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Tchi Tcha
12 abonnés
247 critiques
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3,5
Publiée le 28 août 2016
Sur une histoire un peu farfelue et burlesque, le film convainc par sa délicatesse, son humour fin et maladroit appuyé par la prestation délicate de ses deux acteurs. La réalisatrice Solveig Anspach décédée en 2015, laisse ce dernier film tendre au goût de l'Islande. A noter la présence réjouissante d'Esteban (chanteur des Naïve New Beaters).
pas de quoi sauter au plafond de la piscine avec cet "effet aquatique" qui pour ma part n'a eu aucuns effets ( j'ai vu par contre pas mal d'esbrouffe...) sur moi. Solveig Anspach etant décédée en 2015 ( paix a son ame ! ) je ne vais pas plus démonter sa petite creation, mais m'en prendre a l'ensemble des critiques élogieuses sur son cinema ( complaisances des milieux bobos de gauche...? le discours politique derriere bien evidemment ), alors que personnellement je trouve ce cinema extremement froid, et d'un humour au tir-bouchon !, ce film en étant la parfaite illustration.
Un bijou sans prétention, un "feel good movie" avec deux acteurs principaux qui crèvent l'écran, des personnages secondaires épatants, des paysages magnifiques et une musique parfaitement adaptée. 1h30 de bonheur dans un monde de brutes!
Film sympathique, agréable grâce aux personnages attachants et aux beaux paysages islandais. Mais les ficelles sont grosses. Bien filmé mais pas très bien écrit donc...
Suite (et fin - Solveig Anspach est morte en 2015) des aventures d'Agathe (Florence Loiret-Caille), après "Queen of Montreuil". Où le grutier (Samir Guesmi) est descendu de son perchoir, pour tâter de "L'Effet aquatique", dans la piscine municipale où elle est maître-nageur !...... La bobo et l'immigré se retrouveront, un saut d'avion plus tard, en Islande (sous un prétexte scénaristique improbable, et avec des "péripéties" farcesques autant qu'édifiantes, hautement inintéressantes et amenées avec une légèreté d'enclume), histoire de faire le lien avec le volet islandais de la "Queen". On n'a même plus, pour se divertir, l'étude de milieu du précédent opus (Montreuil, nid de bobos).... Très mauvais, au global.....
Voici donc le film posthume de Solveig Anspach, décédée en août dernier. Que se cache-t-il derrière ce (joli) titre un peu énigmatique ? Samir, grutier à Montreuil, tombe raide-dingue amoureux d’Agathe, maître-nageuse à la piscine municipale. Pour s’approcher d’elle, il vient prendre des leçons de natation alors qu’il sait parfaitement nager. Son mensonge est vite découvert. Agathe, vexée, s’envole pour l’Islande où se tient le Congrès international des Maîtres-Nageurs. Samir la rejoint, bien décidé à la conquérir… J’aimais l’absurdité du sujet dont j’imaginais bien à quel sommet de poésie Solveig Anspach pouvait le porter. J’aimais aussi cette réalisatrice à l’univers si particulier, dont j’avais adoré les deux films avec Karin Viard (« Haut les cœurs » et « Lulu, femme nue »). J’aurais tellement voulu vous dire que son chant du cygne était le plus beau… mais non, je n'ai pas été conquise cette fois-ci. Malgré ses nombreuses qualités, j’ai trouvé qu’il y avait un vrai problème d’écriture (trop d’invraisemblances et de digressions inutiles qui plombent le récit et qui m’ont fait décrocher plusieurs fois). Même si quelques scènes, empreintes d'humour, de poésie et de tendresse, atténuent certaines lourdeurs, l’ensemble est trop inégal pour emporter tout à fait mon adhésion. Le comique saugrenu, la plaisanterie cocasse ou l’humour burlesque sont des armes irrésistibles mais malheureusement difficiles à bien doser. Florence Loiret-Caille est formidable, tout comme Olivia Côte en maître-nageuse obsédée par les « moule-bite » .
Un film encensé par la critique? Une incompréhension de plus au tableau. Le subtil humour pour les bobos de gauche (critique et politique étant souvent bien liées...), c'est à dire un humour tiède où rien ne transpire, rien ne nous touche. Un long-métrage linéaire qui ne s'échappe jamais pour procurer ce que le spectateur demande, de l'émotion. Des scènes qui se veulent burlesques et qui frôlent pourtant souvent le ridicule spoiler: (lors du congrès, la scène ou Samir Guesmi se fait passer pour un représentant Israëlien... Au secours!) . Une romance qui ne s'enflammera pas, les personnages étant trop peu développés. Florence Loiret-Caille sera néanmoins la bonne surprise du film, avec un talent certain pour le jeu d'actrice.
Ce film est d une fraîcheur qui fait du bien! Les acteurs sont incroyables....nous avons passé une séance à sourire, à rire et nous avons voyagé de Montreuil à reyskjavik ! Dépaysement garanti
Rafraîchissant à souhait... ce film m'a fait un sacré effet... parce qu'on rit... on rit beaucoup...et pourtant Solveig Anspach évoque avec élégance et légèreté des sujets forts comme l'amour ou la paix .Mais au Mélies à Pau il y avait un supplément d'émotion car la cinéaste prématurément disparue semblait présente. .. comme si elle avait laissé un peu de son âme dans cette salle fin 2014. Son départ est d'autant plus cruel tant son cinéma éclabousse d'humanité.A voir. à voir, â voir pour être bien.
Heureux sont parfois les possesseurs de cartes ciné : ils peuvent sans regret financier assister à une première partie d’un film, puis se lever et s’échapper vers d’autres cieux. Le beau début du film se passe dans une piscine municipale, celle de Montreuil, 93. Tant que l’action n’en sort pas, tout baigne. Plongés au milieu des clapotements et de leurs échos, entre les scintillements de l’eau, des regards épris et des faïences, avec la moiteur lascive et les simples appareils, dans ce cadre original et hors du temps, les unités de lieu et d’action sont préservées, remarquables. L’histoire d’amour de Samir et Agathe est simple et séduisante, le futur couple un peu transparent mais si poétique. Avec une photo superbement détrempée, des personnages secondaires à mourir de sourire (ah les employés en mode Always Lenin), on savoure au sec dans son fauteuil la force tranquille de ce cinéma qui sait humecter ainsi nos yeux et nos cœurs. L’effet aquatique est réussi. Et puis plouf et patatra, le film se casse : départ vers l’Islande, dans un improbable congrès de maîtres-nageurs. Avec d’ennuyeux discours, des personnages superfétatoires et artificiels, des scènes décousues et répétitives, des complaisances narratives, une forme parfois documentaire sur les paysages d’Islande (un peu Connaissance du monde). Et le côté ahuri du jeu de Samir qui en se répétant finit par lasser. On sent une écriture laborieuse, cherchant en vain de bonnes idées. Cette fin ratée où Samir, au moment de rouler une pelle mouillée à une nymphe de passage, va plonger dans la conclusion escomptée… Peut-être la maladie de la réalisatrice, sa triste et précoce disparition ont-t-elles affecté la deuxième partie du film. Mais je ne critique pas davantage, vous renonceriez à aller voir les belles premières séquences !
Solveig Anspach est depuis toujours, allez savoir pourquoi, bénéficiaire d'une extrême complaisance de la critique, qui voient dans ses films humour subtil et jolies chroniques quand moi je n'y vois que romances pataudes, rarement bien écrites et personnages stéréotypés sans l'ombre d'une finesse. L'Effet aquatique est pour moi le pire film qu'elle ait jamais fait, car non seulement j'y retrouve ses "esquisses" de personnages mal foutus, poético-cracras, sans subtilité dans leurs défauts ou qualité (oui, ils sont tout d'une pièce), mais en plus cette fois le scénario est confondant de débilité, notamment la partie islandaise où j'ai réellement halluciné devant les séquences du congrès : inertie du rythme, platitude des dialogues, ratés du scénario (le "vrai" représentant d'Israel est annoncé, cassant donc le jeu du faussaire Samir, sauf que 30 secondes plus tard c'est déjà oublié). OK je veux bien admettre que la poésie de Solveig Anspach ne me touche pas, et qu'elle en touche d'autres, mais les incohérences du scénario sont quand même visibles à 100 mètres. Et cette propension à filmer l'Islande (sa terre, quand même !) comme un dépliant touristique ! Tout le monde s'en fout, c'est ça ? On accepte tout de Solveig Anspach parce que c'est "mignon", "poétique", "plein de tendresse" et de "décalage" ? Et parce qu'elle n'est plus là ? Elle a donc forcément fait un chef d'œuvre ? Pas d'accord.
Malgré les bonnes intentions de départ et la bonne volonté des acteurs, le film s'avère très vite assez faible, dépourvu d'enjeu et surtout inconsistant dans la mise en scène comme dans la direction d'acteurs. Solveig Anspach reste une metteuse en scène attachante et singulière, mais son dernier film est malheureusement raté. C'est comme ça, mais ce n'est pas grave.