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    Vers l'autre rive
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    3,6
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    79 critiques spectateurs

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    Tof L
    Tof L

    19 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 octobre 2015
    Très beau film traitant du deuil de belle façon. Kiyoshi Kurosawa mélange les univers dans une ambiance où la mort est partout. Et le talent de Kurosawa permet à ce film de s'élever au dessus de ce qui aurait pût être lourd et plombant. Mettre les morts et les vivants sur le même plan permet de les détacher de leurs conditions respectives. Et d'ailleurs, ils se confondent et nous ne savons plus vraiment de qui est mort et qui est vivant. Bref un beau film.
    Septième Sens
    Septième Sens

    77 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 octobre 2015
    Si notre corps peut mourir, notre esprit lui, vivra éternellement. Après l’ambitieux diptyque Shokuzai et le décevant Real, Kurosawa continue son travail sur la difficulté des hommes à surmonter la mort. Veuve depuis trois ans, Mizuki semble passer à côté de sa vie, triste et monotone. Jusqu’au jour où son mari fait sa réapparition. Le temps pour elle de profiter de Yusuke une dernière fois.

    À travers un périple philosophique, ce mélodrame prend la tournure d’un road movie lancinant. Au fil des rencontres, une apesanteur bienveillante plane autour de personnages en quête de vérité. Quel est le sens de la vie ? Savons-nous vraiment qui nous sommes avant de trépasser ? Le spectateur, d’abord fasciné par ce récit aussi poétique qu’hybride, s’interrogera sur sa condition d’être humain, avant de commencer à décrocher.

    Si le voyage de ces deux amants est fait de surprise et de rendez-vous charmants (repensons à la femme au piano, déchirante de mélancolie), le rythme narratif peine à décoller et finit par mettre le public à l’écart. Les deux personnages centraux, taciturnes et peu émotifs, ne parviennent pas à nous faire entrer dans leur monde. Trop pudique et pas assez expressif, Vers l’autre rive séduit par son atemporalité mais déroute par un propos maladroit et désordonné. Une semi-réussite.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 29 octobre 2015
    Vers l’autre rive – (Laisser) partir pour mieux revenir – ♥♥♥♥

    Yusuke, le mari de Mizuki a disparu il ya 3 ans. Un jour, il revient à la maison et demande à Mizuki de partir voyager avec lui, pour retrouver ceux qu’il a rencontré depuis sa disparition.

    Journey_to_the_shoreUne femme seule, enseignant la musique sans passion, seule dans un appartement morne jusqu’à l’arrivée de son mari, après trois ans d’absence… en quelques plans, Kiyoshi Kurozawa arrive à créer toute une atmosphère intimiste, de calme et de silence, où l’interprétation des deux acteurs principaux portera toute la mesure d’un mélo sans excès mais réellement bouleversant, adapté du roman éponyme de Kazumi Yumoto.

    Vers l’autre rive est un voyage initiatique sur le deuil

    Elle l’a cherché partout et il lui apprend tout simplement qu’il est mort, noyé dans la baie de Toyama, victime d’un des maux et des tabous de la société japonaise : l’épuisement professionnel. Dans ce voyage initiatique, Yusuke (Tadanobu Asano) aidera sa femme Mizuki (Eri Fukatsu), à accepter son deuil. Ils croiseront lors de ce périple au travers des villages et des rizières (magnifiquement mis en image par Akiko Ashizawa) des personnes, dans le même processus d’acceptation et de transition.
    Un sous-texte riche et distillé légèrement

    Le Yurei-Eiga (film de fantômes) est un des genres traditionnels de la culture japonaise. Les morts font partie de la vie quotidienne des vivants, comme deux mondes qui coexistent et se mélangent, en toute sérennité.

    Nombre de films se sont fourvoyés sur le thème, mais Kurozawa montre ici toute sa maîtrise en prenant le temps d’installer et de développer son onirisme doucement mélancolique. Couronné par un prix de la mise en scène dans la catégorie Un certain regard, au festival de Cannes 2015, le film est en effet très travaillé, mystérieux et lumineux, et la réalité et l’inconscient s’interpénètrent dans une douce poésie.

    Le sous-texte est riche pour celui qui voudra bien s’y plonger et le réalisateur distille et suggère cet entre-deux entre la vie et la mort, cette « réalité » qui ne tient pas qu’à ce que l’on voit, mais aussi à ce que l’on croit ou ce que l’on veut croire, avant que tout ne s’effrite et que le mort ne retourne dans les limbes. Le travail du son par Showa Matsumoto y participe de manière admirable.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 3 octobre 2015
    Très décevant surtout au regard des critiques dithyrambiques. Le temps passe lentement, les acteurs sont tristes, blafards et le scénario indigent. Sommeil garanti !
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 6 octobre 2015
    Décidément trop éloigné de ce que je peux comprendre ou ressentir. S'il y avait quelque chose à saisir, je suis passé totalement à côté. J'ai rien compris au film, littéralement ! Dommage ?
    JEANRENE43
    JEANRENE43

    10 abonnés 154 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 novembre 2015
    Vers l'autre rive film japonais de Kiyoshi Kurosawa est un film dont le titre n'a rien voir avec l'affiche, l'autre rive d'un lac ou d'une rivière. Non le titre est une métaphore. La rive de quoi ? De la vie ! Donc la mort... Mizuki, cette jeune femme sur l'affiche a perdu son mari chirurgien dentiste décédé, dont elle n'a jamais pu faire le deuil. Elle a écrit une centaine de fois une longue prière pour qu'il revienne. Et on ne sait pas comment, mais il revient la voir.... de sa rive, de l'autre rive. En fait de retour, c'est son imagination et son désir qui se conjuguent pour le faire revenir en rêve. Le scénario est l'expression du rêve de cette jeune femme veuve. Ce n'est pas toujours facile de nous situer entre son monde réel et son monde imaginaire. Là le réalisateur se joue du spectateur pour le perdre. Au terme de ce long cheminement imaginaire, on réalise que cette étape était nécessaire pour qu'elle parvienne à faire son deuil. Ce film a remporté au festival de Cannes 2015, le prix "Un certain regard" et a été nominé 6 autres fois. Le scénario est tiré d'un roman japonais. On comprend toute la difficulté pour le réalisateur de passer du réel au monde en présence du mari, alors que les transitions dans l'oeuvre littéraire doivent être plus libres et faciles. Sur ce plan, le réalisateur réalise une prouesse. Au final, ce n'est pas un film grand public mais davantage un film d'art et essai...
    Marc L.
    Marc L.

    41 abonnés 1 491 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 18 janvier 2018
    Considéré comme un des principaux artisans du renouveau du cinéma japonais depuis une vingtaine d’années, Kiyoshi Kurosawa est de retour avec une histoire d’amour et de fantômes : disparu depuis trois ans, Yusuke regagne son domicile en tant que fantôme et y retrouve son épouse. La nature spectrale de Yusuke est entérinée dès le départ comme parfaitement normale : son épouse accepte sereinement cet état de fait et lui-même ne manifeste aucune désorientation particulière. Bientôt, le couple réuni décide de partir en voyage, à la rencontre des lieux et des gens qui ont compté. Le spectateur, lui, abordera ce voyage initiatique de la manière dont il le souhaite : tout le monde aura évidemment compris (ne serait-ce qu’en raison du titre) que l’objectif de cette ultime “lune de miel� est de permettre à Yusuke de “passer de l’autre côté�...mais est-ce le récit d’un couple qui se retrouve une dernière fois et en profite pour se décharger des secrets que chacun conservait encore ? Ou plutôt une mission métaphysique, celle de rendre la pareille à ceux qui ont apporté leur aide par le passé ? A ce titre, il n’est pas anodin que toutes ces personnes rencontrées soient également en affaire avec l’au-delà, soit indirectement par les regrets qu’elles éprouvent pour des défunts, soit directement, comme ce vieux livreur de journaux, qui ignore sa nature de fantôme et doit lui aussi régler certains éléments avant de connaître le repos. “Vers l’autre rive� pose ainsi une réflexion sur le couple, auquel Kurosawa attribue une forme de transcendance et d’insolubilité, quelles que soient les épreuves qu’il traverse, et aussi une réflexion sur la vie et la mort : dans la pensée panthéiste et animiste japonaise, il existe une place métaphysique pour l’entre-deux et la cohabitation entre morts et vivants ne pose aucune difficulté puisque l’après-vie ne renferme ni rédemption ni châtiment mais simplement la promesse d’une quiétude éternelle. Grâce à sa mise en scène extrêmement travaillée, où un rai de lumière peut modifier toute la disposition d’une scène, “Vers l’autre rive� ne juge pas utile de sur-expliquer ou de préciser quoi que ce soit, quitte à laisser le spectateur volontairement incertain de ce qui relève du rêve et de la réalité. Ce choix donne lieu à des scènes mémorables, troublantes, comme ce vieil homme qui a décoré le mur de sa chambre de milliers de fleurs découpées dans les magazines que la seule nuit de sa mort suffira à faire tomber en poussière. Ou comme cette grotte sous-marine, passage entre les deux mondes parfaitement connu des habitants du coin. Kurosawa brouille encore les pistes, avec des vivants qui peuvent être “éteints�, comme déjà morts à l’intérieur, et des morts qui peuvent être sujets à des émotions aussi vives que la colère ou la jalousie...mais ce jeu sur la réalité et le surnaturel ne constitue pas vraiment un enjeu de fond. On en arrive là à aux limites (en ce qui me concerne, en tout cas) du cinéma de Kurosawa : je peux parfaitement comprendre les raisons pour lesquelles ce mélodrame fantastique a été perçu comme un chef d’oeuvre et un sommet d’émotion par beaucoup. Pour ma part, tout en lui reconnaissant de réelles qualités de fond et de forme, je me retrouve dans la même situation qu’après avoir vu le “Oncle Boonmee� du Thaïlandais Apichatpong Weerasethakul (auquel “Vers l’autre rive� ressemble d’ailleurs pas mal) : en toute subjectivité, ma curiosité de départ ne résiste pas à ce genre de narration immobile, véritable profession de foi d’un cinéma à l’arrêt qui ne parvient pas à me captiver sur la durée.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 6 octobre 2015
    sur la foi des critiques spectateurs 4 étoiles nous sommes ma femme et moi aller voir ce film sans connaitre le réalisateur ou ses thèmes préférés :quel ennui!quelle déception!! ; le juge de paix d'un film est ma capacité ou non à m'endormir ,ce qui a été le cas à trois reprises,tellement tout cà est d'un niveau intellectuel qui me dépasse,rève ou réalité on ne sait jamais,messages subliminaux à déchiffrer etc; on ne va pas au cinéma pour s'emm....ce qui a été le cas pour toute la séance
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 octobre 2015
    Très beau film. Beaucoup de sensibilité et de poésie. Un peu énigmatique mais on se laisse conduire dans cette histoire de "résurrection" passagère dans laquelle on ne comprend pas tout. Seule ombre au tableau: quelques longueurs. Mais l'ensemble est plutôt réussi.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 4 avril 2016
    Un très beau film sur la mort, la disparition. Ce sujet
    grave nécessitait une interprétation d’une grande finesse, ce qui est largement
    le cas. Kiyoshi Kurosawa a su placer le curseur là où il fallait, évitant ainsi
    de tomber dans la mièvrerie où au contraire dans l’épure la plus sèche et la
    plus hermétique pour le spectateur. L’émotion jaillit chez les personnages ainsi
    que chez le spectateur, avec une musique récurrente formidable, qui correspond
    très bien à la délicatesse du film. Le cinéma a ceci de particulier qu’il
    permet de sublimer et d’améliorer les passages les plus difficiles de la
    réalité. Ici, un homme qui s’était suicidé, retourne chez lui et retrouve sa
    femme. Ce retour du défunt n’est cependant que temporaire, les aiguilles
    tournent et il lui faudra alors rejoindre définitivement l’autre rive (cette
    logique dramatique est on ne peut plus remarquable). Cette parenthèse, cette
    phase transitoire lui permet alors de dire au revoir à sa femme comme il se
    doit, de rattraper ce qu’il n’avait pas pu faire avant son suicide. Quant à sa
    femme, elle découvre des faces cachées de son mari, qu’elle n’avait pu déceler
    de son vivant, notamment le fait qu’il tient, dans un petit village, une sorte
    d’université populaire façon Michel Onfray ou bien le fait qu’il sache bien
    cuisiner, contentant parfaitement les clients qu’il sert. Car ce film nous fait
    entrevoir, comme nombre de films japonais, un petit quelque chose de la culture
    japonaise, notamment dans les scènes où il est question de gastronomie. Ce film
    a quelque chose de très sensuel et qui fait toute sa singularité, l’alchimie
    fonctionne tellement bien qu’on est tenté de parler de chef-d’œuvre. Un des
    meilleurs films de 2015.

    Vous pouvez consulter mon classement des meilleurs films de
    2015 ainsi que des critiques complètes (illustrées et parfois accompagnées d'extraits)
    sur mon blog:
    tostaki
    tostaki

    2 abonnés 49 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 12 novembre 2021
    Ouh laaaa, c'est long, c'est lent, c'est tout simplement chiant. Et pourtant j'apprécie habituellement le cinéma japonais., mais la c'est....mortel. Au vu de tant de critiques positives, je ne devais pas être dans un bon jour pour visionner ce film.
    Guy E
    Guy E

    25 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 décembre 2018
    Difficile de trouver le juste milieu entre le côté "Gore" et le côté mièvre, dans les films de fantômes. Ce film est insipide. On s'y ennuie. On ne comprend pas pourquoi il a été primé à Cannes.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 21 novembre 2015
    "...Un voyage dans l'épreuve du deuil....Un film doux et contemplatif aux accents philosophiques...."

    Petit article sur le sujet sur mon blog :)
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 26 octobre 2015
    intéressant pour un film japonais. il traite le défunt comme s' il était toujours en vie... (d's le coeur de sa femme)... BRAVO...
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 3 février 2016
    Franchement pas terrible..

    J'ai trouvé que ce film avait, dans l'ensemble, une ambiance sombre, excepté la transition de chaque nouveau jour, représenter par un écran blanc. L'alternance entre la musique, le silence et l'ambiance sonore m'a déranger, le découpage était net et me sortait à chaque fois de l'histoire, dont j'avais du mal à accrocher.
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