au final « c’est l’amour qui nous sauvera tous »,
    à priori c’est un grand film… Triste époque.
    nadège P.
    nadège P.

    132 abonnés 538 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 septembre 2019
    Très décevant et d'un grand ennui.
    Même les images ne sont pas sensationnelles.
    On a déjà vu beaucoup mieux dans le genre.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 18 septembre 2019
    Ok pour le côté poétique. Mais ce film est une insulte à toutes les lois spatiales/temporelles/physiques/aéronautiques.
    Pourtant je suis ouvert aux quelques invraisemblances dans les films, si je suis emporté par l'histoire.
    Mais tant d'invraisemblances aussi grotesques et aucunement expliquées, nous empêchent d'accepter cette histoire qui semblait intéressante et belle au départ...
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 18 septembre 2019
    On s’attendait a une œuvre émotionnelle a la vue du synopsis, mais il n’en est rien de tel. Un film long avec pour seul personnage brad pitt, aucune attache à aucun personnage. En soit l’histoire aurait pu durer 30 minutes mais il y avait une volonté‘ d’essayer de transmettre une certaine émotion quant à l’attache du personnage à son père. Ça a fortement échoué puisque ce film est parsemée de long monologue répétitif « je vais le retrouver bla-bla-bla ». Ce film laisse penser à une idée comme « un film dans l’espace c’est à la mode, si on met tout notre budget dans un acteur à la mode c’est tout gagné! » mais au fond c’est d’un vide intense, comme l’espace.
    Frednk
    Frednk

    10 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 septembre 2019
    La psychothérapie de brad pitt en 2h. Quel ennui. Quelques trop rares belles images tout de même. On termine ce film en se disant "C'est tout ?" .
    Alexandre S
    Alexandre S

    27 abonnés 42 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 septembre 2019
    Le film. Le plus ennuyeux de la planète... Sans intérêt.. Long... Une perte de temps.. Ya vraiment rien à en tirer.. Vu qu il se passe absolument rien
    Alice025
    Alice025

    1 676 abonnés 1 366 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 septembre 2019
    Alors oui c'est très lent, on sent les deux heures défiler et on accroche, ou pas. Rien à voir avec les films de SF dynamiques, celui-ci est plus intimiste. Il y a peu d'action, l'histoire est plutôt centrée sur la psychologique du personnage de Roy, interprété par Brad Pitt (toujours impeccable) ainsi que sur sa relation avec son père. Ce dernier étant porté disparu dans une mission spatiale depuis plusieurs années, Roy va donc partir à sa recherche.
    Visuellement, c'est superbe. Scénaristiquement, ça ne plaira pas à tout le monde, mais malgré des moments de lenteur, j'ai trouvé que le film arrivait à me tenir en haleine, comme s'il avait quelque chose d'hypnotique. Une approche intéressante dans cette quête personnelle et familiale avec un cadre spatial.

    http://cinephile-critique.over-blog.com
    Hamza K.
    Hamza K.

    16 abonnés 27 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 septembre 2019
    Le film de science-fiction le plus absurde que j'ai jamais vu!
    Incohérence, faux raccords, pathos à souhait sans aucun sens, aucun intérêt en tant que simple divertissement!
    Hallucinant de nullité interplanétaire
    Les meilleurs films de tous les temps
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