Film plein de charme malgré son scénario simpliste, son montage syncopée pépère, son interprétation fadasse – même par les « stars ». Oui, le charme subsiste car l’histoire touchera tous ceux qui aiment les enfants, les ombres des familles aristocratiques d’antan et surtout la nature et les animaux. Notre belle Sologne est magnifiquement filmée et c’est là l’intérêt majeur de l’œuvre. C’est dommage que tout manque de charpente et d’aspérités. Un film qui aère et qui ravive nos vieux souvenirs d’enfance à la campagne, avant l’UE et la FNSEA ! Ce genre de film sans relief mais qui charme quand même et laisse un agréable souvenir.
Cette école buissonnière nous plonge au coeur de la Sologne en 1927. C'est un film avec un enfant en rôle principal mais pas que, la série des acteurs bien connus qui l'accompagne joue parfaitement dans une nature qui est le véritable premier acteur du film, joliment filmée. Sans doute pas parfait mais un bel hommage à cette région hors des désordres plus modernes.
A voir en famille, ce conte à l’intrigue enfantine déploie tous ses charmes au fil des scènes de la campagne solognote, à la beauté fascinante. L’élégance de l’image compense un peu un scénario sans aspérités et une forme de cabotinage des comédiens. Mais la carte postale est belle et la fraicheur du jeune Paul réjouissante. Cette histoire de famille qui se déroule dans les années 1930 plaira aux enfants et aux plus grands, aux nostalgiques d’un temps définitivement révolu et aux amoureux de la nature. Nicolas Vannier à, comme toujours, magnifié la nature… c’est un hymne à la ruralité et un regard écologique qui ne dit pas son nom.
Quand le cinéma français loin de ses cahiers des charges inclusifs est capable de nous pondre des petites pépites. Ce film est ode à la ruralité, une balade bucolique pleine de mélancolie et de nostalgie. Scénario simple mais efficace et bien mis en scène. Mention spécial pour François cluzet qui campe merveilleusement bien son personnage de vieux braconnier acariâtre plein de sagesse et de savoir.
[L'École Buissonnière, 4/5] Une belle histoire avec pour héros un petit garçon orphelin adorable que la vie a chahuté dès le départ. Autour de lui, maman Célestins (Valérie Karsenti) et Totoche (François Cluzet) font office de parents de substitution. Les paysages sont magnifiques avec des vues incroyables sur les animaux sauvages de la Sologne, en particulier le cerf. L'action située dans les années 1930 nous ramène à une réalité oubliée, un temps où l'on était encore en contact avec la nature et où on la respectait bien plus que 90 ans plus tard.
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3,5
Publiée le 7 juin 2022
On est loin du Grand Nord Canadien, on est loin des loups, on est loin des trappeurs...on est loin de tout ça! Nous sommes en Sologne au coeur de la forêt, de la pèche et de la chasse avec un petit garçon qui n'a pas connu ses parents! il y aura toujours des amateurs de Nicolas Vanier, de films tout pleins de bons sentiments avec une nature magnifique, mais dont la recherche des racines arracheront des larmes aux coeurs sensibles! Et avouons le, "L'ècole buissonnière" (2017), tirè du roman de Vanier, fonctionne formidablement bien avec des acteurs parfaitement bien dirigès! On rentre dans cette forêt avec ce petit parisien orphelin et ses personnages inquiètants que sont Borel ou le le comte de La Fresnaye (François Berlèand, touchant), et on n'en ressort grandi et heureux d'avoir pu dècouvrir le monde de la campagne avec Totoche le braconnier, une sorte de grand-père spirituel avec plus d'un tour dans son sac! Quel bonheur de faire l'ècole buissonnière au coeur de la nature avec une certaine vèritè dans cette forêt qu'on a un peu trop vite oubliè aujourd'hui...
"L'Ecole buissonnière" est une très belle fiction, coécrite et mise en scène par Nicolas Vanier. le cinéaste nous offre de magnifiques décors naturels et des scènes animalières majestueuses en forêts de Sologne. Son scénario original nous conte une histoire émouvante, interprétée par une brillante troupe de comédiens : Valérie Karsenti parfaite dans le rôle de Maman Célestine, Eric Elmosnino très efficace dans celui son époux le garde-chasse, le comte joué par François Berléand que l'on voit hélas trop peu. Quant à François Cluzet, il se révèle comme toujours fantastique dans un joli rôle d'homme libre.
Si on appréhende ce film dès le départ comme "conte pour enfants", ça passe. Parce que le fond de l'histoire est peu crédible : un châtelain dont la fille part avec un homme que le père réprouve, ils ont un enfant la mère meurt en couche le père meurt à la guerre et le vieux châtelain laisse ce GARÇON vivre dans un orphelinat merdique où on le maltraite ? Invraisemblable. Et ça c'est vraiment gênant pour entrer dans le film et l'apprécier. Le cœur se serre en voyant les scènes de chasse où truites canards lièvres et autres ne font pas semblant de mourir, eux 😓 Ce qu'il y a de bien : les jeux d'acteurs de l'enfant et de Célestine, et la Sologne qui joue son rôle avec beaucoup de conviction et de .. naturel. Je dis 2,5* pour saluer les bois-z-et les taillis.
Un film bien gentillet, pas compliqué à suivre, avec de nombreux personnages attachants (la plupart à vrai dire).Cette histoire d'orphelin dans les années 30, pris en charge par une domestique d'un château habité par un Vicomte, un peu vieux jeu, au cœur blessé, mais ouvert et généreux se déroule sans trop de surprise. La chute est aisément devinable dés le premier tiers du film . La domestique est un peu volage. son mari, garde-chasse est obsédé par le braconnier Totoche, vieux et solitaire, qui va finir par prendre en amitié le jeune Paul et lui faire découvrir les joies et beauté de la nature, à contempler ou à exploiter. les images de la nature et des animaux (oiseaux, poissons, renards, biches et cerfs) sont toujours jolies et parfois magnifiques, mais il finit par y en avoir trop, même s'il s'agit du domaine d'un château, o a du mal à croire à leur réalité Au total ce film est davantage un conte, un peu à la Hector Malot, qu'une intrigue haletante, mais on ne s'ennuie pas
L'Ecole Buissonnière est un film bucolique. L'histoire n'est franchement pas le plus important C'est la Sologne le véritable sujet du film avec tous ses habitants, à poils, à plumes et à écailles. Les humains ont la chance de cohabiter avec toute cette nature giboyeuse. L'enfant qui découvre cette nouvelle vie se sent bien au contact du braconnier qui lui apprend tout ce qu'il sait. Son sort, on peut le deviner assez vite sans que pour autant, on ne s'ennuie. Le dénouement ne satisfera pas tous les spectateurs mais, personnellement, ne m'a pas dérangé.
Beaucoup de poésie dans ce film à prendre comme un joli conte! La Sologne magnifique et cette forêt envoûtante ! Un joli moment apaisant . Je ne l'avais pas vu à sa sortie et j'ai passé ce soir un merveilleux moment.