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    Brooklyn Village
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    94 critiques spectateurs

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    btravis1
    btravis1

    112 abonnés 529 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 septembre 2016
    Le film a certes un faux rythme et une certaine lenteur mais par quelques scènes, il réussit parfaitement à décrire la naissance d'une amitié forte entre les 2 adolescents et dans le même temps la dégradation des relations entre les parents respectifs à cause d'enjeux financiers. La partie sociale est également très intéressante, avec notamment les changements de population dans un quartier quand celui-ci prend de la valeur et les conséquences que cela engendre. C'est aussi un plaisir de retrouver Greg Kinnear dans un bon rôle et de découvrir le jeune Michael Barbieri, fort talentueux.
    kristin75
    kristin75

    11 abonnés 57 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 septembre 2016
    Enchaîner ce film et celui de Xavier Dolan, c'est comprendre le fossé qui les sépare. Finesse et élégance sont au rendez-vous de ce Brooklyn Village. Ce qui peut paraître comme anecdotique est en réalité un film qui dit beaucoup sur notre monde et la question centrale de l'argent au coeur de nos relations. Avec des acteurs impeccables et une mention très spéciale aux deux jeunes héros de l'histoire qui sont épatants. On tient là le futur Al Pacino!
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 24 septembre 2016
    Hyper juste, fin, pas manichéen, pas un film de l'entre soi, vraiment une question d'actualité.
    les mêmes questions qu'on peut se poser dans toutes les villes françaises
    hulot02
    hulot02

    17 abonnés 193 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 septembre 2016
    Ira Sachs est en train de devenir un réalisateur majeur en tissant de film en film une oeuvre ou cohabitennt constamment subitilité, élégance et intelligence. Brooklyn Village (quel mauvais titre français ...), est son travail le plus fort le plus universel. Loin des radotages d'un Woody Allen vieillissant, il construit un drame puissant sans aucun manichéisme ou facilité scénaristique. La pureté des idéaux adolescents sont ici broyés par l'implacable buldozer d'une société ou la loi du plus fort (du plus riche) règne quels que soient la moralité de chacun. Tous les personnages sont décrits avec bienveillance et attention et on se demande comment il est possible de dire autant de choses essentielles en 1h25 minutes quand tant de films nous prennent en otage de longues heures pour nous faire perdre notre temps ... Chef d'oeuvre.
    Daniel C.
    Daniel C.

    150 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 septembre 2016
    La "gentrification", terme récent qui désigne l'embourgeoisement d'un quartier populaire, qui avec la venue de classes sociales plus élevées, produit une plus-value de l'immobilier et un départ des classes populaires. Eh bien voilà, ici cela se passe à New York et l'histoire affective, les liens amicaux, qui se nouent ou se sont noués, comptent un temps, puis s'évanouissent sous la pression financière. Sans agressivité marquée, c'est comme si cela était inéluctable. Ce constat est finalement assez triste.
    Anne M.
    Anne M.

    75 abonnés 643 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 septembre 2016
    Atmosphère New Yorkaise de quartier très feutrée ; incursion tout en finesse dans l’intimité de deux familles que l’héritage d’un vieil homme fait se rencontrer : un couple d’intellectuels avec un ado, une couturière d’origine latino-américaine et son fils adolescent également.

    Les jeunes se lient d’amitié, mais bientôt cette paisible atmosphère va se trouver infiltrée par une amertume et un constat sans merci, du fait des intérêts divergents entre les parents respectifs.

    Un film intéressant et cinglant, malgré ses formes tout en douceur, bien joué et parlé, qui met en scène une face cynique de ce quartier mythique de New York.
    vincentasc
    vincentasc

    34 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 septembre 2016
    Très joli film, sans prétention, sans esbroufe ni tic de mise en scène. D'une belle humilité et simplicité porté par deux jeunes comédiens. Le scénario va directement à l'essentiel sans se perdre dans des considérations à la mode. À voir comme on déguste un bon vin dans les derniers jours de l'été.
    poet75
    poet75

    276 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 septembre 2016
    C'est par un simple appel téléphonique que Jake (Jacob de son vrai prénom), un adolescent de 13 ans, apprend la mort de son grand-père. Déjà, dès le début du film, cette scène en donne le ton : le réalisateur préfère la nuance et la subtilité plutôt que les grands effets. Car si c'est par le truchement d'un appel téléphonique qu'est révélé à Jake ce décès, c'est, pour le réalisateur, une manière d'indiquer, l'air de rien, le peu de proximité qui subsistait entre le défunt et ses descendants. Toujours est-il que les parents de l'adolescent en profitent pour déménager et s'installer dans l'appartement de Brooklyn où résidait l'aïeul et dont ils héritent. D'abord mécontent, Jake ne tarde pas à se satisfaire pleinement de ce changement de cadre de vie qui signifie pour lui la naissance d'une amitié.
    Son nouvel ami, un garçon de son âge, se prénomme Toni et il est le fils de Leonor, une couturière qui tient boutique juste au-dessous de l'appartement où il habite désormais. On ne tarde pas à apprendre que c'est le défunt grand-père qui avait accueilli, pour un loyer des plus modestes, l'humble retoucheuse de vêtements. Entre les deux garçons, nonobstant leur différence de classe sociale, naît et grandit une amitié qui semble indéfectible. Jake est beaucoup plus introverti que Toni, mais qu'importe, tous deux partagent le même désir, celui d'être admis dans une prestigieuse école où pourront s'épanouir leurs talents d'artistes.
    Cette belle amitié, si, dans un premier temps, elle semble parfaitement convenir et à Brian, le père de Jake, et à Leonor, elle n'en devient pas moins, au fil du temps, à leurs yeux, de plus en plus embarrassante et incongrue. C'est qu'un élément nouveau intervient : Brian, du fait de la précarité de son emploi (il est comédien) et de la pression exercée par sa sœur, en vient à exiger de Leonor le paiement d'un loyer beaucoup plus conséquent que celui qu'elle versait jusque là. Pour la modeste couturière, bien évidemment, une telle demande est impossible à honorer.
    Ira Sachs, sans jamais s'appesantir sur l'aspect dramatique de son récit, montre néanmoins parfaitement, par petites touches, comment s'agrandit la cassure qui sépare le monde des adolescents de celui des adultes, leurs parents. Le réalisateur se garde bien, cela dit, d'accabler ses personnages, il ne manie pas la caricature, mais, avec délicatesse, il montre que, même chez Brian, homme qui n'a rien d'un monstre, ce sont les impératifs économiques qui l'emportent sur tout le reste. « Nul ne peut servir deux maîtres », comme il est dit par Jésus dans l'Evangile (Lc 16, 13). L'amitié de deux adolescents, malheureusement, ne pèse pas bien lourd sur le plateau de la balance quand, de l'autre côté, s'impose le poids de l'argent. Ce film poignant et délicat en est l'illustration. 8/10
    Gérard Delteil
    Gérard Delteil

    208 abonnés 1 917 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 septembre 2016
    C'est bien intentionné, le thème est intéressant : comment l'argent et la propriété polluent les relations humaines. Malheureusement, c'est terriblement mou et plat, les longueurs s'accumulent et, si quelques scènes, assez cruelles, sont réussies, ce film souffre d'un manque de rythme que le talent des acteurs, en particulier des deux jeunes, ne parvient pas à compenser. Tel quel, un court métrage aurait largement suffi.
    Sans doute aurait-il fallu développer quelques autres aspects de la vie de cette famille de bobos, dont le réalisateur a tout de même le mérite de ne pas se contenter de regarder le nombril, comme le font tant de ses confrères.
    Ufuk K
    Ufuk K

    523 abonnés 1 486 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 septembre 2016
    "brooklyn village " grand gagnant du dernier festival de Deauville est une jolie fable douce amère. le film qui évoque la lutte des classes sociale et l'amitié est un concentré d'émotions bravo à la composition d'ensemble mentions spéciales aux jeunes acteurs et paulina garcia.
    WutheringHeights
    WutheringHeights

    112 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 22 septembre 2016
    On retrouve dès les premières minutes de ce film ce qui fait la particularité des films d’Ira Sachs, cette délicatesse et cette capacité à exprimer une forte émotion en un plan, sans forcément de dialogues. (...) Le cinéaste livre un film subtil, sensible et magnifiquement interprété par deux débutants convaincants (Michael Barbieri et Theo Taplitz) et la star chilienne Paulina Garcia

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    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 188 abonnés 5 196 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 septembre 2016
    Un problème d'adultes qui interfère sur une amitié d'adolescents naissante nous donne un film délicat et doux mettant en parallèle une éducation plutôt bourgeoise et aisée, avec des parents compréhensifs et aimants et leur relation avec la mère du jeune ami de leur fils qui ne peut plus payer son loyer. Une façon de filmer très ample avec des scènes où la parole s'exprime, enfants ou adultes, de façon très naturelle. Joli
    velocio
    velocio

    1 321 abonnés 3 153 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 19 septembre 2016
    Agé de 50 ans, le réalisateur américain Ira Sachs a commencé sa carrière à Memphis, où il est né, et il la continue à New-York où il habite dorénavant. Cette figure du cinéma indépendant américain a tourné son premier long métrage il y a 20 ans et "Brooklyn Village" n’est que son 6ème long métrage. Cette production réduite en nombre ne l’a pas empêché de glaner des prix importants : Grand Prix du Jury au festival de Sundance 2005 pour "Forty Shades of Blue", Grand Prix du Festival du cinéma américain de Deauville 2016 pour "Brooklyn Village". Il y a deux ans, "Love is Strange", le film précédent d’Ira Sachs, s’intéressait à un couple d’homosexuels âgés dont la vie était perturbée par un problème économique. "Brooklyn Village", dont le titre original, "Little Men", est beaucoup plus parlant, s’intéresse aux répercussions sur la vie de deux jeunes adolescents d’un problème économique et de ses conséquences sur le comportement de leurs parents respectifs. Dommage que quelques imperfections dans le scénario nuisent à la crédibilité de ce film qui, par ailleurs, permet aux spectateurs de se situer à l’intérieur d’un triangle dont les sommets sont l’argent, la générosité et l’amitié.
    papalou
    papalou

    15 abonnés 225 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 octobre 2016
    Le Pere de Little miss sunshine ! Yes c'est bien lui!
    Pour moi j'ai été bouleversé par cette comédie dramatique. Ces enfants en devenir et ces adultes confrontés aux quotidiens à leurs limites à leurs choix!
    Non vous n'allez pas visité brooklyn ou NY !
    Vous restez dans cette appart et boutique qq trottoirs qq ponts magnifiques qq photographie de Ny...
    Beaucoup de mélancolie et pas de manichéisme dans les personnages !
    Je n'avais vu aucun film de Ira S: il a une attitude bienveillante vis à vis de ces personnages et il s'empare de la position de l'ado et La tient tout au long du récit !
    Tout en douceur lkes épreuves et les amis passent et font grandir!
    Excellent !
    Sally Ecran et toile
    Sally Ecran et toile

    65 abonnés 304 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 septembre 2016
    Gagnant du Grand prix du 42ème Festival du cinéma américain de Deauville, « Brooklyn Village » ne comptait pas parmi nos favoris. Néanmoins, le dernier long-métrage d'Ira Sachs contient quelques belles qualités et propose un beau moment ciné.

    Parfois comparé (à tort ?) à l’univers de Woody Allen (décidemment, on cherche toujours le digne successeur du réalisateur), « Brooklyn Village » nous immerge dans le quartier très prisé de Brooklyn. L’atmosphère dépeinte montre combien il fait bon vivre en dehors de l'animation du centre ville de New York, là où la liberté de mouvement est plus aisée que dans le quadrillage infernal de la CBD. Aussi, nos deux jeunes amis s'adonnent à des plaisirs simples comme les longues balades en rue, les séances de jeux vidéo, les matchs dans le square du coin. Ils redécouvrent à deux les plaisirs de l’amitié et ceux de l’indépendance juvénile. Mais sont-ils encore si jeunes que cela ? Leurs idéaux, leur discussion tentent à démontrer qu’ils sont déjà ancrés dans une vie de projets et non plus dans celle de l’insouciance. Tony n'a qu'un objectif en tête : devenir acteur. Aussi, il n’hésite pas à entraîner son ami dans un groupe d'improvisation où ils laissent libre cours à leurs émotions. Jake, lui, a toujours aimé le dessin et veut entrer dans une célèbre école d'art. Leurs rêves, leur amitié sont bénéfiques l'un pour l'autre. Mais tous les projets, tout l’univers qu’ils se sont construits risquent de s'écrouler quand les parents de Jake décident d’augmenter le loyer de la boutique de Leonor.

    spoiler: Tout à fait légitimes, les nouveaux propriétaires des lieux ne font pas ce choix par profit égoïste mais parce qu’ils n'ont pas d'autres alternatives... Brian, le père, est acteur de théâtre alors que Kathy, psychologue, travaille tard pour faire vivre sa famille. Face à ce couple, Leonor, leur locataire du rez-de-chaussée, installée là depuis de nombreuses années, manque de ressources au point de ne pouvoir assumer cette augmentation inopinée. Pour éviter de se faire expulser, la coutière n’hésitera d’ailleurs pas à rappeler qu’elle s’est longuement occupée du père de Brian et que celui-ci était contre l’idée de voir son magasin fermer. Le dialogue est rompu, le conflit d’intérêts réel et l’amitié de nos deux héros est compromise.


    Ce thème, relatif aux problèmes d’argent, Ira Sachs l’a déjà exploité dans son cinéma. Dans « Love is strange », présenté il y a deux ans dans le même festival, il évoquait la difficulté d’un couple homosexuel à faire face à un problème économique. Qu’il s’agisse de celui-ci ou de sa réalisation précédente, le réalisateur parvient à chaque fois à nous faire entrer au cœur de la vie de ses personnages et fait de nous des spectateurs privilégiés.

    Le titre original, « Little Men » est relativement explicite. Ce ne sont pas les adultes qui sont au cœur de l’intrigue, mais bien ces adolescents qui, par les bouleversements de leur quotidien, vont peu à peu entrer dans le monde des adultes. Ces gamins, ce sont Jake (interprété par Théo Saplitz, scénariste et réalisateur de courts-métrages à seulement 13 ans !) et Tony (le débutant Michael Barbieri). Si leur jeu est parfois inégal, surtout en ce qui concerne Michael, ils parviennent toutefois à nous faire croire à leur amitié et nous à entraîner dans leur univers avec une décontraction et une assurance évidentes. Sans doute aussi parce qu’ils ont des coachs de rêve : les parents du premier ne sont autres que Greg Kinnear (l’extraordinaire père dans « Little Miss Sunshine ») et Jennifer Elhe (« Le discours d’un roi », « Les jardins du roi ») alors que Leonor, la peu commode maman de Tony, est Paulina Garcia, grande comédienne chilienne.

    Intrusif, bien interprété, le huitième long-métrage d’Ira Sachs manque parfois de cohérence. Agréable à voir, il ne nous a pourtant pas marqué au fer rouge et méritait peut-être de laisser sa place honorifique à d’autres films de la compétition bien plus innovants.
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