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    Vers l'autre rive
    Note moyenne
    3,6
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    79 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 5 juin 2015
    Dans le cadre de l’option facultative Cinéma-Audiovisuel (du lycée Rodin), nous avons eu la chance d’aller voir "Vers l'autre rive" de Kiyoshi Kurosawa (2015). Ce film fait partie de la sélection "Un certain regard" du festival de Cannes 2015. Le cinéma "Reflet Medicis" retransmet tous les films de cette sélection, qui est d'ailleurs le seul cinéma parisien à le faire. La séance a débuté par la présentation du réalisateur en personne. Il définit son propre film comme un film qui s'émancipe totalement du genre pour traiter d'un thème qui est celui du couple.

    Mizuki, jeune femme Japonaise, retrouve son compagnon Yusuke chez elle, après que ce dernier soit mort en se noyant dans la mer. Yusuke lui propose alors de parcourir le Japon retrouver ses anciennes vies d’avant sa mort.
    Kiyoshi Kurosawa s’est fait remarqué auparavant par la réalisation d’une série en 5 épisodes (qui s’est remodelé en deux longs métrages pour les diffusions en salle) qui se nomme Shokuzai.

    Le film peut paraitre "bizarre" (même si je déteste employer ce mot) car certaines scènes manque de cohérences (il ne faut pas chercher à comprendre), mais surtout parce que son propos atteint directement les spectateurs au plus profond de leur esprit et de leur conscience. On peut même être profondément gêné, car ce film a la force de percer notre intimité spirituelle. C'est d'ailleurs cela qui lui donne toute sa puissance et sa grandeur.

    Au-delà de traiter du couple, ce film tente de nous transmettre toute une philosophie sur les relations humaines et le rapport de l'être humain à la vie. Il transmet un idéal du rapport que l'on doit avoir avec l'Autre. La sélection dans laquelle se trouve ce film porte donc bien son nom.
    Cette "chose" que le film veut nous transmettre, trop géante, trop vaste, ne peut être captée dans sa totalité par le spectateur.

    Ce qui fait toute la singularité de ce film, c'est son abstraction absolue.
    K. Kurosawa nous a présenté ici une œuvre d'un purisme spirituel tel qu'on ne ressort pas indemne de la séance.

    C.Z
    islander29
    islander29

    850 abonnés 2 349 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 octobre 2015
    J'ai toujours trouvé une grande sensibilité et des affinités chaleureuses dans le cinéma intimiste japonais.....Que ce soit Kore eda ou Hasumi entre autres.....L'autre rive ici c'est la pays des morts.....Ainsi notre héroïne va partir en voyage dans un japon calme et traditionnel avec un défunt disparu trois ans auparavant......Le couple va errer dans une petite ville aux maisons typiques et rencontrer d'autres défunts chers à la famille.....Cela devient ainsi un film de rencontres importantes pour l'âme et qui sont remplis d'une subtile et orientale subtilité, dont devrait parfois s'inspirer nos esprits cartésiens.....Les paysages sont beaux, les personnages racontent des histoires attachantes, chacune est originale et douce, on se promène ainsi dans un monde parallèle qui devient la réalité de ce couple serein et apaisant......C'est un film apaisant et tranquille, spirituel et qui si l'on se laisse bercer laisse une douce émotion au spectateur......Je conseille......
    poet75
    poet75

    269 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 octobre 2015
    Etrange film qui met en présence des morts et des vivants comme si cela allait de soi, comme si c'était simple et évident. Quand Mizuki voit apparaître chez elle Yusuke, son mari mort depuis trois ans, elle est si peu étonnée que la première chose qu'elle trouve à lui dire, c'est de retirer ses chaussures. Tous deux entreprennent ensuite un voyage à la rencontre d'autres fantômes. La plupart du temps, Kiyoshi Kurosawa filme ces scènes comme quelque chose de calme et de paisible, si calme et si paisible que l'on risque, par moments, de s'ennuyer un peu, je dois le dire. Mais c'est tout de même un beau film qui nous dit, d'un côté, que l'amour est plus fort que la mort et, de l'autre, qu'il cependant finir par accepter une nécessaire séparation. 7/10
    Pauline_R
    Pauline_R

    176 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 octobre 2015
    Un film d'une jolie poésie avec de très belles scènes et quelques moments de grâce mais qui souffre d'un rythme trop languissant et de beaucoup de longueurs. Je me suis un peu perdue en chemin, j'en ai sans doute loupé tous les enjeux et j'ai eu des difficultés à m'attacher aux couples principaux ainsi qu'aux personnages rencontrés durant ce road trip entre fantômes et vivants au deuil impossible ou rongé par al culpabilité.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 134 abonnés 5 103 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 octobre 2015
    On aborde ici les grands thèmes de la vie, de la mort et de l'amour. En voyant le film j'ai tout de suite pensé que cela aurait pu être un dessin animé de Miyazaki suite à l'apport du fantastique, de la douceur, de la musique et des apparitions des morts. Le film est le cheminement de cette femme; il aurait peut-être besoin d'une analyse fine mais on peut se laisser simplement entraîner par cette histoire sensible et délicate.
    dagrey1
    dagrey1

    96 abonnés 655 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 octobre 2015
    "Vers l'autre rive" " est un film abstrait et dramatique dans lequel une veuve, Mizuki,retrouve son mari Yusuke, disparu depuis 3 ans. Le film réflexion sur le couple et le rapport à l'autre est l'occasion de rencontres de personnages ayant chacun leur histoire dramatique. J'avais personnellement préféré son dyptique précédent "Shokuzai" du même Kurozawa davantage orienté vers le thriller, genre qu'il a rarement exploité il est vrai dans sa filmographie.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 351 abonnés 4 157 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 3 octobre 2015
    Détenteur du prix Un Certain Regard au Festival de Cannes, Kiyoshi Kurosawa fait réveiller les morts dans la poésie avec Vers l’autre rive. C’est un film au rythme lent qui préfère raconter dans le non-dit plutôt qu’avec des dialogues laborieux. Seulement cette nuance l’est tout autant. En cherchant constamment à nous troubler par d’éternels suspenses, le cinéaste ne fait que nous égarer dans le fléau de cette âme perdue. Cependant Vers l’autre rive nous montre une nouvelle vision des morts. Ces derniers ne reviennent pas pour nous hanter mais pour être consolé et c’est peut-être ce qui a séduit le jury. Si le long-métrage n’est pas facile d’accès, saluons néanmoins le travail remarquable apporté à la délicatesse des lumières et la composition des décors.
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    Laurent C.
    Laurent C.

    255 abonnés 1 133 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 octobre 2015
    Il y a des films où il faut accepter de se perdre, de se laisser porter par des univers étrangers, très lents, afin de capter à travers les images, l'essence même du cinéma, à savoir le Beau. Car "Vers l'autre rive", avant d'être un film, est l'incarnation même du Beau, une sorte de longue balade mélancolique dans le paysage intérieur et poétique d'une femme, a priori veuve. L'histoire démarre sur un entretien très dur, teinté de sourires, entre une jeune professeur de piano, Misuki, l'héroïne de l'histoire, et la mère de son élève qui tente de lui faire comprendre qu'elle n'est plus en capacité d'exercer son métier. La jeune femme n'a plus rien à perdre, elle encaisse sans surprise les évènements de la vie, aussi durs soient-ils, aussi surprenants soient-ils. Et soudain, en plein de milieu de ce vide existentiel, de cette vie triste et morne, remplie de disparitions, son mari Yusuke, décédé de maladie réapparaît. Magiquement, presque sublimement je dirais, Misuki n'éprouve aucune peur, aucune émotion hystérique dans cette situation incongrue. Elle se laisse embarquer avec cet homme, dans les contrées qui ont précédé son décès. Le film est une sorte de road-movie psychologique où le couple voyage d'un personnage à l'autre, d'un paysage à l'autre. Kiyoshi Kurosawa est un réalisateur perfectionniste. Depuis ses grands films comme "Tokyo Sonata" ou "Shokuzaï", il prend le temps de se plonger dans la psychologie de ses héros. Tout semble lisse, transparent même, et pourtant il pénètre l'âme humaine au couteau. Il scrute les chairs qui se rejettent, les yeux qui pleurent, les mains qui se tendent, tout cela dans une sorte de long continuum apparemment calme. En fait, il produit un cinéma de la tempête intérieure, un cinéma du déracinement. Aucun réalisateur ne dépeint avec une telle virtuosité les foudroiements de la mélancolie, dans une société complexe et exigeante. Il évite toute forme de jugement moral ou social sur les choses qu'il raconte. Ce qui l'intéresse profondément, c'est la manière dont les gens se défont de leurs démons. "Vers l'autre rive" est un hymne magnifique à la mort, du moins à la nécessaire libération pour gagner sa vie et donc sa mort. Si le propos peut paraître déroutant, voire ennuyeux, il faut se laisser aller à la beauté de ce voyage, comme on le ferait d'une méditation ou d'un chant sacré.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 3 octobre 2015
    Ce nouveau film de Kiyoshi Kurosawa est un drame intimiste où plane le deuil et les non-dits. Une oeuvre lente mais bercée par les thèmes fétiches du réalisateur, qui s'adonne même à la poésie sur certaines séquences.
    Henning P
    Henning P

    60 abonnés 247 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 octobre 2015
    J'ai vu ce film suite aux bonnes critiques presse et je suis bien content d'avoir suivi celles-ci.

    C'est un magnifique film poétique sur la vie, la mort; l'amour. Avec quelques réflexions sur l'univers.

    On est happé par ce voyage qui nous montre un Japon loin de l'effervescence des grandes villes.

    Les comédiens sont justes et touchants.

    Une belle mise en scène et une musique toujours juste caractérisent ce film japonais intimiste;

    Un vrai beau moment de cinéma.

    A voir pour ceux qui aiment s'interroger sur l'existence. 18/20
    ninilechat
    ninilechat

    71 abonnés 564 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 octobre 2015
    Comment reconnait -on un fantôme, au Japon? Ben voyons, au fait qu'il oublie d'enlever ses chaussures en rentrant à la maison...
    Kiyoshi Kurozawa -juste un homonyme, il n'est pas de la famille du géant du cinéma- a longtemps été un spécialiste du thriller, du film d'épouvante, du film de fantômes -genres dans lesquels les Japonais excellent souvent....

    Maintenant qu'il aborde la soixantaine, son style s'affine, s'affirme, se purifie, devient plus ésotérique aussi. Culminant avec, en 2012, le choc du magnifique Shokuzai, puissamment original. Avec Vers l'autre rive, on peut dire qu'il revient sur une histoire de fantômes, mais il s'agit surtout d'illustrer la place que les morts tiennent dans notre vie, et comme on aimerait qu'ils soient encore là, pas très loin, avant de s'effacer définitivement de nos existences....

    Quand Yusuke (Tadanobu Asano) a disparu, le désespoir de sa jeune femme Mizuki (Eri Fukatsu) a été extrême; même s'il était dépressif, elle ne pouvait accepter l'idée qu'il se soit suicidé. Elle l'a cherché, partout. On devine que, dans le couple, elle a été la plus amoureuse, et qu'elle assume très mal sa solitude.

    Quand il revient, elle est prête à le suivre où il voudra.... pour une errance, en bus, en train, à travers un Japon rural, vert, petites villes campagnardes où le jeune homme retrouve des témoins de son passé, vivants -ou morts eux mêmes. Prêts à partir pour de bon vers l'au delà, ou au contraire s'accrochant à ce demi monde, entre l'ici et l'ailleurs. C'est mystérieux, c'est poétique, si vous n'avez pas les larmes aux yeux dans l'épisode de la petite fille au piano -c'est que vous n'êtes qu'une brute!

    Film totalement réussi, dans un genre qui, j'en conviens, peut rester hermétique à beaucoup. Pourtant, n'ayez pas peur: rien à voir avec quelque poltergeist; Kurozawa ne cherche jamais à faire peur; il analyse de ces états flous qui suivent une disparition et cela, forcément, résonne peu ou prou dans chacun d'entre nous.
    Florent Blenck
    Florent Blenck

    13 abonnés 41 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 novembre 2016
    Le parcours de Kiyoshi Kurosawa est pour le moins atypique, puisque de réalisateur de films d’horreur de qualité variable il est devenu l’une des figures de proue du cinéma japonais, avec Hirokazu Kore Eda ou encore Naomi Wakase grâce à des films comme Tokyo Sonata ou la série Shokuzai (adaptée en deux films chez nous). Récompensé à Cannes, après un Real un peu plus en retrait, Vers l’autre rive confirme le grand talent d’un cinéaste qui a su rester fidèle à ses racines.
    *
    Dans les précédents films de Kurosawa, les morts hantaient les vivants - au sens figuré -, comme dans Shokuzai où 4 jeunes femmes n’arrivent pas vraiment à surmonter le meurtre de leur amie durant leur enfance. Cette fois-ci, les morts hantent littéralement le monde des vivants. Pour les spectateurs français, le parallèle avec Les Revenants est facile à faire.
    *
    Kurosawa est resté fidèle à la structure épisodique qu’on retrouve dans Shokuzai par exemple : Mizuki et son mari revenant parcourent le pays ensemble afin de tenter de se retrouver par-delà la mort et pour tenter de combler les 3 années de séparation. Durant ce voyage, ils rencontrent de nombreuses personnes, certaines vivantes, d’autres « revenantes » comme Yusūke. Ces rencontres, toutes différentes, sont aussi l’occasion d’aborder de nombreux thèmes différents : chacun est pour une raison ou pour une autre marqué par la mort, et tous ne sont pas capables de couper définitivement le lien avec ceux qui sont partis – le témoignage d’une femme ayant perdu sa petite sœur très jeune est particulièrement émouvant. Mais symétriquement, certains morts n’ont pas su couper les ponts avec la vie, comme ce vieux livreur de journaux spoiler: regrettant sans cesse d’avoir frappé sa femme
    , désormais partie. Et c’est cette symétrie des situations qui pousse Kiyoshi Kurosawa à mettre les morts et les vivants sur le même plan, et à interroger leur différence. Un film riche sur le plan thématique donc, et qui dans la lignée des meilleurs films japonais de ces dernières années (Tel Père, tel Fils pour ne citer que lui), sait à la fois parler de problèmes universels et de la société japonaise, signe encourageant d’une ouverture du cinéma japonais sur le monde.
    *
    Il faut aussi signaler que Kurosawa confirme encore qu’il possède une incroyable maîtrise des plans d’intérieur et des jeux d’éclairage, subtilement utilisé pour traduire les états d’esprit des personnages. Le cadrage est également très travaillé et les scènes savamment composées, dans la droite lignée de ce que l’on a pu voir avec Shokuzai.
    *
    Enfin last but not least il convient de saluer le jeu d’Eri Fukatsu, qui joue parfaitement une Mizuki traversée par des sentiments contradictoires : espoir, angoisse, amour et abattement. Elle confirme que les films de Kurosawa sont souvent l’occasion pour ces actrices de rayonner (Kyoko Koizumi dans Tokyo Sonata et Shokuzai).
    *
    Un film profond, complexe, et l’occasion rêvée de découvrir l’œuvre d’un réalisateur à part de la planète cinéma.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    267 abonnés 1 635 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 octobre 2015
    Mais où est passé le cinéaste percutant et fascinant de Cure et de Kaïro ? Kiyoshi Kurosawa continue certes à explorer des thèmes fantastiques, à la frontière entre le monde des vivants et celui des morts, entre rêve et réalité, mais il délaisse les genres du thriller ou de l'horreur pour verser dans le mélodrame. Pourquoi pas. L'originalité du film tient dans la présentation de "la vie des morts" parmi les vivants, une vie à fois simple et nouvelle. En découvrant le passé "spectral" de son mari, le personnage de Mizuki découvre de lui de nouvelles facettes. Ce voyage initiatique est aussi l'occasion de lever quelques non-dits dans le couple et, pour Mizuki, d'apprendre à faire son deuil. Mais quel dommage que cette communication entre les vivants et les morts ne soit envisagée que par ce foutu prisme de la rédemption et du pardon, qui se répète de rencontre en rencontre. La mécanique narrative, empruntant au road-movie, finit par lasser à force de ne pas se renouveler, de ne jamais s'emballer, sur le fond comme sur la forme. On espère quelques surprises imaginaires, quelques variations de rythme... On n'a qu'un récit attendu et monocorde, long et lent, qui finit par n'éveiller qu'un aimable ennui. La mise en scène de Kiyoshi Kurosawa a été récompensée au festival de Cannes 2015 dans la sélection Un certain regard. Une mise en scène classique, lisse, polie.
    Stéphane C
    Stéphane C

    58 abonnés 389 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 octobre 2015
    Après "Shokuzai" et "Real", K. Kurosawa revient avec une œuvre onirique communiant avec l'au-delà. Un voyage touchant vers le passé, axé sur le deuil et merveilleusement mis en scène.
    dominique P.
    dominique P.

    832 abonnés 2 027 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 octobre 2015
    Je reconnais que ce film est très bien, très intéressant mais en même temps l'histoire est un peu compliquée à suivre et un peu soporifique par moments.
    Donc je mets 3/5 ce qui est une bonne note mais j'aurais bien aimé mettre la note maximale si cela avait été moins compliqué et moins soporifique.
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