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Lolah
1 abonné
8 critiques
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4,0
Publiée le 26 septembre 2021
Beaucoup de poésie dans ce film à prendre comme un joli conte! La Sologne magnifique et cette forêt envoûtante ! Un joli moment apaisant . Je ne l'avais pas vu à sa sortie et j'ai passé ce soir un merveilleux moment.
Un très beau film tourné un peu à l'ancienne avec de superbes paysages. L'histoire est très captivante, j'ai direct été pris dans le film. Le jeu d'acteurs est très bon.
L'ECOLE BUISSONNIERE (2017): 1930, Paul un jeune parisien de 11/12 ans, découvrira une nouvelle vie dans le calme d'une Sologne ensoleillée. Un total dépaysement s'offrira à lui. Le réalisateur Nicolas Vanier pour honorer son scénario nous fera parcourir de magnifiques forêts, tout en n'oubliant pas de nous présenter les diverses espèces qui l'habitent, oiseaux, cerfs, poissons… Une école forestière aux splendides images sentant bon la liberté et la joie de vivre. Un guide pour accompagner ce garçon sur les sentiers perdus de ce paradis terrestre, le braconnier Totoche (François Cluzet), avec lui, il apprendra les secrets de cette beauté qui l'entoure. Des scènes contemplatives pour illustrer une intrigue familiale, celle-ci sera simple et sans grande surprise (un film pour tous). Un manque d'énergie se fera aussi ressentir par une mise en scène assez plate, jouée par des acteurs un peu trop fades. Le film sera beau, gentil, et scintillera par ses couleurs, mais la B.O beaucoup trop discrète n'arrivera jamais à lui insuffler l'élan nécessaire pour un réel envol.
Le vrai cinéma de papa tout dans la technique (lumières et décors) mais rien dans la mise en scène, très classique tout comme l’interprétation. Un effet dépaysant et bienveillant certainement mais trop lisse pour sortir du lot cet ersatz d’Enfants du Marais. La puissance dramatique du film ne sort jamais et finit même en comédie presque potache.
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5,0
Publiée le 3 août 2020
L'histoire commence dans un orphelinat où les enfants sont maltraités. Un jeune homme provocant parmi eux, Paul a une visiteuse Célestine qui a été convoquée. On lui demande de le mettre en détention car l'orphelinat va bientôt fermer. Ce n'est pas une parente mais il existe un lien vague que nous n'apprendrons pas à ce stade de l'histoire. Elle refuse la demande mais accepte de voir Paul avant de partir. Son défi se manifeste à nouveau et il est giflé par l'homme en charge et traité brutalement. L'impact sur la femme est évident et la scène suivante nous les voyons ensemble dans le train. Il est évident que Paul a des sentiments mitigés à propos de ce changement dans sa vie. Une légère torsion de l'histoire est introduite lorsque nous découvrons que Célestine (et beaucoup d'autres) soutiennent et protègent réellement Totoche mais Borel n'a aucune idée. Paul continue d'évoluer de manière agréable et se rapproche de Célestine. Les interactions qui suivent gardent l'histoire intéressante mais nous ne sommes pas conscients de ce qui est encore à venir. Le reste de l'histoire est joliment rythmé et soigneusement tissé alors qu'il se développe vers une divulgation inattendue. Le jeu des acteurs était très bon, le paysage était splendide et l'intrigue a gardé mon intérêt tout au long. La fin même si certains peuvent trouver cela un peu trop "mignon" m'a laissé assez satisfait. Un petit bijou qui mérite sa si note élevée...
C’est du pur Nicolas Vanier dans les bons et les mauvais côtés. Pour le positif c’est une nouvelle fois un film passionné qui sublime par sa photo la nature qu’il filme. Celle ci est mise en valeur de la plus belle manière qui soit. En dehors de ça l’école buissonnière est un film terriblement convenu, avec un petit côté désagréable de « c’était mieux avant ». Les « rebondissements » de l’histoire se voient venir longtemps à l’avance et mon ennui a du coup grandi au fur et à mesure jusqu’à me faire penser qu’une sieste à la campagne serait plus agréable que de revoir ce film.
Quatre ans après son excellent BELLE ET SEBASTIEN : Nicolas Vanier nous offre un beau raté avec ce nouveau film inspiré de son roman éponyme. Tout est prévisible, des personnages caricaturaux , une réalisation aussi plate que le vin périmé de Totoche voire inexistante, et un manque de profondeur dans les interprétations excepté Valentine Karsenti. Puis il faut avouer que Jean Scandel est très très loin de la profondeur de Félix Bossuet dans Belle et Sébastien. Ne reste alors que les plans "natures" puis on se dit que Nicolas Vanier devrait se tourner vers les films documentaires : Dommage !
Le cinéma de Nicolas Vanier n'est pas exempt de défauts, mais celui-ci est toujours respectueux de son public, même si ce n'est pas forcément celui après lequel je cours. « L'École buissonnière » est probablement son film le plus grand public, ayant (à mon sens) rencontré en salles un succès aussi important qu'inattendu. Qu'écrire ? Un spectacle « à l'ancienne », avec une histoire d'enfant orphelin découvrant un monde qu'il ne connaît pas, avec bons sentiments mais pas trop, personnages « locaux » très, très typiques (accentués par certains acteurs, François Cluzet et Eric Elmosnino en tête, heureusement plus subtilement entourés de Valérie Karsenti et François Berléand) et des sous-intrigues parfois gentillettes. Mais aussi un divertissement assez généreux, menant correctement sa barque dans sa logique « familiale et grands espaces », soignant particulièrement sa photo lors des scènes de forêt, très bien filmée, n'ayant pour l'occasion pas grand-chose à envier aux documentaires signés Jacques Perrin. C'est souvent lorsque l'action s'y déroule que le film séduit, et l'on sent bien que Vanier, lui-même chasseur, fait un réel effort pour ménager les « anti », la jouant même « morale » lors d'une scène importante (que vous devinerez aisément). Bon, je me serais aisément passé de cette battue finale (qui a au moins le mérite de ne pas être montré), m'enfin... Pas de surprise ou d'émotion intense en vue, donc, mais un titre faisant à peu près le taf et soignant un minimum sa forme : c'est toujours ça de pris.
Un très bon film qui sort de l'ordinaire et arrive à s'extraire du"politiquement correct" dans la défense de la nature , mais de la vraie, du rapport de l'homme au monde animal , sans fioriture , sans oublier le côté sauvage de la nature. . Une belle vision sur le rapport homme /nature, mais aussi sur les rapports sociaux dans ce monde semi-rural. les petites gens , humbles , les propriétaires terriens, un certain rapport de force bien vu. Une très belle interprétation de l'ensemble de l'équipe . Le scénario est solide , bien construit et à double niveau. Une vraie réussite.
On est bien en Sologne. Avec des personnages vivants, un sujet prenant, avec des choses à apprendre et à comprendre. Ludique et sympathique. Tout simplement agréables et qui s'adresse à tous.
C'est beau, rafraîchissant et comme la nature est belle ! J'aime les films de Nicolas Vanier car on peut les voir en famille sans se poser de questions ! Ça devient rare de nos jours :)