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Starwealther
78 abonnés
1 231 critiques
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2,5
Publiée le 14 novembre 2024
Jason Reitman poursuit dans la même lignée et avec la même actrice, Charlize Theron. Cette fois, la sauce prend moins bien et la redondance commence à pointer le bout de son nez. Cette femme archi prise par sa vie familiale tombe peu à peu en dépression, cela on l'avait déjà vu dans "Young Adult".C'est don une redite et Reitman est en manque d'inspiration. Malgré tout, le film se regarde et n'est pas désagréable. Sans plus.
Un sujet important pas souvent traité au cinéma, pas souvent traité dans la vie tout court. La condition mentale des femmes au foyer ou non d'ailleurs, après l'accouchement de leur troisième enfant. Pourquoi le 3ème ? Parce qu'à partir de cette naissance elles savent et prennent conscience qu'elles sont dans un monde où il n'y aura pas de retour possible. Elles sont mères pour la vie, leur corps aura définitivement changé, leur rythme journalier infernal sera sans pause permise, une fatigue continue qu'il faudra adopter. Ce statut social inévitable est-il facile à accepter pour toutes ? D'où la fameuse dépression postnatale à ne pas prendre avec légèreté. Charlize Theron dans le rôle de cette maman qui est au bout du rouleau et qui lentement sombre dans une folie douce est excellente. Ce qui gâche tout, c'est ce côté bon enfant américain, avec ses airs de bonne conscience, de souffrance feutrée, de solutions à chaque problème grâce à un coup de baguette magique, de monde merveilleux comme si nous vivions à Disneyland. Ma note sera de 2,69 sur 5. L'idée de la nounou de nuit qui viendrait vous soulager de tous vos ennuis, on aimerait bien y croire.
Charlize Theron est vraiment une actrice exceptionnelle en plus de sa beauté incroyable qu'elle sacrifie au moins pour la 2e fois après Monster au service d'un rôle. On est déjà fasciné par son simple charisme pendant la moitié du film et quand Tully la rejoint, cela ajoute encore plus d'intérêt à la fois par l'interaction entre ces 2 femmes et le suspens de là où ça va nous mener.
Purée : mais comment je me suis fais ch... devant ce film! Le scénario est d'une platitude extrême. Vous ouvrez votre fenêtre, et vous regardez vos voisins, vous aurez certainement à voir une histoire bien plus intéressante mais tout aussi banale que celle-ci. Oui, là, on touche le fond de la banalité. Je suis souvent très bon public, mais lorsque je regarde un film je veux quelque chose qui me sorte de ma routine. Ce film fait exactement l'inverse, il vous y replonge! A fuir absolument sauf si vous ne savez pas ce que c'est d'être mère ou que vous n'en avez jamais croisé, même pas la votre!!
En un mot: nul a chier. Histoire ininteressante, conclusion qui n'a rien d'une conclusion, la "surprise" de l'histoire qui n'en est pas une (deja vu et revu), et bien sur culpabilisation habituelle des mechants hommes qui eux ont la belle vie et pas les gentilles femmes qui souffrent...
Tully est une franche réussite et un joli film qui capte sans cesse notre attention avant de nous laisser sur les fesses à la fin.
Le film se déroule et s’enchaîne dans une fluidité épatante. On assiste au quotidien de cette mère au bord du rouleau et dépassée par ses journées surchargées. Charlize Theron est parfaite dans son rôle et emporte l’adhésion du spectateur dans chacune de ses démarches.
Le regard que pose Jason Reitman, son réalisateur, sur ses personnages, en particulier celui de Marlo (Charlize Theron donc) est empathique et solidaire. Loin de tout jugement ou leçon de morale -contrairement à un protagoniste du film- Reitman parvient avec brio à donner vie à une tranche de la population quasiment peu voire jamais représentée au cinéma et dans les films hollywoodiens. Marlo ne s’excuse jamais de ce qu’elle est, bien qu’elle aimerait pouvoir changer des choses.
Le scénario de Diablo Cody est authentique et portrait des situations de la vie de tous les jours. Les dialogues sont solides et superbement servis par un casting au top. Mackenzie Davis est déconcertante de naturel en nounou ‘sauveuse’ et dégage un calme et une sérénité à toute épreuve.
Le dénouement nous laisse béat et l’on se demande si le film que l’on vient de voir ne serait pas complètement différent, évoquant un tout autre sujet. Sa conclusion et son final sont parfaits et inattendus et on refait alors le film dans sa tête pour essayer de trouver les indices à côté desquels nous serions passés. Tully se conclut sur un message optimiste et éclatant sur la vie.
Deux choses m'ont marqué dans ce film, d'abord l'interprétation de Charlize Theron d'une rare qualité, puis le fait que ce film soit passé inaperçu sans que Charlize n'ait eu un Oscar pour le rôle de Marlo. On est à la limite du chef d'œuvre, Jason Reitman a le don de savoir raconter des histoires banales en les transformant en histoires exceptionnelles. Je suis époustouflé. Dès la première demi-heure, je savais que j'allais me régaler. Et à la fin du film, je suis encore sous le choc. Je me pose encore des questions au sujet de Tully. J'ai l'impression que c'est une histoire surnaturelle tellement cette fille est "surnaturelle" . Toujours autant de plaisir à voir Charlize Theron au cinéma. Elle ne déçoit jamais.
Un burn-out maternel moderne, avec toute la charge mentale que cela sous-entend aujourd'hui. Le recours à une nounou miracle souligne le poids des préoccupations parentales. Jason Reitman tente le réel à tout prix, et il réussit son coup en grande partie grâce à l'investissement de Charlize Theron. Elle est bluffante. Entre drame et comédie, le film réussit sans en faire trop. Il y a bien sûr quelques scories sans importance, et une vision assez américaine de la famille. Peu importe, le film questionne modestement ce que c'est qu'être parents, et surtout maman, en ce début du 21e siècle. La problématique est posée et les pistes apportées plutôt pertinentes. C'est déjà pas mal.
4 708 abonnés
18 103 critiques
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1,5
Publiée le 26 juin 2020
Charlize Theron en jupe de serveuse est une bonne et agréable chose. Tully n'est pas assez drôle pour divertir en tant que comédie ni assez lourd pour nous imprégner en tant que drame. Il essaie certainement d'être les deux, mais ce faisant il se propage au point où ni les éléments comiques ni dramatiques ne sont explorés au-delà d'un niveau superficiel. Le résultat est un film légèrement inoffensif mais qui ne laisse pas d'impression durable. J'ai apprécié les thèmes traitant du vieillissement, du caractère transitoire de l'identité et de la maternité en tant que vide identitaire. Il y a des observations intelligentes sur la question ici et là. Charlize donne une performance engagée et agréable. Mais c'est un peu léger et le film devait creuser plus profondément. On dirait qu'il essaie d'atteindre quelque chose de profond pour donner a l'histoire un impact bien nécessaire, mais c'est comme inutile et artificiel. Ça commence avec des personnages réalistes et prometteurs et une intrigue originale. Vous êtes accueilli dans le monde d'une famille très ordinaire avec des luttes très ordinaires, avec même un peu de comédie jetée au hasard. Mais il ne faut pas longtemps pour que tout s'effondre ...
Mises à part la performance remarquable de Charlize Theron et LA surprise du scénario, il est vrai bien amenée, il n’y a pas grand chose à retirer de cette bouillie de banalité : une mère surchargée et déprimée, nostalgique de sa jeunesse et affublée d’un mari dilettante...
Mises à part la performance remarquable de Charlize Theron et LA surprise du scénario, il est vrai bien amenée, il n’y a pas grand chose à retirer de cette bouillie de banalité : une mère surchargée et déprimée, nostalgique de sa jeunesse et affublée d’un mari dilettante...
Un film dramatique assez joliment mené sur le thème du baby blues, auquel Charlize Theron apporte une réelle épaisseur, le reste du casting étant assez anecdotique. L'angle choisi, plutôt original, amène tout de même de sérieuses interrogations sur le but de la démonstration, d'autant que beaucoup de portes sont ouvertes dans cette histoire sans être fermées par la suite. Néanmoins, le film s'avère intéressant et le portrait de femme qu'il dessine est aussi précis que complexe.