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    A Beautiful Day
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    248 critiques spectateurs

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    lhomme-grenouille
    lhomme-grenouille

    3 333 abonnés 3 170 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 novembre 2017
    Le hasard a voulu que je tombe sur la critique de « Dex et le cinéma » juste avant de me mettre à mon clavier. Et voilà que j’entends que ce film est une « escroquerie », qu’il a été vendu comme un thriller à la « Old Boy » alors qu’en fait il n’est rien de tout ça... Moi qui cherchais une amorce pour ma critique, la voilà toute trouvée. Ce n’est pas que je sois d’accord avec l’ami Dex sur le fait que ce film soit une escroquerie – loin de là – mais disons qu’au moins ça me permet de revenir sur ce qui a failli me faire passer à côté de lui : sa promotion. Alors moi, je n’avais pas vu les bandes-annonces qui visiblement le vendaient comme un « Old Boy ». Non, moi j’avais juste vu les affiches qui le vendaient comme le nouveau « Taxi Driver ». Et franchement, messieurs les annonceurs, sachez que me concernant, c’est là le meilleur moyen pour me faire fuir une séance. Qu’on me vende un film comme étant une copie ou un « héritier de », moi ça ne me donne pas envie du tout. Pitié, vendez les films pour ce qu’ils sont, parce que si c’était ce que vous aviez fait depuis le départ pour ce « A Beautiful Day », je serai sûrement allé le voir plus tôt et avec plus d’enthousiasme. Et bien vous en aurait pris pour le coup ! Parce que je l’ai aimé ce film ! Et je ne me serai pas privé de le promouvoir au sein de mon petit cercle assez rapidement. Parce que oui – sachez-le – je vous le conseille ce « A Beautiful Day ». Non pas parce qu’il est un « Old Boy » ou un « Taxi Driver », mais juste parce qu’il est « A Beautiful Day ». Et c’est marrant parce qu’au premier abord, il n’a pas l’air si original que cela ce film. Au contraire même, il s’ancre clairement dans des codes que nous connaissons tous, utilisant même parfois des ficelles pas mal connues et usées ( spoiler: la traque d’un réseau criminel ; l’individu pris dans la spirale d’une affaire impliquant des puissants ; l’épreuve qui fait écho aux démons intérieurs du personnage principal, etc…
    ). Mais malgré tout cela, je ne peux m’empêcher de faire trois constats. Le premier – celui qui fut le plus immédiat – c’est que ce film reste malgré tout très bien ficelé. La réalisation est vraiment malicieuse, réfléchie et inventive. Moi mes sens ont été très régulièrement sollicités. Plus d’une fois j’ai été agréablement surpris par la manière dont Lynne Ramsey traitait ses scènes. Rien que pour cela – déjà – moi je dis « banco ». Le second constat, c’est qu’au-delà d’une maitrise classique de codes déjà connus, il y a quand-même aussi de vrais moments singuliers ; une grâce personnelle vraiment propre à ce film. Certes, le rythme peut surprendre au départ, surtout au début quand on passe d’une scène d’introduction très nerveuse et dynamique à une phase suivante qui s’oriente davantage vers la contemplation d’un quotidien morne. Alors oui, ça génère une rupture de rythme – voire presque une rupture de genre – mais c’est aussi dans ce genre de rupture là que Lynne Ramsey va générer un regard ambigu sur Joe, son héros, nous faisant ainsi douter de la vraie nature qui l’anime. Or, selon moi, cette ambigüité est indispensable pour donner de la force à ces quelques moments forts qui font office de révélateur du passé du héros. Parmi les trois scènes très efficaces que je retiendrais : spoiler: il y aurait d’abord et surtout l’immersion de la mère fraichement décédée de Joe. Celle-ci est d’abord intrigante, puis délicate et esthétiquement sublime, pour finir par une vraie lourdeur bien émouvante, sachant s’attarder sur le moment de retour à la voiture. Aussi, je retiendrais également l’explication malicieuse du passif militaire du personnage – finalement assez rapide et très efficace en terme de ressenti – et puis enfin il y aurait aussi ce montage alterné durant lequel nous est expliqué les maltraitances subies par Joe lors de son enfance. Alors certes, au fond tout est assez classique et déjà vu, mais par contre je trouve que la manière dont les choses sont montrées, suggérées et agencées dans l’intrigue sont très efficaces.
    Et puis reste donc un dernier constat – qui m’est venu après une bonne nuit de sommeil – c’est qu’au final ce film dispose d’un propos finalement plus subtil et personnel qu’il n’y parait. Encore une fois, ce n’est pas ce qui est dit qui est si original que ça. C’est plutôt dans la manière de nous partager le ressenti de la chose que le film se démarque. Cette détresse ; ce mal-être : cette souffrance intérieure du personnage, elle est quand même judicieusement traduite en fin de compte. Elle l’est à la fois dans l’ambigüité que le film parvient à entretenir tout du long. Elle l’est aussi dans l’ordre et la façon de révéler les facettes de ce personnage. Et surtout, elle l’est par ces moments où la réalisation s’attarde vraiment sur les phases de détresse du personnage (surtout à la fin.) Au final, ce « A Beautiful Day » est – je trouve – une très belle expérience sensorielle – certes classique, mais qui est à la fois efficace et personnelle. En somme, c’est là un vrai bon moment de cinéma comme je les aime… Après, ce n’est que mon point de vue. Donc si vous n’êtes pas d’accord et que vous voulez qu’on en discute, n’hésitez pas et venez me retrouver sur lhommegrenouille.over-blog.com. Parce que le débat, moi j’aime ça… ;-)
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 septembre 2019
    j'ai beaucoup aimé la performance des acteurs la réalisation la mise en scene. j'ai compris le message qui a voulu être transmis enfin de mon interprétation. Un vrai plaisir mais l'étude aurait dû être plus poussé je pense, ça le méritait 😊
    Charles R
    Charles R

    51 abonnés 424 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 novembre 2017
    Voici un film bouleversant qui à n'en pas douter peut susciter des réactions diverses, de rejet comme de fascination. Ce film ne ressemble à rien de connu dans la production cinématographique actuelle. L'histoire ? On la devine par fragments, tant le récit est éclaté, surchargé d'ellipses, de sous-entendus, d'approximations qui déroutent et peuvent amener le spectateur à lâcher prise. Mais, moyennant une réelle exigence de lecture, on se trouve dans un univers passionnant où certes la violence et les flots de sang sont pratique commune mais dont l'enjeu est la mise à nu d'une âme d'écorché vif. Joe, le personnage principal - qui du reste occupe presque tous les plans du film -, est un tueur à gages qui ne recule devant aucun meurtre, fût-il sordide. Il vit avec sa mère, une vieille femme au bord de la détresse. Qui est-il ? Quelques flashbacks furtifs offrent de menus indices. Un ou deux plans dignes de "The Wall" et nous voici en pleine guerre d'Irak ; quelques plans rapprochés sur le visage incertain d'un tout jeune adolescent et c'est l'enfance de Joe qui surgit, une enfance dominée par un père violent ; plusieurs scènes de cols blancs et c'est le monde de la politique qui est rapidement évoqué mais dont on devine les turpitudes coutumières. Et Joe dans tout cela, quelle est sa mission ? Sauver une très jeune fille d'un réseau de prostitution entretenu par les cols blancs. On l'aura compris, " A beautiful day" (dont le titre original est "You were never really here", difficile à prononcer pour un Français mais beaucoup plus adapté à l'esprit du film) est une réplique de "Taxi driver". Même situation, même passé lourdement parasité, même mission à accomplir, même règne de l'ultra-violence : Martin Scorsese a fait une émule en la personne de Lynne Ramsay. Et pourtant le film que la réalisatrice nous offre témoigne d'une originalité incontestable. Le scénario d'abord présente un modèle de récit éclaté, nous l'avons déjà souligné. Autre trait distinctif, le peu de dialogues d'un bout à l'autre du film : nous avons affaire à un taiseux, pouvait-il en être autrement ? Mais ce qui fascine le plus, c'est la qualité constante de l'image : quel travail sur les gros plans, sur les éclairages, sur ce qu'on pourrait appeler la vie de la caméra ! Enfin la bande son est impeccable : la musique bien sûr, celle de Jonny Greenwood, envoûtante à souhait, mais aussi le jeu sur les sons qui peuplent le film et lui confèrent son caractère quasi initiatique. Et puis on ne saurait terminer cette critique sans saluer le travail d'acteur de Joaquin Phoenix, splendide dans son rôle de brute écorchée, jouant de son physique massif et sculptural, véritable colosse aux pieds d'argile. Oui, il a bien mérité son Prix d'interprétation masculine au Festival de Cannes. Ce film est épatant, on peut vous l'assurer...
    Carlos Stins
    Carlos Stins

    75 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 18 novembre 2017
    Avec "A beautiful day", Lynn Ramsey frappe fort en livrant une oeuvre puissante, qui ne mettra assurément personne d'accord. Pour ma part, après un départ un peu laborieux, j'ai adoré voir ce film qui m'a ensuite totalement fasciné. La mise en scène de Lynn Ramsey est tout simplement une pure merveille, à la fois inventive, puissante et porteuse de sens. Si on allie à cela la perfection de la photographie avec ces sublimes jeux de lumière, on obtient un film absolument fascinant sur le plan esthétique qui dégage une ambiance saisissante. Certains ont reproché à Lynn Ramsey de se complaire à montrer la violence, critique à laquelle je m'oppose fermement, tant l'expression de la violence n'est, selon moi, jamais gratuite mais toujours justifiée. Autre critique assez injuste que j'ai pu lire : "le film ne raconte rien". La encore, je ne suis pas d'accord avec ce reproche, le film racontant certes un propos simple mais surement pas simpliste. La nuance peut sembler légère mais elle est de taille car, derrière cette trame narrative apparemment simple, le film développe de nombreuses paraboles et thématiques qui le rendent passionnant, si tenté qu'on prenne le temps de d'y intéresser. Pour trouver le sens de ce film, le spectateur doit faire un effort personnel de réflexion à l'image de la séquence finale. Le film s'achève en effet sur une fin ouverte, laissée à la libre interprétation du spectateur, et que chacun peut voir de manière différente . Bien sur, on ne peut pas évoquer ce film sans parler de la performance titanesque de Joachim Phoenix, qui prouve une fois de plus qu'il est un immense acteur. Au final, "A beautiful day" laissera forcément certains spectateurs sur la touche mais il serait dommage de ne pas vous laisser tenter par long-métrage qui vaut assurément le détour.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 18 novembre 2017
    Un film dense et puissant. Un film qui prouve qu'avec du talent, on a pas besoin d'un rythme endiablé, d'une débauche d'actions, de cascades, d'hémoglobine, d'un flot de dialogues indigents pour faire instaurer une véritable tension et donner un film qui passe à une vitesse folle.
    Par sa folie, sa violence, son désespoir, Joaquim Phoenix est énorme. Terrifiant et attachant.
    A voir absolument et à vous de juger.
    Papolito T.
    Papolito T.

    18 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 novembre 2017
    Un film qui laisse perplexe , ce film pose beaucoup de question à la sortir de la salle
    Mais qui est très intéressant dans la technique
    Un scénario assez décousu mais qui ce rattrape par un travail sur les personnages assez prenant
    A voir
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 18 novembre 2017
    Film décousu, pas d'intrigue et ennuyant... Je regrette même d'être allée le voir ! Vendu comme un super film consommé comme un navet.
    ha10bou
    ha10bou

    11 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 novembre 2017
    Un film comme je les aime, avec un personnage plutôt étrange mais qui a réussi à me laisser complètement dans le film. À voir
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    592 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 17 novembre 2017
    Ce film est terriblement vain et j’irai même jusqu’à dire à la limite prétentieux, il n’en restera rien à quiconque dans les mois à venir (sauf toujours les 10% d’exceptions). Pourtant indiscutablement le travail se sent, chaque plan est travaillé mais ils sont très majoritairement laids, les beaux n’ayant quasiment aucun rapport avec l’histoire qui n’est que violence psychologique et physique permanente. Il ne faut pas confondre mise en scène et montage, seul ce dernier est réussi. Si l’idée du départ est assez généreuse, le résultat est l’inverse puisque un très grand nombre de spectateurs se referment et s’ennuient comme en témoigne ‘’allociné’’. Le scénario est si obscur que si on ne connaît rien au départ, on ne comprend quasiment rien. Je pensais voir un film ‘’anglais’’ doté des qualités de son cinéma et j’ai eu l’impression de voir un film américain de série, certes original mais qu’apporte t-il ? Sa bande musicale surement, c’est trop peu. Attendons de voir le box office pour savoir s’il confirmera le prix de Cannes.
    Manuel L.
    Manuel L.

    2 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 21 novembre 2017
    Et la belle tua la bête en quelque sorte. Et ou les monstres ne sont pas forcément ceux que l on croit. Un film qui conserve beaucoup de non dit et qui raconte l histoire de la rédemption d un homme que l appât du gain attaché au contrat initial ne motive plus.Je ne partage pas l avis de certains critiques qui reprochent une complaisance esthetisante vis à vis de la violence. Les actes violents sont très brefs et parfois vus à travers une caméra de surveillance.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 17 novembre 2017
    En un mot et pour rester poli : nullissime.

    Je n'ai jamais vu un tel degré de nullité, c'était navrant. Ne mérite même pas d'être appelé "film". On nous sert là un diaporama ennuyeux accompagné d'une playlist choisie au hasard. Une "chose" qui se prend tellement au sérieux que ça en devient ridicule dès les 5 premières minutes.

    Même si vous pouvez y aller gratuitement passez votre chemin, en plus de ne pas perdre de temps vous éviterez 1h30 de pur perplexité.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 16 novembre 2017
    Joaquim Phoenix campe un personnage sombre, inquiétant où les dialogues sont quasi inexistants entrecoupés de scènes de violence. Cela aurait pu être un bon film seulement le scénario ne tient pas la longueur. Décevant sommes toute.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    108 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 novembre 2017
    La réalisatrice britannique signe un film couillon dans lequel Joaquin Phoenix caricature son personnage d’ours halluciné au cœur tendre.
    Housecoat
    Housecoat

    122 abonnés 392 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 novembre 2017
    Avec You Never Were Really Here, Lynne Ramsay nous fait vivre une expérience sensorielle tant à l'intérieur de la psyché d'un homme torturé qu'à l'extérieur où il semble complètement absent de la réalité. L'inspiration sur Taxi Driver, Drive et d'autres films mettant en scène ce type de protagoniste ne s'échappant que dans la violence est loin d'être hasardeuse. Joaquin Phoenix incarne un homme incapable de quitter complètement ses traumatismes exprimés par Lynne Ramsay comme diffus, nous donnant une libre interprétation de son vécu douloureux lors des scènes sans véritable repère. Sa descente aux enfers est plus psychologique que physique lorsque sa mission le prive de tous ses points d'ancrage un par un le refermant de plus en plus vers le mutisme voir la démence quand il se trouve incapable d'exercer son exutoire comme si il s'agissait de son seul moyen d'exister narrativement. L'idée judicieuse de nous en priver en tant que spectateur ne laissant la violence que suggérée prend tout son sens, les flash-back jamais réellement explicites nous maintiennent dans l'éveil de sa recherche de gravité entre son rôle de protecteur ou son rôle de bourreau. La révélation de l'année et une nouvelle oeuvre digne des films heroic bloodshed qui l'ont précédés.
    Yves G.
    Yves G.

    1 461 abonnés 3 488 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 15 novembre 2017
    Joe est un tueur à gages. Un sénateur le recrute pour retrouver sa fille et se débarrasser des pédophiles qui l'ont kidnappée.

    Ne vous laissez pas abuser par le titre gentillet de ce thriller esthétisant - qui s'intitule dans sa version originale "You were never really here" que les distributeurs français ont dû estimer imprononçable par un spectateur de Charente-maritime. Fiez vous plutôt au regard fou de Joaquin Phoenix, qui n'a pas volé son prix d'interprétation masculine à Cannes et au marteau qu'il agite fiévreusement.

    L'affiche évoque "le Taxi driver du 21ème siècle". La comparaison n'est pas usurpée. Comme dans le film de Scorsese, Lynne Ramsay - l'auteur du chef d’œuvre "We need to talk about Kevin" - donne le premier rôle à un vétéran brutal, solitaire et névrosé qui trouvera sa rédemption en secourant une gamine. On se souvient de la coupe iroquois de Robert de Niro ; on n'oubliera pas de sitôt le corps massif de Joaquin Phoenix, couturé de cicatrices.

    Mais le bât blesse quand cette comparaison tourne à la répétition.
    Une comparaison d'autant plus déplaisante que je dois avouer, le rouge au front, ne pas tenir "Taxi driver" pour un chef d’œuvre.
    J'ai fort logiquement trouvé à la copie les mêmes défaut qu'à l'original. Un héros trop sombre dont la personnalité ne me touche pas. Un scénario trop simpliste - qui, comble du paradoxe, s'est vu décerner un prix à Cannes faute sans doute pour les jurys de s'accorder pour lui décerner la Palme d'or. Une esthétique trop stylisée qui, sous couvert de dénoncer la violence, la filme avec une complaisance malsaine.
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