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islander29
867 abonnés
2 359 critiques
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4,0
Publiée le 29 juin 2016
On retrouve dans un humour subtil et léger, une peinture sociale une peinture à la Molière de caractères contemporains mi artistes, mi intégrés dans le monde du travail...... Il faut dire que le film se suit avec un vrai bonheur, entre la piscine de Montreuil, où l'on baigne dans les facéties et les cachotteries, jusqu'aux magnifiques paysages d'Islande où les sentiments deviennent plus ouverts et où l'exotisme des geysers et des volcans dévoile les personnalités, les rend plus sincères et attachantes..... Il y a un peu de Woody Allen, un peu de Truffaut, un peu de Reydjavik et tout en finesse une légèreté communicative et gracieuse qui emporte le spectateur dans l'univers toujours feutré et amical de la réalisatrice trop tôt décédée hélas (Solveig Anspach) et dont on gardera au fond du cœur le cinéma bienveillant et altruiste.....Un petit coup de cœur pour ce film donc qui devient une empreinte sur le sable, Un souvenir lumineux déjà que le vent emporte entre France et Islande.....
Finalement un gentil petit film (dire petit n'est pas très gentil, mais je suppose que le film a peu de moyens). passer de Montreuil à l'Islande est une idée excellente et bien exploitée par l'auteur. L'esprit PCF/CGT en prend un coup avec humour. Et puis, il y a de la tendresse, beaucoup de tendresse, mais aussi du sexe, du sexe nordique. Et de l'humour. Un bon moment. Le reste est très bien : scénario, jeu des acteurs, décors, son. Bref à voir et à revoir. Merci !
Ce film procure un sentiment de douceur et de bonheur qui vous poursuit longtemps. On sort de la salle, presque en apesanteur, les yeux et la tête encore tout ravis de cette histoire simple qui n'est pas que jolie. Si les amours hésitantes d'un grutier et d'une maîtresse-nageuse, sur le papier, ne possèdent pas, à priori, le profil d'un scénario à faire courir les foules, sur l'écran, il en est tout autrement. En concentrant la première partie de son récit dans une piscine comme il en existe des milliers, Solveig Anspach glisse sa caméra dans les vestiaires où déambule un personnel un poil loufoque et suit au fil de l'eau ce grand gaillard amoureux dingue de ce petit bout de femme énergique. Comme un petit garçon, touchant d'hésitation et de d'espoir, il se laisse aller à des leçons d'apprentissage de la natation un peu ridicules. L'avantage de ces cours, c'est que les corps sont assez dénudés et que fatalement les rapprochements sont inévitables. La réalisatrice n'a pas son pareil pour saisir les mouvements de cet amour naissant, en les rendant aussi gracieux qu'un doux ballet aquatique. Cette première partie est un pur bonheur, jamais mièvre car alliant avec talent approche amoureuse et douce dinguerie. Florence Loiret-Caille et Samir Guesmi forment un tandem extraordinaire, elle, petite boule de nerf qui va peu à peu s'adoucir sans sans apercevoir et lui, à l'affût du moindre signe de tendresse de la part de celle qu'il aime à la folie. Les regarder se tourner autour, s'apprivoiser doucement grâce à une caméra d'une infinie douceur se révèle un plaisir rare et fera fondre les plus durs des spectateurs. Mais, un film romantique sans contrariété ça n'existe pas. Le hiatus se vivra dans une deuxième partie islandaise, peut être un peu moins réussie, mais filmée avec toujours la même empathie joyeuse. La dinguerie sera aussi du voyage. Vous connaîtrez les douches naturistes des piscines islandaises chauffées à la géothermie, les machines café récalcitrantes et un projet "Together" loufoque mais porteur d'un doux message de paix. Si la comédie redevient plus conventionnelle, les deux acteurs principaux continuent à dégager cette aura romantique et rêveuse, portant le film avec talent jusqu'à un final attendu mais ô combien magnifique. La fin sur le blog
Le personnage masculin a un côté lunaire assez marrant. Les seconds rôles à la piscine de Montreuil sont tordants (d'ailleurs le début du film est plus amusant que la suite). Petit film sans prétention, sympathique.
Dès qu’il aperçoit Agathe, maître-nageuse à la piscine de Montreuil, Samir tombe « raide dingue » en amour ! Alors, il fait semblant de ne pas savoir nager pour prendre des leçons avec elle. La supercherie ne dure qu’un temps. Mais ne l’empêche pas de rejoindre la monitrice en Islande, où elle participe à un congrès international de Maîtres-nageurs. En dépit du passage des bassins domestiques au monde sauvage des sources chaudes, l’effet aquatique persiste : pour les amoureux transis, la moiteur libidinale des eaux opère en tous lieux. C’est un magnifique témoignage posthume que nous offre Solveig Anspach. La réalisatrice est décédée il y a près d’un an en plein montage de son film, terminé par son coscénariste. Une rechute de son cancer - sujet de Haut les cœurs ! - l’a emportée. Elle laisse un ovni étrange et pénétrant, dans la pure veine de Queen of Montreuil, ou l’héroïne s’appelait déjà Agathe et où Florence Loiret-Caille et Samir Guesmi tenaient aussi les rôles principaux. Tout aussi décalé que ce dernier ou Lulu femme nue, L’Effet aquatique, opère avec une poésie surréalste encore supérieure aux précédents. Un film testament, à voir absolument. Surtout en cette période d’Euro de foot ou la France tremble devant « un pays qui compte davantage de volcans que de footballeurs professionnels ». Là, au moins, l’émotion et le charme sont garantis. La fragilité du duo d’acteurs est touchante, car aussi savent faire passer par l’humour leur maladresse et leur goût des quiproquos. Cette combinaison d’une comédie burlesque avec l’émotion romantique produit un effet aquatique garanti. Avec ce film, les amoureux transis des piscines (s’em)brasseront encore longtemps ensemble.
Beaucoup de fraîcheur dans cette comédie agréable et surprenante. Des acteurs épatants et une réalisation convaincante. Si le scénario est quelque peu abradacabrantesque, on se laisse porter par les flots...
La découverte de « L’effet aquatique » ne peut s’affranchir de la disparition de sa réalisatrice Solveig Anspach, décédée d’un cancer à la fin du tournage. On ne saurait dire si ce drame a joué sur la qualité du film mais il y règne comme un sentiment d’inachevé. Le long-métrage parait tellement court, comme s’il y manquait des bouts de scène ou des séquences. Un manque de liant constamment présent et encore plus dans la seconde partie islandaise.
Pourtant, au début rien à redire. La partie où ces deux êtres se rencontrent au sein de la piscine de Montreuil est pétri de charme entre humour décalé et jeu du chat et de la souris sentimental mais toujours original. Les seconds rôles incarnés par Olivia Côte et Philippe Rebbot sont drôles et caustiques à souhait et le couple en devenir formé par Florence Loiret-Caille et Samir Guesmi est parfait car loin des carcans du tout-venant des comédies romantiques qui inondent nos écrans. Deux quidams semblables à n’importe qui pour une rencontre pleine de piquant.
On rit des déboires de Samir pour charmer Agathe et l’environnement rarement mis en images d’une piscine municipale ajoute au charme de l’ensemble. Mais lorsque le film se délocalise en Islande, pays de la réalisatrice, le film semble se disloquer. Au début, on est intrigués par ce colloque de maitre-nageurs qui s’y tient puis une histoire d’amnésie vient gripper la machine. L’intrigue devient moins intéressante, tout devient décousu et certaines facilités narratives viennent entacher la vision positive que l’on avait du film.
Du coup, hormis le décor plaisant de l’Islande et la découverte de certaines de ses coutumes, notre intérêt pour « L’effet aquatique » s’amenuise. De charmant le film devient quelconque et on attend patiemment la conclusion attendue. On ne peut pourtant s’empêcher d’imaginer ce que cette drôle de comédie sentimentale aurait été si la réalisatrice en avait terminé la gestation jusqu’au bout, et par là même si ce triste coup du sort n’en a pas perturbé sa vision initiale.
J'ai souhaité voir ce film qui a reçu de très bonnes critiques presse et spectateurs. Je confirme que ce film est assez sympathique et original. C'est amusant, il y a des passages drôles.
Je m'attendais à un petit film français original et pop et j'avoue avoir été déçu même si "L'effet aquatique" tient globalement la route. La première partie de l'intrigue tournant au tour de la piscine de Montreuil est vraiment sympathique, avec un humour bien senti porté par un personnage principal attachant et des rôles secondaires vraiment bien trouvés. Mais le film finit pas perdre cette spontanéité qui faisait son charme dès que les personnages débarquent en Islande. Le long-métrage perd alors à mon sens beaucoup en intérêt, l’originalité de l'oeuvre étant noyé par une foule de clichés qui rendent l'intrigue et l'évolution dès personnage très plates. Je trouve cela vraiment regrettable même si dans l'ensemble le film se laisse regarder sans déplaisir.
Ayant vu la bande annonce plusieurs fois, je m'étais dit : "Bon, une nouvelle bluette, cette fois à la piscine, bof." Ma curiosité l'a emporté et j'ai bien fait : quel beau film ! Une simple bande annonce ne peut pas résumer toute la poésie, le lyrisme et l'humanité qui se dégagent de L'effet aquatique. Certes, il s'agit d'une comédie ; mais si la trame scénaristique est relativement simple – il la drague, elle n'est pas très accessible, elle s'en va, il la suit...finiront-ils ensemble ? –, ce film de Solveig Anspach nous raconte cette histoire avec une finesse incroyable et avec une humanité des plus réjouissantes. Florence Loiret-Caille et Samir Guesmi sont époustouflants de justesse et d'émotion, du début à la fin, et les rôles secondaires, absolument bien joués, soutiennent fermement l'ensemble du long-métrage. Une belle histoire, parsemée de coups de théâtre et de retournements, des paysages magnifiques d'Islande, beaucoup d'humour qui nous fait rire de bon coeur. Voilà de quoi passer un excellent moment de cinéma !
Belle histoire d'amour. La première partie située à Montreuil est plus réussie, plus drôle. La seconde est un peu poussive, la partie congrès étant assez moyenne, mais révèle quelques bonnes idées et un dépaysement assuré. Le ton est léger, fort plaisant et les acteurs parfaits.
On a déjà croisé les personnages d'Agathe, Samir, Anna et Ulfur dans un film précédent de la regrettée Solveig Anspach, Queen of Montreuil.
C'est donc d'abord avec un doux plaisir de retrouvailles tendres qu'on retrouve le monde poétiquement bargeot de la franco-islandaise.
La première partie du film, presque entièrement centrée sur la piscine Maurice Thorez de Montreuil (un monde, un univers !), est une magnifique histoire d'amour irraisonnée entre ces deux acteurs uniques que sont la gracile Florence Loiret-Caille et le dégingandé hébété Samir Guesmi. On se délecte dans ce jeu subtil et inutile de l'amour et de l'indifférence, supervisé par deux agents d'entretien célestes joués par Philippe Rebot et Esteban.
La deuxième partie islandaise est jouissive pour ceux qui ne connaissent pas ce merveilleux pays qu'est l'Islande (je pèse mes mots), bien qu'un peu anecdotique. Le film navigue alors dans un registre plutôt folklorico-poético-lunaire, mâtiné de satyre des institutions internationales, qui n'est pas sans déclencher de francs afflux d'endorphine.
Bon enfant, léger et délicat, un pur film d'été qui fait du bien.
Fidélité à tous les niveaux.Celle de la réalisatrice pour Montreuil et l'Islande, son pays natal. Celle des trois principaux protagonistes déjà présents dans les premières réalisations de Sólveig Anspach. Celles, enfin du scénariste/producteur Jean-Luc Gaget et de plusieurs membres de l'équipe technique. À la frontière du farfelu et de l'absurde sans jamais se départir d'un charme certain, le film est à la fois d'une grande sensibilité et d'une fougue parfaitement maîtrisée. Simple et merveilleux. La très belle photographie d'Isabelle Razavet magnifie tout autant la piscine de Montreuil que les vastes et somptueuses étendues de la nature islandaise. L'histoire d'amour, pièce maîtresse du film, n'altère en rien les récits qui l'accompagnent. Les trois principaux acteurs, Florence Loiret-Caille, Didda Jónsdóttir et Samir Guesmi sont parfaits. Olivia Côte, Esteban et Philippe Rebbot, dans des rôles secondaires n'en sont pas moins savoureux. Avec ce film Posthume, Sólveig Anspach nous offre un beau moment de tendresse, d'une grande générosité avec comme cadeau ultime, la folle envie de vivre, rire et aimer !
"L'effet aquatique" est un film burlesque, sensible et émouvant. Dommage qu'il se disperse un peu en s'expatriant en Islande (le premier tiers à Montreuil est génial). Les acteurs, premiers comme seconds rôles, sont savoureux.
Savoureux, drôle et décalé... Voilà les trois premiers adjectifs qui vous viennent à la vue de ce film intimiste que l'on ose appeler "d'auteur", pour ne pas nuire à sa carrière commerciale. Car si "l'effet aquatique" sort des sentiers balisés du box office, ce n'est en rien un film cérébral et pontifiant, comme on pourrait le craindre. Ce film est avant tout une très jolie histoire d'amour. Avec comme décor, deux lieux excellemment bien trouvés. Tout d'abord une piscine municipale où le jeu des corps pourrait trouver à s'exprimer, s'il n'y avait pas cette retenue féminine face à la suspicion de voyeurisme. Et cette idée que la piscine n'est au demeurant pas faite pour cela !... Cela donne donc lieu à des scènes d'une grande sensualité où l'on s'autorise des coups d'oeil en coin, sous l'eau, tout en se donnant l'air de barboter. Samir Guesdi, dans le rôle de l'amoureux transi est très convaincant. Quant à Florence Loiret Caille, elle est géniale en maître-nageuse revêche à qui on ne l'a fait pas. Mais le coup de génie du scénario est ensuite de déplacer l'action en Islande où se tient un congrès de maître-nageurs. L'unité de lieu est bien trouvée, car cette Islande aquatique, épurée, aux personnages fantasques s'inscrit totalement dans le ton décalé du récit. On rigole à une histoire qui continue de nous surprendre. Jusqu'à cet accident qui va inverser les rôles et faire du chasseur le chassé, et réciproquement. Tout cela est très bien vu, et ce marivaudage moderne nous fait sourire jusqu'à la fin. Un vrai film original. Comme on les aime....