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    Blue Velvet
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    3,9
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    338 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 avril 2013
    L’univers de David Lynch est un cadeau fait au cinéma et plus encore aux cinéphiles. A ce jour, je ne connais aucun réalisateur – vivant – capable de transcender et de captiver le spectateur comme il a l’habitude de le faire. Et ce « Blue Velvet », qui marque la première collaboration de Lynch et de l’incroyable Kyle MacLachlan, n’échappe pas à la règle. Souvent considéré comme étant le Lynch le plus accessible, « Blue Velvet » s’inscrit dans la digne lignée des autres œuvres du réalisateur. En effet, si l’histoire semble s’offrir de manière plus fluide au spectateur, il n’en demeure pas moins, comme toujours chez ce cher David, complexe, symbolique et énigmatique. Face à une œuvre telle que « Blue Velvet », on peut, évidemment, se contenter d’une lecture que je qualifierais - sans dédain - de terre-à-terre, mais, personnellement, je considère que c’est lorsque la trame narrative de Dorothy Vallens (I. Rossellini, magnétique) et Frank Booth (D. Hopper, plus pervers que jamais) fait écho avec celle de Jeffrey Beaumont (K. MacLachlan, déjà comme un poisson dans l’eau dans l’univers de Lynch), quand le velours bleu vient couvrir le tabou familial que le film atteint son intensité maximale et qu’il déploie toute sa force évocatrice. Formellement le film est également une merveille indiscutable : le jeu des couleurs est irréprochable, le travail de l’image épouse le contenu du récit et le velours recouvre chaque plan. De même toutes les prises de vue de l’appartement de Dorothy depuis l’armoire d’où Jeffrey l’observe sont d’une précision incroyable, les aller-retours caméra soulignent parfaitement ce jeu du chat et de la souris, du voyeur qui se retrouve observé à son tour et la musique, toujours en lien étroit avec le rêve chez Lynch, habite le film et fait raisonner pour longtemps, dans nos esprits captivés, ce « Blue Velvet » de Bobby Vinton. Le casting, typiquement Lynchien, s’avère lui aussi sans fausse note et si K. MacLachlan est une nouvelle fois parfait, le prix de la meilleure performance du film revient sans conteste à Dennis Hopper qui signe-là l’interprétation la plus angoissante et la plus troublante de sa carrière. Pour résumer, avec « Blue Velvet », David Lynch confirme qu’il est un des rarissimes cinéastes qui enrichissent à chaque œuvre le 7e Art. Une masterpiece en somme !
    bou77
    bou77

    133 abonnés 597 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 janvier 2024
    Réalisé par David Lynch (Elephant Man & Mulholland Drive), "Blue Velvet" est un film noir de qualité. Le film raconte l'histoire d'un étudiant du nom de Jeffrey qui trouve une oreille humaine coupée, par terre. Il l'apporte à un détective l'oreille et se lie d'amitié avec la fille de ce dernier. Ensemble, ils vont essayer de résoudre cette affaire. Le film entraine le spectateur dans un milieu malsain, pleins de pervers sexuelle et de gens atteints.
    David Lynch a fait un bon travaille de réalisation et le bande originale est de qualité. Les acteurs jouent très bien surtout Denis Hopper qui incarne le rôle de Franck, malade psychopathe fétichiste.
    septembergirl
    septembergirl

    607 abonnés 1 069 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 janvier 2014
    Un thriller à la fois cauchemardesque et envoûtant, dans lequel David Lynch gratte le vernis d'une Amérique puritaine et tranquille, trop belle et trop lisse, pour en laisser apparaître les pires travers. Le réalisateur impose son style unique et soigne ici ses cadres, en proposant des tableaux d’une beauté saisissante. Une réalisation, cependant, déséquilibrée, avec une part importante de bizarre, de folie et de malsain, pas toujours compréhensible. Un film malgré tout assez intelligent et stupéfiant, qui surprend par ce contraste drastique entre les deux mondes qu'il expose !
    landofshit0
    landofshit0

    278 abonnés 1 745 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 juin 2013
    Bleu velvet est le tournant de la filmographie de Lynch il y impose ses obsessions cinématographiques. Seulement l'intrigue de Blue Velvet n'a rien d'envoutante ni de passionnante. Le film possède une atmosphère,malheureusement qui est bien peu prenante.
    Caine78
    Caine78

    6 798 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 novembre 2007
    Un film étrange, qui laisse certes une réelle impression après son visionnage, sans pour autant nous convaincre totalement. Alors qu'on peut en effet être séduit par de nombreux aspects, notamment vers le début du film, on a en revanche un peu plus de mal à rentrer dans toutes les obsessions Lynchéennes se promenant dans ce film. En effet, les scènes "érotiques" n'apportent au final pas grand chose, et nuit plus à l'oeuvre qu'autre chose. Toutefois, il faut reconnaitre à Lynch un réel pouvoir de création, avec des enjeux esthétiques des plus intéressants et souvent très réussi. A noter de plus une interprétation de qualité, notammment l'excellent Kyle MCLachlan qui aurait sans douté mérité une carrière bien plus développé. Intéressant donc, sans être toutefois emballant.
    ElAurens
    ElAurens

    82 abonnés 585 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 2 juillet 2011
    Blue Velvet un chef-d’œuvre, je suis mort de rire, plus le film avance plus on se fait chier et vu que le film est très long... J’ai adoré Elephant Man et Mulholland Dr, deux films géniaux, mais là non. Même l’atmosphère n’est pas réussie, dans Mulholland Dr elle est exceptionnelle, là on ne ressent rien, même pas une seule scène angoissante, on somnole simplement. Plusieurs scènes sont insupportables, comme toutes celles avec Dennis Hopper, qui est particulièrement irritant d’ailleurs. Au final je retiens quoi, d’avoir perdu mon temps devant un film surestimé qui frôle la niaiserie plus d’une fois. Lynch est de plus en plus un mystère pour moi, son talent est incontestable, mais si je n’avais pas vu les deux films que j’ai cité plus haut, je me demande ce que je penserais de lui. Un film à classer avec Lost Highway, c’est-à-dire dans la catégorie des films malsains ou le fond est encore pire que le contenue.
    Anthony A
    Anthony A

    12 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 octobre 2011
    Décevant. À travers le passage d'un monde rutilant et empreint d'un bonheur et d'une beauté intangibles à celui - contigu - nauséabond où règne la terreur, la misère et le sexe, Lynch ne laisse passer qu'un message : celui du passage pour un adolescent de l'enfance à l'âge adulte.
    On n'apprendra rien d'autre d'un long-métrage bien trop long, dont l'histoire nous pousse désespérément à chercher ailleurs ce que le film ne contient pas.
    La maîtrise des univers, des couleurs et de la musique est en revanche l'élément qui fait de Blue Velvet un film dans la lignée "Lynch".
    Il faudra attendre Lost Higway (1997) et Mullholand drive (2001) pour que la dimension psychologique atteigne son paroxysme dans l'univers surréaliste de David Lynch.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 7 juin 2014
    Blue velvet est un film énigmatique, étrange et génial. Esthétiquement, c'est juste superbe (comme tous les films du génial Lynch), la bo est superbe même si les meilleurs moments sont quand il n'y a pas de musique, ce qui rend ces scènes très angoissantes, les acteurs jouent très bien, etc.
    Ce film est impossible à décrire, c'est juste du Lynch quoi, du très grand Lynch même.
     Kurosawa
    Kurosawa

    591 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 février 2016
    On serait tenté de réduire "Blue Velvet" à une intrigue policière bien ficelée et à une poignée de personnages atypiques. Si le film ne possède pas la structure déroutante de "Lost Highway" ou de "Mulholland Drive", il maintient une zone indécise quant à la délimitation du rêve et de la réalité, un trouble qui doit à l'effet de boucle de travellings avants et arrières sur la fameuse oreille (dans laquelle se déroulerait le film ?) et à des personnages qui prennent conscience de l'étrangeté de leurs actions. Le film brise sans cesse sa prétendue linéarité par des dialogues et des situations qui interrogent la logique de la diégèse ("Where is my dream ?" se demande Sandy ; Frank qui insinue un rapport de domination à Jeffrey en répétant les paroles de "In Dreams" de Roy Orbsion, écoutée précédemment dans une scène culte : "In dreams I walk with you / In dreams I talk to you / In dreams you're mine all the time / We're together in dreams, in dreams" ), dont le vertige n'est pas seulement cérébral mais aussi émotionnel. Car "Blue Velvet" rappelle que Lynch est avant tout un cinéaste sentimental, capable de faire naître une émotion par un bref mouvement de caméra, une musique ou un contraste entre lumière et obscurité. Maîtrisant à la perfection tous les codes de genres, le cinéaste mêle avec une constante imprévisibilité l'horreur, le film noir, la comédie, inévitablement liés à une pluralité de tons, sans toutefois que le film paraisse lourd. La légèreté du film tient justement à la rigueur de son scénario, lequel dévoile constamment des surprises, et à une certaine liberté narrative qui permet de s'arrêter sur des moments singuliers qui dévoilent tour à tour un érotisme, un charme et une angoisse propres au cinéma de Lynch. Empruntant beaucoup au conte, "Blue Velvet" confronte ses personnages - certains sont d'ailleurs particulièrement ambigus - à leurs peurs les plus profondes, car c'est seulement en allant au bout du cauchemar qu'ils pourront entrevoir la lumière. Un film sublime, perpétuellement inventif et capable à la fois de vous couper le souffle et de vous faire monter les larmes aux yeux. Magique !
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 708 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 6 mars 2021
    L'histoire commence quand un étudiant naïf trouve une oreille humaine dans un terrain abandonné près de la maison de son père la met dans un sac et l'emmène au poste de police où sa découverte est accueillie avec un regard méfiant le flic dit oui c'est bien une oreille humaine. Une conversation avec la fille adolescente du shérif de la ville révèle que cela pourrait avoir un rapport avec un mystérieux chanteur glamour. Jeffrey fait donc ce que n'importe qui ferait il entre par effraction dans son appartement et l'espionne. Et le trouvant caché dans son placard écoutant ses conversations téléphoniques et la regardant se déshabiller la chanteuse Dorothy fait ce que toute femme ferait dans ces circonstances lui donner du sexe. Les deux hommes se lancent dans une liaison asymétrique qui ne s'épanouit jamais complètement tandis que Jeffrey courtise la douce Sandy une adolescente. Pendant ce temps enveloppé dans le psychodrame sexuel instable de Dorothy Jeffrey il joue le rôle d'un croisement entre le détective et le chevalier vêtu d'une armure brillante pour une demoiselle en détresse. Mais ce qui me tape vraiment sur les nerfs c'est le dialogue terriblement ringard avec des phrases absurdes comme pourquoi y a-t-il tant de problèmes dans le monde ou tu es mon ami spécial. Sans oublier je t'ai cherché dans le placard hier soir (?????). Je ne saurai jamais comment des films de ce genre sont soutenus et encore moins comment ils deviennent culte...
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    704 abonnés 3 055 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 juillet 2019
    Il semble pertinent de lire Blue Velvet par le prisme du teen movie, tant sa base dramatique partage avec ce genre particulier un certain nombre de points communs : « fascination pour la violence, expérimentations avec la sexualité, rejet de l’autorité adulte » (cf. Adrienne Boutang et Célia Sauvage, Les Teen Movies, p. 13). Notre personnage principal constitue d’ailleurs un ingénu, un jeune homme encore vierge de toute expérience et crédule dans sa conception de l’existence. Sa relation avec Sandy, la belle blonde aux robes à fleurs, sa bourgade aux palissades blanches et aux fleurs écloses, ses allées propres et encadrées par de la végétation luxuriante, tout cela participe à la construction d’un protagoniste pur. La trajectoire qui suivrait aussitôt le film serait celle d’un long apprentissage, dans la tradition des romans du XIXe siècle. Du ciel bleu aux fourmis noires, l’apprentissage serait alors celui du Mal présent dans la terre. Seulement, un autre mouvement de narration s’oppose à l’apprentissage : il s’agit de cette plongée dans l’oreille coupée, de prime abord en décomposition, qui finit par retrouver un propriétaire en la personne du jeune homme lui-même. Parcours d’initiation, parcours surtout de plongée dans la fiction qui, seule, s’avère capable de ramener à la vie ce qui semblait mort. David Lynch fait du rêve – « In Dreams » de Roy Orbison intervient à deux reprises – le territoire latent d’une individualité raccordée à l’humanité ; son œuvre devient l’occasion d’une descente en soi alors qu’il s’agit, en réalité, d’une prise de conscience du Mal sur Terre. D’abord du côté du thriller policier, la partition d’Angelo Badalamenti glisse peu à peu vers l’irréel et donne vie à des atmosphères cotonneuses, voluptueuses et sacrées (son thème « Mysteries Of Love » naît d’ailleurs devant une église dont on entend l’orgue). Blue Velvet se construit comme une entrée en religion jusqu’à l’orgasme, entendu dans son sens sexuel et surtout sacré (littéralement « sortie de soi ») où le garçon prend conscience du Mal qu’il peut donner et le confère à la femme qu’il désira si ardemment. Au père arrosant son jardin s’est substitué le fils, et le rouge-gorge évoqué près de l’église se pose sur la fenêtre du jeune couple. Il aura fallu, entre-temps, goûter au Mal et frapper sans adhérer à ses coups, dans la seule preuve que le l’obscurité réside en chacun, de même que le bizarre. Blue Velvet est un mystère sensible et artistique sur le mystère humain, un acte de foi dans les pouvoirs de la fiction et dans l’importance de savoir raconter des histoires, un chef-d’œuvre qui puise dans le Mal comme dans une source vive pour comprendre l’amour et la complexité des rapports de l’être au monde.
    xlr8
    xlr8

    70 abonnés 73 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 décembre 2015
    Je m'étais longtemps interdit de voir Blue Velvet, faisant une espèce de grève car je ne comprenais pas pourquoi ce film avait coiffé au poteau La mouche au festival d'Avoriaz. Je ne le comprends toujours pas après l'avoir vu. C'est un chef d'oeuvre mais pas du fantastique, plus du surréalisme. Ce film demande la participation du spectateur pour être apprécié, et mérite alors plusieurs visionnages. Je me suis retrouvé à m'interroger sur les symboliques proposées par Lynch, me demandant si je n'en loupais pas certaines : les contrastes, comme les images idylliques du début, le ciel bleu, les jardins impeccables, le pompier qui salue, images ternies par le malaise du père du héros, ou comme Sandy la blonde et innocente jeune fille opposée de Dorothy la brune sulfureuse perturbée et perturbante. Tout au long du film, on se pose des questions, on est sous tension, notamment une tension sexuelle, parfois subtile en jouant sur des symboles, parfois beaucoup plus crue. On rit aussi de certaines situations (ah la rencontre entre Sandy et Dorothy). Finalement, c'est une bonne chose que je ne l'ai pas vu trop tôt, je n'aurais pas été assez mur pour l'apprécier. Je le déconseille donc à ceux qui veulent se reposer l'esprit ou se détendre.
    Chesterfield39
    Chesterfield39

    7 abonnés 63 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 24 septembre 2011
    Je n'ai certainement rien compris au genie de Lynch, mais j'ai trouvé ce film completement nul, sans interet, ennuyeux au possible.
    NeoLain
    NeoLain

    5 058 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 mars 2014
    A deux reprises j'ai tenté de voir s'il pouvait me plaire, mais rien à faire. Coup de blues Velvet... L'histoire à la ramasse au point que les acteurs sont sous des prestations parfois si bête que le froid s'installe dans mon esprit.
    vinetodelveccio
    vinetodelveccio

    72 abonnés 802 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 31 mars 2014
    Un film envoutant et mystérieux, à la mise en scène sublime. Lynch réalise encore une fois un objet cinématographique d'une élégance folle. Dès les premiers plans, le ton est donné, la caméra bouge avec fluidité, les cadrages sont d'une grande justesse et l'ambiance est posée. Le réalisateur va toujours là où on ne l'attend pas, à la fois dans sa façon de filmer, mais aussi dans l'évolution de son récit. L'intrigue est rondement menée, le suspense est toujours là et les personnages sont complexes et singuliers. Le tout est servi par une écriture superbe et audacieuse et une bande originale divine. Enfin, Isabella Rossellini est bouleversante, et Dennis Hopper est à la fois terrifiant et drôlissime.
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