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    Ad Astra
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    3,2
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    1 333 critiques spectateurs

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    Naughty Doc
    Naughty Doc

    914 abonnés 432 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 septembre 2019
    James Gray, réalisateur connu pour ses drames ou ses fresques intimistes, s'attaque à un genre inédit pour lui : la science-fiction.

    Désireux selon lui de proposer "un vrai voyage stellaire et une dépiction inédite de celui-ci" inspiré par Heart of Darkness de Joseph Conrad, l'attente fut longue.



    Situé dans un futur proche où l'humanité a colonisé la Lune ou encore Mars (joignables via des vols galactiques commerciaux), on y suit l'astronaute Roy McBride, ingénieur spatial envoyé vers Neptune pour trouver son père (un Tommy Lee Jones parfait), 30 ans après que l'expédition de ce dernier ait disparu dans le but de trouver de nouvelles formes de vie intelligentes. De ce pitch de départ va donc se créer un récit aux confins de la Voie Lactée à la recherche de la vérité et dans le but de sauver notre système solaire de mystérieuses salves de rayons cosmiques...


    Autant le dire tout de suite : Ad Astra est un très grand film de SF intimiste sur la solitude, la peur de l'abandon, la quête du père (et donc de Dieu), l'enfouissement des émotions, les blessures du passé et comment les surmonter pour construire son avenir...


    La photo de Hoyte van Hoytema (Morse, Her, Interstellar, Dunkirk..) est belle à s'en damner (attendez de voir le sol martien ou les anneaux bleus de Neptune !) proposant un spectre de couleur varié et qui marque la rétine.

    Brad Pitt livre une de ses meilleures performances (pour un personnage qui à l'image du film est schizoïde et retrouve une humanité, une vulnérabilité et de l'émotion au fil du film), autant à l'aise dans des silences lourds de sens que dans l'émotionpure.

    Le reste du casting (plus maigre en temps de présence) que ce soit Ruth Negga, Donald Sutherland ou Liv Tyler s'en tire également avec les honneurs.


    La réalisation de Gray est précise et majestueuse, autant à l'aise dans des décors d'intérieur inspirés (une base lunaire sous forme de centre commercial) que pour des séquences à effets spéciaux (une séquence de poursuite en modules sur la Lune que ne reniera pas George Miller ou James Cameron, jouant admirablement avec les points de vue, le sound design et la gravité propre).


    La musique de Max Richter (The Leftovers, Hostiles) n'est peut-être pas sa composition la plus marquante, mais elle apporte un rythme et une atmosphère lancinante jusqu'à une dernière demi-heure qui m'a tout simplement touché droit au coeur, me laissant le souffle coupé et les yeux humidifiés devant une telle symbiose entre la musique et ce qu'il se passe à l'écran qui est réellement le coeur émotionnel du film.


    Autant inspiré de Apocalypse Now ou Solaris que de Sunshine ou First Man, Ad Astra reste un film absolument personnel de son cinéaste, s'intégrant parfaitement dans les thématiques de sa filmographie (là encore via la détresse lié à la solitude, le cloisonnement des émotions et les fractures familiales) tout en rendant hommage à un panthéon de la science-fiction (notamment Arthur C.Clarke).


    Un très grand film tout simplement (on regrettera quelques coupes et une voix-off qui souligne parfois un peu trop le propos), une expérience unique qui envoie réellement vers les étoiles de nos propres cœurs.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 20 septembre 2019
    Scenario nul. Des scènes d'action sans intérêt. Des passages grotesques dans l'espace. Même le côté psy est raté.
    C'est la cata.
    Bidou F
    Bidou F

    11 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 septembre 2019
    La déception est à la hauteur de l’attente : c’est lent, le propos est gnagnan à souhait et les absurdités s’enchaînent à un point qui rend l’objet totalement indigeste. Malheureusement les images ne sauvent pas le film. Visiblement il a fait l’unanimité contre lui à la sortie de la salle.

    Ca part déjà mal avec un postulat de départ absurde, ça continue avec une mission tellement bête qu'on ne comprend pas bien l'objet, des personnages qui se répandent auprès du héros sociopathe à propos d'une mission ultra-confidentielle, le sociopathe qui devient soudainement hyper-sensible et la mission commence vraiment avec un passager clandestin en passant par un sauvetage totalement débile en route pour l'espace... bref... je ne comprends pas qu'on qualifie ce film de chef d'oeuvre, on est à des année-lumières d'Interstellar en terme d'intensité et la première image hommage à 2001 l'odyssée de l'espace ne nous aura pas leurrée longtemps... c'est simplement mauvais.
    Adrien J.
    Adrien J.

    101 abonnés 152 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 septembre 2019
    De loin, nous pourrions croire qu'avec son allure de Blockbuster "AD ASTRA" est film à grand spectacle. Cependant, lorsque l'on se rapproche de ce dernier, on s'aperçoit en réalité qu'il est l'exact opposé.
    En effet, James Gray s'empare des codes du film d'action et de la science fiction, afin de proposer une oeuvre intimiste qui raconte l'odyssée intérieur d'un personnage, qui cherche à renouer avec son père. Dans son long-métrage, l'auteur met le scénario en arrière-plan et préféré se focaliser sur la mise en scène et l'esthétique. Ainsi, le réalisateur s'autorise un rythme lent et une mise en scène contemplative afin de rendre son film onirique, immersif et beau.
    Bien entendu la proposition est imparfaite, souffrant notamment d'une inspiration évidente à "2001 l'Odyssée de l'espace" et également d'un personnage peu évident à appréhender. Mais le film vaut le détour car il propose quelque chose de rare, et l'auteur se permet même de faire nager son personnage sur Mars...que dire de plus.
    Jean-Flavien P
    Jean-Flavien P

    25 abonnés 44 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 septembre 2019
    Un Apocalypse Now dans l’espace maintenu à 60 BPM, Gray a donc bienveillamment adapté Apocalypse Now où Kurtz est remplacé par le père, ou la figure du père pour vraisemblablement apporter une touche spirituelle à son film mais on est bien loin par exemple d'Interstellar, en terme de science fiction ou de la référence qu'est 2001. La réalisation est superbe et Pitt y est formidable comme à son habitude. Bref, correct mais je m'attendais à mieux de Gray car il a le potentiel, mais bon n'est pas Kubrick qui veut. Comble de la chose il y avait la bande annonce de Shining, le remake... Absolument interdit ce genre de touche, le monde court vraiment à sa perte!
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 21 septembre 2019
    ouah !! le film le plus mauvais que j'ai vu depuis très longtemps, je suis resté jusqu'au bout pour connaitre la fin, mais quelle déception.
    Des décors dignes de souterrains de parking, des bases lunaires ou martiennes des année 70, des tenues de cosmonautes ressorties des archives de la Nasa, une histoire incohérente, un scénario truffé de longueurs, des fusées et des effets spéciaux pas du tout à la hauteur de ce qui se fait maintenant, aucune esthétique.
    un Monsieur Brad Pitt qui sauve le monde, un film trop long, des effets spéciaux dignes des année 50, on sent bien que ce n'est pas la spécialité du réalisateur ou alors on ne lui a pas donné les moyens de ses ambitions.
    Bref ça craint dans le futur avec ce que je viens de voir. Bon courage si vous allez le voir
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 21 septembre 2019
    Par où commencer? Le scénario? Il y'en a pas. Un simple monologue ennuyeux et sans intérêt du personnage principal. Aucune intrigue, aucun sens. Le film est resté au point mort jusqu'à la fin.. Sinon, aucune cohérence scientifique, comment peut-on traverser des anneaux, rochers immenses gravitant à tres grande vitesse muni d'un vulgaire bouclier? L'auteur de ce scénario n'a semble-t-il, jamais entendu parler de l'énergie cinétique. Il semble aussi confondre Neptune avec Saturne, ce qui est assez embêtant si l'on veut réaliser un film sur l'espace. Et le reflet de jupiter sur le casque de l'astronaute qui se trouve à côté de.. Neptune (ou Saturne, on n'est pas à une planète près) alors que cette dernière se trouve à des milliards de km de Jupiter, juste grandiose!
    Kangourou
    Kangourou

    7 abonnés 156 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 19 septembre 2019
    James Gray était probablement l'homme d'un seul film comme on dit que certains romanciers n'ont en eux qu'un seul roman. Sorti de la communauté russe de New York, il semble qu'il n'ait plus rien à dire. Ad Astra souffre du même problème que the Lost City of Z, a aucun moment les enjeux du film ne nous interpellent. Je pense que le plus grave est un total manque de rythme lié à un mépris souverain pour les détails et aspérités du récit. Dit simplement, l'histoire n'a rigoureusement aucun intérêt, ce qui est bien plus grave que toutes les invraisemblances relevées par les autres critiques. C'est une suite molle et hésitante de péripétie sans la moindre progression dramatique. Le hero tombe de la tour, il monte dans une première fusée, puis une deuxième, puis une troisième, fait un petit tour et revient. C'est tout simplement affligeant. Je n'ai même pas été sensible à la qualité des effets spéciaux, aucune poésie ne se dégage de ces images cadrées sans imagination. Ratage complet
    craxh
    craxh

    23 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 20 septembre 2019
    Je n'ai ressenti aucune émotion, devant ce film, je ne suis pas du genre de spectateur à vouloir absolument de l'action, mais dans ce film que celà soit le scénario très banal, le réalisme de la physique dans l'espace parfois invraisemblable et la quête personnelle du personnage principal assez introspective et ennuyeuse. Je ne suis pas conquis. Brad Pitt est excellent comme il nous habitue sur ces derniers film mais cela ne suffit pas.
    Enfin j'ai vu des commentaires sur le travail des couleurs, oui les images et couleurs sont belle, enfin es ce necessaire d'éclairer les souterrains de la planète rouge (mars) par des ampoules rouge ?
    Voilà bonne sceance à vous.
    Adelme d'Otrante
    Adelme d'Otrante

    178 abonnés 1 150 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 septembre 2019
    James Gray continue de questionner la filiation, les fils doivent-ils marcher sur la trace des pères, les pères doivent-ils se sacrifier pour les fils, et ses réponses sont cinglantes. Dans son précédent film on remontait le fleuve, ici les astéroïdes mais la destination reste la même : le colonel Kurtz. Gray filme avec autant de talent l'infinité de l'espace et l'intimité de son héros, la fulgurance des scènes d'actions et la lenteur métaphysique, dans l'espace personne ne vous entendra pleurer. Mise en lumière par le chef opérateur de Nolan et en musique par Max Richter et Nils Frahm cette œuvre est un écrin idéal pour la prestation magistrale de Brad Pitt qui tutoie les étoiles.
    ralfgad
    ralfgad

    3 abonnés 64 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 septembre 2019
    C est moyen ce film, certes on est plongé dans un futur lointain assez réaliste somme toute, les acteurs sont bons, la réalisation est au rendez vous, mais la mayonnaise a du mal à prendre. Il manque une étincelle que l on espère voir et qui n arrive pas...a voir 1 fois c est tout.
    batiaz
    batiaz

    29 abonnés 99 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 mai 2021
    Inter…éssant ou Inter…minable?
    Je ne sais pas trop quoi dire de ce film, est-il fabuleux ou est-ce de l’esbroufe totale? Probablement un peu des deux. J'ai eu la chance de le voir dans une salle de qualité, au 2ème soir d'exploitation, sans aucun bruit parasite car nous n'étions...que 6 dans la salle.

    Imaginons le simple scénario d’un homme à la recherche de son paternel, un marin au long cours, l’ayant abandonné enfant pour fuir sur une île hostile et déserte suite à une expédition polaire. Devenu adulte, l’enfant, lui aussi navigateur, décide de traverser les océans sur un bateau à voile afin de faire face à son paternel..et à lui-même.
    Le pitch sent le film d’auteur français à plein nez, genre: Romain Duris, rasé de près, participant à la route du Rhum avant de choisir son propre chemin. Transposez-le à Hollywood et le décor devient l’espace, ajoutez-y quelques explosions, des pirates (sur un bateau ça fonctionne aussi) et une touche de suspense et vous avez Ad Astra.

    L’image et les décors sont magnifiques, il se rapprochent du style d’interstellar, mixé avec 2001 Odyssée de l’espace pour son aspect réaliste, Mais il porte les mêmes défauts que ses pairs: les plans sont inter….minables, d’une lenteur si démonstrative que cela ressemble parfois plus à un documentaire ‘live’ qu’à un film. On ressent parfaitement que les soubresauts d’action et de suspense sont là uniquement pour donner des impulsions de vie au film, comme un coeur artificiel qui se contracte machinalement pour empêcher le corps de mourir.

    L’histoire de cette relation père-fils me parle personnellement, et je ne suis probablement pas le seul. Et je pense que nous sommes tous touchés par une forme de solitude à un moment ou un autre de nos vies. Et bien que beaucoup soient entourés d’amis et de familles, pour certains le bonheur n’est souvent qu’une façade sociale. La voix off l’évoque parfaitement lorsqu’elle dit avoir ‘toujours le sourire face à quelqu’un’. Par exemple, l’entretien psychologique à répétition est très intéressant car il est une sorte de balisage social, de reformatage utile à recalibrer McBride, à la conserver dans le moule. J’ai trouvé intéressant que Grey montre que l’homme, où qu’il soit, reproduit les mêmes travers que dans son milieu social initial: où qu’il aille, l’homme finit par reprendre ses habitudes destructrices, non pas par les choix qu’il s’impose mais par les ordres ou les usages qui lui ont été imposés par la société.

    Pourtant le traitement ne m’a absolument pas touché, je n’ai pas réussi une seule seconde à avoir de l’empathie pour Roy McBride. Que Brad Pitt joue à la perfection le rôle que lui a imposé James Grey ou qu’il donne sa propre interprétation n'y change rien, je n’ai aucun sentiment pour le protagoniste principal, je ne m’identifie pas du tout à l'astronaute bien que son histoire personnelle me parle réellement. Les seconds rôles n’ont aucune personnalité non plus (les ressent-on au travers des yeux de McBride?), Liv Tyler, Donald Sutherland et même Tommy Lee Jones sont de simples accessoires de façade. La seule qui donne une petite impulsion au scénario est Ruth Negga, mais cela ne dure qu’un instant avant d’enchaîner sur un des moments des plus WTF du film. Car bien que ce film soit hyper-réaliste, il bouscule à plusieurs reprises la suspension consentie d’incrédulité et ça c’est vraiment dommage.

    La finalité du film m’est à l’évidence totalement passée au dessus, la faute peut-être aux teasers qui nous faisaient miroiter quelque chose d’incroyable alors qu’en fait, tout est très très consensuel. Et c’est là aussi qu'Ad Astra échoue face à Interstellar ou 2001 qui, dans leur finalité, étendaient leurs univers bien au delà de l’écran tout en ouvrant des pistes de réflexion sur l’humanité, sa condition et sa place dans l’univers.

    Grey a beau essayer, Ad Astra n’y arrive pas, et il l'a probablement voulu comme ça vu que le but de ce voyage initiatique est "soi-même". Mais alors comment se satisfaire d’un tel film dont la recette semblait sublime pour au final ressembler à un simple soufflé sans gluten. J’ai pas mal d’empathie généralement, j’adore les films d’espace et même si c'est dingue que je puiss dire ça, je pense que ce scénario n’a rien à faire dans le vide spatial, il se serait contenté d’une simple croisière en solitaire et d’un journal de bord en papier, ça me semblerait bien plus satisfaisant.
    petitlapinnoir
    petitlapinnoir

    61 abonnés 319 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 19 septembre 2019
    James Gray est un "grand petit cinéaste", que j'ai beaucoup apprécié dans la nuit nous appartient ou The Yards. J'ai donc été particulièrement étonné de voir son nouveau film orienté vers la science-fiction, et les moyens dont il a pu bénéficier. Sur la forme, rien à redire, on en prend plein la vue, et la scène de la station en détresse est vraiment flippante. Sur le fond, ça se gâte un peu. Encore une fois, le film est flippant, mais pas pour les mêmes raisons. Tel l'astronaute dans l'espace, l'homme est toujours seul. Et il faut garder le moral, quoiqu'il arrive. Mais à l'image du père du héros principal, il arrive que la folie prenne le dessus, sans nous en rendre compte. Et la dimension psychologique de Ad Astra nous écrase littéralement. Là ou je suis extrêmement déçu, c'est la conclusion du film, trop facile, et peu pertinente, vu le sujet développé. J'aurai préféré une fin plus proche de 2001, ou liée avec la recherche d'une vie intelligente. Mais avec des si….
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    774 abonnés 1 524 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 décembre 2021
    Aïe aïe aïe !
    "Ad Astra" va pour moi avoir du mal à plaire au grand public tant cette odyssée de la Terre à Neptune, en passant par la Lune et Mars, est creuse et soporifique à vivre.
    Certes, l'esthétique globale du film est plutôt soignée et Brad Pitt éclabousse toujours l'écran de son charme charismatique, il n'empêche qu'il est vraiment dommage de s'ennuyer autant dans un film de science-fiction.
    Le réalisateur a surement voulu nous montrer la froideur et la déshumanisation de cet avenir proche possible, c'est tellement réussi qu'un véritable vide sidéral s'installe peu à peu entre son oeuvre et les spectateurs.
    Sans émotion, il est très compliqué de vibrer pour ce long-métrage totalement décevant.
    Site www.cinemadourg.free.fr
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 18 septembre 2019
    J'ai rarement vu un film aussi chiant. Le casting au top n'arrive pas à rattraper la platitude de ce navet haut de gamme.
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