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Michel Gillen
25 abonnés
171 critiques
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4,0
Publiée le 26 février 2024
Film dont ma qualité essentielle provient de l'amour porté par le réalisateur à ses personnages . Histoire banale sublimée par une realisation tout en délicatesse. Des adultes aux adolescents la direction d'acteurs en fait des personnages émouvants.
Film intimiste sur l'impact de la vie réelle des adultes sur l'amitié de leurs fils adolescents. Scénario très mince et beaucoup de longueurs qui installent une certaine douceur avant les ruptures inévitables. L'ennui gagne malgré la finesse du jeu des acteurs, Kinnear en tête.
Un récit d’apprentissage à la fois cruel, subtil et sans manichéisme sur l’amitié de deux ado, perturbé par des histoires d’argent entre leurs parents. Bienvenu dans le monde des adultes !
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12 478 critiques
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1,5
Publiée le 30 novembre 2020
Le jeune Jake Jardine quitte son beau quartier de Manhattan pour celui plus tranquille de Brooklyn! Une nouvelle vie pour cet ado dont le père est acteur et la mère psychologue! Jake a parfois du mal à se faire des amis et pourtant il devient très proche avec Tony, son voisin! Les parents ont des problèmes et ce sont les gamins qui trinquent [...] Quel ennui alors que le film ne dure que 82 min! Deux mondes distincts, celui des enfants et celui des adultes! il est question d'infimes interactions humaines, d'expulsion et de non-dits dans un drame très bobo qui ne nous èmeut pas! il faudra du temps au spectateur pour tirer d'elles la substance de ce cinèma du quotidien! Greg Kinnear fait une gueule de six pieds de long durant tout le flm, ce qui n'arrange rien à l'affaire! Les jeunes comèdiens ne sont guère mieux, jamais attachants! Au final, Ira Sachs nous concocte une chronique lègèrement sophistiquèe qui peine à trouver le bon èquilibre! Très surfait...
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18 103 critiques
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1,5
Publiée le 24 septembre 2020
La relation entre et les garçons n'a ni émotion ni énergie elle semble fausse donc on ne s'engage pas. La référence à un père absent et à la douleur du garçon était un crochet à son futur échec qui était trop évident et superficiel. Renforcé par la scène vraiment du père et du fils où le père déclare que le travail acharné et les efforts ne valent pas la peine si vous avez le talent. Quelle était vraiment la relation entre la couturière et le grand-père ?. À moitié laissé entendre et pourtant, nous sommes censés être émotionnellement attirés par son appel à rester et à ne pas payer le tarif en vigueur. Qu'est ce que le réalisateur essayait de faire avec ce film il ne s'agissait certainement pas de la relation entre les 2 garçons, ce n'était pas de la relation entre le père et fils, présents ou absents, ni de familles, ou de mari resté à la maison avec une femme qui travaille, des entrepreneurs immigrés en difficulté ?. Le chagrin, la perte, le sexe, grandir, vieillir, rien, n'a été pas développé ou construit. Il n'y a jamais eu de moment où vous vous êtes engagé émotionnellement avec le film dans Brooklyn Village...
Sur fond de gentrification, une histoire d'amitié sensible et juste entre deux adolescents qui n'ont pas encore intégré les réflexes de classe de leurs parents. Les deux jeunes acteurs sont extraordinaires et donnent chair à une histoire aussi simple qu'émouvante, et dont la conclusion n'est peut-être pas aussi gentiment mélancolique que la bande originale pourrait le laisser penser.
Ce n'est pas manichéen, c'est bien filmé. Les dialogues et les personnages sont profonds. Pour une fois, le New York filmé n'est pas bling bling. Mais l'histoire est trop pauvre pour en faire un grand film.
Cherchant à capter la force vitale d’une jeunesse où rien n’est impossible, contrainte, malgré son silence, de cohabiter avec ses géniteurs, Brooklyn Village est pris d’une fâcheuse tendance à n’émerveiller que par sa musique et les dessins de son protagoniste, chargé de diffuser la poudre d’étoile instillée par ses enfants dans le quotidien répétitif et terne frappé du sceau « film d’auteur indépendant ». Toute la démarche refuse la grandiloquence, jette un père plein de larmes à la cave comme aveu implicite des blessures adultes ; pourtant la démarche de Sachs elle-même sonne comme grandiloquente, gorgée d’une lutte des classes intestines où les sentiments n’ont guère de prise. Naissent les clichés où les Latino-américains sortent les photos de famille, où l’Américain bourgeois monte son spectacle un peu ridicule et où la mère est psy. Touchés nous ne le sommes jamais, captivés guère. Derrière la révolte anti-bourgeoise, Brooklyn Village donne l’impression de n’avoir rien à raconter, de laisser couler l’existence de ses personnages du haut de son perchoir new-yorkais. Car le film pense traiter la fragilité mais donne le sentiment d’un contrôle omniprésent plutôt hors-sujet.
Un film nuancé au scenar plein de délicatesse. Le rythme est assez lent mais permet de prendre le temps de présenter et complexiser ses personnages sans tomber dans la caricature des caractères. Un film intimiste frais et fort sympathique du coup.
Une tranche de vie très réaliste qui manque malheureusement un peu d'envergure. La réalisation est bien trop timide. Un sous Woody Allen qui malheureusement reste à la surface de son véritable sujet.
J’aime ces films indépendants du quotidien qui font pleurer, il se raconte une histoire derrière, une simple tranche de vie très émouvante, ça fait du bien au moral.
Le film d’Ira Schacs base son intrigue sur le phénomène de gentrification qui touche toutes les grandes villes occidentales. Des quartiers autrefois délaissés par des habitants aux revenus confortables se retrouvent lentement repris d’assaut par ces derniers et voient le prix de l’immobilier et des loyers augmenter. C’est ici ce qui se passe quand une famille récupère l’appart du grand-père et veut que la boutique du rez-de-chaussée paye un loyer dans les prix du marché. Le conflit d’abord discret s’impose de plus en plus dans la vie et l’amitié des fils des deux familles. Personnellement, j’avais beaucoup aimé le précédent film du réalisateur (« Love is strange »), mais malheureusement je ne pourrais pas en dire autant de celui-ci que j’ai trouvé relativement peu passionnant. J’ai été sensible à l’amitié immédiate de ces deux jeunes garçons et à l’effet des querelles d’adultes sur celle-ci. Mais, honnêtement, tout est trop survolé pour être vraiment intéressant. Le film dure une heure vingt-cinq et pourtant même pour une durée aussi courte j’ai trouvé l’histoire trop légère. Tout traine beaucoup et le film se perd dans des séquences sans réel intérêt qui n’amènent rien et retardent juste l’explosion de la crise dans le duo des deux jeunes garçons. C’est relativement charmant, du fait de la bonne interprétation des deux jeunes acteurs, mais au final cela reste quand même un peu insipide. Pas franchement raté, mais trop léger pour être intéressant.
Un très beau drame sur l 'éducation des enfants. Ira Sachs est un très bon réalisateur. Greg Kinnear incarne un père qui fait du théâtre. Jennifer Ehle interprète une mère. Paulina Garcia campe le rôle d'Eleanor la vendeuse défavoriséen. Théo Taplitz et Michael Barbieri sont les révélations de ce film dramatique autour de la famille.
Un film qui tarde à démarrer, posant longuement un décor qui ne présente pas grand intérêt, tout comme le scénario très minimaliste. Reste ici et là un ou deux beaux moments d'émotions. C'est bien peu...
On avait envie de découvrir le Grand Prix du Festival de Cinéma Américain de Deauville 2016. Brooklyn Village c’est cette comédie dramatique indépendante portée essentiellement par de jeunes comédiens qui font prendre conscience aux plus grands d’un problème social. Ici, c’est la famille de Jake qui hérite d’une maison dont le rez-de-chaussée est occupé par la boutique de Leonor, une couturière latino-américaine. Mais le loyer s’avère bien inférieur aux besoins des nouveaux arrivants, ce qui va compliquer les relations cordiales qui s’étaient installées initialement. Ira Sachs filme une œuvre très humaine avec quelques notes touchantes. Problème, nous sommes au cinéma. Cela signifie que nous aurions appréciés davantage d’enjeux dramatiques, quelques mesures de contrariétés et une once de consistance. Bref, le délicieux casting ne suffit pas à insuffler le dynamisme recherché. D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44