Votre avis sur La Favorite ?
4,0
Publiée le 19 février 2019
Une étoile en moins car le film m'a fait mal à la tête, et j'ai moyennement apprécié ces contre-jours à répétition. Les plans de Lanthimos sont tout de même très particuliers. Ceci dit, c'est également dû à la puissance du film, dans le quel on s'oublie, et à l'originalité graphique (comme la reine, on finit un peu par avoir la tête qui tourne). A un seul moment j'ai senti le jeu de la caméra (dans son artificialité, en avançant dans une salle), c'est dire le talent du réalisateur à poser sa caméra. C'est un drame historique d'une efficacité redoutable. J'ignore à qui attribuer le meilleur jeu, car tout semble se tenir à merveille. Peut-être Olivia Colman, mémorable, qu'on retrouve en reine Elisabeth dans les séries THE CROWN et dans LES MISÉRABLES (2019).
4,0
Publiée le 10 février 2019
Le réalisateur abuse un peu trop des plans au grand-angle et de la musique angoissante mais quel brio ! Entre les dialogues trash dans la bouche d’aristocrates, les émanations méphitiques du pouvoir et de la boue, les luttes entre femmes pour soi se maintenir ou conquérir le pouvoir, la façon dont a le réalisateur de définir les hommes (veules, lubriques et manipulateurs -comme les femmes- dans la fin du XVIIIe siècle en Angleterre en guerre contre la France).
Bref, un joli jeu de massacre qui pourrait inspirer plus d’un gilet de couleur jaune fluo !
4,0
Publiée le 6 février 2019
Comme une des séquences d'Arte: tout est vrai.... ou presque. Tous les personnages historiques sont là -et tous les personnages sont historiques, mais vous vous demandez comment un réalisateur aussi imaginatif que Yorgos Lanthimos a pu se plier au moule du film historique. Eh bien.... en brodant!

Au début du XVIIIème siècle, Anne règne sur l'Angleterre au terme d'une succession des plus compliquée, tant sur le plan familial que sur le plan religieux (catholiques contre anglicans). L’Angleterre et la France sont en guerre. Anne est une femme prématurément vieillie, bouffie, que la goutte rend quasiment impotente; elle ne déplace plus qu'avec une béquille ou dans une chaise, les jambes entortillées dans des pansements répugnants. Après dix sept grossesses, elle n'a aucun enfant vivant (le plus solide est mort à dix ans). Faible de caractère, instable, elle est entièrement sous la coupe de son amie d'enfance Sarah. Les deux copines se sont donné des surnoms. La reine est madame Morley.... Sarah épouse John Churchill, qui sera fait comte de Malborough, et Anne, Georges de Danemark (déjà mort, manifestement, au moment où se passe le film). Avec Malborough, nommé chef des armées, et le premier ministre Godolphin, le gouvernement est aux mains des torys.

Et voilà qu'arrive à la cour Abigail, une cousine de Sarah tombée dans la misère (son père s'est ruiné au jeu et l'a vendue....) D'abord servante, elle va séduire la reine, s'insinuer dans sa vie et supplanter Sarah, occupant à sa place le prestigieux poste de "gardienne de la bourse privée", tandis que Sarah, ayant exhibé un tract whig accusant la reine de lesbianisme, est obligée de s'exiler.

Quel beau scénario! quels beaux personnages! Les hommes? Ils n'existent pas, ou si peu! Ridiculement maquillés et perruqués, comme Casanova vu par Fellini, ils possèdent des canards de course (!!) et, interdits de la chambre royale, prennent de la bouche de Lady Sarah les instructions pour mener la guerre.. Vive les femmes!

Face à ces fantoches, un super trio de femmes: la très belle Rachel Weisz est une magnifique Sarah ambitieuse, arrogante, distribuant gifles et coups de poing s'il le faut, et la charmante Emma Stone une Abigail rouée, manipulatrice, hypocrite; pour Olivia Colman, c'est un marche pied pour l'Oscar que ce rôle de la reine Anne, dont elle traduit toutes les facettes, passant de la pleurnicherie à l'autoritarisme, une femme déboussolée, tellement seule en fait, qui hurle de douleur et de désespoir en se roulant dans les draps de son immense lit....

Yorgos Lanthimos s'ébroue dans l'histoire comme un.... canard dans la mare. Comme Alexandre Dumas, il lui fait de beaux enfants! Des relations saphiques entre Anne et ses favorites? Pourquoi pas! N'était ce pas la meilleure façon de "tenir" cette femme sans affection.... Tout est à la fois parfaitement juste et juste un peu faux.... Par exemple, les ravissantes robes des dames ont des coupes d'époque, mais dans des étoffes absolument anachroniques, avec des décors géométriques, des tissus synthétiques sans doute... Les décors magnifiques, avec d'interminables galeries sont ponctués de laquais, mais en même temps on se doute bien que l'étiquette ne fonctionnait pas comme cela! Les petites touches humoristiques ou décalées sont partout, mais l'invention la plus délirante de Lanthimos, ce sont les dix sept "enfants" qui vivent dans la chambre de la reine, dix sept jolis lapins qui remplacent les dix sept petits morts....

Original, décalé, à voir absolument
4,5
Publiée le 1 août 2019
À la cour d’Angleterre, au début du XVIIIe siècle, Anne d’Angleterre se laisse dicter sa politique par la duchesse de Malborough, sa favorite et amante. Laquelle prend sous son aile, une oie blanche de sa famille, branche désargentée. Mais celle-ci devient vite l’égale de sa protectrice et gagne la préférence de la reine… en tous domaines même sexuel.
Et voici un film historique brillant où toutes les cruautés se pratiquent, accompagnées d’hypocrisies, mensonges et intriques. Un théâtre de « tueuses » où l’on manie le fleuret moucheté comme le poison, où l’on navigue entre splendeurs baroques et scènes grotesques, entre caprices autoritaires et excentricités grotesques. Brillamment interprété – Olivia Coleman, plus connue dans les séries TV est grandiose – et splendidement filmé dans tous ses constituants – les cadrages sont particulièrement originaux et magnifiques –, ce tableau de cour… très moderne finalement ! nous régale.
Un très grand film, très original, qui rappelle un peu « Meurtre dans un jardin anglais » de Peter Greenaway.
4,0
Publiée le 2 mars 2019
Le sel de la terre...c'est certainement comme cela que la noblesse anglaise (et française !) se voyait dans l'ancien régime.

Yórgos Lánthimos, le réalisateur de nationalité grecque s'attaque à la moelle épinière de la perfide Albion: sa reine et sa cour. Son storyboard et sa mise en scène sont particulièrement efficaces. Il est difficile de s'ennuyer, la tension narrative étant permanente. Mieux qu'un "page-turner" en littérature. L'utilisation de l'objectif fisheye est une vraie signature de style. C'est enlevé, spirituel et léger malgré un thème poisseux.

Nous voilà au début du XVIIIème siècle dans une représentation tout de même fantasmée et légèrement caricaturale. Je suppute une exagération de la hauteur des perruques. L'influence punk est arrivée plus tard.

Place aux femmes : trois actrices jouent les premiers rôles. Emma Stone et Rachel Weisz ont bien faits de participer à ce tournage. Une pierre blanche dans leur carrière. Mais Olivia Colman en Queen Ann a marqué de son empreinte puisqu'elle a gagné l'Oscar de la meilleure actrice. C'est mérité.

Le film est bardé de distinctions et de prix.

A voir pour l'originalité du traitement et pour découvrir un auteur singulier.
4,0
Publiée le 6 février 2019
Qui aurait cru qu’un film anglais d’époque puisse être aussi drôle et vivifiant! Pas de temps mort dans cette comédie dramatique qui dévoile un trio d’actrices aux caractères peu farouches.
Un film à apprécier sur un lit d’humour noir.
4,5
Publiée le 20 mars 2019
Génial, limite sportif !!! De joutes verbales en batailles quotidiennes, alternativement gagnées ou perdues, une guerre quotidienne et croissante entre 2 rivales pour les faveurs diverses et variées (pour ne pas dire politiques et sexuelles) d'une reine sacrément instable, perchée, malade, capricieuse et un rien manipulatrice.
Olivia Colman habitée, Emma Stone et Rachel Weisz extraordinaires. Un régal !
4,0
Publiée le 5 août 2019
Bien plus terre à terre que ses précédents film, il y a dans La Favorite, une réelle prestation des actrices. Un vrai drama-comédie
4,5
Publiée le 7 décembre 2019
Après les très âpres et crépusculaires, "The Lobster" et "The Killing of A Sacred Deer", Yorgos Lanthimos revient avec un film d'époque tout simplement unique.
Fort de plusieurs nominations et récompenses (Mostra de Venise Golden Globes et Oscars entre autre), "The Favourite" place son action en 1708 lors de la Guerre de la Succession d'Espagne, en plein conflit entre l'Angleterre et la France.

Écrit il y a 20 ans par Deborah Davis, le film nous conte l'histoire de la Reine Anne Morley (une Olivia Colman impériale qui livre tout simplement la meilleure performance de sa carrière) dans un triangle affectivo-toxique avec 2 femmes de cour :
d'un côté Abigail Masham, jeune domestique forte et ambitieuse tombée en disgrâce (interprétée par la superbe Emma Stone, qui manie l'accent british avec un flegme déconcertant), de l'autre la Duchesse Sarah Churchill (Rachel Weisz, également excellente), la confidente de la reine et femme de pouvoir autoritaire.

De ce canevas et cette "histoire à peu près vraie", s'ensuit un récit tout simplement jubilatoire et osé, entre Barry Lyndon, Liaisons Dangereuses, Phantom Thread et The Lobster.

Une histoire qui mêle le classique et l'absurde, pour un résultat détonnant.
Sous ses airs de biopic historique, le cinéaste grec apporte un ton résolument barré et méchant à l'ensemble à coups de jeux de pouvoir, manipulation affective et sexuelle, franchissement des diverses strates sociales, menaces toxiques...

Ce qui frappe d'entrée de jeu est également le soin formel tout particulier (voire expérimental), via une photographie de Robbie Ryan (Fish Tank, American Honey) composant de véritables tableaux classiques, ou la mise en scène de toute beauté, à coups de grands angles, de fish-eye et d'autres inspirations Kubrickiennes.
Les dialogues sont ciselés et les diverses saillies burlesques, alliés à un humour noir et ravageur confèrent à l'ensemble un charme indéniable, où le grotesque se mêle à l'anachronisme avec une aisance qui force au respect.

Ajoutons à cela une musique baroque et anxiogène, des décors et costumes fabuleux... c'est toute la fabrication du long-métrage qui est une prouesse. Mais au-delà de ça, "The Favourite" est surtout porté par un trio d'actrices fabuleux et inoubliable (les joutes verbales et jeux de dupes entre Stone et Weisz méritent à eux seuls le visionnage, ainsi que toutes les scènes où Olivia Colman interprète son personnage de manière délurée, malgré le caractère écorché de la Reine, en proie au chagrin et la maladie) où chaque sourire est une façade au sein d'un jeu de manipulation vénéneux et grandissant qui va de plus en plus loin.
Il existe un décalage savoureux entre la sobriété quasi austère voulue de l'époque et les diverses mœurs, notamment la condition de la femme. Et tel un pamphlet féministe, le film dresse un vrai portrait de femmes fortes, tirant les ficelles du pouvoir par des moyens détournés, souvent au dépens de la gente masculine (Joe Alwyn et Nicholas Hoult sont également de très bons atouts au casting).

En définitive, The Favourite est un film mordant, jouissif, brillant, unique.

Du grand cinéma donc
4,5
Publiée le 5 avril 2020
Après les très déroutants The Lobster et la mise à mort du cerf sacré voici enfin un film de Yorgos Lanthimos qui m’emballe complètement. La favorite est un film magnifique: décors, costumes, lumières, cadre tout est esthétiquement remarquable. On voit constamment à l’écran un faste qui n’est qu’artifice et qui semble là pour masquer le vide terrible que ressent chaque personnage. Il parle de la déliquescence du pouvoir, les jeux d’influence, les intérêts privés qui finalement guident ceux qui prétendent défendre les intérêts collectifs. Mais surtout de l’amour, de l’amour dont a besoin chaque individu, et qui rend soit trop faibles ou trop durs ceux qui en on manqué. Le trio d actrice est extraordinaire, parmi elles Rachel Weisz trouve peut être ici le plus grand rôle de sa carrière. Un film admirable en tout point qui mérite d’être vite découvert.
4,0
Publiée le 15 mars 2019
C’est un film somptueux et baroque que nous offre Yorgos Lanthimos avec La Favorite…film à la fois maniéré et cru, aux accents felliniens dans l’outrance des personnages, rappelant « Que la fête commence » de Bertrand Tavernier dans cette présentation d’une nuée de courtisans, poudrés, portant perruques , grossiers, idiots, s’adonnant à des amusements absurdes, course de canards à l’intérieur même du palais, lancer d’orange sur un bouffon dénudé…image de décadence et de puérilité…alors que le pays est en guerre avec la France…La reine Anne à la santé fragile et au caractère cyclothymique occupe le trône , elle a 37 ans, 17 grossesses à son actif et pas un descendant vivant…elle sera la dernière de la lignée des Stuart…personnage sans grande envergure, dondon bonasse ou bêtasse, elle se morfond dans son immense chambre à coucher, passant de long moment avec 17 lapins nains qu’elle appelle ses enfants…Yorgos Lanthinos a dépeint la reine de manière grotesque, sans jugement, geignarde, au maquillage outrancier , marionnette sans épaisseur que semble manipuler sa favorite, Sarah Churchill, duchesse de Marlborough, confidente, amante, et surtout celle qui gouverne le pays …maitresse femme qui sait manier les armes avec dextérité, se plait à s’habiller en homme quand les circonstances l’autorisent, montrant une assurance exceptionnelle devant un Lord Harley, premier ministre du royaume qu’elle renvoie à son impuissance…jusqu’au jour où débarque au palais, sa cousine, Abigail Hill, déchue de son rang par un père que le jeu a ruiné…Par compassion Sarah l’envoie travailler aux cuisines…sous la coupe d’une robuste matrone…Abigail entend faire sa place, et ayant prodigué à la reine une décoction de plantes de sa fabrication qui apaise la goutte de la souveraine, elle entre dans ses faveurs , jusqu’à partager son lit …Commence alors entre Lady Sarah et sa cousine Abigail, une véritable guerre pour se disputer les faveurs de la reine…Ce sont les moments les plus passionnants du film, où se conjugue au féminin une réflexion sur l’ambition, l’opportunisme et les rapports de domination…la difficulté étant de savoir rester à sa place tout en essayant de mettre tout en œuvre pour obtenir le confiance de la souveraine…Jeu pervers où tous les coups sont permis mais où l’on ne peut gagner sur tous les tableaux… Pour servir sa démarche, Yorgos Lanthimos a choisi un casting d’exception, amenant chaque actrice à entrer dans cet univers incroyablement glaçant et cynique sinon parodique…Olivia Colman qui a du prendre une vingtaine de kilos pour le rôle est troublante et touchante en reine Anne dépressive et tyrannique. Cette interprétation lui a valu l’oscar de la meilleure actrice, le Golden Globe, et autres distinctions… Emma Stone est incroyable de fourberie, oscillant entre l’image d’une douce agnelle et celle d’une vipère venimeuse….Enfin Rachel Weisz est resplendissante d’intelligence et de froideur virile en meneuse politique, alliant intelligence, autorité et beauté hiératique…Dans ce monde d’hommes, ces trois femmes sont celles qui tuent (tirs aux pigeons), qui baisent, qui agissent , qui plient mais se relèvent toujours….les deux actrices ont-elles-mêmes reçu plusieurs distinctions pour leur interprétation…
Mention spéciale à un autre aspect du film, le décor et le travail de Fiona Crombie la chef décoratrice…Yorgos Lanthimos a jeté son dévolu sur Hatfield House, une propriété jacobine dans l’Hertfordshire en Angleterre dont la structure a été construite en 1611 par Robert Cecil, Premier ministre du roi James Ier….Ses longs couloirs semblent s’étendre sur des kilomètres, donnant sur d’immenses escaliers et de spacieux salons…filmés souvent en grand angle l’impression de vastitude et de démesure est renforcée…le fait d’être confiné dans des espaces clos ne peut qu’attiser les tensions personnelles des personnages…Le film a été tourné sans éclairage artificiel, avec beaucoup de scènes de nuit à la chandelle…la photographie de Robbie Ryan est particulièrement soignée tant pour les scènes d’extérieur que d’intérieur…C’est ce mélange de drôlerie et de férocité, allié à un scénario intelligent, des actrices hors pair, un montage audacieux et une photographie somptueuse qui font de La Favorite un film accompli…
4,0
Publiée le 14 février 2019
Mêlant fantaisie, sophistication et sadisme, "La Favorite" est un assez bon film. On y trouve rassemblées toutes les qualités des différents protagonistes impliqués. La folie douce de Yorgos Lanthimos est bien mieux canalisée ici que dans ses précédents films. La beauté et l'expressivité d'Emma Stone sont merveilleusement mises en scène. La splendeur des intérieurs et des costumes anglais du XVIIIe siècle est superbement rendue. Les psychorigides de la vraisemblance historique vont piquer une crise en voyant les mœurs et vocabulaire des personnages. Mais ce n'est pas le but d'un tel film. Ce qui compte ici, c'est la fantaisie. Le seul petit souci est que le récit s'enferre un peu dans le dernier tiers et qu'on a droit à une fin pour le moins curieuse...
4,0
Publiée le 20 février 2019
Du grand cinéma: décors, interprétation, musique de Purcell; méchanceté noire, dérision, décadence….tout y est !!!!
Un monde dominé par les femmes….
3 superbes comédiennes, Olivia Colman touchante et dérangeante...
La Reine est bouleversante; elle se livre, s’abandonne mais jamais tout à fait.
Lady Sarah, « gouverne » avec autorité à la place de la Reine jusqu’à constater que la « première place » est fragile...
Abigail est redoutable et dévorée par un esprit de revanche, elle est prête à tout !
Ceux qui restent intègres, se font piétiner; faut-il croire encore, en l’autre ?

Une partie de « chamboule tout » à la cour d’Angleterre,où les hommes sont bien peu de chose !!!
C’est féroce et on ne boude pas notre plaisir….surtout si on est femme !!!
4,0
Publiée le 25 février 2019
Un film assez étonnant qui réunit amour saphique et cruelle méchanceté. Le réalisateur grec Yorgos Lanthimos sublime des décors étonnants mais surtout, offre à trois actrices des rôles absolument aboutis. Si les effets de caméra sont parfois très visibles (trop ?) la mise en scène est en tout point remarquable.
4,0
Publiée le 30 mai 2019
J'ai trouvé ce film original,
Le côté réaliste mis en valeur par le côté moderne.
Ou l'inverse.
Magnifique. Et surtout moins mièvre que les derniers saisons de downtown Abbey.
Même si ça n'est pas la même époque.
C'est cru, vif, et intime.
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