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ffred
1 702 abonnés
4 019 critiques
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5,0
Publiée le 15 novembre 2017
Enfin ! Voici le nouveau long métrage de Lynne Ramsay. Celle-là même qui nous avait offert le plus beau film de l’année 2011 (We need to talk about Kevin). Difficile de sortir deux chefs d’oeuvre consécutifs, la réalisatrice anglaise réussit donc l’exploit. Si le genre est différent, le style est tout aussi puissant. Six ans après, sa mise en scène n’a rien perdu de sa force et reste virtuose. Elle aurait mérité le prix correspondant à Cannes (quand on voit que c’est le désastre Les proies qui l’a eu…). Par contre, le prix du scénario est quant à lui amplement mérité. Une écriture au couteau pour une partition aussi sensible que dérangeante. Et bien sûr le prix d’interprétation masculine décerné à Joaquin Phoenix qui n’a jamais été aussi grand. Il est juste phénoménal malgré (ou à cause d') un jeu minimaliste mais une présence gigantesque aussi animal que charismatique (nomination à la statuette en vue). Et une belle révélation, nommée Ekaterina Samsonov dans le rôle de la jeune fille, qu’on reverra certainement très vite. Voilà donc un polar aussi sombre que glauque, aussi violent que bouleversant, aussi désespéré que se refermant sur une (pâle) lueur d’espoir. N’en déplaise aux grincheux, sans doute l’un des meilleurs films de l’année aux côtés de 120 BPM, Dunkerque, Mother ! et autre Mise à mort du cerf sacré…Un nouveau choc, donc, de la part de la trop rare Lynne Ramsay. La qualité est privilégiée à la quantité (par rapport à certains…) et on ne s’en plaindra pas. Fascinant et perturbant.
Film pénible, nul , angoissant..musique désagreable..pas de rythme...pas de dialogues...personnages tordus ....je n'ai pas quitté la salle pour pas abandonner une amie..fuyez !!! des critiques positives de la presse Bobo récomprenses à Cannes : allez à la piscine !!!
bof, bof, bof beaucoup de violence, peu de dialogues, trop capilotacté.. franchement ? une palme d'interprétation masculine ? C'est certes bien joué mais...
Joe, ancien Marine, est revenu de la guerre rongé par la violence et la dépression. S'occupant de sa mère avec qui il habite, il canalise ses pulsions en acceptant des boulots de tueur à gages, réglant à coup de marteau spoiler: le compte de salauds pervers . Quand la fille d'un sénateur se fait kidnapper, Joe se met sur sa trace spoiler: mais met rapidement un jour tout un réseau bourré de politiques corrompus. Pris dans un engrenage, Joe va devoir faire le ménage. Dit comme ça, ça ressemble un peu au "Taxi Driver" de Scorsese, référence assumée par Lynne Ramsay au premier abord. Mais la réalisatrice bifurque rapidement, poursuivant dans la lignée de "We need to talk about Kevin", utilisant sa mise en scène pour malmener le spectateur. Elle nous fait alors suivre le périple de Joe à grand renfort de musique stridente (composée par Jonny Greenwood) et de plans perturbant sans cesse notre attention, nous plongeant avec Joe dans les turpitudes d'un monde où tout est corrompu. Si ça correspond totalement à sa vision du monde et que ça trouve son sens dans le sujet abordé, nul doute que certains spectateurs resteront au bord de la route, attendant des éclats de violence qui seront le plus souvent filmé hors-champ. Difficile alors de totalement adhérer au pessimisme de Ramsay et à sa façon de nous le montrer quand bien même le film a quelque chose de puissant en dépit de ses quelquees tics de mise en scène faciles et de son Prix du Scénario à Cannes totalement usurpé. Joaquin Phoenix, lui, n'a pas usurpé son Prix d'Interprétation. L'acteur se montre plus torturé que jamais dans le rôle de Joe. Pataud, marqué, arborant une barbe et un air qui font penser au Mel Gibson de la grande époque, Phoenix livre une prestation particulièrement intense justifiant à lui seul le visionnage du film.
Joaquin Phoenix est un acteur poignant qui a toujours cette mélancolie dans le regard et qui colle à ce personnage. Un film où le scénario ne manque pas car tout est dit par les gestes et le regard.
Très particulier , centré sur les émotions , les états d'âme et les vieux démons de Joachim Phoenix au détriment de l'action. vraiment dommage car l'histoire est très belle , son rôle super et ça aurait vraiment pu être le meilleur film de l'année avec un autre réalisateur du genre de Scorsese !
"A beautiful day" ou “You Were Never Really Here” (titre original, je ne comprends pas cette manie de certains distibuteurs français de réintituler une oeuvre en anglais ; il n’y a pas une loi pour interdire ça, soit on garde le titre original, soit on lui trouve un titre en français) est un film de la réalisatrice écossaise Lynne Rammsay qui a été doublement primé au dernier festival de Cannes. Le prix de l’interprétation masculine est mérité pour Joaquin Phoenix qui en impose par son personnage de Joe, un vétéran de l’armée chargé d’accomplir les basses œuvres dans le cadre de contrats pour des clients assez divers plus ou moins louches. On suit alors ce personnage dépressif suicidaire, hanté par son passé, qui assure les règlements de compte avec un marteau qu’il utilise comme arme, jusqu’à ce qu’il soit chargé par un sénateur de retrouver sa fille jeune adolescente fugueuse pour le plonger dans la partie glauque du scénario. Et c’est là que le bât blesse, car le prix du meilleur scénario n’est vraiment pas mérité car A beautiful day dispose d’une intrigue somme toute assez banale. Rien d’original dans le scénario plutôt classique. A beautiful day est avant tout une œuvre formelle, visuelle par un traitement singulier d’un thriller violent. C’est surtout la mise en scène qu’il aurait fallu primer à laquelle j’ai d’ailleurs bien accroché.
Le charisme, la présence et l'aura de Joaquin Phoenix font de ce film un grand film !! La comparaison avec taxi driver n'est pas justifiée. On pense plus à Drive. Joaquin Phoenix en tueur à gage torturé et hanté par les sévices qu'il a subit dans son enfance est censé retrouver la petite Nina prise dans un réseau pedophile d'hommes puissants au dessus de tout soupçons. À voir absolument, rien que pour cette performance d'acteur.
Le Taxi Driver du XXI ème siècle ? Sérieusement... Taxi Driver avait un scénario, déjà. Le seul parallèle possible est la volonté de sauver une jeune fille en pâture à des pédophiles. Parallèle sur la qualité de vétéran du anti-héros ? Non. Le personnage de Taxi Driver est un vrai personnage; tout le film est autour de lui, le fait de sauver la gamine n'est qu'un élément parmi d'autres, bien d'autres. Dans A beautiful day, peut-être est-il vétéran, mais on ne comprend rien. Ramsay ne fait que nous jeter à la figure des flash-backs épileptiques. Tout comme les névroses non soignées de Phoenix qui remontent à son enfance: on vous jette des images sans rien expliquer du début à la fin, et à vous de débrouiller avec. Pas vraiment ce que j'appelle du cinéma. Reste la performance de Joaquin Phoenix, puissant et torturé, taciturne et dévoué. Côté mise en scène, quelques scènes effectivement belles dans leur photographie, mais comme il n'y a presque aucun plan normal du début à la fin, la dernière demie-heure devient pénible, associée à un faux rythme et des longueurs silencieuses. EN résumé, la filiation avec Taxi Driver est hautement abusive, le scénario est aussi mince que du papier bible, et le montage pénible.
Un film qui ne laisse pas indifférent. En vrac : une violence assez folle, Joaquin Pheonix sensationnel, un scénario bien ficelé, quelques clichés, une esthétique dans la réalisation à souligner, un rythme qui tient en haleine. À voir.
J'ai manque les 6 premières minute, je suis arrivé au moment de la fontaine à eau suivi de la cabine téléphonique "C est fait", peu avant que sa mère lui fasse une blague.
Le film est bien monté, il n y a pas de longueur, les scènes s enchaînent bien. Elles sont bien tournées, il y a des images plaisantes. Mais je suis resté distant du film, j'en ai pas eu l implication habituelle qui permet d oublier qu'on est au cinéma.
Il manque peut être un peu d action (trop de temps consacré à sa mère ?), à moins que ce ne soient ses visions / ses souvenirs qui cassent l action. Voire simplement l histoire en général trop classique,!toujours est il qu il y a quelque chose qui ne fonctionne pas totalement, qui n est pas convainquant.
Là encore, comment ne pas s'étonner en regardant les Infos venant d'outre-atlantique . . . Violence récurrente - glaçante et stylisée qui finit par être assommante, même si le film est visuellement très réussi. L'histoire d'un type martyrisé dans son enfance puis marqué à vie par ses guerres du golf qui finit par gagner sa croûte en tueur à gage... fallait évidemment y penser car on est encore ici gratifié d'un scénario TOTALEMENT ORIGINAL ! ! ! Joaquin Phoenix "Superstar" en loser désabusé a pris ici son masque de cocker mal brossé, et moi demain j'aurai sans doute déjà tout oublié :-(
Vite à oublier. C'est tellement longuet! DE plus je m'attendais à un film plus violent : l'interdiction de - de 12 ans n'est absolument pas justifiée. Sinon la fin (les images) sont très réussies. Heureusement qu'il dure qu'une heure trente.
Une affiche où l'on voit écrit "Le "Taxi Driver" du 21ème siècle" en tellement gros qu'il parvient à nous faire oublier le titre du film, c'est plutôt décourageant en ce sens qu'un film qui se définit à travers une autre oeuvre semble manquer cruellement d'originalité. Alors oui, après visionnage, on sent le fantôme de l'oeuvre de Scorsese planer assez lourdement au-dessus de cette histoire de vigilante mystérieux et torturé mais le film est bien plus violent, tourmenté et désespérant que ne le fut son illustre prédécesseur. On ne peut pas parler de "A Beautiful Day" sans revenir sur la performance, récompensée très justement à Cannes, de Joaquin Phoenix. L'acteur impose un rôle de justicier taciturne dégageant une sourde brutalité à l'image tout en possédant un regard capable de transmettre une multitude d'émotions. Construit à travers de subtils flash-back qui ne resteront que de fugaces traumatismes à l'écran (une des forces du film qui se refuse à montrer clairement ce qu'à pu subir le personnage), le personnage incarné par Phoenix irradie l'écran de sa présence et réactualise le Travis Bickle des années 70 pour le fondre dans un univers urbain de plus en plus corrompu et déviant. Même la caméra de la cinéaste Lynne Ramsay semble imposer un environnement implacable issu de la psyché suppliciée de son personnage principal et où le danger et la violence se ressentent à chaque image et mouvement de caméra. On peut sans doute reprocher au film sa grande proximité avec "Taxi Driver" mais l'entreprise s'avère plus que louable tant elle apporte du neuf, que ce soit en termes de mise en scène ou d'escalade dans une violence n'épargnant personne et surtout pas les plus faibles. "A Beautiful Day "est une oeuvre sur l'homme face à la noirceur du monde et sa façon d'y répondre et surtout, d'y survivre. Il est aussi l'occasion pour l'un des meilleurs acteurs américains de briller de mille feux dans un rôle qui fera date dans sa longue et belle carrière.