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    Blue Velvet
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    338 critiques spectateurs

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    yoyo114
    yoyo114

    42 abonnés 480 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2013
    je vais lui faire le même reproche qu'à lost highway : il manque l'humour et la puissance narrative des autres oeuvres de David Lynch. On sent encore qu'il n'ose pas exprimer pleinement son univers. Ca reste néanmoins un sacré film, qui nous embarque dans des ambiances inquiétantes, et qui ne lève jamais le voile sur le personnage principal : veut-il vraiment aider isabella rossellini, ou est-il juste pervers comme le méchant interprété par dennis hopper ?
    the_fan_of_inception
    the_fan_of_inception

    26 abonnés 582 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 mai 2015
    « Sometimes a wind blows, and you and I, float in love... », comme une ritournelle, cette chanson (probablement une des plus émouvantes de ces 25 dernières années) est au cœur d'un film brillant à plusieurs registres. Blue Velvet ou la chanson de l'innocence perdue, un chef d’œuvre inqualifiable qui a marqué sa génération. Tout comme le cinéma de David Lynch : celui-ci se releva avec ce long-métrage après l'échec commercial de Dune. Il pose aussi toutes les thématiques chères et caractéristiques à son brillant auteur : le film policier qui sombre peu à peu dans le sordide, le bizarre, l'absurde surgissant au beau milieu d'un quotidien en apparence sans histoire. Personne ne ressortira indemne de cette mystérieuse histoire à base de manipulation masochiste. « And the mysteries of love comes clear » peu à peu, on entre en profondeur dans le trauma de Lynch, dans son film. A la fois ironique, subtil et surprenant, ces flashs surréalistes surgissent toujours au bon moment pour rappeler au spectateur qu'il v(o)it dans un monde bizarre, comme l'affirme Laura Dern à la fin du film. Une vi(ll)e étrange où se croisent pervers, chanteuse soumise, vieil amour lycéen, voyeurisme et un Dean Stockwell interprétant In Dreams de Roy Orbison à l'aide d'une lampe. Probablement la plus belle scène du répertoire lynchien... Il est difficile de placer des mots justes sur une œuvre d'une telle ampleur, paradoxalement intemporelle et marquée par un bestiaire très fifties. Blue Velvet est une œuvre d'une rare beauté, conjuguant avec brio les éléments qui ont fait le bestiaire de Lynch, de ses lumières aveuglantes, de ses sons saturées, de cette histoire sordide, le spectateur en ressort déboussollé, pour le meilleur et pour le pire. Encore un autre tour ?
    thethythy
    thethythy

    22 abonnés 434 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 avril 2010
    Blue Velvet reste un film étrange et fascinant malgré les années qui passent. Il captive toujours autant par ses personnages à moitié fous mais profondément humains et par les situations qu'ils vivent qui sont à la fois déconcertantes et épouvantables, mais mystérieusement attirantes. C'est un film qui ne s'oublie pas, et cela c'est la marque d'un grand génie du cinéma. Merci Monsieur David Lynch.
    aaber
    aaber

    31 abonnés 376 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 15 avril 2007
    Tout part d'une oreille et ce, une nouvelle fois, au Champo, festival Lynch, âge du film, né en 1987, 20 ans, presque le tien, Joyce ! Tout part donc d'un organe, et ne faites pas la fine bouche, ne soyez pas difficile, ce film-là est à déguster avec dégoût, désarroi, noirceur, douleur mais, quel régal !
    maxime ...
    maxime ...

    250 abonnés 2 069 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 mai 2015
    Comme pour Mulholland Drive, j'étais déjà terrifié avant même de visionné le film ... Je m'attendais à quelque chose de bien plus allumé et en fin de compte le résultat est assez " sobre ". Ni un compliment ou un reproche, ces qualités et ces défauts se confonde ce qui donne cette particularité à Blue Velvet. Un long métrage complexe qui laisse planer les doutes, les zones d'ombres sont pléthores et on navigue constamment dans l'inconnu ... Le charme y est, la violence se fond dans la douceur et vice-versa - il suffit de voir cette scène entre Franck ( Denis Hooper ), Dorothy ( Isabella Rossellini ) et Jeffrey ( Kyle MacLachlan ) dans l'appartement ou la brutalité pure débouchera sur un moment d'érotisme absolu -, on ne reste pas insensible au vision que nous procure ce film qui n'a pas usurpé son statut d'objet culte. Les interprètes sont stupéfiant, surtout ces deux interprètes masculins Hooper et MacLachlan qui accaparent l'écran, ils nous servent tout deux une merveilleuse tambouille. La sensation quand le film se termine est assez étrange, on est partagé entre la frustration et " l'émerveillement ", Blue Velvet est contrasté jusque dans son apparence ou chaque détails compte à tel point que plusieurs visionnage de cet oeuvre ne serait du luxe ! En tout les cas j'ai vécu tout cela pleinement, j'en ai toujours les nœuds dans le ventre.
    Moorhuhn
    Moorhuhn

    146 abonnés 579 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 novembre 2012
    David Lynch je l'adore, c'est un de mes cinéastes préférés, il a un univers qui m'envoûte dans la majeure partie des cas et une remarquable faculté à se renouveler tout en restant fidèle à sa ligne de conduite initiale. Blue Velvet était un de ses films majeurs qu'il me manquait et je n'ai pas été déçu du résultat. Une nouvelle fois, Lynch m'a embarqué dans son univers auquel je suis presque totalement acquis.
    Comme à l'accoutumée, la mise en scène est de grande qualité. On sent dans Blue Velvet cette inspiration directe du film noir typique des années 50 dans cette faculté de filmer les espaces clos, comme l'appartement de la chanteuse de blues ici. Lynch propose de nouveau une atmosphère atypique, remplie de mystère et de folie, de douce folie d'ailleurs. Si le cinéaste nous aura amené sur des sentiers plus tortueux avec Eraserhead, Lost Highway ou encore Mulholland Drive, cette sensation est ici amoindrie. Ce qui ne rend pas le film très serein pour autant. C'est assez énorme de voir comment à partir d'une histoire relativement simple, Lynch nous emmène dans l'observation des coulisses d'un décor niais en apparence pour mieux discerner des caractères enfouis qui constituent l'antithèse de ce décor. Car l'introduction c'est ça, ça s'ouvre sur un monde de niaiserie tout beau, tout coloré et petit à petit nous plongeons dans une ambiance plus sombre, plus oppressante. Nous voici ainsi devant une pure critique des apparences qui ne sont ici que des mensonges masquant une sordide réalité.

    Les névroses des personnages apparaissent alors subitement. Elles éclatent au grand jour dans ce monde où toute cette façade rassurante n'est qu'un tissu de mensonges. Le personnage principal est une âme perdue qui s'égare dans des sentiers dangereux qui l'attirent de plus. Sentiers de la curiosité, de l'amour et de la perversion. Cette attirance mystérieuse pour une chanteuse troublée et troublante l'entraîne irrémédiablement vers un jeu dangereux où il risque d'y perdre la vie. Kyle MacLachlan est très convaincant dans ce rôle, au même titre qu'Isabella Rossellini qui impressionne dans ce rôle de femme mystérieuse et fragile. Mais celui qui crève l'écran c'est Dennis Hopper, alias Frank, un psychopathe notoire particulièrement manipulateur et dérangé. Bref, un mec auquel je ne confierais pas mes gosses. La toute jeune Laura Dern offre également une performance intéressante, elle qu'on reverra plus aguerrie dans Saloir et Lula et divine dans Inland Empire.
    Blue Velvet est une oeuvre unique. Une nouvelle fois, Lynch signe un film particulier où poésie et sensualité partagent l'affiche avec le malsain et le sadisme. Il y a des instants réellement géniaux, je pense à ce passage où l'étudiant planqué dans l'armoire de la chanteuse observe cette dernière s'étaler au sol, vêtue d'un simple peignoir de velours bleu, et s'offre à lui, s'offre à son regard. Une véritable tension règne tout le long du film également, l'ambiance visuelle et sonore est au beau fixe, ce film a quelque chose d'inquiétant, de perturbant. On reprochera peut-être à Lynch d'offrir certains moments un peu convenus mais pour le reste c'est du génie brut. Angelo Badalamenti signe une fois encore une BO magistrale et envoûtante. Ce dernier mot caractérise parfaitement la chanson "Blue Velvet" qui reste encore en tête des semaines après avoir vu le film. Une oeuvre remplie de lyrisme, fascinante et troublante qui aura su me conquérir. David Lynch est décidément un grand artiste.
    Nico2
    Nico2

    86 abonnés 939 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 août 2008
    La ville de Lumberton, une banlieue américaine tranquille. Mais comme toujours chez David Lynch, les apparences sont trompeuses et cachent un monde sombre et inquiétant. Jeffrey Beaumont est un jeune homme sans histoire qui découvre une oreille humaine dans un champ. intrigué, il décide de mener son enquête, parallèlement à celle de la police, et découvre un monde fait de perversité et de violence symbolisé par l'inquiétant et malfaisant Frank Booth. Blue Velvet est certainement un des films les plus réussis de David Lynch, d'abord parce que contrairement à d'autres oeuvres du cinéaste, Bleu Velvet est compréhensible du début à la fin. Ensuite, Lynch arrive à créer une ambiance particulièrement réussie, aidé en cela par la qualité de la photo, de l'excellente musique de son compositeur fétiche Angelo Badalamenti, et de son excellent casting: Kyle McLachlan (qui refusa Platoon pour ce film) est absolument parfait dans son rôle de jeune enquêteur confronté à un monde qu'il ne soupçonnait pas et qui révèle en lui des choses insoupçonnées; Laura Dern est très touchante, Isabella Rossellini dans un rôle difficile est magistrale et arrive à se montrer aussi bien émouvante qu'inquiétante; quant à Dennis Hopper, il est absolument terrifiant et arrive à rendre crédible un personnage de psychopathe pervers qui n'a, de toute évidence, toujours pas fait son Oedipe. Blue Velvet est un polar brillant avec un suspense qui tient en haleine jusqu'aux toutes dernières minutes doublé d'une réflexion intelligente sur les perversions de l'esprit humain. Un véritable chef d'oeuvre à voir absolument.
    Maxime P.
    Maxime P.

    68 abonnés 226 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mai 2007
    Un film surprenant ou se cotoie des personnages ambigus et désenchantés dans un univers dérangeant qui nous met mal à l'aise par rapports à certaines scènes du film. David Lynch nous offre de très beaux plans et une histoire ou rien n'est laissé au hasard et qui alterne entre l'angoisse et la lègèreté le tout sous une musique entêtante et une image très travaillée. L'interprétation des comédiens est à l'image du film , tout en nuance et qui provoque un certain malaise.
    annatar003
    annatar003

    65 abonnés 852 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 septembre 2012
    Premier thriller typé Lynch tel qu'on les connaît encore aujourd'hui, "Blue Velvet" fait sortir le réalisateur de sa série de films insolites composés par le chef-d’œuvre "Elephant Man" et le très controversé "Dune".
    Nous pondant un récit qui fait déjà apparaître les thèmes récurrents qui composeront sa filmographie de demain, David Lynch sort de sa réserve pour retrouver sa fantaisie qu'on lui avait connue à ses débuts pour "Labyrinthe Man". On pénètre ainsi dans un univers pas encore enclin aux métaphores mais déjà très particulier où un jeune homme découvre une oreille décomposée au beau milieu d'un terrain vague. Comment est-elle arrivée là ? A qui appartient-elle ? Telles seront les questions qui mèneront Kyle MacLachlan en territoires hostiles en compagnie de la jeune Laura Dern. Formant un duo plutôt convaincant et accrocheur, les deux tourtereaux devront malheureusement se frotter à un scénario pas toujours intéressant et dont les longueurs sont pas parfois lourdes à supporter.
    Bien que l'esprit des bons thrillers soit présent dès les premières scènes, celui-ci disparaît souvent pour laisser place à un ennuie ponctué de fatigue devant certaines images qui n'apportent pas grand chose à une histoire qui reste finalement très classique.
    Kill-Jay
    Kill-Jay

    70 abonnés 928 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juillet 2014
    David Lynch est un fou, mais qu'est-ce que c'est bon de voir un fou de cette qualité. "Blue Velvet" est l'un des films les plus extraordinaires (au sens premier du terme avant tout) que j'ai vu dans ma vie. J'avoue que je ne connais pas bien les films de Lynch (oui, je sais, honte à moi). J'ai du voir "Mulholland Drive" il y a plusieurs années, je n'avais rien compris et je n'en ai aucun souvenir. Mais celui-ci j'avais envie de le voir, et je n'ai pas été déçu par mon choix de film du soir. "Blue Velvet" est à l'image de la musique (du même titre) qui caractérise l’œuvre : hypnotique, envoûtant, lent, noir, froid. Tout semble surnaturel pendant deux heures, mais ce n'est pas que ça semble en fait, c'est totalement surnaturel dès la première minute avec le pompier qui passe sur son camion en faisant mécaniquement signe à la caméra, tout le long c'est la même chose. Souvent, on ne comprend rien à ce qu'il se passe, c'est le genre de film que t'as besoin de revoir des dizaines de fois pour comprendre à peu près le pourquoi du comment. Et ça, j'aime. J'aime être surpris, j'aime les situations déjantées, j'aimes les surprises. Alors ici, je suis totalement servi. Y'a un paquet de scènes cultes, notamment avec un énorme Denis Hopper, complètement fou dans son rôle de psychopathe. Les autres acteurs sont également très bons mais lui m'a impressionné particulièrement. Et puis, cette réalisation surnaturelle de Lynch est incroyable et basée sur un scénario en béton armé. J'ai un regret, c'est que je trouve le début un peu longuet, j'ai eu un peu de mal à entrer totalement dans l'intrigue pendant une vingtaine de minutes mais après ça, j'ai été totalement envoûté par ce film. Un film à voir absolument, n'attendez pas aussi longtemps que moi avant de le visionner.
    TCovert
    TCovert

    82 abonnés 383 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 juin 2011
    Avec une histoire policière finalement assez banale Lynch arrive à charger son film d’une atmosphère glauque, de scènes sordides et d’un érotisme malsain. Il n’oublie pas de nous offrir quelques « trip Lynchiens » de courts flash-back et accorde comme à son habitude une place importante au son. Dennis Hopper est excellent dans le rôle d’un détraqué intégral et Kyle MacLachlan apporte tout ce qu’il faut à son personnage de détective amateur emporté par la curiosité. Laura Dern semble moins convaincante de même qu’Isabella Rossellini qui n’a pas vraiment le charme que Lynch veut lui donner. Blue Velvet est un bon film mais n’a pas vraiment la fibre des grands chef-d’œuvres du genre.
    TUTUR29
    TUTUR29

    35 abonnés 1 130 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 novembre 2023
    Très bon film que ce Blue Velvet, qui est un beau représentant du cinéma de David Lynch selon moi. A l'image du personnage de Jeffrey, Lynch montre que dès qu'on creuse un peu à s'intéresser aux autres, on ne peut retrouver que des histoires sordides et de la perversion. Il en ressort un thriller sombre et complètement envoûtant grâce à la superbe mise en scène et l'ambiance sonore. J'ai malheureusement dû regarder le film en VF et je la trouve assez peu expressive ce qui a peut être réduit mon appréciation de Blue Velvet mais franchement, ça reste un très bon film que je ne peux que recommander.
    7eme critique
    7eme critique

    540 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 septembre 2014
    Bien qu'il doit renfermer un bon nombre de mystères, "Blue velvet" est un Lynch à la portée de tout le monde, du moins sur son histoire relativement simple, à savoir une enquête à laquelle se livre un parfait amateur, attiré par un mystère permanent et inexplicable. La réalisation de Lynch sur ce film, est brillante et se pose là comme une leçon de metteur en scène. D'une beauté enivrante et d'une propreté léchée, "Blue velvet", à l'image de son personnage principal, provoque le même effet de mystère à notre égard, passionné par un élément que l'on ne peut décrire. D'autre part, la prestation de Dennis Hopper et la musique, ajoutent à ce long-métrage une qualité impressionnante. La seule chose que l'on pourrait regretter, et de ne pas laisser de réel doute au terme de son histoire, à l'image de l'indétrônable "Mulholland drive", où le chamboulement débarque dans notre tête.
    yohanaltec
    yohanaltec

    99 abonnés 767 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 juillet 2015
    David Lynch réalise un super film, mélangeant la perversité et l'enquête policière. Les années 60-70 sont ici bien représentés. Le scénario est original et certaines scènes sont haletantes (quand Jeffrey se cache pour la première fois dans le placard). Les acteurs sont excellents, en particulier Denis Hopper, qui se surpasse.
    NomdeZeus
    NomdeZeus

    93 abonnés 1 044 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 avril 2013
    Et si ce rideau de velours bleu cachait la porte d’entrée vers l’univers étrange de David Lynch? Dans ce quatrième long métrage, le réalisateur trouve réellement son style singulier. L’ambition du film est claire: dévoiler le monde insondable et malveillant, bien caché derrière l’apparente perfection du style de vie américain (du Chabrol sous extasy en quelque sorte). Dès lors, cette banale histoire de chantage se transforme en une expérience dérangeante, saturée de violence, de sexe et de perversité. En revanche, si le réalisateur aborde ici pour la première fois ses obsessions majeures, il n’ose pas encore s’affranchir d’une trame narrative classique. Ce sera chose faite avec les moins conventionnels Lost Hiway et Mulholand Drive. Blue Velvet marque donc une étape importante dans la filmographie de Lynch, à mi-chemin entre ses « films de commande » et ses « films labyrinthiques ».
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