Avis sur Les Gardiens de la Galaxie 3

Je ne m'attendais à pas grand-chose quand je suis allé à l'avant première Des Gardiens de la Galaxie Vol3. Je ne m'attendais pas à avoir un film complet où l'on rit, on pleure, on frissonne dans l'action et la violence, 2H30 que l'on ne sent pas passer avec du grand spectacle. Je m'attendais plus à une pantalonnade avec des personnages faisant les clowns pendant tout le film et j'ai bien senti la claque. James Gunn a pondu un excellent scénario où il a ajouté de la profondeur aux personnages. Je n'avais plus vu autant d'attention aux personnages Marvel depuis Logan. Merci aux acteurs du film d'avoir soutenu James Gunn pour qu'il nous offre ce très bel opus.Cependant, ce film n'est pas un film pour les jeunes enfants, mais les autres vont passer un bon moment. Même si le film était projeté à Disneyland Paris, ce film n'est pas très Disney et c'est cela qui risque de de mitiger son succès auprès d'un large public. On passe de jolies peluches au film d'horreur en quelques minutes avec quelques scènes gore et sadiques.
Donc en bref une réussite là où on ne l'attendait pas. Il s'ajoute à la liste des films que je reverrai avec plaisir. Car je suis certain que j'ai raté des choses.
Aller le voir en salle  pour profiter du son et des effets spéciaux plein pot.

J'avais déjà adoré les deux premiers opus, mais alors là, quel final ! Des personnages toujours aussi attachants, un bon dosage d'humour et d'émotion, ainsi qu'une mise en scène au top. Visuellement, c'est toujours aussi beau. Un troisième opus qui vient clore cette saga avec brio !

James Gunn a construit des personnages forts et profonds. Il les a parfaitement exploités dans le 1er film, moins dans le 2ème. Mais surtout, surtout, il a su offrir une fin remarquable à ces héros, une fin émouvante, puissante, et surtout positive. A l'heure où les productions marvels se meurent, James Gunn créé un vrai divertissement de qualité, humaniste et puissant.

Lancer son film avec la version acoustique de Creep, laisser le titre jouer du début jusqu'à sa fin, est assez audacieux. Si on devait dire une chose du troisième volet de la saga, ce serait la bonne narration et la manière de clôturer l'histoire de Rocket. On en sait davantage et on voit comment il s'est construit.
Un gros coup de coeur et une production Nickel !

L'heure de la dernière virée avec Les Gardiens de la Galaxie est arrivée. Celle en compagnie de James Gunn au sein de MCU également.
On ne saluera jamais assez le bonhomme d'avoir sorti ces personnages peu connus des limbes du catalogue Marvel pour en avoir fait la bande de bras cassés, de sympathiques losers cabossés par les épreuves, la plus attachante et drôle de tout cet univers cinématographique.
Imités jusqu'à l'overdose par certains de leurs collègues sans en retrouver l'essence qualitative, l'aura des Gardiens sera l'une des rares à être restée intacte au sein du MCU, maintenue par un réalisateur épris d'une tendresse manifeste envers ses laissés-pour-compte devenus les protecteurs de la galaxie, les surveillant de près lorsqu'ils allaient épauler quelques confrères dans d'autres combats et, surtout, aujourd'hui soucieux de leur offrir une conclusion à leur hauteur.
À la suite de films Marvel n'ayant pas su répondre aux attentes du public (surtout du côté d'un homme-fourmi que l'on ne nommera pas), ce troisième volet en forme de bouquet final aux aventures des Gardiens de la Galaxie était donc attendu par beaucoup et à bien des égards.

Après voir laissé tomber le boulet Thor (ouf !) et enlevé Kevin Bacon dans un spécial Noël, les Gardiens de la Galaxie coulent des jours paisibles sur leur QG installé sur Knowhere. Alors que tous s'occupent d'un Star-Lord encore en train de broyer du noir en pensant à sa défunte Gamorra, un être surgit des confins de l'espace et s'en prend violemment à l'un d'entre eux. Dans le but de le sauver, les Gardiens se lancent sur les traces du mystérieux Maître de l'Évolution...

Ce n'est pas un secret, et la séquence musicale d'ouverture est très révélatrice sur ce point, Rocket Raccoon a une place importante au sein de ce troisième film.
Pendant que ses amis partent vivre un périple familier, "Les Gardiens de la Galaxie 3" nous ouvre effectivement pour la première fois les portes de son passé tragique au cours de flashbacks devenant bientôt sa force émotionnelle continue, à la fois par le réquisitoire en régle contre la maltraitance animale à des fins scientifiques véhiculé et, bien sûr, notre attachement construit sur la durée à ce membre éminent de l'équipe dont on découvre ici l'évolution réduisant en miettes son innocence de petite bête poilue.
De ce côté, James Gunn nous mettra invariablement à terre, tout comme les retrouvailles avec les autres Gardiens (et avec les petits derniers comme Cosmo et Kraglin) sauront nous coller un sourire sincère au visage dès les premières minutes avant que ceux-ci partent accomplir ce qu'ils savent faire de mieux: retrouver la trace d'un super-vilain dans de nouveaux environnements incongrus et sujets à malmener gentiment leur esprit d'équipe à coups de rencontres improbables ou de remarques acerbes... Étonnamment, c'est sur ce terrain pourtant connu (sur les phases disons du braquage et de la "planète sosie") que "Les Gardiens de la Galaxie" va commencer à un peu lasser.

Enbourbé dans -ce qui est peut-être le pire chez Marvel- un ton léger omniprésent (bien plus que les précédents opus), le film se disperse dans une profusion de gags à l'efficacité très relative et des points de vue à l'intérêt variable, jusqu'à avoir un mal fou à trouver un rythme de croisière véritablement emballant ou une réelle consistance quant à sa construction et les développements d'éléments nouveaux dans son sillage (Adam Warlock et le Maître de l'Évolution en pâtiront d'ailleurs fortement pour s'imposer). Certes, on ne peut pas s'empêcher de s'amuser avec tout ce petit monde à certains moments (merci Mantis et Drax, indiscutablement les meilleurs à ce niveau !) et les révélations du passé de Rocket sont là pour assurer un minimum de liant dramatique à l'ensemble mais, au-delà de ça, "Les Gardiens de la Galaxie 3" semble tout et trop miser sur l'humour au point de briser n'importe quelle autre tonalité qui irait à cette encontre. Et cela en devient même inquiétant quand, après une première grosse heure de film, l'ennui commence à se faire sentir autour par exemple d'une énième discussion "je t'aime moi non plus" entre Star-Lord et Gamorra 2.0 ou autre vanne/quiproquo qui prend l'eau.

Heureusement, James Gunn va dissiper ce sentiment grâce à la deuxième moitié de son long-métrage (à partir de la première rencontre avec le Maître, disons), sorte de condensé du meilleur de ce que peut offrir un "Gardien de la Galaxie", où les éclats de rire se disputent aux larmes dans un va-et-vient émotionnel fonctionnant à pleine puissance, où le spectacle devient incroyablement épique en termes de space opéra et de morceaux de bravoure qui s'y jouent, où une séquence d'affrontement devient la plus folle que l'on ait vu dans le MCU depuis des années... Où James Gunn donne tout simplement tout pour ses Gardiens et leur offre le tapis rouge qu'ils méritent pour leur sortie.
Comme le Maître de l'Évolution qu'il est pour eux en quelque sorte, comme s'il s'était rendu compte des défauts de la première partie du film et, réalisant l'impossibilité de perfectionner par un renouveau ce qui a fonctionné, en revenait aux plus belles et fondamentales mécaniques de ses Gardiens pour un feu d'artifice parfait en guise d'au revoir ! Chaque individualité y aura ainsi le temps de briller pour mettre en avant le groupe et sa force au sein d'un final qui, dans un monde idéal devrait être la référence pour tout film Marvel à venir.

Malgré les faiblesses de la première heure (cela en fait peut-être le moins bon film de la trilogie), on ne remerciera donc jamais assez James Gunn pour ce cadeau d'adieu à ses Gardiens de la Galaxie qui, grâce à lui, resteront définitivement dans le haut du panier de tout ce que le MCU a pu nous proposer jusqu'alors. Et, bon sang, si l'on nous avait dit un jour qu'une équipe composée d'un raton-laveur au tempérament irascible, un arbre vivant, une guerrière verte indomptable, sa sœur bleue colérique, un colosse naïf et un humain gaffeur au grand cœur nous manqueraient autant après ce qui est apparemment leur dernière aventure ensemble, on ne l'aurait jamais cru. Oui, définitivement merci pour ça, James Gunn.

WOW.. quel film ! Gardiens de la galaxie 3 toujours réalisé par James Gunn reste dans la lignée de la trilogie combinant humour , action etc… Une pure réussite, on passe par toute les émotions( pleure , rire et frissons). Les scenes de combats sont très bien rythmées avec de bonne chorégraphies. La musique a aussi un très grand rôle sur le film comme les précédents( 80’s comme 2000). Le développement de certains personnages sont juste parfait, en particulier celui de Rocket qui est très puissant comme nous avait montrer le trailer, qui m’a fait pleurer honnêtement . C’est ainsi que se termine cette fabuleuse trilogie lors de laquelle j’ai passé mon enfance. Merci aux personnages , aux acteurs , à James Gunn et surtout à Marvel. Meilleur film Marvel depuis Avengers Infinity War. J’irai le revoir cette semaine avec plaisir. Je conseille 5/5 !

spoiler: C'est l'histoire d'un blockbuster qui repousse l'antispécisme plus loin encore que Sandrine Rousseau. Jamais un morse en fauteuil roulant et une loutre manchotte ne m'auront procuré autant d'émotions.


- Cette critique contient des spoilers -

Creep a été adapté par un petit million d'interprètes (j'ai compté) qui se sont reconnus dans les plaintes d'adolescent marginal de Tom Yorke. Il faut désormais y rajouter la douleur d'un raton laveur génétiquement modifié. Et la notre.

Après un premier opus qui reste pour moi le meilleur Marvel, le second m'avait un peu laissé sur ma faim. Le refus de se prendre au sérieux avait subsisté mais l'humour déjà pas fin s'était encore alourdi dans un opus qui se perdait dans une sirupeuse glorification de la famille. Ici Gunn se concentre sur l'amitié et pose des enjeux à taille humaine à ses bras cassés qu'il traite avec beaucoup d'affection. Les flashbacks de l'histoire de Roquette sont tout simplement les meilleurs moments du film.

Si je n'ai pas vu passer les 2H30 ce n'est pas pour le bestiaire (dément), l'action (parfois virtuose) ou l'humour (qui alterne fulgurances "he, he picked a pretty set" et inexplicable lourdeur : les boutons du scaphandre) mais parce que Gunn place au centre de l'histoire ses héros. Il parvient à rendre terriblement humain un raton laveur, un arbre, une luciole, une gymnaste désarticulée et un videur de boite de nuit bleu. Et pour une fois l'objectif n'est pas de sauver le monde, juste un ami.
D'ailleurs nos loosers ne parviendront pas à empêcher un génocide planétaire qui aurait presque été anecdotique sans la séquence en salon qui la précède. Gunn a une autre bonne idée pour créer du lien, du réel avec ses spectateurs : apporter du vivant (même s'il est gluant) dans cette immensité galactique traversée de vaisseaux de métal. D'autres bonnes séquences me restent, la rebellion des sbires du High Evolutionnary, Gamora aux toilettes (on a jamais vu aussi subversif au sein du MCU et je ne plaisante qu'à moitié), l'équilibre trouvé pour faire exister tous les gardiens, la séquence de l'ascenseur.

Pourtant le film n'est pas exempt de défaut. A commencer par le très mal joué "High Evolutionary", l'inutile Kraglin et l'horripilant Adam Warlock utilisé à la fois comme ressort comique infantile et deus ex machina à répétition. On échappe pas non plus à quelques lignes de dialogues clichés et un dénouement sirupeux mais c'est déjà tellement mieux que d'habitude qu'on voit le verre à moitié plein. Chez Marvel on a par contre enfin compris que désamorcer chaque scène impactante émotionnellement par un gag vaseux était une ânnerie. Reste à travailler sur l'absence de tension qu'on éprouve pour nos héros étant donné que rien ne semble les blesser et que les morts reviennent inexplicablement à la vie.

Les scènes d'action suivent les normes épileptiques standards et des plans qui sacrifient la lisibilité à la sensation mais, à l'image du faux plan séquence de la bataille en couloir exigu, les gardiens font là encore mieux que la concurrence.

Au final une oeuvre qui m'aura étonnamment touchée malgré les artifices caricaturaux mis en place: animaux mignons, bébés raton laveur et musique larmoyante. La responsabilité en incombe probablement aux heures de sommeil manquantes mais qu'importe, merci pour cette séance ciné et l'émotion retrouvée.

Le meilleur Marvel depuis Endgame conclut la meilleure trilogie du MCU.

Sans aucun doute le film le plus touchant de tout le MCU. Une conclusion sensible, attachante et beaucoup plus réussie que les dernières productions du MCU.

https://www.cineserie.com/critiques/cine/les-gardiens-de-la-galaxie-3-le-meilleur-film-du-mcu-depuis-endgame-5571130/

https://www.cineserie.com/news/cinema/les-gardiens-de-la-galaxie-vol-3-on-sait-qui-incarnera-adam-warlock-4616744/

https://www.cineserie.com/news/cinema/les-gardiens-de-la-galaxie-3-focus-sur-les-deux-scenes-post-generique-5571704/

https://www.cineserie.com/news/cinema/les-gardiens-de-la-galaxie-3-qui-est-le-maitre-de-levolution-le-mechant-du-film-marvel-5572307/

https://www.cineserie.com/news/cinema/les-gardiens-de-la-galaxie-vol-3-on-connait-le-destin-du-maitre-de-levolution-5581093/

https://hitek.fr/actualite/marvel-15-grosses-differences-entre-gardiens-de-la-galaxie-mcu-et-comics_41958

https://hitek.fr/actualite/marvel-17-easter-eggs-dans-les-gardiens-de-la-galaxie-vol--3_41976

J'avais un peu peur après le second volet décevant, mais il est génial ! Ce troisième volet est drôle, émouvant(je pense que c'est le marvel le plus émouvant), passionnant, on ne sent pas le temps passer, c'est du caviar ! Par contre ce film est bien plus sérieux que les précédents même si l'humour fidèle à james Gunn est toujours présent. Gunn quitte Marvel par la grande porte et ça promet du lourd pour DC à partir de 2025 !

Magnifique. Le Film a failli me faire verser une larme. Très touchant. drôle. Énergique. Énorme coup de coeur. 5/5.

J'ai vu le film en avant première à Disneyland Paris et franchement c'est pour moi le meilleur des trois et un des meilleurs films du Mcu, l'histoire est vraiment très bonne les personnages aussi la réalisation est une réussite,c'est drôle,attachant,sombre et c'est une très belle conclusion.
Si je devais parler d'Adam warlock et le maître de l'évolution sachez que c'est une totale réussite.

James Gunn réalise une véritable prouesse, dans ce dernier MCU qui termine cette trilogie en apothéose tant sur le plan mise en scène, scénario et effets spéciaux. D'une originalité inouï accompagné d'une BO Pop culture année 80 et un univers décalé avec des visuels colorés et des créatures fantastiques à découvrir. La mise en scènes des chorégraphies des combats sont du grand art. Beaucoup de poésie avec un esprit de famille et de fraternité émouvante. Un vrai méchant et son musée des horreurs qui révèlera la part sombre de la vie de Rocket. 2h30 d'un cocktail parfait entre fantastique, sciences fictions, comédie, drame et même film d'horreur (attention scène gore). Bref beaucoup de conclusion pour ces personnages attachants et la fin d'une époque.

2h30 de plaisir que l’on ne voit pas passer, j’ai beaucoup aimé ce Marvel qui fera beaucoup d’entrées à mon avis

Meiller film depuis Endgame, James Gunn signe sans
aucun doute "la trilogie Marvel"... Émouvante, amusante et épatante !

Peu importe que vous suiviez l'actualité MCU ou non, James Gunn vous fait le débrief dès l'ouverture des Gardiens de la Galaxie volume 3. C'est la fin d'une ère. À contrepied des deux épisodes passés, ce dernier tour de piste s'ouvre avec une profonde mélancolie. Nos héros sont fatigués, transis. Un peu comme Gunn, déprimé d'être (toujours ?) le seul franc-tireur au sein d'un système Marvel en passe de confier ses prochains films à une IA (qui verra la différence ?). Le réalisateur se plie néanmoins à l'exercice en jetant une dernière bouteille à la mer. Des enjeux à taille humaine ! Il ne lui faut pas plus de dix minutes pour fixer ceux qui vont tenir sur les 2h30. Devinez quoi ? Ils se concentrent sur les personnages.

Alors, c'est sûr que tous ne seront pas traités avec le même soin. Gunn ne sait plus trop quoi faire avec Star-Lord (Chris Pratt). Ce qui se ressent dans sa trajectoire et sa relation à Gamora, toutes deux traitées lourdement. Ne comptez pas sur Warlock, Les Gardiens de la Galaxie 3 en fait une blague (!), pas très inspirée en plus. Deux faiblesses sur l'écriture qui plombent parfois le rythme du long-métrage, définitivement trop long. Heureusement, c'est meublé par d'autres choses à la frontière du gore et d'absurde, comme la planète organique et le bestiaire conséquent. Si on est pas au niveau du jubilatoire The Suicide Squad pour le spectacle, c'est tout de même nettement au dessus de la moyenne Marvel (avec une très belle scène dans un couloir bondé). Pour les rires, Gunn sait se reposer sur Dave Bautista qui campe un Drax plus bouffon que jamais. Mais là où il fait très fort, c'est quand il faut nous amener aux larmes.

Cet épilogue n'est pas le mieux cadré, il est par contre le plus émouvant de la trilogie. Tout ça grâce à un raton laveur génétiquement modifié dont le parcours fend le cœur. Grand défenseur de la cause animale, Gunn n'a pas besoin d'ouvrir les vannes de moraline, juste à bien écrire les tourments de Rocket et à savoir comment les filmer au point de rappeler certains Pixar. Les Gardiens de la Galaxie 3 peut surprendre par la dureté de certaines séquences, vous déchirer le cœur avec de simples plans sur un regard ou un hurlement. L'antagoniste s'égare parfois vers la caricature mais ses desseins font froid dans le dos. Quand la fin arrive, elle est douce-amère. Ils nous manqueront ces Gardiens, passés d'outsiders à MVP en un seul film. Ce qui en disait long sur l'état de la production Marvel en 2014. Après leur départ, que reste t-il ? Pas grand chose, ce qui est à la fois flatteur et triste.