Eva Husson a du talent. On peut aimer ou pas: le sujet, le scénario, une partie de notre jeunesse actuelle, les chaussures chez Ruquier............tout cela est "une autre affaire". Mais la Passion du cinéma (en général) qu' Eva Husson met dans son film est palpable, on sent (dans l'image, dans le casting, dans la photo......DANS TOUT en fait....) combien elle "y a mis ses tripes". Et c'est bien agréable pour le spectateur car, lui aussi ressent que ce film a été fait avec un amour énorme du cinéma. Pour une fois que nous n'avons pas une " fille DE" : réalisateur, d'acteur ou de banquier, qui aboutit quand méme à son premier long métrage, il faut savourer, l'aider et lui donner les moyens de réaliser le second.... Nous avons presque hâte de voir un autre thème traité ! Ceci étant dit, elle est forcément "fille de" et ses parents peuvent être fiers. La Femis..........moins fiére ? Ne pas repérer une Sofia Coppola Française ? 4 étoiles et demi seulement !! c'est parce que je pense que le chef d'oeuvre sera le second film !
5/ 10 un fil qui démarre pas trop mal, et qui fini avec un fin ! ( c’est pas toujours le cas ) par contre le milieu c’est à dire 80% du film ce n’est que répétition de scènes identiques avec beaucoup de difficulté à rentrer dans les personnages. Peu mieux faire. Les (jeunes) acteurs s’en sortent honorablement.
La représentation de l'amour est dans le cinéma une nouvelle valeur à retrouver, et le scénario de Bang Gang tourne habilement autour de cette problématique en le mêlant à un film social sur les racines de la mauvaise piste qui a été prise. Portrait d'une jeunesse coincé dans des bulles numériques dont les corps ne sont plus que des silhouettes sur des lumières froide, engagée dans une liberté post-68arde qui est depuis devenu une nouvelle cage où les scènes de sexe sans passion et vulgaire s’enchaînent. Dans ses meilleurs moments, l'esthétique du film épouse son contenu, et pousse la logique un peu plus loin, avec un excellent sens du rythme où chaque plan vient comme manger le précèdent dans une avancée vers la tragédie inéluctable. Le film prend à rebours les partits-pris de kids avec lequel il a été comparé, bannissant tout frisson charnel, toute densité, mais aussi la poésie sale de spring breakers. La réalisatrice veut être claire sur la portée moraliste du récit dès le début, c'est compréhensible, mais le film se coupe longtemps de plusieurs de ses possibilités, ne va jamais suffisamment loin dans une direction pour ne pas être associé à ce qu'il veut dénoncer. Cette "tragédie" se dilue assez vite dans des enjeux mineurs, le manque de gravité de tout est aussi un symptômes moderne. Le problème est que la scène d'amour échoue à se démarquer du reste du film en créant un nouvel enjeux. Quoi de différent entre l'énergie langoureuse de l'amour et celle de la drogue dans le film, sinon théoriquement? Le film garde sa ligne et son point de vue distancié là où il devrait lâcher prise avec ses personnages. Si on ajoute à ces maladresses le pitch pseudo-provocateur avec lequel le film a été vendu, on peut voir en quoi le film a été aussi mal compris aussi bien de la part de ses détracteurs que de ceux qui l'ont encensés.
un film cruel et cru, une jeunesse perdue, quel est le message du film à part montrer une partouze géante à fond de techno ? trop c'est trop, une histoire d'amour moderne... m'ouiais... ou est l'amour, ou est le moderne ? si c'est ça aujourd'hui...
Triste image de la jeunesse qui est plutôt mal représentée dans ce film, je m'attendais à un peu plus de romance, je trouve le film fade et très répétitif
Le scénario du film semble en option... Dommage ! On aurait pu faire quelque chose de bien mais ce n'est pas le cas. Le seul point positif du film, c'est l'image.
Le message du film est assez confus. L'histoire traite le sujet de l'adolescent qui teste ses limites à l'extrême au travers d'expérience avec une chute moralisatrice. Je n'ai pas compris ce qu'a voulu nous dire la réalisatrice de cette oeuvre. Les jeunes acteurs jouent une comédie parfois un peu hésitante mais s'en sortent pas mal.
Je suis parti voir ce film! Si ce film est imaginer d'une histoire vrai cela ma fais plaisir de le voir au cinéma, je n'ai pas vécu cette épisode de ma vie pendant mon enfance mais voir ce film ma permis de voir à quel point des ados inconscient devienne incontrôlable, l'éducation de nos enfants dois être moderne mais pas au point de leurs libérer toute les portes à la liberté!
Ce film part d'une bonne intention, Marylin Lima joue encore une fois très bien. Mais le choix de la maladie sexuellement transmissible dans ce film est mauvais car oui la spoiler: Syphilis se soigne facilement mais c'est bien l'une des rares maladies sexuellement transmissibles qui se soigne définitivement. Il aurait fallu choisir une maladie plus difficile à soigner pour faire réagir les jeunes car après ce film les jeunes se disent qu'il suffit d'un médicament pour soigner toutes les maladies sexuellement transmissibles mais ce n'est pas le cas de la plupart. Oui ces pratiques sont communes aujourd'hui et il faut en parler aux jeunes pour dénoncer mais on ne peut pas dire que soit ''une histoire d'amour moderne'' car ce n'est pas ça l'amour et ça laisse penser aux jeunes que c'est le cas.
Thème abordé plusieurs fois notamment par Larry Clark de la débauche et des jeux sexuels d'ados paumés. Ici rien de bien nouveau et des acteurs plutôt transparents. Scénario assez ridicule avec un ton moraliste cocasse.
Pas de surprises avec les réalisateurs français ! Déçu des acteurs,le scénario est aux abonnés absents ! Aucun personnage donne le change,ce premier film de la réalisatrice est une déception !
Eva Husson est sorti de sa petite et modeste vie parisienne pour se déplacer en bourgade sudiste pour nous plonger au coeur de la vie d'adolescents en manque de sensation fortes. Le véritable défi de son film est de nous proposer une alternative à des Larry Clark, et à un dégré moindre (et surtout moins prétentieux) Gregg Arakki sur la thématique de jeunes en manque de sexe et en pleine dérive. Cette soi-disante mutation du corps dans son ensemble provoque un sentiment de dégout, non pas pour les scènes de sexe, mais bien pour le grossier message moralisateur : "Attention si vous baisez sans capote, regardez ce qui vous attend". Un film spot médical, à l'attention de toutes les salles de classes de 5ème en SVT. Avec autant de sous-thèmes balancés, on est en droit d'attendre beaucoup de profondeur, que des comparaisons sur la société d'aujourd'hui qui manque cruellement de maturité, de part son écriture scénaristique (Kechiche, avec "La Vie D'Adèle" avait au moins donné ce coté naturaliste, certes contemplatif et prétentieux, mais objectif) qui n'offre aucun sous-texte.
Un film à voir pour des considérations démagogiques BFMtv style, et non cinématographiques. Décidemment en France, on avait un problème sur les films de banlieues : on l'a désormais avec le thème de la jeunesse.
Je n'avais jamais entendu parler de ce film avant de tomber dessus par hasard dans mes suggestions sur Netflix. Le synopsis, plutôt prometteur, m'a convaincu de franchir le pas. Aux premiers abords, la réalisatrice nous plonge dans un décor séduisant, au cœur de la côte basque dans les tribulations d'une jeunesse favorisée. L'originalité du film repose en premier lieu sur le fait qu'il met en avant de jeunes acteurs pour la plupart d'entre eux sans expérience de premier plan en amont. Cela dit, on déchante très vite dans les premières minutes en constatant que les personnages principaux semblent bien superficiels, leurs mauvais côtés étant volontairement poussés à leur paroxysme. Certes, la légitimation du scénario - tout de même capillotracté à mon sens - repose justement sur ces défauts d'une jeunesse que l'on nous présente comme étant en manque de repères, voire à la dérive. Cependant, cette exagération des traits de personnalité devient très vite irritante voire stigmatisante à l'égard de l'adolescence. À l'instar du film "À 14 ans", "Bang Gang (une histoire d'amour moderne)" peut nous conduire très vite au malaise ; non pas à cause des scènes très explicites - qui sont de toute manière suggérées à travers le titre du film - mais plutôt du fait de ce décalage radical que l'on perçoit entre la réalité et ce que nous montre le film. Ainsi, même si je peux comprendre l'idée qu'il y a derrière, j'ai dans l'ensemble était déçu de l'aspect caricatural et exagéré de cette production, tout autant que du "dénouement" - si l'on peut appeler ça comme tel - que je trouve excessivement moralisateur bien que la réalisatrice se défende d'avoir voulu passer tout message de moral. C'est dommage.