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benoitG80
3 429 abonnés
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3,0
Publiée le 19 janvier 2016
"Bang Gang (une histoire d'amour moderne)" semblait à priori une idée intéressante en partant de l'étude d'un échantillon de jeunes lycéens, avec la présentation de quelques portraits en particulier, ceci à travers le prisme d'un chagrin d'amour, et de ce qu'il va bien pouvoir déclencher parmi cette communauté... Orgies, drogues, comportements à risque, le film est d'emblée explicite dès les premières images sans fausse pudeur. Malheureusement après un départ intéressant, la cinéaste Eva Husson survole chacun sans que l'on puisse réellement cerner et situer suffisamment ces filles et ces garçons dans leur milieu respectif, dans leur contexte personnel ainsi que dans leur place qu'ils tiennent au lycée. La caméra prend plus plaisir à filmer les visages en gros plan, en particulier George et Laetitia, en les traitant comme des Lolita très (trop) imagées alors que les garçons sont vus comme d'affreux manipulateurs pervers. On devient ainsi plus des voyeurs d'une jeunesse débridée, provocatrice et libérée, plutôt que spectateurs intéressés par un véritable questionnement à propos de telles pratiques. Quelques scènes restent pourtant touchantes, révélatrices d'un malaise, d'une recherche identitaire évidente, d'un jeu de rôle pour le moins dangereux et ambigu ! On aurait juste aimé s'attacher un peu plus à l'un d'entre eux, mieux le connaître et entrer dans le fonctionnement de sa personnalité et peut-être comprendre. C'est pourquoi on reste un peu en extérieur sans que l'on puisse analyser et interpréter l'attitude de ces grands adolescents, décrits plutôt comme désœuvrés et festifs, que réellement en train d'étudier au quotidien. L'île au plaisir sans limite aura justement et forcément ses limites quelque part, comme on s'y attend d'ailleurs avec un retour moralisateur, c'est à dire une fin bien plus sage et conventionnelle ! Parmi les acteurs on retrouve, Finnegan Oldfield, déjà très remarqué et saisissant au côté de François Damiens dans "Les Cowboys". Un film qui reste très démonstratif, et même à l'excès plutôt que d'avoir l'ambition d'être une véritable réflexion et analyse qui aurait au moins pu accompagner et compléter cette démarche, du coup restée un peu vaine. De l'idée, mais pas développée et construite jusqu'au bout...
Je le confesse : c’est alléché par une bande-annonce racoleuse que je suis allé voir, le jour de sa sortie, le film de Eva Husson. Qu’en attendais-je ? Soyons franc : des scènes de fesse. Et je n’ai pas été déçu. « Bang Gang » filme des partouzes décomplexées d’ados pas bégueules qui, après quelques bières et quelques pétards, s’envoient gaiement en l’air en se taggant sur Internet. Mais, j’aurais tort de me faire plus « petit cochon » que je le suis (beaucoup trop) déjà.
J’attends d’un film autre chose. Et c’est cet autre chose qui manque cruellement à « Bang Gang ». Quel est le message du film ? Il tient dans son sous-titre d’une subtilité pachydermique : les jeunes ont beau avoir des comportements sexuels de stars du X, ils n’en sont pas moins romantiques et recherchent au fond l’amour. George (pourquoi diable avoir donné à l’héroïne un prénom épicène ?) a beau devenir la participante la plus entreprenante aux bang gangs organisés par Alex, cette quête effrénée de sexe n’est au fond qu’une façon pour elle de conquérir son amour. Outre que ce ressort est d’une navrante simplicité, il me semble gravement manquer de crédibilité. J’ai de mon adolescence le souvenir – et de celle de mes ados l’expérience – d’une période exaltante et compliquée. Nous étions – ils sont – traversés de sentiments et de désirs contradictoires. Celui de perdre sa virginité au milieu de camarades de classe hilares en train d’immortaliser la scène sur leur téléphone portable ne faisait pas partie de mes fantasmes, même les plus débridés.
Que le sujet du film ait été inspiré d’une histoire vraie – en 1999 aux États-Unis une bande d’ados issus de la classe moyenne avaient pris l’habitude de se retrouver pour organiser des gang bangs – ne le rend pas pour autant plus crédible. Là où Abdellatif Kechiche (« La vie d’Adèle ») ou Larry Clark (« Kids ») nous rendaient palpables et émouvantes les premières amours adolescentes, Eva Husson se contente d’aligner de belles images de jeunes garçons et de jeunes filles aux corps sans défaut. Passée l’euphorie de l’orgie, la descente est brutale et exagérément moralisatrice.
A noter toutefois une scène. Une seule presque hors sujet mais bouleversante d’humanité : un adolescent qui, surpassant son dégoût, assiste son père tétraplégique à prendre sa douche et le regard du père humilié et reconnaissant.
PS : seconde confession : j’ignorais ce qu’était un prénom épicène avant d’écrire ce billet !
Sexe, drogue et Rock n' Ro.. Ah beh non ... Electro du coup, ça le fait moins quand même ... Bref on est ici en présence d'un film choc sur une génération à la dérive, le constat affligeant d'une jeunesse sans limite. Celui-ci est tiré de faits réel mais j'espère sincèrement que ce n'est pas ce modèle d'éducation, notamment sexuelle, que suivent la majorité des jeunes d'aujourd'hui. Eva Husson, dans une mise scène sans concession, dresse un constat effarant des relations "amoureuses" adolescentes modernes mais au delà de ça de toute une éducation, des parents déconnectés à l'usage quotidien et désinhibé de drogues sans oublier une disparition totale de la moindre intimité. C'est en apparence évidemment choquant, le porno en atteste mais le malaise est bien plus profond et en creusant un minimum, on cerne ces ados qui ne communiquent plus que par smartphones et ne savent plus se parler, les sentiments sont là pourtant, positifs comme négatifs, l'amour, l'ennui, le mal-être etc mais l'extériorisation passe par les actes et plus vraiment par les paroles, plus rien ne choque, tout devient normal et on suit, effarés, les tribulations de personnages qui semblent en dehors de toute réalité. La réalisatrice, qui a décidé de ne pas se priver, a su également s'entourer de jeunes acteurs talentueux, pas tous très beaux à voir à l'écran mais sacrément convaincants et autant dire que tout n'a pas dû être facile à jouer. Un métrage étonnant, intense et finalement assez captivant, je n'aurais pourtant pas parié grand chose dessus et ce même après le premier quart d'heure, mais sous ses airs irrévérencieux il marque des points et s'avère particulièrement utile et intelligent, en tout cas il ne laissera personne indifférent, une bonne surprise finalement.
D’emblée vaut mieux prévenir : si avec un titre pareil vous ne vous attendez pas à de la nudité et du sexe, c’est qu’il y a problème et ne lancez même pas le film car ça commence direct. Bon ça ne se résume pas qu’à ça hein ? Rien que le début montre une certaine décadence, d’où la musique, et ça continuera ainsi. Déjà ça m’étonne que le « réalisme » de ce long métrage n’ait pas été dénoncé avant. Vous en aviez vous un ami qui avait une maison pour lui ado ? Avant comme maintenant je n’en suis pas sûr. De même vous trouvez des drogues en quantités si facilement et sans trop d’argent (car sans boulot ni voir ses parents ça me paraît hard) ? Quand vous étiez punis on vous laissait un appart’ pour faire un job d’été ? Enfin vu le rapport à l’intime et au privé que l’on a, ce qui est relatif avec ce qu’on met sur le net, coucher avec tout le monde, au vu et su de tous, parfois en vis-à-vis, et mater encore plus sans expérience de la chose… Non, là non plus je ne suis pas certain que ce cas soit si répandu, alors pourquoi tancer le réalisme d’autres producteurs quand on cumule les affabulations ici ? Ensuite je trouve que ça reste dans la veine des films sur la jeunesse actuelle, enfin celle que les cinéastes voient, tels La crème de la crème, Bling Ring, Projet X, Babysitters, voir Jeune et Jolie. Sauf que les mecs là ressemblent plus aux « Les beaux gosses » version plus vieille, voir à Norman fait des vidéos, et c’est pas sexy ou attirant au point de les tomber toutes. Une mode qui se lance ? Surement, avec ce que ça sous-entend de coupe de cheveux désordonnée, de dialogues djeuns et similo porno à l’accent vaguement racaille, de réseaux sociaux à tout va, de débordements (forcément un jeune ça va trop loin)… Mais problème : si on se rend compte de l’engrenage et de la conclusion pas cool, rien ne monte, ni sentiments, ni impressions, ni même d’empathie. Sans doute parce que les acteurs semblent perdus, et ne montrent rien eux-mêmes. D’ailleurs les 2 héroïnes s’effacent très vite, contribuant au fait de perdre le fil puisqu’on se divise entre tous les participants. C’est notamment dû au fait que le montage fait plus pub que 7ème art. Après le rythme lent et trop souvent cassé, avec énormément de longueurs inutiles, c’est pas bien joué notamment Laetitia qui fait trop gamine parfois, une musique dans le ton (après on aime ou pas) même si le passage classique et l’autre silencieux détonnent à côté, c’est trop contemplatif alors que le thème ne s’y prête pas, ça fait plus étalage de chair et de scènes supposées hot, sauf que ça provoque rien vu que c’est mal amené et trop superficiel. Enfin, l’inversion de la vierge effarouchée qui se décoince costaud d’un coup et sa copine plus libertaire mais qui n’assume plus et qui se venge c’est vraiment trop éculé (comme la trame). Quant aux mecs le cliché du « ne pensent qu’au sexe » n’est pas évité… Je conclurai avec les phrases bien pompeuses de la fin, sans doute pour donner un air intellectuel mais c’est tellement factice que c’en est ridicule. En bref c’est de la mauvaise production française, ça essaie mais ça part dans trop de sens, ça ne tient rien, ça montre des scènes hots pour attirer un public et surfer sur la tendance « provoc » mais on voit vite qu’elles ne servent à rien d’autre, et sans une réelle histoire ou la moindre envie de dénoncer vraiment on tombe à plat.
Un titre racoleur pour une œuvre qui fait pschitt ! C'est, nous dit-on, une histoire d'amour (sic) moderne. Le problème est qu'il n'y a ni amour ni modernité. Plutôt des parties de jambes en l'air (que les voyeurs restent devant leur télé, il n'y a pas grand chose à voir), et des discutions assommantes entre ados post-pubères. Les personnages sont superficielles et antipathiques, la palme revenant à Alex, le prédateur sexuel joué par Finnegan Oldfield (passer de l'avant-gardiste "Ni le ciel ni la terre" à ça, il fallait le faire...). Les rapports s'affichent crânement non protégés ("Désolé, j'ai pas trouvé de capote...") et la conclusion puérile et moralisatrice vient sonner la fin de la récréation. Seul est sauvé des eaux de la côte basque le jeune Gabriel (l'excellent et troublant Lorenzo Lefebvre), dont le personnage est le seul à avoir un peu de consistance. Et si après ça, vous y allez quand même, ne manquez pas le générique de fin (spoiler: les ados du film courent nus et de nuit sur une route de campagne ), un mélange entre David Hamilton et "Traitement de choc"... Tordant.
Une esthétique réussie avec un cadrage rapproché qui nous met dans l'action, une lumière léchée et des morceaux de musique choisis avec soin. Les corps dénudés s' enlasent avec volupté à la limite d'un film érotique, mais sans tomber dans le graveleux. Hélas, l'histoire est trop plate, quelque peu invraisemblable pour que le spectateur soit captivé. La fin moralisatrice dénote avec le côté audacieux des premiers instants.
Il est louable de vouloir faire un film français stylé et provocant, mais n'est pas Larry Clark qui veut. Bang Gang se vit un peu comme une fête où l'on est invité mais dont on est exclu... Les personnages sont tous antipathiques, et on se désintéresse rapidement de leurs jérémiades. Les acteurs se sont pourtant donnés.
Film qui se veut sulfureux mais qui arrive un peu tard après les Kids de Larry Clark. Belle image très pub, mais scénario très faible et final moralisateur, décevant. Dommage pour tous les jeunes acteurs qui se dénudent avec une certaine grâce...
... ou comment une réalisatrice projette son délire post 68 dans l’ère moderne. Pensez : les mecs ont des cheveux hirsutes, longs et bouclés, comme à l’époque, les nanas se dévergondent à fond et le regrettent plus tard, du sexe partout, on s’affranchit des codes et des limites… Si c’est pas 68, les barricades en moins, alors je ne sais pas. Par contre elle balance sa morale à la fin, ça pouvait être évité ça… Puis quitte à dénoncer le porno autant vraiment le faire, là à part 2-3 images on n’a rien. Pareil pour les mœurs de la génération ou leurs difficultés à communiquer. Je veux bien que le spectateur doit chercher mais là faut montrer aussi un peu. Une critique dit qu’on est plus voyeur dans l’histoire, c’est vrai, on ne nous laisse pas participer, puis pour s’identifier il faudrait qu’on suive vraiment quelqu’un et qu’on ait un aperçu de sa vraie personnalité. Après les gros plans, le côté lent, les nombreuses scènes inutiles (le film durerai 30 minutes si on s’attachait à l’histoire seulement), les clichés habituels sur les jeunes et une musique électro (tendance JM Jarre) contribuent à rendre le truc chiant. En gros on mate du sexe mais sans grande raison.
Ces derniers temps, je suis tombé sur des films où les personnages sont de ma génération tel que dans "bang gang" et qui décrivent des histoires que je trouve complètement à côté de la réalité. Même s'il s'agit d'une fiction, ces films décrivent une génération complètement incapable de distinguer la pornographie que l'on peut considérer comme sexualité virtuelle et les rapports sexuels réels. Je pense qu'il est important de prévenir les jeunes de l'influence que peut avoir la pornographie sur leur sexualité mais qualifier ce "film" de "romantique" ou d' "histoire d'amour moderne" est une ignardise qui sort peut être d'un fantasme des générations supérieures, peut être le même fanstasme qui a permis au "roman" "50 shades of grey" d'avoir tant de succès auprès des mères. S'il peut s'agir d'un "révélation" pour le magasine Marie Claire, il l'est aussi pour les jeunes car je ne connais personne de près ou de loin qui connaisse ou qui ait eu vent d'un tel type histoire. Si on regarde en matière de luxure, les plus dévergondés restent pour la grande majorité des cas des personnes d'un certain âge (pour les sceptiques vous pouvez regarder des photos de fêtes au cape d'agdes). Le problème de présenter un tel film à un public jeune c'est de lui imposer une vision supposée "objective" de la sexualité des adolescent. Un film a beaucoup plus d'impact qu'un simple porno sur internet car il est un support plus formel, plus concret. Ce film comme d'autres risquent de semer la confusion et de troubler la distinction entre la pornographie et le sexe.
Raté lors de sa sortie en salles, pour de mauvaises raisons : la crainte de voir une énième resucée des tourments adolescents, épuisant marronnier du jeune cinéma français ; la lecture de critiques souvent très dures (exceptés Les Inrocks, pour une fois), et à la relecture, consternante. Car le film d'Eva Husson est à l'opposé des habituelles caricatures encensées ici-bas (le quartet infernal Quillévéré / Sciamma / Zlotowsky / Hansen-Love, pour faire simple). D'une grande beauté formelle, à tous points de vue (l'image, la musique et le montage), le film décolle dès ses premières séquences, évoquant les atmosphères évaporées du meilleur Gus Van Sant (époque Eléphant, Gerry ou Paranoid Park) mais aussi Harmony Korine (Springbreakers), Gaspar Noé (Love) ou un certain cinéma de l'Est. Eva Husson s'affirme d'abord en styliste, et ce n'est pas du luxe au pays du terne réalisme social néo-Pialat dominant. Le sujet du film devient vite secondaire et le procès en sorcellerie (cf Telerama, qui trouve la fin "moralisatrice") complètement hors sujet. On a d'abord affaire à un vrai objet de cinéma qui transcende son scénario : contemplatif, travaillé par la question du cadre, de la lumière et de la manière dont les visages et les corps interagissent à l'intérieur, façon Tarkovsky. Contrairement à la rudesse testostéronée du cinéma de Larry Clark auquel on compare souvent le film, "Bang Gang" développe une sorte de douceur amère, une nostalgie de paradis perdus exempte de la moindre mièvrerie. La jeunesse décrite ici est pourtant celle de "Less Than Zero", transposé sur la côte basque. Mais, aidée par son casting parfait de jeunes pousses inconnues au magnétisme insolent, Husson se révèle une grande alchimiste. Elle fait de l'or avec ce plomb et écrase la concurrence. Vivement la suite.
Eva Husson parvient à capter quelque chose d’essentiel, l’insouciance, le goût de liberté et l’irrévérence de la jeunesse mais n'échappe pas à quelques maladresses.
Bon, voilà un film qui met franchement en colère. Bang Gang raconte le quotidien d'une bande de lycéens qui organisent, le temps d'un été, plusieurs fêtes orgiaques. Ayant moi-même 18 ans et constatant à quel point la sexualité adolescente est mal représentée au cinéma comme à la télévision, j'attendais ce film avec énormément d'impatience. Je n'en ai été que plus déçu. Commençons par les qualités, aussi évidentes que peu nombreuses : une très belle photographie, une BO intéressante et une talentueuse bande de jeunes acteurs courageux et impliqués. C'est tout. D'autant plus que l'indigence du scénario rend ces points positifs complètement oubliables. Qu'importe que le film ne représente pas la réalité de la sexualité des ados (elle est peut-être plus débridée qu'il y a 60 ans, mais pas spécialement plus qu'il y a 25 ans, la seule différence c'est que la parole s'est un peu libérée, et encore, dans les milieux sociaux les plus ouverts d'esprit),qu'il fasse dans l'exagération métaphorique ne pose pas de problème, l'important c'est que son message soit juste. Et il ne l'est pas DU TOUT. J'ai compris, à travers des interviews d'Eva Husson, que le retour à l'ordre moral de la fin n'était pas voulu, que l'interprétation qui en avait été faite était erronée. Et en effet le sous-titre nous le disait bien : il s'agit d'une histoire d'amour. Soit. Cependant, Mme Husson, vous vous attaquez là à une thématique qui n'a rien d'anodine. Lorsque vous prétendez parler frontalement de sexualité adolescente, lorsque votre com vous présente en briseuse de tabous, vous attirez un public jeune, soucieux de voir sa génération bien représentée. Vous attirez également ses parents, soucieux de comprendre la génération qu'ils ont enfanté. Vous marchez sur des œufs et vous ne pouvez pas vous permettre de l'oublier sous prétexte de vouloir montrer une histoire d'amour. Alors forcément lorsque vous présentez cet épanouissement dans la figure de couple classique (voire très classique : blancs, hétéros, physiques irréprochables sous lumière de soleil couchant, une vraie petite carte postale) par opposition à ces fêtes débridées donc forcément décadentes (bah oui, on fait l'amour avec plusieurs personnes donc la protection, le respect de l'autre, évidemment on connaît pas, pour la profondeur des personnages on repassera : en prendre 20 avec pour seule caractéristique "ados qui se cherchent" et 2 "ados qui se trouvent" ça suffit pas à un moment), ça fait tâche. Et peu importe à quel point vos intentions étaient, à l'origine, louables, il y a des sujets avec lesquels on a pas le droit d'être maladroit.
un film qui ennuie alors qu'il parle d'une histoire autour du sexe....Autant les personnages ont des caractères, des vies qui les ont menées à se batir une carapace, autant on passe au travers, avec en plus des accidents de trains (très important pour la compréhension du film apparemment, si quelqu'un peu m'expliquer n'hésitez pas). PLV : histoire tirée de faits divers dans plusieurs pays